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Un camarade condamné sur la base d’expertises photographiques contestées et qui avait pris le large suite à sa condamnation pour sa participation à la manifestation du 22 février 2014 à Nantes contre l’aéroport et son monde, vient d’être arrêté à Lons le Saulnier. Ses camarades invitent à la solidarité et à venir à son procès en appel qui aura lieu le 04/05 à Rennes.
Info tirée de Indymédia Nantes.

Bonjour, Grégoire a été arrêté et incarcéré suite à un infotour de la Zad à Lons-le-Saunier.
Un certain nombre d’entre vous l’ont rencontré lors des réunions d’infos de ces dernier mois ou sur la zad. Nous appelons à relayer cet appel et à venir le soutenir le 4 mai à Rennes lors de son procès.

NOTRE-DAME-DES-LANDES – RÉCIT D’UNE ARRESTATION – VENEZ SOUTENIR GRÉGOIRE À SON APPEL À RENNES LE 4 MAI !

Dans le cadre des infotours, des équipes d’opposants se relaient depuis 5 mois un peu partout en France pour faire le récit de ce que nous construisons sur la zad et pour apporter quelques éclairages sur l’état des lieux de la lutte à un public le plus large possible. Le succès manifeste de ces réunions publiques induit une surveillance en leur sein par la DCRI s’intéressant particulièrement aux personnes qui s’exposent et diffusent l’esprit de cette lutte.
Vendredi 8 avril dans la nuit, alors que nous quittions la ville de Lons-le-Saunier dans le Jura, après une de ces fameuses réunions publiques, Grégoire s’est fait arrêter.

Grégoire est arrivé sur la zad il y a deux ans, à l’été 2014, suite à un procès où il venait d’écoper de 18 mois de prison dont douze ferme, où il était accusé de dégradations et de violence sur agent lors de la manif historique du 22 février 2014. Son dossier de justice est monté à partir de clichés dont il est impossible de vérifier les sources (dates et heures), où l’on voit des personnes masquées sur les lieux du crime, et où des « experts » démontrent qu’il s’agit de lui en plaquant sa propre photo sur ces visages. Avec cette méthode, son avocat a même prouvé que Johnny Cash était présent le 22 février à Nantes ! Il est désigné dans le dossier par la DCRI qui le connaît très bien puisqu’il est fiché politiquement depuis plusieurs années et a déjà fait de la prison.
Son procès, comme tous ceux qui ont eu lieu lors de cette intense séquence de répression contre le mouvement de lutte, a servi d’intimidation avec une peine exemplaire. Face à cette mascarade, Grégoire s’est soustrait à la décision de justice prononcée avec mandat de dépôt, et a rejoint la zad pour y vivre pleinement. Il a fait appel, et depuis lors un mandat d’arrêt courait contre lui.

Aujourd’hui, le projet bat toujours plus de l’aile, l’histoire est difficile à suivre entre déclarations politiciennes contradictoires, effets d’annonce, et enfumage d’une consultation en juin. Dans le même temps, la lutte s’étend toujours plus et les procès à l’encontre des opposants sont d’une sévérité inédite depuis deux ans. Que l’on soit un paysan, un habitant de la zad ou un militant, les attaques en justice individualisées sont des attaques contre le mouvement. Soutenons les personnes visées ! Diffusez cet appel dans vos réseaux !

Le 4 mai Grégoire passera en appel à Rennes, soyons nombreux à nous y rendre, pour un grand banquet convivial sur la Place du Parlement, à partir de 14h à Rennes.

Appel à témoignage : Si vous connaissez Grégoire, l’avez rencontré sur un infotour ou sur la zad, apporter des témoignages pourrait l’aider dans sa démarche pour expliquer pourquoi il a décidé de vivre sur la zad et de ne pas se soumettre à son jugement en première instance. Vous pouvez adresser ces témoignages à Association Vivre sans aéroport, le Liminbout, 44130 Notre Dame des Landes/Kernitron al Lann.

Kouviet eo ar brasañ niver da gemer perzh er vanifestadeg bet roet lañs dezhi gant strollad enepfaskour Kemper a-benn taliñ ouzh un tolpadeg a-enep an divroidi aozet gant faskourien Adsav d’ar sadorn 23 a viz Genver er memes kumun.

Evel dizalc’hourien, gwregelourezed ha stourmerien kontrol d’ar c’hevala e fell deomp e tigorje ar vanif evit ur vro digor ha kengret ur c’helc’hiad stourm ledan ha poblek a-benn lakaat un termen d’an digastiz frank a seblant roet d’ar strollad-se ha d’ar strolladoù faskour all e breizh na baouezont ket da aozañ tolpadegoù ha da skignañ kemmenadennoù a gasoni. Un digastiz a c’heller kenveriañ gant ar gwask zo lakaet war chouk stourmerien Kernitron al Lann, aozerien manif antifa Pondi d’an 19 a viz Kerzu, pe c’hoazh anarkourien Roazhon asinet er gêr.

Arabat eo lezel an dud-se , hag a zo hep raktres ebet evit Breizh, da adperc’hennañ arouezioù hon identelezh, bezomp niverus disadorn e Kemper.

Laouen e vefomp o kemer perzh en un intrudu heñvel d’ar 6 a viz C’hwevrer e Sant Brieg , ul lec’h hag un deiziad all dibabet gant strolladoù faskour all evit dibuniñ enep d’an divroidi ha skignañ o fropaganda islamgas.

Breizh o Stourm

La Gauche indépendantiste bretonne appelle à participer massivement à la mobilisation contre l’expulsion des habitants de la ZAD de Notre Dame des Landes qui aura lieu sur le prériph’ nantais le samedi 9 Janvier.
Cette mobilisation unitaire (à l’appel de la Coordination des opposants, de l’ACIPA, des naturalistes en lutte, de zadistes et des comités locaux) répond à la trahison des accords obtenus par la lutte selon lesquels ni les travaux de l’aéroport ni les expulsions ne commenceraient avant l’épuisement des recours juridiques.
En effet, les habitants et paysans dits « historiques », qui étaient propriétaires ou locataires avant la déclaration d’utilité publique (DUP), ont été assignés en référé expulsion le 10 décembre. AGO-Vinci demandait l’expulsion immédiate des habitants, avec pour contrainte une astreinte financière de 200 à 1000€ par jour. Et mise sous séquestre des biens et cheptels.
Le moment était sans doute malvenu sur le plan politique : COP21 et élections régionales. Les deux avocats ont accepté la mise en suspens de la procédure, celui d’AGO-Vinci affirmant sa volonté de la relancer en janvier.
Après que les tentatives de vider la ZAD par les forces policières ont échoué en 2012, l’État essaie maintenant de le faire sous la pression financière sans même avoir à se risquer à venir sur le terrain.
Il n’est pas question de laisser l’État expulser une partie des habitants, ni même de laisser peser une telle menace sur l’ensemble des occupants de la zone.
Le 30 décembre, AGO-Vinci a relancé la procédure pour une audience contradictoire le mercredi 13 janvier. Une AG le soir même a décidé d’avancer la mobilisation prévue initialement le samedi 16 janvier au 9 janvier. Nous appelons donc à une forte mobilisation le 9 janvier sur le périphérique de Nantes
Une multitude de convois de tracteurs et de vélos partirons des bourgs et villes alentours tôt le matin pour converger vers Nantes. Les différents rdv fixés sur le périph nantais sont :

à vélo:
Bourg de Notre-Dame-des-Landes 8h30
Le Cardo 11h30
Zénith Atlantis 11h30
Cinéville de Saint Sébastien 11h30
Centre Commercial Océane Porte de Rezé 11h30

à pied :
La Neustrie 11h30

Le site de l’ACIPA

Le site de la ZAD

Comité Zad de Rennes

Depuis l’automne, les menaces d’expulsions de la ZAD de Notre-Dames-des-Landes se multiplient : déclarations de Valls, procès de la nouvelle conserverie (la Noë Verte), appel d’offre pour le barreau routier, convocation au tribunal des habitants et exploitants historiques, réservation d’hôtels pour la police. Au lendemain des élections régionales et du basculement à droite des Pays de la Loire, son nouveau président Bruno Retailleau annonce ses velléités visant l’évacuation de la Zone. Nous répondons de concert avec lui que « cela fait des années que ce projet est enlisé, que les entreprises et les collectivités attendent que l’État se décide une bonne fois pour toutes » (ouest-france 15 décembre 2015) ! Il est temps de forcer le gouvernement à retirer définitivement le projet d’aéroport, de l’empêcher d’expulser la ZAD.

Face à ces menaces, un appel circule depuis la ZAD à bloquer la région, à se rassembler partout et à occuper les lieux de pouvoir en cas de tentative d’expulsion. Nombreux sont les comités et les collectifs de l’ouest et de toute la France à répondre à cet appel. Trois ans après l’échec de l’opération César, une nouvelle défense de la Zone est bel et bien en marche. La réponse sera ferme et de grande ampleur. Nous ne laisserons pas le gouvernement et Vinci écraser la ZAD.

D’une, parce que leur projet est stupide ; de deux parce que la ZAD est le symbole que les luttes refusant un monde dominé par l’économie peuvent être victorieuses ; et de trois parce qu’elle est une zone d’expérimentations prodigieuses de nouvelles manières de vivre et de s’organiser.

Depuis le comité ZAD de Rennes, nous avons décidé de ne pas attendre l’arrivée des gendarmes mobiles sur la Zone. Nous donnons rendez-vous le 6 février. Pour empêcher les expulsions, prenons dès maintenant les devants, lançons une contre-offensive !

Cette journée sera également l’occasion de nous opposer à l’État d’Urgence. Car sortir dans la rue est une façon de vaincre la peur et la paralysie que tente d’imposer le gouvernement. La clique à Hollande n’a pas trouvé d’autre manière pour continuer à gouverner que d’instrumentaliser les attentats du 13 novembre. En imposant l’État d’Urgence, il a voulu faire taire son opposition pendant la COP21. Ils ont procédé à des arrestations massives, des assignations à résidence et des interdictions de manifester. Il s’agissait d’un test et si nous ne réagissons pas dès maintenant, ils essaieront d’appliquer cette répression pour l’expulsion de la ZAD et les prochains conflits sociaux, ils normaliseront cette situation « d’exception ». Et tout comme nous nous opposons à l’aéroport, nous refusons le tournant sécuritaire et réactionnaire qu’impose l’État d’Urgence, la stigmatisation des personnes musulmanes et assimilées et le pouvoir quasi-total donné à la police, les exactions qu’elle commet.

Nous proposons de faire du 6 février une grande journée :

– pour la fin de l’aéroport et la victoire de la ZAD !

– donnant suite à la manifestation du 14 novembre à Landivisiau qui a réuni les collectifs en lutte contre les projets d’infrastructures dans le Finistère et la Bretagne

– contre l’État d’Urgence

Nous invitons tous les collectifs, groupes, personnes de Bretagne et de l’ouest qui se reconnaissent dans cette proposition à la rejoindre, se l’approprier, la signer et la diffuser.

Nous invitons toutes et tous à venir à cette journée de discussions, de banquet, de manifestation-carnaval fort de ses chars, musique, masques, peinture, affiches, banderoles, ou tout autre surprise pouvant égayer ce 6 février.

Et pour préparer les festivités, construire les chars, confectionner les masques etc. rendez-vous tous les week-ends à partir du 9 janvier de 10h à 20h. (lieu à définir) Une Assemblée du comité ZAD de Rennes aura également lieu à 18h le 9 janvier. Venez nombreux

comitezadrennes@riseup.net

www.comitezadrennes.noblogs.org

Comme d’autres, nous nous associons à cette mobilisation urgente.
Merci de diffuser !
(La Gauche Indépendantiste)

CONTRE L’ÉTAT D’URGENCE, SOUTENONS LES ASSIGNÉS À RÉSIDENCE RENNAIS !
MERCREDI 9 DÉCEMBRE, 18H30, PLACE DE BRETAGNE

Le jeudi 26 novembre au matin, 5 militants rennais ont vu une quinzaine d’agents de police en tenue d’intervention, munis de fusils à pompe, débarquer à leurs domiciles respectifs. Ils sont menottés et maintenus au sol pendant que les agents fouillent les bibliothèques, les penderies et copient les disque durs : « On cherche des armes ou des explosifs » déclarera en souriant l’un d’entre eux. Certains devront attendre plus d’une demie-heure avant qu’on accepte de leur expliquer ce qui est en train de se passer : leur domicile est perquisitionné, et ils se voient remettre une assignation à résidence pour toute la durée de la COP 21 (qui se tient du 29 novembre au 12 décembre à Paris). Ils devront pointer 3 fois par jour (à 9h, 14h, et 19h) au commissariat central de Rennes et rester chez eux de 20h à 6h du matin.

Le motif invoqué sur ces assignations est que ces personnes représenteraient un danger pour l’ordre public, dans le contexte de la COP21. Les faits qui permettraient d’établir cette dangerosité : de simples participations présumées à des manifestations, aucunement étayés et pour lesquels personne n’a été condamné. De fait, il n’est pas nécessaire aux forces de l’ordre de prouver quoique ce soit, puisque ces perquisitions et ces assignations sont administratives, c’est-à-dire qu’elles ne passent pas par le contrôle d’un juge, mais sont le fruit des caprices du ministre de l’intérieur, du préfet et des forces de police.

Parmi ces personnes, certaines travaillent, d’autre suivent des études, et 2 d’entre elles sont parents d’une petite fille de 4 ans. C’est en mettant ces situations en avant qu’elles ont décidés de saisir le tribunal administratif de Rennes en référé-liberté le lundi 30 novembre. Conclusion du juge : C’est aux personnes d’aménager leur emploi du temps avec leur employeur, de laisser leur fille à la garderie le temps du pointage, et de sécher les cours, qui ne sont pas obligatoires à l’université.

Depuis le 13 novembre, plus de 2500 perquisitions administratives ont été menés sous couvert d’antiterrorisme contre des personnes n’ayant le plus de bavures (personnes perquisitionnées sur dénonciation de leur voisin, des dizaines de mauvaises adresses, de nombreux cas de violences et d’humiliations de la part des forces de l’ordre, etc). Jamais depuis la guerre d’Algérie la police n’a disposé d’une telle carte blanche.

Mais que l’état décide de prétexter de l’état d’urgence pour neutraliser des militants contestataires, cela ouvre la porte a une logique particulièrement inquiétante. A quoi ressembleront les conflits sociaux de demain, si toute personne peut se voir enfermer chez elle pour avoir trop pris la parole publiquement, ou pour avoir été « vue » dans diverses manifestations ? La puissance d’une telle arme se mesure aussi au nombre de personne qui n’oseront pas dire ou faire ce qui leur semble juste de peur de recevoir ce traitement.

Cela fera bientôt un mois que nous vivons sous l’état d’urgence. Le nombre des perquisitions et des assignations arbitraires continue de croître chaque jour. Comme s’il fallait pour le gouvernement tenir un rythme, pour se justifier de faire quelque chose : mieux vaut une réponse forte et à côté que pas de réponse du tout. Cette fuite en avant, alimentée par le faux débat populiste qui s’installe avec l’opposition de droite, amène à la multiplication des déclarations et des mesures fascisantes : fermeture des frontières, allongement de la durée de l’état d’urgence, interdictions de manifester, etc.

Il est important aujourd’hui de ne pas céder à la rhétorique simpliste qui voudrait que les dimensions du drame du 13 novembre impliquent et justifient la mise entre parenthèse (et pour combien de temps ?) de nos libertés. Ce n’est pas soutenir le terrorisme que de ne pas accepter d’être réveillé à 6 heures du matin le canon d’une arme pointé vers soi, ce n’est pas soutenir le terrorisme que de ne pas accepter de voir sa journée rythmée par les passages au commissariat et les humiliations qu’ils entraînent.

Nous appelons toutes les personnes désirant manifester leur soutien aux assignés rennais à un rassemblement mercredi 9 décembre à 18h30, place de Bretagne, pour les accompagner jusqu’au commissariat central et ne pas les laisser isolés face à cette mesure absurde.

Comité de soutien aux assignés Rennais.

Samedi 14 novembre c’est plus de 1000 personnes qui ont répondu positivement à l’appel des opposants à la centrale à gaz de Landivisiau en défilant dans cette même  commune. L’appel émanait de collectifs de luttes en mouvement en Bretagne contre divers projets néfastes à l’environnement (Projet miniers, aéroport, méthaniseur….). Une mobilisation réussie vu le contexte où beaucoup hésitent à maintenir des activités en raison de l’état d’urgence.

La liste Bretagne en Luttes / Breizh O Stourm était bien représentée. Nous republions ici notre communiqué expliquant notre présence à cette événement qui contrairement à la mobilisation fasciste et islamophobe de Pontivy s’est déroulée sous l’œil d’un hélicoptère de la gendarmerie malgré l’ambiance familiale.

Région Bretagne, pour une autre politique d’aménagement
Centrale à gaz de Landivisiau, projets miniers en centre Bretagne, extraction de sable en baie de Lannion, méthaniseur en sud Finistère, projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, ce sont autant de projets d’aménagement ou d’exploitation de ressources naturelles imposés pouvant avoir des incidences irréversibles sur l’environnement et/ou le réchauffement climatique. Projets dont la finalité se résume souvent à n’être réalisés qu’au profit financier de certains opérateurs économiques privés.
Il faut mettre un terme aux simulacres de démocratie qui accompagnent encore aujourd’hui ces projets imposés Nous appelons au niveau de l’État à une révision des procédures d’enquête publique. La Région Bretagne doit désormais s’afficher exemplaire comme terre d’expérimentation en terme de démocratie participative.
Pour un autre modèle énergétique en Bretagne
La nouvelle assemblée de Bretagne devra poser un moratoire les différents projets d’aménagement contestés dont elle est le maître d’œuvre. A ce titre il nous apparaît primordial et urgent de réactualiser les données du Pacte électrique breton d’après les dernières données institutionnelles disponibles. Demande légitimement réitérée par les associations et les collectifs opposés à la construction d’une centrale à gaz à cycle combiné à Landivisiau dans le Finistère. Toutes les alternatives à ce projet dispendieux et inutile doivent être prises en considération. La Bretagne est forte de potentiels en terme d’énergies renouvelables pouvant être des créateurs massifs d’emplois qui, alliés à une politique de réduction massive de la consommation électrique, peuvent largement suffire aux besoins électriques des bretons. Nous possédons en Bretagne tous les avantages pour mettre en place un autre modèle énergétique non dépendant des énergies fossiles. Mettons nous à l’ouvrage !
En attendant de telles mesures seule la mobilisation massive  fera reculer les promoteurs de ces projets néfastes, inutiles et imposés.
En conséquence les candidat.e.s de la listes « Bretagne en luttes » seront présent.e.s le samedi 14 novembre à Landivisiau pour soutenir les citoyens, associations et collectifs mobilisés contre l’imposition de projets inutiles imposés en région Bretagne. Nous réaffirmons que nos convictions écologiques et démocratiques ne sont pas des « points de détail » pouvant être bradés contre des strapontins.

Notre camarade Guillaume Bricaud, membre de la direction de notre organisation, interviendra au meeting du NPA Rennais consacré à la crise écologique et climatique. Il interviendra sur les projets miniers et le mouvement d’opposition notamment dans le pays de Guingamp.

Une présence qui s’explique par notre volonté commune de constituer une liste anticapitaliste aux élections régionales défendant le droit à l’autodétermination et se faisant l’écho des luttes populaires de défense de l’environnement.

Ce sera aussi l’occasion de rappeler combien est importante la présence du plus grand nombre le samedi 24 octobre à 10h00 à Guingamp à l’appel du collectif Douar-Didoull pour protester contre l’obtention du PERM/ de Permis Exclusif de Recherches de Mines dit de « Loc Envel » au profit de la multinationale Variscan.

La Gauche indépendantiste.

Changeons le système, pas le climat !

Le comité rennais du Nouveau Parti Anticapitaliste vous invite à une réunion publique sur la crise climatique et écologique avec Christine Poupin, porte-parole nationale du NPA.

D’ici 2100, la température moyenne de la Terre aura augmenté de presque 5°, entraînant des bouleversements de nos cadres de vie en touchant 10% de la population mondiale. Si la Terre se réchauffe, c’est parce que les modes de production actuels (consommation massive d’énergie fossile, modèle agricole non soutenable, destruction de la nature et de ses ressources…) sont structurellement polluants et non adaptés aux limites écologiques.

Le responsable, c’est le capitalisme !
Pour enrayer le réchauffement climatique, il faudrait cesser d’exploiter la grande majorité des réserves de combustibles fossiles, ces mêmes réserves qui profitent aux grands groupes plus intéressés par la rentabilité de court terme que par le respect de la planète. C’est donc le système qu’il faut changer.
Or, ce ne sont pas les réunions au sommet entre chefs d’États qui apporteront une réponse à l’urgence écologique. On ne peut rien attendre de la COP21, qui se déroulera du 30/11 au 11/12 décembre prochain à Paris et ne fera qu’entériner des décisions prises auparavant de manière bilatérale et non – démocratique. Alors que le gouvernement français espère verdir son image en affichant des préoccupations écologistes, il s’obstine à vouloir construire un aéroport à Notre-Dame-Des-Landes, soutient le nucléaire et étend ses forces policières pour réprimer les mouvements écologistes.

Les choses ne changeront donc que si celles et ceux d’en bas s’en mêlent !
La véritable écologie se situe bel et bien au sein des luttes, dans les mouvements sociaux, du côté des premières et premiers concerné-e-s par la crise climatique. Seul un mouvement massif de résistance populaire sera à la hauteur pour imposer des solutions pérennes au réchauffement de la planète. Pour préserver le climat, il faut rompre avec le capitalisme, le productivisme agricole et la course aux grands projets inutiles et imposés.
D’ores et déjà, ici et maintenant, des points de résistance s’organisent : ce sont les luttes menées par les zadistes (habitant-e-s des zones à défendre), à Notre-Dame-Des-Landes ou à Sivens, les groupes d’opposant-e-s au nucléaire ou aux
projets miniers, et les paysan-ne-s soucieu-x-ses de développer un modèle agricole alternatif.

C’est de cela que nous parlerons le jeudi 08 octobre à la maison des Associations à Rennes avec Christine Poupin, après des interventions sur l’écologie à l’échelle locale. En débattant ensemble, nous parlerons des alternatives à notre portée dès aujourd’hui et de comment organiser une mobilisation massive pour un contre-sommet COP21 en décembre que nous espérons plus chaud que le climat !

RDV le jeudi 08 octobre à 20h à la maison des associations (6, cours des Alliés – métro Charles De Gaulle) à Rennes !

Communiqué

Le collectif Douar Didoull « Pour la préservation de notre terre et contre le projet minier » prend acte, de l’arrêté publié au Journal Officiel, aujourd’hui vendredi 25 septembre 2015, stipulant : «Par arrêté du ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique en date du 14 septembre 2015, le permis exclusif de recherches de mines de tungstène, molybdène, cuivre, zinc, plomb, étain, or, argent et substances connexes dit « permis de Loc-Envel », d’une superficie d’environ 336 km2, portant sur les territoires des communes de Belle-Isle-en-Terre, Bourbriac, Bulat-Plestivien, Calanhel, Callac, Coadout, Grâces, Gurunhuel, La Chapelle-Neuve, Loc-Envel, Loguivy-Plougras, Lohuec, Louargat, Maël-Plestivien, Moustéru, Pédernec, Plésidy, Plougonver, Ploumagoar, Plounevez-Moëdec, Plourac’h, Pont-Melvez, Saint-Adrien, Saint-Péver et Tréglamus, est octroyé à la société Variscan Mines pour une durée de cinq ans à compter de la publication du présent extrait au Journal officiel de la République française, compte tenu de l’engagement financier minimal de 11,8 millions d’euros.

Le Collectif Douar Didoull dénonce cette décision (qui concerne également la demande de permis de Silfiac) prise par Emmanuel Macron, ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique et entend s’opposer fermement à toute tentative d’exploration du sol et du sous-sol sur le périmètre concerné, que ce soit par voie aérienne, suivant la technique aéroportée pévue de magnétométrie et de gravimétrie potentielle méconnue en France – c’est à dire, pendant de nombreuses semaines, des survols à très basse altitude (environ 40 mètres) dont les lignes de vol seront espacées de 100 m pour un total de 3 360 km et qui émettront un bouquet d’ondes dont l’impact sur la santé ne sera jamais mesuré, s’accompagnant de nuisances sonores quotidiennes pertubant les habitants concernés, la faune, les troupeaux et plus généralement l’activité économique locale dans son ensemble – ou par des prospections sur le terrain des employés de Variscan Mines, dont une communication bienveillante préalable annoncera la venue, avec leur petites pelles tout d’abord, préfigurant l’arrivée des engins et des foreuses destructives ; rappelons qu’il est prévu 48 km de forages prospectifs (dont certains à plus de 1500 m de profondeur utilisant des produits polluants), des tranchées de plusieurs centaines de mètres dont l’impact et les perturbations sur les eaux de surfaces et les masses d’eau souterraines, sur cette zone qu’on peu considérer comme le château d’eau de la Bretagne, seront irréversibles pour les communes et les bassins versants concernés.

Le collectif Douar Didoull s’indigne sur la manière dont s’est déroulée l’instruction de ce dossier : les populations ne sont pas considérées (plus de 4500 personnes ainsi que de nombreuses associations environnementales historiques de Bretagne se sont prononcées négativement face à ce projet lors du simulacre de consultation publique via internet en juin dernier), le rôle des élus est bafoué, l’avis des municipalités n’est pas pris en compte (une grande majorité des 25 communes s’est prononcées contre ce projet), chantage à l’emploi et mensonges en tout genre. Ainsi donc Douar Didoull annonce d’ores et déjà que son opposition au PERM de Lok Envel se mènera également sur le terrain juridique. Il s’étonne d’ailleurs que les services de l’Etat aient validé un tel projet au vu du dossier présenté. En effet, des failles apparaissent tout au long de la procédure et Douar Didoull ne se fera pas prier pour les exploiter les unes après les autres. Rendez-vous est donc pris !

Bien conscient de la propension de l’Etat à passer en force avec ce genre de projet (extraction de sable à Lannion, centrale à gaz à Landivisiau…) le collectif Douar Didoull attire l’attention sur le fait que seule une opposition de masse des populations concernées fera obstacle de manière définitive à ce projet. Des actions seront menées très prochainement et vous en serez informé. Empêcher l’exploration c’est empêcher l’exploitation.  Non aux mines, ni ici ni ailleurs ! »

Nous reproduisons un appel du collectif contre le projet de central à gaz de Landivisiau invitant à la construction d’une mobilisation populaire en amont des régionales et de la COP 21 contre les projets néfastes à l’environnement, contre les capitalistes et pour la démocratie locale. Il va de soit que nous partageons 100 % des objectifs des initiateurs de l’appel et nous invitons chacun à relayer ce texte le plus largement possible.

Bretagne-info.

Landivisiau Doit Dire Non à la Centrale
4 Impasse des Ecureuils 29400 Landivisiau
nonalacentrale-landivisiau.fr

Chers(res) amis(ies),

Nous sommes un certain nombre de personnes, venant de plusieurs associations et collectifs de lutte différents, à nous êtres réunis le 27 juin 2015 à Landivisiau, à l’initiative de l’association “Landivisiau doit Dire Non à la centrale”. Association qui, depuis plus de 3 ans, lutte avec d’autres associations partenaires contre le projet de centrale à cycle combiné gaz à Landivisiau comprenant également la construction d’une ligne THT de 225 000 volts et un gazoduc (de 20 kilomètres chacun).
Il nous est apparu qu’au delà des spécificités que rencontre chaque association ou collectif en lien avec la particularité de sa lutte, du projet auquel il fait face ou de son objet, un certain nombre de thèmes et problématiques se retrouvent transversalement. Ces thèmes et problématiques peuvent constituer un cheval de bataille commun pour toutes nos luttes par-delà la solidarité et les liens qui existent déjà.
De façon non exhaustive on peut remarquer certaines constantes :

-Gestion imposée d’un territoire
L’état, avec ou sans relais locaux, tente de faire passer en force des projets qui ont été élaborés dans des bureaux bien loin du ou des territoires concernés.

-Déni de démocratie
Les populations concernées ne sont pas consultées pour l’élaboration des projets. Une mascarade de consultation a lieu une fois les projets déjà tout ficelés et les avis recueillis ne sont pas pris en compte.

-Affaire de gros sous
Les projets sont en totale inadéquation avec les besoins, les envies ou les aspirations des populations locales mais permettent à quelques-uns (toujours les mêmes) de s’en mettre plein les poches.

-Chantage à l’emploi et au développement économique
Dans un contexte de crise, les promoteurs des projets auxquels nous nous opposons nous les imposent comme la seule solution pour redynamiser des territoires sinistrés par des licenciements successifs.

-Catastrophe environnementale
Alors qu’aussi bien à un niveau local qu’à un niveau planétaire des problèmes d’ordre écologique se posent, l’argent public aussi bien que privé est investi dans des projets démesurés qui vont engendrer, perpétuer ou aggraver la pollution de l’eau, de l’air et des sols au détriment du bien être et de la santé de leurs habitants.
A l’aube des élections Régionales et de la COP21 nous vous proposons une mobilisation massive et commune pour dénoncer l’hypocrisie et les mensonges des entreprises et des politiciens, pour faire pression sur les pouvoirs publics et pour instaurer un rapport de force montrant que par divers moyens, nous ne nous laisserons pas faire sans broncher.
L’aménagement du territoire entrepris ici ou là est irresponsable et incohérent vis-à-vis des enjeux climatiques et sociaux.   Une rupture est nécessaire!
Ce sera l’occasion d’affirmer qu’il existe une volonté de lier entre elles plusieurs luttes existantes, pour arrêter de faire face, chacun dans son coin, aux politiques d’aménagement menées par l’état et les grands groupes industriels.
Ce rassemblement pourrait être un grand mouvement populaire qui laisserait une large place à l’expression de plusieurs luttes convergeant vers un ou des mot(s) d’ordre commun.

Nous vous invitons à une réunion le 5 septembre 2015 à Landivisiau de 15h à 18h (salle Quéguiner 1, place Jeanne d’Arc à Landivisiau) pour élaborer tout cela ensemble, que ce soit les mots d’ordre ou les formes que pourront prendre la mobilisation et les événements organisés. Nous imaginions d’ores et déjà un info-tour des villes et des luttes pour densifier les liens qui existent entre les luttes, informer les gens et appeler à converger vers une manifestation ou un événement commun.        Vous trouverez, joint à ce courrier, un compte-rendu de la première réunion.
Nous espérons de tout cœur votre soutien et votre participation Au plaisir de vous voir bientôt.

Cordialement

Signataires : Landivisiau doit dire Non à la Centrale
Saint Sauveur, Locmélar, Sizun disent Non à la Centrale Association Force 5

C’est un militant-paysan historique du pays nantais qui s’est éteint à l’age de 68 ans après plusieurs années de lutte contre le cancer. Michel Tarin est décédé vendredi après-midi à l’hôpital Laennec.

De tous les combats contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, il est à la création des premières structures de résistance en 1973 avec l’ADECA (Association de défense des exploitants concernés par l’aéroport), et avec la mise en place de l’ACIPA en 2000. Alors qu’il est déjà malade, il est un des principaux participants à la grève de la faim en 2012 qui aura permis d’obtenir un accord de non-expulsion de la ZAD.

Installé dans la commune limitrophe de Treillières, sa famille cultive depuis cinq générations les terres des Landes de Rohan et Muzon à Notre-Dame. Après la JAC, il rejoint Bernard Lambert et les groupe de gestation des paysans-travailleurs à la fin des années 60. Il participe aux luttes foncières des années 70 en pays nantais, en organisant notamment des grands rassemblements paysans contre les expropriations entres autres au Dresny, à Mésanger ou Cheix-en-Retz*.

Il parlait souvent de son implication dans le soutien à la lutte du Larzac à la fin des années 70, qui l’aura notamment inspiré pour organiser la lutte de Notre-Dame-des-Landes. A la création de la Confédération Paysanne, il participe aussi à la mise en place d’associations de solidarité, avec SOS Paysans en difficulté ou agit avec « une famille, un toit » pour racheter les fermes de paysans en faillite.

Malgré la maladie, il aura animé plus de 130 soirées d’information contre le projet d’aéroport ces dernières années à travers la Bretagne et la France, répondant parfois à l’invitation de groupes locaux de la gauche indépendantiste bretonne.

Nous appelons toutes celles et ceux qui ont lutté à ses côté à lui rendre un dernier hommage mardi 4 août à 13h30, salle Simone-de-Beauvoir à Treillières.

Pour la Gauche Indépendantiste : Jonathan Guillaume.

*Les chansons « Paysans en lutte, debout ! » (coll. – COOP BREIZH – Récoltes, résistances et révolution en Bretagne) et « Dépliant touristique » (Gilles Servat – Chanter la vie, l’amour et la mort). Une vidéo, en 2012, où les militants de la Gauche indépendantiste interrogeaient Michel Tarin et Marcel Thébaud sur leur grève de la faim.