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Alors que la Palestine s’embrase suite aux provocations impérialistes des USA en soutien à Israel nous diffusons le communiqué en français de la fraction la plus révolutionnaire de la résistance Palestinienne. 

Bretagne-Info.

Le Front Populaire pour la Libération de la Palestine a décrit la déclaration Président des États-Unis Donald Trump comme une déclaration de guerre contre les Palestiniens et leurs droits, qui clarifie la position étasunienne comme étant une entité hostile envers notre peuple et un partenaire de l’état sioniste dans ses crimes contre le peuple palestinien et sa terre, et il faut s’adresser à lui sur cette base.
De plus, le Front a considéré que Trump a également porté un « coup de grâce » à la soit disant solution de deux états, au projet de règlement et aux idées délirantes du processus de paix. Il a appelé les dirigeants palestiniens à tirer les enseignements nécessaires de l’expérience dévastatrice faisant confiance à des négociations et à la domination des Etats Unis, et à annoncer le retrait immédiat de l’accord d’Oslo et de toutes les obligations subséquentes et auxiliaires.
Le FPLP a appelé les masses palestiniennes et leurs organisations à unir leurs efforts et à réagir collectivement, pratiquement et avec force à cette décision par l’action et l’escalade de la dynamique du mouvement populaire.
La bataille de Jérusalem est une bataille pour l’ensemble de la Palestine. Pour nous, Jérusalem est Haifa, Safad, Yafa, Gaza, Ramallah et chaque village et ville de Palestine.
En outre, le Front a souligné la nécessité d’affronter le triangle du complot contre Jérusalem et la Palestine et les droits du peuple palestinien et arabe, le triangle de l’impérialisme, des régimes réactionnaires arabes et du sionisme, et la nécessité d’ouvrir la porte à des options appropriées pour résister à ces régimes.
Les masses arabes rejettent également clairement cette décision qui clarifie davantage la nature de l’impérialisme US comme le principal commanditaire du terrorisme sioniste dans la région qui cherche constamment à enflammer la région afin de maintenir son hégémonie.
Jérusalem restera toujours la capitale du peuple palestinien et de l’Etat de Palestine, et l’alliance impérialiste sioniste ne réussira pas dans ses tentatives visant à oblitérer l’identité arabe de la ville et son statut dans le monde arabe et islamique.

Front Populaire pour la Libération de la Palestine

6 décembre 2017

On nous signale la tournée d’un documentaire sur la Palestine en Bretagne ces jours ci “Derrière les fronts”  : Tournée de projections-débats en Bretagne en présence de la réalisatrice  bretonne Alexandra Dols. La page FB est ici.  Et d’autres infos ici.

Derrière les fronts : résistances et résiliences en Palestine

Une traversée de la Palestine en compagnie de la psychiatre palestinienne, Dr. Samah Jabr – د. سماح جبر qui met en lumière les résistances et les résiliences face aux blessures invisibles de la guerre et de l’occupation.

  •  Lundi 27 à Saint-Brieuc, Cinéma le Club dès 20H30 en présence de la réalisatrice.
  • Mardi 28 à Guingamp, Cinéma Les Korrigans Guingamp dès 20H30 en présence de la réalisatrice.
  • Mercredi 29 à Lannion, Cinéma Les Baladins dès 20H30 en présence de la réalisatrice.
  • Jeudi 30 à Morlaix, Cinéma La Salamandre dès 20H30 en présence de la réalisatrice.
  •  Vendredi 1er décembre à Saint Renan, Cinéma Le Bretagne dès 20H15 en présence de la réalisatrice.
  • Samedi 2 à Brest, Cinéma Les Studios dès 17H en présence de la réalisatrice.

Vivian Petit militant Rennais et auteur de “Retours sur une saison à Gaza“, ouvrage solidaire sur la Palestine que nous avions interviewé continue sa tournée de réunions publiques en Bretagne et ailleurs.

Nous vous recommandons vivement de vous rendre à un de ces rendez-vous pour vous procurer l’ouvrage et participer à ces débats sur la solidarité avec le lutte de libération nationale du peuple Palestinien. La page Facebook du livre est là.

Pour commander le livre chez Scribest on passe par là.

  • 14 novembre : Châteaubriant (44), Bar La charrue, 20h.
  • 15 novembre : Rennes (35), Université Rennes 2, 18h. (En compagnie de Julien Salingue).
  • 17 novembre : Plourin les Morlaix (29), Centre social Ti An oll, 18h. (A l’occasion de l’inauguration d’une exposition de l’ACAT, du CCFD et de l’AFPS à propos de Gaza).
  • 18 novembre : Locquirec (29), Maison occupée Poul Rodou, 18h. (Suivi d’une projection du documentaire “The lab”, de Yotam Feldman).
  • 21 novembre : Rennes (35), Institut d’Études politiques, 18h15. (A l’invitation de l’association Ysegoria et de la librairie Planet io).

Vivian Petit est un militant anti-capitaliste et anti-impérialiste, originaire du Havre que nous côtoyons depuis de nombreuses années dans les mobilisations sociales à Rennes. Il est également investi dans la solidarité avec le peuple Palestinien.

Il vient de signer un ouvrage, préfacé par Julien Salingue, sur son expérience internationaliste : “Retour sur une saison à Gaza” chez Scribest. Il viendra présenter cet ouvrage le samedi 23 septembre à l’université de la Gauche Indépendantiste (vente et signature sur place). Nous lui avons posé quelques questions.

Bonjour Vivian. Ton livre est en partie un témoignage de ton séjour à Gaza, en 2013. Peux-tu nous dire dans quel cadre tu t’y es rendu ?

Bonjour. C’était en effet en 2013, je me suis décidé à y aller assez rapidement. Je n’imaginais pas pouvoir aller à Gaza un an ou deux avant mon voyage… Depuis 2006, Gaza est sous blocus terrestre et maritime, un siège mis en place par Israël mais aussi par l’Egypte. Mais la situation s’est un temps améliorée à partir de 2012, avec l’élection des Frères musulmans en Egypte faisant suite à la chute de Moubarak. En 2013, après avoir travaillé à Paris pour l’Agence Media Palestine et à Londres auprès de la représentation du Boycott National Committee, j’avais envie de retourner en Palestine (j’étais allé quelques années plus tôt en Cisjordanie et à Jérusalem, avec des membres de SUD-Etudiant). Puisque le passage de Rafah, où se situe la frontière entre Gaza et l’Egypte, n’était plus infranchissable à ce moment, j’ai décidé de saisir l’occasion.

Pour passer la frontière et obtenir un visa de la part des autorités gazaouies, il me fallait un emploi à Gaza et une organisation se portant garante du fait que je n’étais pas un espion (et dont le membre me « sponsorisant » risquait d’être inquiété si j’étais accusé d’avoir enfreint la loi). J’ai pu trouver un poste de chargé de cours en Français Langue Etrangère à l’université Al-Aqsa de Gaza, et un étudiant, membre de l’association Baraka City, s’est occupé de toutes les démarches vis-a-vis des autorités. Je suis arrivé à Gaza en février 2013. J’ai pu me lier aux militants de l’ISM, l’International Solidarity Movement, organisation de militants venus de différents pays, tentant comme ils le peuvent de soutenir la résistance des Palestiniens, par exemple en se rendant avec les paysans sur leurs terres lorsqu’ils risquent d’être attaqués.

Deux mois et demi après mon arrivée à Gaza, je suis allé passer une semaine en Egypte. Une semaine plus tard, lorsque j’ai voulu comme prévu retourner à Gaza, la carte de séjour d’un an qui m’avait été délivrée à Gaza par les autorités ne suffisait plus à ce que les garde-frontières me laissent passer. Après avoir fait des pieds et des mains pour tenter de passer la frontière les jours suivants, je suis finalement rentré en France au mois de mai 2013. Moins de deux mois plus tard, la frontière était finalement totalement fermée suite au coup d’Etat de l’armée en Egypte. Depuis, la situation n’a fait qu’empirer. De janvier à août 2017, le passage de Rafah (qu’un ami palestinien appelle maintenant le « barrage de Rafah ») est resté totalement fermée, à l’exception de 13 jours durant lesquels des Gazaouis ont pu passer au compte goutte pour se rendre en pèlerinage à la Mecque. Ces dernières années, pour couper tout contact entre le Sinaï et Gaza et éviter la reconstruction des tunnels, qui permettaient tout de même de passer cette frontière dans le dos de l’armée égyptienne, l’Etat égyptien est allé jusqu’à faire raser les habitations de la partie égyptienne de la ville de Rafah et à transférer les habitants à plusieurs dizaines de kilomètres de là…

La littérature sur la lutte de libération nationale du peuple palestinien est riche, en quoi d’après toi ton livre peut apporter un autre point de vue ?

Je ne suis probablement pas le mieux placé pour dire ce que mon livre aurait de plus ou de moins que les autres. Je peux par contre expliquer pourquoi il existe, et ce que j’ai tenté de faire en l’écrivant. Ce bouquin est centré sur Gaza, où rentrent peu d’étrangers en raison du blocus, et il se situe à mi chemin entre le témoignage et l’essai. J’essaie à la fois de faire un récit de ce que j’y ai vécu, de décrire la vie quotidienne à Gaza, et de mettre politiquement en perspective les évènements, sur le moyen terme. On ne compte plus les chroniques de la vie à Gaza tentant de nous surprendre en nous expliquant que Gaza est peuplée d’êtres humains comme les autres, avant d’insister sur le fait qu’il y a en dehors des massacres des jours très tranquilles… Pour ce qui est de la couverture de ce qu’il se passe à Gaza par les grands médias, celle-ci se borne le plus souvent à faire le récit des bombardements. Je tente de me détacher de cette temporalité médiatique, pour expliquer en quoi les bombardements sont le prolongement direct du siège et de l’étouffement de toute forme de vie.  Je tente d’expliquer en quoi ce qui est peu couvert (le siège, l’organisation de pénuries, les tentatives menées par Israël pour faire de certaines parties de la Bande de Gaza des zones désertiques, etc) peut au contraire permettre d’expliquer ce qu’il se passe lors des massacres en Palestine, dont les médias parlent beaucoup mais pour ne pas dire grand chose.


Peux tu en quelques mots expliquer en quoi il est incorrect de parler de « regain de tension » lorsque Israël utilise la force militaire en Palestine ?

Je crois avoir eu l’idée de ce livre à l’été 2014, au cours duquel 2 310 habitants de Gaza ont été tués par l’armée israélienne. Un peu plus d’un an après mon retour de Gaza, je reconnaissais certains des lieux bombardés sur les images diffusées par les chaînes d’information, tout en trouvant consternant le discours qui l’accompagnait, avec toute la série de poncifs sur un « regain de tension » ou un « cycle de la violence entre Israël et le Hamas ». Une partie du mouvement de solidarité en France reprenait en partie ce discours, s’en distinguant seulement en insistant sur l’asymétrie des forces en présence. Je pense au contraire qu’il n’y a pas de « cycle de la violence » ni de « regain de tension », tout au plus une routine du blocus, et une volonté israélienne d’étouffer Gaza, avec simplement des variations d’intensité dans les moyens employés selon les périodes.


Je peux citer quelques exemples. Les territoires les plus bombardés à l’été 2014 sont soit les infrastructures construites sur les terrains des anciennes colonies, que le blocus, les restrictions sur les importations ou les coupures d’électricité ont (entre autres) pour but d’empêcher de fonctionner, soit des territoires situés près des « frontières », dont Israël souhaiterait faire un 
no man’s land, prétextant des questions de sécuritéEn 2013, au sud est de la Bande de Gaza, à Kuza’a, j’avais vu des jeeps et des chars israéliens faire des aller-retour pour effrayer les habitants. L’un des paysans qui, malgré les menaces, continuait à se rendre sur ses terres (parfois en compagnie de militants internationaux), m’avait appris que seule la culture du blé était autorisée par Israël, qui menaçait d’attaquer Kuza’a si des arbres étaient plantés, car des « terroristes » pourraient se cacher derrière… Une française membre de l’ISM qui se rendait plus fréquemment que moi aux côtés de ces paysans de Kuza’a m’avait raconté les tirs des snipers qui se positionnaient près de Kuza’a, visaient régulièrement des animaux, ou tiraient près des paysans et de leurs familles pour les faire fuir… Ils avaient aussi menacé un jour de tirer sur une délégation internationale plus nombreuse qu’à l’accoutumée. Voilà donc ce à quoi ressemble une période de paix à Gaza. A l’été 2014, Israël a donné ordre aux habitants de Kuza’a, qu’ils souhaitent expulser depuis longtemps, de quitter leurs terres. 30% d’entre eux sont tout de même restés, sans qu’on sache combien l’ont fait pour résister, et combien n’avaient simplement aucun autre endroit où aller, ou étaient dans l’impossibilité physique de marcher plusieurs kilomètres. Suite à cela, en une nuit, plusieurs dizaines des habitants de Kuza’a restés dans leurs habitations sont morts sous les bombardements. Je pense qu’on comprend mieux ce qu’il s’est passé à l’été 2014 en sachant ce qu’il se passait un an avant, plutôt qu’en imaginant une période de paix qui aurait été rompue et dont ce massacre serait l’exact opposé…


On pourrait multiplier les exemples… En 2015, près de Kuza’a, à Al-Qarra, mais aussi à 
Wadi as-Salqa, au centre de la Bande, Israël a décidé de bombarder les terres agricoles en y déversant des pesticides… Certes, personne n’est directement mort de ces épandages le jour où ils ont eu lieu, mais connaître ces évènements pousse à mépriser d’avance toute personne qui, lors de la prochaine « opération » qu’Israël ne manquera pas de déclencher contre les habitants de la Bande de Gaza, affirmera que « le Hamas a rompu la trêve qui courait depuis 2014 »…


Quelles doivent être d’après toi les tâches prioritaires de ceux et celles qui s’affirment solidaires du peuple palestinien en Europe ?

Passées l’émotion et les grandes manifestations qui ont lieu lors des périodes de bombardements, il n’est pas toujours évident de faire perdurer le soutien concret à la résistance palestinienne. Ca me paraît cependant important, ne serait-ce qu’en raison de la continuité coloniale et policière des régimes. A ceux qui parlent d’« importation » de cette question en France, je rappelle que Vincent Auriol, président de la République française en 1948, raconte dans son journal que la raison principale du soutien de la France à la création d’Israël est qu’une victoire des Palestiniens aurait risqué de renforcer la lutte du FLN en Algérie … Je rappelle aussi qu’Israël est un modèle pour tous les pays occidentaux en ce qui concerne les interventions militaires, l’antiterrorisme et le maintien de l’ordre… Comme le dit un ministre israélien, « si Israël vend des armes, c’est parce que les acheteurs savent qu’elles ont été testées »…

Puisqu’il ne faut pas se contenter d’incantations sur la révolution mondiale, se rendre en Palestine est parfois utile, pas seulement parce que cela permet de percevoir plus finement les enjeux et de témoigner à son retour, mais aussi parce que certaines actions sur place peuvent produire des effets. Par exemple celles consistant à assurer une présence sur des terres ou dans des maisons dont les habitants sont menacés d’être expulsés pour être remplacés par des colons.

Pour ce qui est des actions menées en Europe, si je suis favorable au boycott des produits israéliens, ce n’est pas parce que je croirais dans la possibilité d’une moralisation du capitalisme, mais parce que cela s’inscrit dans une campagne politique, Boycott, Désinvestissements, Sanctions, appellant à faire preuve d’une solidarité internationale en tentant de faire payer le prix de l’occupation à Israël comme à ses complices. Pour ce qui est des manières dont des militants tentent de s’en prendre concrètement aux responsables de l’occupation de la Palestine, des sabotages menés contre des usines d’armements en Grande-Bretagne lors de l’opération « Plomb durci » sont un exemple (les militants du collectif Smash EDO et de l’International Solidarity Movement interpellés après cette action avaient d’ailleurs été relaxés lors de leur procès, le tribunal reconnaissant que leur action avait pour but d’empêcher des crimes de guerre). Le blocage de cargos israéliens en Amérique du nord à l’été 2014 en est un autre.

Dans les entreprises françaises complices de l’occupation et de la colonisation, on peut prendre l’exemple de Véolia. De 2005 à 2015 (date de la fin de ses activités en Palestine occupée), pendant que des Palestiniens sabotaient parfois les infrastructures du tramway (reliant Jerusalem ouest aux colonies israéliennes en territoires occupés) pendant des manifestations, les pressions populaires sur les élus ont fait perdre à Véolia près de 15 milliards de dollars de contrats signés avec des municipalités du monde entier. Il y a aussi Orange, qui a alimenté en Cisjordanie les antennes et les relais implantés sur des terres confisquées aux Palestiniens pour les communications de l’armée israélienne et des colons, et qui a même parrainé deux unités de l’armée israélienne lors du massacre à Gaza en 2014… En 2015, Orange a perdu de gros contrats en Égypte, a été boycotté au Maroc, et des rassemblements répétés devant ses boutiques en France ont parfois contraint les gérants à baisser momentanément le rideau. A la suite de cela, Orange n’a pas renouvelé son contrat avec Partner Communications, leur entreprise israélienne partenaire. Il y a aussi une campagne contre AXA, qui est actionnaire de trois banques israéliennes ainsi que d’Elbit Systems, l’une des principales sociétés d’armement israéliennes (celle là même qui est accusée d’avoir fabriqué les bombes au phosphore blanc qui ont servi à bombarder Gaza…). Il y a aussi les actions contre le salon de l’armement à Paris, la critique de la manière dont la Palestine sert de laboratoire à l’évolution des techniques de contre-insurrection … A Rennes, des étudiants de Sciences-Po mènent une campagne contre le partenariat de leur école avec l’Université de Tel Aviv, qui, comme toutes les universités israéliennes, est engagée dans des programmes de recherche militaire.


Enfin, les campagnes pour la libération des 7 000 Palestiniens emprisonnés par Israël me paraissent elles aussi importantes, même s’il est difficile d’en mesurer les effets. Il y a d’ailleurs un rassemblement ce 20 septembre à Rennes, pour la libération de Salah Hamouri, militant franco-palestinien emprisonné par Israël sous le régime de la détention administrative… Et des manifestations régulières à Lannemezan, dans le sud de la France, où est incarcéré Georges Ibrahim Abdallah, militant libanais emprisonné depuis 33 ans par la France, pour 
complicité dans des actes de lutte armée revendiqués par un groupe d’extrême-gauche libanais, des actes qui répondaient à l’invasion israélienne du Liban en 1982.

Libérez Georges Ibrahim Abdallah !
@Crédit Bretagne-Info

Pour la troisième année consécutive, la Gauche Indépendantiste vous donne rendez-vous pour son université de rentrée à Plougonver, au Dibar, au sud de Guingamp. Mais aura des déclinaisons Rennaises et Nantaises dans les jours précédents et suivants.

C’est un moment pensé pour se former et échanger dans la perspective de traduire en pratiques concrètes par la suite dans notre militance les thématiques évoquées lors de ces journées.

Les débats se déroulent en assemblées ouvertes, et sont ouverts aux sympathisant-e-s et curieux/curieuses ou même membres d’autres organisations.

Voici les grandes lignes de ce rendez-vous, des modifications sont susceptibles d’intervenir.

C’est bien sur la Gauche Indépendantiste Catalane notre invitée d’honneur en raison de la tenue du référendum du premier octobre en Catalogne sud. Mais le programme ne saurait se résoudre à cette seule thématique. On y parlera surement aussi de la rentrée sociale, des initiatives pour la réunification de la Bretagne et de la campagne de solidarité avec le Rojava Révolutionnaire… en français et en breton !

Vendredi 22 septembre :

• 19h : Accueil et apéro d’inauguration en présence de la délégation catalane.

• 20h30 : Projection du documentaire “Entre deux sexes” de Régine Abadia en présence de Vincent Guillot, militant de la cause intersexe et porte-parole de l’Organisation internationale des intersexes qui animera un échange sur les persécutions hétéronormatives et intersexophobes.

Samedi 23 septembre :

• 11h : Rencontre avec Vivian Petit auteur de “Retours sur une saison à Gaza“. Ce militant internationaliste nous présentera pour la première fois en public son ouvrage sur la Palestine où il a séjourné.

L’une des forces du texte de Vivian Petit est de se situer au carrefour entre le témoignage personnel, la chronique de la vie quotidienne à Gaza et la mise en perspective politique. Ni simple carnet de bord, ni texte d’analyse déshumanisé, ni tentative présomptueuse de dresser un « portrait » de Gaza et de ses habitants, le livre de Vivian opère des allers retours entre la France et Gaza, entre l’individuel et le collectif, entre la petite et la grande histoire.” nous dit Julien Salingue auteur de la préface. 

• 13h : Repas populaire.

• A partir de 14h : Rencontre avec les militants d’Universitats per la Republica et d’Arran qui viennent de Catalogne. Les premiers interviendront sur le campagne en cours dans les universités pour garantir la tenue du référendum en Catalogne malgré les pressions de Madrid. Universitats per la Republica est une plateforme juvénile qui rassemble des jeunes de divers sensibilités. A 15h30 les militantEs d’Arran, organisation de jeunesse de la Gauche Indépendantiste animeront un atelier sur la l’auto-organisation de la jeunesse indépendantiste Catalane et leurs actualité militante (campagne contre le tourisme, référendum, et municipalisme aux coté de la CUP). Ce rendez-vous est animé par des jeunes indépendantistes bretons du collectif Dispac’h.

• 17h30 : Échanges avec le Collectif  Vérité  et Justice pour Babacar. Babacar Gueye a été tué par un agent de la BAC de Rennes 3 décembre 2015 (sous réserve).

• 19h :  Repas populaire.

• 20h : Prise de parole de la Gauche Indépendantiste.

• 21h :  Concert avec : LDT, Les Derniers Trappeurs (anarcho trap bolcho sibérien guéringrad) / Dieub Steppers sound system dub / Bass Tension, sound system electro… (Prix libre).

Dimanche 24 septembre :

Rendez-vous à Midi dans le bourg de Treglamus pour une randonnée familiale et populaire vers le sommet du Menez Bre où nous lirons une déclaration internationale de soutien au peuple Catalan. Casse-croute et animations au sommet.

L’entrée est libre, le camping possible, le bar est fermé pendant les débats, la vente de stupéfiants interdite, les comportements violents et oppressifs bannis. Restauration sur place.
Tous le week-end : tables de presse, espace librairie…

En soutien aux 1500 prisonniers Palestiniens qui font actuellement grève de la faim dans les prisons israéliennes, quelques dizaines de personnes ont menés une action informative samedi 22 avril dans les rues de Morlaix. La place des otages a ainsi été rebaptisée place des prisonniers politiques Palestiniens, le tout à l’initiative de l’AFPS pays de Morlaix. Aujourd’hui, en 2017 il y a 6300 prisonniers et prisonnières Palestiniens dans les prisons israéliennes. Et parmi eux 13 membres du Conseil législatif Palestine. On compte environ 300 mineurs également incarcérés dans les prisons israéliennes. Sur ces 6300, 458 prisonniers purgent des sentences de prison à vie, et 459 des sentences de plus de 20 ans de prison. 1700 prisonniers sont malades aux sains de ces prisons ; 25 d’entre eux seraient dans un état critique et ne recevraient pas les traitements appropriés. Une des revendications des grévistes de la faim porte sur l’accès aux soins. Depuis 1967, 850 000 Palestiniens sont passés par les geôles israéliennes. Dans presque toutes les familles palestiniennes il y a des membres qui ont été emprisonnés. Il est toujours bon de rappeler qu’en France un militant pour la cause palestinienne est en prison depuis 33 ans. Réclamons donc aussi la libération de G.I Abdallah qui jeune en solidarité avec les détenus Palestiniens en lutte depuis la prison de Lannemezan.


Correspondance Gauche Indépendantiste Pays de Morlaix/Mont d’Arrée

Le ministre de la défense français et président de la région Bretagne s’est rendu à Beyrouth capitale du Liban ce 06 mars. Sa venue n’a pas manqué de susciter une manifestation de nombreux Libanais en faveur de la libération de Georges Ibrahim Abdallah. Ce communiste Libanais est incarcéré en France depuis 1984 pour avoir soutenu la résistance Palestinienne et Libanaise à l’occupation Israélienne, il est libérable depuis 2007 et maintenu en détention sur ordres des Etats-Unis et d’Israel.

M. Le Drian a déclaré, d’après le journal Libanais L’orient le Jour : “La France est extrêmement attachée à l’intégrité et à la souveraineté du Liban. Cela passe (…) par l’existence de forces armées libanaises structurées et solides”, à l’issue d’un entretien avec son homologue libanais Yaacoub Sarraf.

Sur la pancarte centrale : "Georges Abdallah est un résistant, et la résistance n'oublie pas ses prisonniers chez les geoliers" Sur celle de gauche : "la liberté, la souveraineté, l'indépendance perdent leurs valeurs quand les combattants restent en prison
Sur la pancarte centrale : “Georges Abdallah est un résistant, et la résistance n’oublie pas ses prisonniers chez les geoliers”
Sur celle de gauche : “la liberté, la souveraineté, l’indépendance perdent leurs valeurs quand les combattants restent en prison.

Une affirmation pour le moins hypocrite tant la France semble méprisée impérialement la volonté de nombreux Libanais pour le retour de Georges Abdallah dans son propre pays et l’accord du gouvernement de cet état souverain pour l’accueillir. C’est ce que sont venus dénoncer des nombreux manifestants, notamment communistes, devant les grilles de l’ambassade de France. Vous pouvez consulter sur la page Facebook de son comité de soutien les vidéos du rassemblement.

En Bretagne la Gauche Indépendantiste s’est mobilisée avec d’autres pour la libération immédiate de Georges Abadllah qui se refuse à renier sa fidélité à son engagement révolutionnaire, anti-impérialiste et antisioniste.

Les actions internationales en sa faveur sont nombreuses et relayées ici.

 

Kantadoù a vannieloù eus Palestina a oa bet douget uhel d’an 18 a viz Eost e Glaschù gant harperien Celtic Glasgow da vare ar c’hrogad mell-droad enep da skipailh Hapoer Beer Sheva hag a zo kampion Israel. Trec’h eo bet ar skosiz gant 5 pal hag unan hepken evit an Israeliz. Diwar galv “Celtic fans for Palestine” e oa bet aozet an dasparzh bannieloù er sportva, ar pezh en deus rediet an UEFA da embann e oa aet ar supporterien en tu all da lezennoù ar reolennoù diabarzh a vir ouzh an dud da gas « kemmenadennoù ideologel, politikel, a denn eus ar relijion, kunujennus pe feukus » e doare pe zoare da vare krogadoù an UEFA. D’an 22 a viz Gwengolo e vo gouvezet petra e vo ar c’hastiz evit Celtic Glasgow.

celtic

Hep gortoz an deiziad se paotred ha merc’hed ar c’hlub bet krouet gant Iwerzhoniz harluet da Skos o doa graet ur galv evit paieañ an taol-kastiz gortozet. Klevet mat-tre eo bet ar galv, kar kement a arc’hant zo bet gounezet e vo gouest harperien Glasgow da gas arc’hant ouzhpenn d’un ospital e Palestina, d’ur greizenn evit bugale Palestina repuet e broioù all pe c’hoazh d’ur greizenn sevenadurel Palestinad. En tu all da 100 000 euro zo bet rastellet evit poent.

 Ur c’hrogad « distro » a vo dalc’het d’al lun 29 a viz Eost e Israel ar wezh-mañ. Polis ar vro en deus roet da c’houzout e vije berzhet ober kement all en o sportva. 250 Skosad zo gortozet enno.

Supporterien Celtic Glaschù a vez kustum da embann o mennozhioù politikel e mod pe vod er sportvaoù, evit Palestina, a-enep d’ar ouennelouriezh pe evit Iwerzhon unvan war a seblant n’emaint en soñj chom a sav.

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L’actuel ministre de la justice Jean-Jacques Urvoas, député de Quimper, a avoué que la perpétuité réelle existait déjà en France sur les ondes de France Inter il y a quelques jours. Il a illustré ses propos en évoquant le sort fait à Georges Ibrahim Abdallah, un militant communiste libanais pro Palestinien détenu depuis… 1984 !

Le site “Le Désordre” revient sur les mensonges radiophoniques et sécuritaires de Urvoas.

Bretagne-info.

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L’aveu et le mensonge d’Urvoas

Au cours d’une émission sur France Inter (à voir ici), le jeudi 31 mars 2016, Jean-Jacques Urvoas ministre de la justice a déclaré : « … aujourd’hui on peut être en prison, en France, sans avoir de perspectives de sortie, y compris pour le terrorisme. Georges Ibrahim Abdallah, qui est un terroriste, a été condamné en 1987 à la perpétuité. Il a demandé à 9 reprises une libération conditionnée. Il est toujours en prison parce que les juges, en qui il faut avoir bien sûr du respect mais aussi de la confiance, ont refusé. »

Bel aveu de la part d’un ministre d’un gouvernement socialiste, la perpétuité réelle est déjà en place en France. Et quel mensonge que de dire que les juges ont refusé la libération de Georges Ibrahim Abdallah.

Le sieur Urvoas oublie-t-il que Georges Abdallah a été le premier condamné à perpétuité en France à être jugé non pas par des jurés populaires mais par un jury composé de juges professionnels, désignés par l’Etat.

Ce sinistre de l’injustice ne sait-il pas qu’un des avocats de Georges Abdallah au cours du procès de 1986 a déclaré par la suite avoir été aux ordres des services secrets français ?

Faut-il lui rappeler qu’un juge en novembre 2003 avait décidé de la libération de Georges Abdallah et que c’est sur intervention directe du ministre de la justice de l’époque, Dominique Perben, que cette libération ne s’est pas faite ?

Peut-il ne pas savoir que Georges Kiejman avocat des Etats-Unis lors du procès de 1987 qui a obtenu la condamnation à perpétuité de Georges Abdallah a été par la suite nommé Ministre de la justice d’un gouvernement socialiste ?

Lui a-t-on dit que fin 2012 début 2013, des juges ont décidé de la libération de Georges Abdallah ? L’a-t-on informé qu’Hilary Clinton a demandé à Laurent Fabius de bloquer cette libération ? Peut-il ignorer que cette libération n’a pas été possible parce que le ministre de l’intérieur de l’époque, un certain Manuel Valls, n’a pas signé un simple avis d’expulsion ?

Mais tout ceci n’est que cérémonial judiciaire. C’est bien en toute indépendance que la justice obéit aux ordres des politiques.

A l’aube de sa 26ième année d’incarcération Georges Ibrahim Abdallah écrivait

« …, la commission pluridisciplinaire des mesures de sûreté ainsi que la Cour d’appel du tribunal de l’application des peines de Paris, ayant examiné mon dossier, ont confirmé le rejet d’une énième demande de libération conditionnelle, retenant que « … la force intacte de ses convictions anti-impérialistes, pouvait, si le contexte politique s’y prêtait, le pousser à se comporter en activiste résolu et implacable ». Ainsi donc, camarades, les convictions anticapitalistes, les convictions anti-impérialistes constituent des charges suffisantes, des preuves irréfutables justifiant le maintien des révolutionnaires en prison à vie. Ce n’est pas simplement de l’acharnement vengeur de l’État, ce sont plutôt les arguments reflétant la logique générale d’une justice au service de l’ordre impérialiste en crise. Au nom de l’éternel chantage, repentir contre libération, la justice bourgeoise s’affirme en dernière instance, sans détour ni fioriture, comme simple rouage de domination. Au service du capital, face aux prolétaires antagonistes et à tous les protagonistes de la gauche révolutionnaire anti-impérialiste refusant de renier leurs idées et leur engagement, les décisions judiciaires s’avèrent pour ce qu’elles sont, de simples mesures administratives de répression et d’anéantissement. »

Georges Abdallah est un prisonnier politique. Il est emprisonné dans les geôles françaises depuis plus de trente et un an pour avoir résisté contre l’occupation de son pays, le Liban. Le combat pour sa libération est un combat politique.

Plus que jamais, il est de nos luttes, nous sommes de son combat, liberté pour Abdallah !

Ledesordre
Bagnolet 1er avril 2016

Douce France !

Une tribune libre par Robert Neal Baxter (militant communiste marxiste-léniniste Galicien pour l’indépendance, membre de l’Union du Peuple Galicien — composante du Bloc National Galicien — et contributeur du site Terra e Tempo)

interprete

Hissons haut derechef l’étendard tricolore de la liberté pour qu’il flotte avec fierté dans tous les foyers du monde entier! Défilons tous ensemble, ouvriers et patrons la main dans la main, d’un pied ferme –un peuple, une nation, une unique patrie à l’unisson– derrière la figure de proue de Marianne. Bretons rebelles et renégats, troquez enfin vous bonnets rouges contre le bonnet phrygien de la sempiternelle Révolution Française!

Ô glorieuse Révolution de 1789, les années ne vous tarissent point! 17.000 personnes guillotinées pour la cause, 30.000 autres fusillées et 20,000 morts de plus dans la Guerre de Vendée, horde de vauriens soulevés, parmi eux les malpropres de la jacquerie bretonne. C’est leur sang impur qui abreuva nos sillons. Comme il nous coûta cher d’ériger cette République, un phare pour les nations du monde, et jamais nous ne permettrons qu’on nous l’abatte !

Nous œuvrâmes des siècles durant afin de sceller l’auguste unité de la patrie indivisible et indissoluble. Réuni sous l’égide des valeurs de la bienaimée République, un amas de peuples arriérés, venant des pluvieux villages de la Bretagne et des pics escarpés du Pays Basque français jusqu’aux chaleureux atolls de la Polynésie française ou les majestueux temples de l’Indochine française. Des peuples ignares qui d’antan ne savaient que balbutier leurs grossiers patois se trouvent dès lors ébahis par la splendeur de la langue de Molière qui rayonne aux quatre coins de la Terre. Unis, frères égaux, fils d’un seul peuple, terre qui vit naître la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Bienheureuses aussi les femmes à qui la République octroya gracieusement le droit de vote en 1944.

Berceau de la civilisation et des Lumières, épandant ces valeurs universelles à travers le globe et, mus par une bonté infinie, nous voulûmes les partager mêmes avec les sauvages maures qui malencontreusement ne surent apprécier le privilège d’appartenir à la mère patrie, butés dans leur résistantialisme identitaire, refusant de s’agenouiller devant la resplendissement de l’oriflamme. Nous te comprenons, chère Espagne, dans ton inlassable volonté de blinder l’unité de la patrie face à la bravade sécessionniste. Et telle fut l’ingratitude bornée de ces indépendantistes basanés qu’ils n’hésitèrent point à entraîner des centaines de leurs compatriotes dans les bras de la mort en osant affronter les arguments de la raison de la tutelle bénéfique. Mais la République est clémente et elle sait pardonner, comme une mère qui pardonne des fils rétifs. Aussi, 40 ans plus tard, la Ville posa une plaque discrète sur le Quai du Marché-Neuf surplombant la Seine, au cœur même de la Ville Lumière, astre scintillant qui illumine la Province et le monde tout entier.

Assez de balayer l’âtre et de nettoyer le sillon ! L’heure est venue de chanter tous en chœur, la main sur la poitrine et les larmes aux yeux pour que résonne aux mâles accents La Marseillaise dans tous les évènements sportifs, chant qui inspira et inspire encore le monde entier, jusqu’aux Khmer Rouges lorsqu’ils composèrent l’hymne du Kampuchéa dont le sang écarlate inonda ses villes et ses plaines. Le jour de gloire est arrivé ! Loués soient les valeurs de la République, bastion de la culture démocratique face à la barbarie : clamons-le haut et fort et que le monde nous entende et les sauvages trépident devant la rafale de nos avions de chasse, porteurs de liberté, de culture occidentale, de démocratie et de paix !

Crions aujourd’hui comme hier Liberté, Égalité, Fraternité!

Liberté!

Liberté pour que les forces de sécurité qui veillent au bien commun puissent mener des rafles dans toute demeure jugée suspecte. Car la liberté est aussi sécurité, toujours dans la légalité la plus absolue. Légiférons donc! Aucun quartier pour l’ennemi ! Le peuple saura se sacrifier volontiers pour sauvegarder sa sécurité et la liberté que la République promet à tous ces sujets, toujours aux aguets devant la menace que représente l’ennemi qui se cache au sein du peuple. Et c’est ainsi que l’entendront également lors des contrôles aux faciès Mohammed et Aïcha, en bon citoyens français nés sur le sol de la mère patrie.

Égalité!

Tous égaux devant la laïcité jacobine, jusqu’à dans les cantines scolaires. Touche pas à ma bouffe ! Du jambon beurre pour tous ! Tous égaux, coude-à-coude avec nos amis, au-delà des différends politiques face à l’ennemi commun. Égalité aussi dans nos relations internationales : nous bombardons la Syrie tout comme nous violons dans la République centrafricaine ; nous envahissons le Mali tout comme nous attisons la guerre civile en Lybie. Ainsi semons-nous la paix et la civilisation dans tous les recoins de la planète en toute égalité.

Fraternité!

La France, terre de fraternité : tous frères, patrons et ouvriers, unis dans la même entreprise. Et nous tendons toujours une main à nous amis internationaux en moments de difficulté, accueillant les bras ouverts tant l’Ayatollah Khomeiny que Bébé Doc. Nous n’hésitons jamais à courir à l’aide inconditionnelle là où il faut instaurer la démocratie. La preuve est que Bokassa siégea placidement dans son somptueux château après avoir été renversé par des paras français afin de réinstaurer Dacko comme président dans un coup d’état parfaitement altruiste. Et n’oublions pas que le terroriste, membre du Front populaire de libération de la Palestine, Georges Ibrahim Abdallah, est aimablement logé, nourri et blanchi depuis plus de trente ans, alors que nous aurions pu le laisser partir en 1999, tellement il est bien chez nous !

Vive la France! Vive la République, une et indivisible!

Sécurité, Autorité, Fatuité!

Note

Que personne ne le prenne à mal. La mort de personnes innocentes à Paris aux mains d’illuminés religieux me choque et me chagrine, tout comme je sens ému et enragé depuis longtemps devant les tueries d’innocentEs en Palestine, en Syrie, en Iraq, au Kenya… Mais en même temps j’éprouve un profond dégoût devant les tentatives de récupération opportunistes de cette tragédie de la part de la bourgeoisie national-chauvine française au service de l’impérialisme international. Leur guerres, nos mortEs !