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Le site occitan NOS se fait l’écho de la création d’une nouvelle organisation Occitane se revendiquant de la lutte pour l’indépendance et le socialisme le 1er mai dernier.

L’Organisation Démocratique du Peuple Occitan affirme “les occitans ne sont pas une minorité nationale mais une nation sans état” et définit ainsi l’indépendance :

L’indépendance n’est pas un but mais un moyen. Nous nous plaçons dans l’optique de dépasser qualitativement l’occitanisme issu de la seconde guerre mondiale. Cet occitanisme qui a accepté l’idéologie dominante de la bourgeoisie française comme sienne, c’est-à-dire le mensonge quotidiennement répété de l’État-nation France… Cet occitanisme qui s’est mis à la remorque de la gauche française nationaliste et chauvine. Cette soumission nous a mené où nous en sommes, à l’inexistence d’un mouvement occitaniste politique fort et donc à un occitanisme culturel en pleine crise. En crise, car dépendant de la gauche social-démocrate ou du révisionnisme lui-même moribond. Cette gauche (qui va jusqu’à l’extrême gauche) n’a jamais réussi à faire de rupture avec l’idéologie dominante. Aucun mouvement ne parle du droit à l’indépendance des nombreuses nations dominées de l’État français, ou sinon de manière sélective.

Face à cela nous devons assumer et porter un projet de rupture qui ne peut passer que par l’affirmation de la souveraineté nationale. Cette rupture idéologique centrale est une nécessité face au terrorisme intellectuel qui veut faire de nous des nationalistes de domination. Seul un État indépendant de la France impérialiste pourra assurer notre libre développement. Cet État nous le voyons comme le défenseur de la souveraineté populaire et nationale. Nous le voyons comme l’instrument au service de la classe ouvrière et des classes dominées, au service du socialisme et de la renationalisation de l’Occitanie.

Nous défendrons la légitimité historique et politique d’un état national.

La suite est là.

Il convient de saluer comme il se doit, avec enthousiasme et camaraderie, la création de “NOS- Nouvelles OccitanieS” un nouveau média en ligne issu de la mouvance de la Gauche Révolutionnaire Occitane et témoignant ainsi du caractère plurinational de l’état français !

Nos lecteurs et lectrices trouveront de quoi lire que sur ce site qui justifie sa démarche en expliquant :

Nous avons besoin d’une PRESSE DÉMOCRATIQUE !

C’est-à-dire une presse qui montre au quotidien que les masses ne s’arrêtent jamais de lutter. Une presse qui se fait l’amplificateur et le soutien les luttes populaires qui animent les territoires. D’une presse qui défend les droits démocratiques du peuple : Droit à un travail socialement utile, droit à un logement décent, à une santé, une éducation, des transports de qualité et gratuits etc. Qui défend les plus exploités et notamment les masses Afro-Musulmanes. Mais aussi les droits démocratiques du peuple d’Occitanie, notamment l’officialisation de l’occitan, le développement de l’éducation et de la culture.

Une presse qui se fait l’écho d’un peuple en plein réveil qui mérite d’exister et de vivre.

Mais c’est également un média qui mène une bataille idéologique en toute franchise :

La question des peuples périphériques (Corse, Breton, Catalan, Basque, Arpitan, Occitan, Alsacien, Flamand) dans l’état français marque une première ligne de démarcation dans la politique française.

Des anarchistes, en passant par les communistes, les sociaux-démocrates, les centristes, jusqu’aux fascistes cette question marque une ligne de rupture. Les révolutionnaires français, toutes tendances confondues, sont souvent très mal à l’aise avec cette question.

En effet, loin d’être secondaire ou inexistante comme certains veulent le faire croire, elle est justement centrale par le fait qu’elle touche à la construction même de l’État bourgeois français. Le refus d’officialiser nos langues, ou seulement de signer la charte des langues minorisées, démontre la profondeur du problème.

Elle est donc une ligne de démarcation, ligne qui se précisera en même temps que notre combat, la nier, ou la rejeter serait donc un soutien objectif à l’État bourgeois.

Cette lutte fait la jonction avec la lutte des populations d’origines immigrées qui (sur)vivent dans l’État français comme des semi-colonisées. Cette prise en compte des masses Afro-Musulmanes et la pluralité de la terre occitane nous fait adopter la dénomination de peuple d’Occitanie à la place de peuple occitan. Cela nous permet de marquer l’inclusion dans notre projet émancipateur de cette problématique, elle aussi marquant une seconde ligne de démarcation centrale dans l’État français, d’une large fraction des classes populaires d’Occitanie.

L’Occitanie n’est donc pas à proprement parler, pour nous, un projet national mais bien un projet émancipateur révolutionnaire, le nom d’une nouvelle société en formation.

On y trouve entre autre des infos et réflexions de bases sur la revendication Occitane, son histoire et son actualité mais aussi en toute logique des articles traitant de féminisme, luttes sociales, de football, d’antifascisme et d’actualités internationales (Pérou, Pays Catalans…).

Une initiative à faire connaître en likant la page Facebook de NOS-Novelas OccitaniaS.

Longue vie à NOS Novelas-Occitanias et à toutes les composantes de la Gauche Révolutionnaire Occitane ! 

 

Un emgav pouezus a vo evit an holl Okitaniz kar-o-bro d’ar 1añ a viz Mae e Pau. Stourmerien ha stourmerezed Libertat a c’halv an holl dud dedennet gant at stourm evit an demokratelezh e Okitania hag ar stourm enep d’ar c’hevala zo pedet da gemer perzh en un emvod publik aozet da zevezh etrebroadel al labourerien. Faotañ a ra da izili an tu-kleiz Okitan reiñ lañs ha lusk d’un emsav nevesaet evit brudañ o mennozhioù sokialour , gwregelour, enep faskour hag etrebroadelour hag ar gwir d’en em dermeniñ.

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Kouviet o deus o c’hamaladed eus Bro Euskal, Arago, Broioù Katalan ha Breizh da gemer perzh pe da gas ur gemmenadenn a gengred. Un ezel eus Breizh O Stourm a yelo neuze da gemer ar gaoz eno ha da adembann pegen pouezus eo derc’hel gant al liammoù a zo etrezomp. Moarvat e vo eskemmet kalzig ivez diwar-benn ar stourm sokial evit enebiñ ouzh ar raktres lezenn diwar-benn kod al labour .

Meur a anv zo bet gant an tu-kleiz Okitan radikal abaoe deroù ar bloavezhioù 90 : Anaram Au Patac, Corrent Revolucionària Occitana ( CROC ) ha da heul Libertat. Meur a zoare da eskemm etre an daou luskad zo bet dalc’het a-hed ar bloavezhioù.

Un atersadenn e okitaneg diwar-benn emdroadur Libertat a c’heller klevet dre aze.

Darnvrasañ tiriad Okitania zo dindan beli stad-c’hall, arabat eo ankouat e kaver ivez div lodenn all er Stad Italian hag er stad Spagn, e-lec’h ma doujet kalz muioc’h ouzh o gwirioù yezhel.

Rentet e vo kont war hol lec’hienn eus an devezhiad e Pau.

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Après s’être nommé “Anaram au Patac” puis “Courant Révolutionnaire Occitan” et enfin Libertat, les militantEs de la gauche anticapitaliste qui luttent pour le droit du peuple occitan à l’autodétermination donnent rendez-vous à leurs sympathisants le 1er mai à Pau, où le mouvement est bien implanté. Et ce afin de construire le plus largement possible une nouvelle étape de l’occitanisme révolutionnaire ouverte aux jeunes sympathisants.

Voici le communiqué : (ici en Occitan)

La situation économique, sociale, culturelle se dégrade chaque jour un peu plus, et la gauche est complètement paralysée. La droite la plus dure est à l’offensive, les pensées réactionnaires dominent nos sociétés. Sous prétexte de protéger la population l’État révèle sa vraie nature, celle d’un appareil répressif se rapprochant du fascisme. 
Les militants et activistes progressistes sont déboussolés, ne sachant plus où donner de la tête. Si pour certain(e)s l’extrémisme est la seule issue, pour d’autres le seul moyen d’action (qu’ils ne peuvent d’ailleurs dépasser) est le pacifisme. Le fait que le mouvement progressiste soit écrasé alors que les classes populaires et intermédiaires sont touchées de plein fouet par la crise peut sembler paradoxal. Il n’en est rien, ce n’est pas un paradoxe, mais une mauvaise conception et une mauvaise compréhension de l’Histoire dont est emprunt la gauche dans l’État français. Nous y avons aussi participé. En parallèle la question occitane n’a jamais été aussi présente dans la société mais l’état français continue à nier nos droits culturels et politiques les plus fondamentaux. 
L’analyse de cette situation et notre propre histoire, nous ont conduit à nous remettre en question sur de nombreux sujets et pratiques. Depuis plusieurs mois nous avons amorcé, dans Libertat !, une réflexion sur la situation de notre mouvement et sur la question révolutionnaire en Occitanie. Nous avons établis un bilan de notre action politique, de nos pratiques militantes depuis la création du mouvement à l’automne 2009. Nous sommes repartis à la source pour repenser notre action et notre idée politique. Le but d’un révolutionnaire c’est de faire la révolution sans attendre qu’elle arrive mais bien en la construisant jour après jour. Ce moment charnière de l’Histoire de l’humanité avec les années difficiles à venir, la crise s’accentuant, est également un moment clé pour le peuple d’Occitanie. C’est le moment où va renaître le processus révolutionnaire au niveau mondial.

La période Libertat ! se ferme et nous en ouvrons une nouvelle avec la mise en place d’ un comité de construction visant à faire naître un mouvement à même de :

  • Défendre les droits démocratique du peuple (travail, logement, santé, droits linguistiques, culturels etc) en Occitanie en lien avec les autres peuples de l’État français, en Europe et dans le monde.
  • Organiser un mouvement sur toute l’Occitanie en liant la question politique (autodétermination et reconnaissance de l’Occitanie) à la question des droits culturels (officialisation de la langue occitane).
  • Lutter pour la révolution socialiste.

Le 1er mai 2016, nous organiserons un meeting à Pau (Béarn) pour présenter le projet du comité de construction. Nous vous invitons à participer et à rejoindre le comité de construction dans le but de bâtir un nouveau mouvement révolutionnaire dans les années à venir.”