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Communiqué de solidarité des EHL (Comités de Solidarité avec le Peuple Basque) suite à la rafle contre des militantes-s des droits des prisonnières et prisonniers politiques basques
Ce matin ( 25 mars 2015 ) , la Guardia Civil a arrêté Nagore López de Luzuriaga, Izaskun Abaigar, Fernando Arburua et Oihana Barrios dans une nouvelle opération contre les soutiens aux prisonnières et prisonniers politiques basques. Ces militantes et militants sont des représentants d’Etxerat (organisation des amies-s et familles des prisonnières-ers) et de Jaiki Hadi (soutien médical aux prisonnières-ers) qui ont travaillé sans relâche en faveur des prisonnières et prisonniers politiques basques.

Une fois de plus, l’Etat espagnol, à travers ses forces d’occupation, a mis dans la ligne de mire le travail que réalisent des personnes travaillant en faveur des droits collectifs des prisonnières et prisonniers politiques basques. Ainsi, ils souhaitent empêcher toute la solidarité existant en Euskal Herria en faveur de ces droits.

Depuis toujours, ils ont essayé de faire exploser le collectif des prisonnières et prisonniers politiques basques de l’intérieur et de l’extérieur. Cette fois, ils ont agi contre les proches et des travailleuses-eurs de la santé, ouvrant le cycle de la répression, en comprenant qu’ils ne pouvaient pas atteindre leurs objectifs en interpellant les membres des cercles les plus proches. Toutefois, ils ne se rendent pas compte que, après trois années supplémentaires de condamnation des familles, celles-ci se trouvent plus unies que jamais, tout comme le collectif.

Et c’est pour ça que toutes les arrestations menées par l’Etat espagnol n’arriveront jamais à diviser ou affaiblir les prisonnières et prisonniers politiques basques ni toute la solidarité qui les entoure.

Nous aussi, les EHL (Comités de Solidarité avec le Peuple Basque) , nous voulons transmettre toute notre solidarité. Nous ne consentirons pas à un outrage de plus et nous ne cesserons de d’apporter notre solidarité au peuple basque. Parce que la solidarité est la tendresse des peuples et parce que s’ils touchent l’une d’entre nous, ils nous touchent toutes et tous !

Face à la répression, Euskal Herria ne marche pas seule !

Euskal Herriaren Lagunak

Manifeste de solidarité internationaliste face au procès contre Askapena et les 5 camarades internationalistes basques :

Askapena est une organisation internationaliste appartenant au mouvement populaire basque qui a à son actif 27 années de luttes et d’engagements. Son but est que le Pays basque soit internationaliste. Pour y arriver Askapena participe à la construction nationale et sociale pour atteindre l’indépendance et le socialisme pour le Pays basque et pour les autres peuples. Il y a cinq ans, l’État espagnol a arrêté huit de ses militants et désormais il demande six ans de prison pour cinq d’entre eux ainsi que l’ interdiction de l’organisation.

Il y a cinq ans, huit camarades internationalistes basques ont été arrêtés. Le Parquet de l’État espagnol, vient de rendre public sa décision : six ans de prison pour cinq des huit camarades, l’interdiction ainsi que la dissolution d’Askapena, de l’association des fêtes de Bilbao “Askapeña”, de l’association “Herriak Aske” et de la société de commerce équitable Elkar-Truke. C’est une nouvelle attaque répressive contre le peuple basque qui s’ajoute à la longue liste de mesures fascistes par lesquelles le gouvernement espagnol a fermé des médias et interdit des partis politiques et organisations du mouvement populaire.

Cette fois, l’État espagnol s’en est pris directement à l’internationalisme. Comme État impérialiste, il veut désamorcer le travail réalisé depuis des décennies par ces militants. Notre internationalisme est engagé avec la lutte de notre propre peuple. Notre internationalisme vise à apporter sa solidarité aux différents processus révolutionnaires dans le monde ainsi qu’à recevoir la solidarité des autres peuples engagés.

Comme si cela ne suffisait pas, l’État cherche à criminaliser aussi la solidarité internationaliste que reçoit le Pays basque. Selon sa conception réactionnaire, le travail que nous faisons en tant que Euskal Herriaren Lagunak (Comités de solidarité avec le peuple basque) serait de simples appendices d’Askapena à l’étranger. Il essaye aussi de criminaliser les différentes brigades basques qui, depuis des décennies, sont envoyées depuis le Pays basque pour connaître les réalités des différents peuples en lutte. Mais, que peut-on attendre d’un État impérialiste ? Ils peuvent difficilement comprendre notre être internationaliste, ils peuvent difficilement comprendre que l’internationalisme est la tendresse des peuples. Pour nous, la lutte du peuple basque est digne de soutien du fait de la légitimité gagné par sa lutte, du fait de son attitude rebelle et du fait de son objectif de libération nationale et d’émancipation sociale. Parce que nous considérons la lutte du Pays basque comme la notre, et parce que nous l’avons ainsi décidé, nous allons continuer à démontrer notre solidarité avec la lutte de ce pays frère.

Nous encourageons les différentes personnes, collectifs et organisations à soutenir ce Manifeste, et à faire siennes ses exigences et ses engagements :

– Fin de tous les procès politiques contre le peuple basque, en particulier, le procès contre Askapena et les cinq internationalistes basques.
– Fin de la criminalisation de l’internationalisme, en particulier en ce qui concerne la solidarité avec le peuple basque.
– Nous nous engageons à continuer à travailler la solidarité internationaliste entre les peuples, particulièrement avec le Pays basque.

Parce que nous sommes internationalistes, Euskal Herria ne marche pas seule !

Euskal Herriaren Lagunak Breizh-Comités de solidarité avec le peuple basque de Bretagne

 Ce week-end à Rennes se tiendra  l’Assemblée générale de la PSNSE La Plateforme des Syndicats des Nations sans Etat en présence de 9 syndicats de cette structure à savoir  : LAB (Pays-Basque), Intersindical-Canaria, STC (Corse), CUT (Galice), Intersindical-CSC (Catalogne), USTKE (Kanaky), UGTG (Guadeloupe), CSS (Sardaigne) et SAVT (Vallée d’Aoste) c’est le Syndicat des Travailleurs de Bretagne  ( SLB ) qui organise cet évènement.

Une partie des travaux sont ouverts au public et ce dés le vendredi 8 novembre avec une réunion publique en présence des délégations sur le thème :  “Allier lutte de classes et autodétermination des peuples”
Une problématique qui résonne de façon particulière aux oreilles de ceux et celles qui suivent de prés les récentes actualités sociales et économiques en Bretagne.

 

Vendredi 8 novembre 18h30 au LAK Locaux Associatifs Kennedy à Rennes (métro Villejean) entrée libre.

PSNESLB

Nous reproduisons ci dessous l’appel des comités bretons de solidarité avec le Pays basque, Euskal Herriaren Lagunak Breizh, pour un rassemblement de soutien au mouvement antirépressif basque HERRIRA  jeudi 17 octobre, à 19h30, devant la préfecture de Nantes/Naoned.

Notons que Skoazell Vreizh a également dénoncé ce nouvel épisode répressif et l’UDB appelle à se joindre à ce rassemblement.

Bretagne-Info

Communiqué:

Étant donné l’acharnement et la répression commis par l’État espagnol contre le collectif qui défend les droits des prisonniers et prisonnières politiques basques, Herrira, les comités bretons de solidarité avec le Pays basque, Euskal Herriaren Lagunak Breizh, exprimons notre profonde indignation et exigeons l’arrêt immédiat des poursuites à l’encontre de ce mouvement légitime. Pour rappel, 18 personnes avaient été interpellées le 30 septembre dernier lors d’une action brutale de la police, puis relâchées, certaines sous cautions. L’État espagnol veut étouffer le travail

d’un mouvement populaire qui est parvenu à avoir un grand succès et à mobiliser les gens autour d’un problème urgent à résoudre: la violation des droits des prisonnier(e)s et exilé(e)s basques. L’État espagnol sait très bien que cette lutte est nécessaire pour arriver à une résolution juste et démocratique du conflit, et il n’a donc aucun intérêt à la laisser prospérer. Nous tenons à exprimer toute notre solidarité avec l’organisation Herrira qui comme nous milite pour faire connaître la situation des prisonnier(e)s politiques basques.
Il est important pour nous de nous mobiliser, notamment quant au même moment la France et l’Espagne signent ensemble des accords de coopérations encore plus étroits, dans leur lutte contre le « terrorisme ». La garde des Sceaux, Christiane Taubira, à reçu son homologue espagnol, Alberto Ruiz-Gallardón, à Paris, et au terme d’une réunion, les deux ministres de la Justice ont signé conjointement une déclaration commune visant à “renforcer le dispositif de lutte contre le terrorisme.
Pour montrer notre solidarité au Peuple Basque nous appelons donc à un rassemblement, jeudi 17 octobre, à 19h30, devant la préfecture de Nantes/Naoned.
Gora Herrira!
Gora Euskal Herria askatuta!
Euskal Herriaren Lagunak Naoned

Aujourd’hui devant la prison des femmes de Rennes ( Bretagne) une conférence de presse s’est tenu à l’initiative du comité de solidarité avec le peuple basque. L’objet était d’annoncer la participation des comités de Bretagne de solidarité avec le peuple Basque de Nantes, Rennes et Brest à la manifestation du 10 novembre à Bayonne en faveur du rapprochement des détenus politiques basques. Quatre d’entre elles sont détenues à la prison pour femmes de Rennes. Devant leur portraits et de nombreux médias  les représentants des comités et de la gauche indépendantiste bretonne (Breizhistance) , du syndicat SLB de l’organisme antirépressif Skoazell Vreizh ont fait part de leur totale solidarité et convergence de vue sur la question du retour de prisonniers basques au pays Basque. Toutes les organisations en ont profité pour dire leur solidarité avec Aurore Martin et leur profonde opposition au Mandat d’Arrêt Européen qui lui a été appliqué et ceci tout en pointant les responsabilités du gouvernement PS et EELV dans cette affaire. Des rassemblements de solidarité avec Aurore Martin auront lieu à Nantes, et Brest vendredi 9 novembre à 18 h devant les préfectures à l’initiative des comités de solidarité avec le peuple Basque de Bretagne.

Nous vous invitons à y prendre part.

Etats complices de la crise financière et mobilisations indépendantistes

Le 11 septembre, une manifestation pour l’indépendance de la Catalogne a réuni près de 2 millions de personnes à Barcelone, onze jours plus tard une marche était organisée à Edimbourgh pour annoncer le référendum sur l’indépendance de l’Ecosse qui aura lieu en 2014. Durant l’été c’était le Syndicat Andalou des Travailleurs qui se portait en pointe du combat social européen en organisant des réappropriations collectives et des occupations lors de marches ouvrières intitulées «Andalousie debout !». De même au Québec, les élections organisées à la suite du mouvement social étudiant ont vu le gouvernement de droite libéral se faire éjecter par les indépendantistes.

En Ecosse, au Québec, en Catalogne, au Pays Basque, en Galice et même en Andalousie les politiques budgétaires antisociales des gouvernements centraux renforcent la revendication du droit à l’autodétermination comme alternative face à la crise économique. La désillusion est complète sur les gouvernements des Etats occidentaux qui ont préféré sauver les banques en 2008-2009 plutôt que de défendre leur peuple face aux spéculations des financiers. Après l’émergence, puis le déclin d’un «mouvement des indignés» qui n’a pas su donner de perspectives suffisantes aux peuples d’Europe, le réveil de certaines nations sans Etat se regarde différemment à travers le prisme d’une crise qui s’installe durablement.

Manifestation du 11 septembre à Barcelone

Nous le savons, les politiques économiques antisociales imposées par l’Union Européenne, depuis Maastricht et jusqu’au TSCG, ont participé à une montée des extrêmes droites nationalistes en même temps que les peuples perdaient peu à peu tout illusion d’une Europe symbole de fraternité et de justice sociale. Il peut paraître en ce sens déplorable que les organisations de gauche françaises n’offrent aucune analyse quant aux 2 millions de catalans (dont des ressortissants français) qui se sont mobilisés ces dernières semaines dans les rues de Barcelone, ou pire, qu’avec certains médias, ils y voit un «repli identitaire égoïste comparable en temps de crise à ce qui s’est passé dans le nord de l’Italie ou en Slovénie». Il nous parait ici nécessaire de rappeler dans quel mesure ces mobilisations participent du mouvement social contre l’austérité, et sont l’opposé d’un nationalisme fermé. A ce titre nous ne serons que conseillé le texte de Neal Baxter, militant indépendantiste galicien, envoyé en guise de réponse à un article paru dans le Tout est nous n°159 (organe du NPA)

Marche pour l’indépendance de l’Ecosse, 22/09/12

Bien sûr Arthur Mas, à la tête du gouvernement catalan, qui a convoqué de nouvelles élections pour novembre et dans lesquelles la question du droit à l’autodétermination sera centrale, et Alex Salmond, premier ministre du gouvernement écossais, sont loin d’être de férus anticapitalistes. Néanmoins leurs discours sur la question nationale se base clairement sur une aspiration populaire à une politique de justice sociale face à l’austérité. Pour le cas d’Arthur Mas, il y est même contraint par les mobilisations sociales et nationales. Lors de la marche du 22 septembre à Edimbourgh, la mobilisation s’est clairement faite sur des mots d’ordre d’opposition à la politique d’austérité du Royaume-Uni. Alex Salmond y a pris la parole en déclarant que l’indépendance avait pour signification «l’arrêt des coupes sociales, empêcher les écossais d’aller à la guerre qu’ils ne veulent pas et éliminer les armes nucléaire du pays». Le leader du Parti Vert, Patrick Harvie, appelait à une indépendance «qui casse les pouvoirs des multinationales et des banquiers.», pendant que Denis Canavan, ancien unioniste, disait lui, qu’en tant qu’internationaliste il voyait l’indépendance comme un moyen d’atteindre la justice sociale.

Marche ouvrière andalouse du 08/09/12
Marche ouvrière andalouse du 08/09/12

De même les mobilisations et grèves contre les politiques d’austérité qui ont eu lieu cette semaine dans l’Etat Espagnol posaient clairement la question du droit à l’autodétermination en Galice, en Andalousie, en Catalogne et notamment en Pays Basque. Près de 150 000 personnes se sont mobilisées dans les rues du pays Basque le 26 septembre à l’occasion d’une grève générale à l’appel de l’ensemble des syndicats indépendantiste. Celles-ci avec une requête adressée directement aux autorités locales et demandant à passer du «j’ applique la réforme du gouvernement central parce que c’est obligatoire» au «je ne peux pas l’appliquer parce que la société du Pays Basque l’a refusée». Pendant ce temps, au sud de la péninsule, les réappropriations collectives de terres agricoles se déroulent toujours sous les couleurs blanches et vertes du drapeau andalou.

Ce constat d’interpénétration entre revendication nationale et revendication sociale pourrait être aussi fait pour le Quebec, qui après plusieurs mois d’une mobilisation contre la réforme de l’université imposée par Ottawa et le gouvernement Québecois néo-libéral, a débouché sur une victoire et le retour en avant de la revendication indépendantiste, avec la construction d’un bloc de gauche radical indépendantiste (Quebec Solidaire) s’installant durablement dans le pays.

Manifestation quebecoise Juin 2012

C’est bien le dynamisme social des indépendantistes comme force progressiste défendant le droit de la majorité sociale de chaque nation, qui permet d’expliquer pourquoi les gouvernements centraux remettent en cause l’autonomie des pouvoirs locaux et régionaux au Québec ou en Catalogne. Qui croirait, au vue de l’assujettissement de gouvernements centraux à la finance, qu’il s’agit ici d’équité territoriale à l’intérieur de ces Etats ?

La revendication indépendantiste bretonne au service du mouvement social

De la même manière qu’il est acquis que revendications écologistes et revendications sociales se sont interpénétrées pour élargir et renforcer la palette de l’opposition à l’ordre capitaliste, la revendication du droit à l’autodétermination comme légitimité démocratique pour s’opposer aux réformes néo-libérales et l’ordre économique, doit pénétrer le mouvement social en Bretagne. Elle donne clairement plus de force à nos revendications et dame le pion à l’extrême droite sur le plan identitaire. Cette conscience permet de ne pas attendre sans cesse des directives de centrales parisiennes mollassonnes et bureaucratiques, d’organiser la lutte localement quand de tous les côtés les plans sociaux se multiplient.

C’est d’ailleurs ce que nous mettions en avant au moment des grèves en Martinique et en Guadeloupe en 2009. L’aspiration indépendantiste, par sa non-sujétion au pouvoir centrale, y a permis l’émergence d’une revendication et d’un mouvement social mené localement et à la base, terriblement plus efficace que les traditionnels rendez-vous syndicaux hexagonaux.

mobilisation en Gwadloup

Malheureusement, les organisations syndicales françaises, comme le Front de gauche, ou dans une moindre mesure le NPA, voient toutes constructions de dynamique à travers la seule échelle étatique et dans le cadre d’accord entre organisations centralisées. Privilégiant ainsi le jeu électoral, parfois utile, mais au détriment du travail extraparlementaire et de la remise en cause des institutions centralistes françaises (présentées comme le nec plus ultra tricolore de l’égalité sociale face à la méchante Europe). Elles militent de facto pour le maintien des institutions françaises qui n’ont jamais garanti l’équité territoriale et un égal accès aux biens et services publics. Alors qu’un «acte III de la décentralisation» est annoncé prochainement, en même temps qu’une réforme territoriale qui laissera entrevoir le discours austère du traité budgétaire européen, nous pouvons craindre une certaine nullité en terme de revendications démocratiques. Le manque de réflexion des organisations syndicales et politiques de gauche sur la question du droit à l’autodétermination des peuples de l’hexagone, risque d’y associer thème de la «démocratie locale» et de la «décentralisation» à celui d’«austérité», sans qu’on y reconnaissance la justification d’une revendication nationale des peuples sans Etat sous domination française dans le combat pour la justice sociale et l’environnement.

Combien de temps allons nous encore attendre que les grands syndicats de Paris nous proposent une autre journée d’action (9 octobre 2012) ou que les grands partis de la gauche pas trop radicale tentent de nous emmener dans des processions préélectorales qui se déroulent à Paris (cf 30 septembre 2012) ? Alors qu’il faut construire ici des cadres de résistance pour défendre nos conditions de vie impliquant le plus grand nombre, au plus prés de la réalité sociale et ne cherchant pas le coup de comm’ du 20 heures ou un hypothétique cadre de négociation avec la nouvelle gauche plurielle de Paris

C’est bien l’auto-organisation du peuple breton et des forces sociales qui le compose, comme lors de la lutte contre le CPE (contrat première embauche ) avec l’exemple du LKP en Guadeloupe ou des actions ouvrières andalouses, qui permettra de résister directement et ici aux politiques d’austérité, et de construire les alternatives sociales au service des classes populaires et du plus grand nombre. D’une part en faisant vivre des solidarités concrètes et des revendications : droit au logement et donc le droit de légiférer localement contre la spéculation immobilière et les résidences secondaires, accès à l’énergie, aux soins, à l’éducation, aux loisirs, éradication de la précarité et du chômage par une réduction massive du temps de travail, … Ainsi qu’en menant des expérimentations sociales de rupture : réappropriation des outils de travail, occupations des terres, coopératives d’achats en circuits courts, régies publiques autogérées de production et de distribution de l’énergie, transports publics de proximité gratuits, monnaies de substitution… C’est ces pratiques qui nous amèneront à la revendication d’une souveraineté populaire en Bretagne s’exprimant en faveur d’un parlement et du droit à l’autodétermination. C’est ce type d’initiatives que nous proposons et soutiendrons partout en Bretagne.

BREIZHISTANCE-IS

 

Suite au communiqué d‘ETA annoncant un cessez le feu durable et vérifiable par les organisations internationales, Breizhistance Indépendance et Socialisme souhaite déclarer sa solidarité envers ceux qui se sont battus, qui se battent et qui se battront pour le droit du peuple basque à se déterminer comme nation.

Les prisonniers politiques basques doivent pouvoir prendre part au processus de paix et de ce fait les états français et espagnol doivent entendre la voix du peuple d’Euskal Herri qui exige le droit de ses prisonniers à être rassemblés et rapprochés de leur pays, de libérer les prisonniers malades comme l’ont demandé 80 000 personnes hier à Bilbo.

Si l’état français est intéressé par la paix il doit donner une réponse positive à ces revendications et arrêter de persécuter  Aurore Martin qui peut être remise aux autorités de Madrid grace au mandat d’arrêt européen pour avoir prit part à la vie du parti politique Batasuna.
Nous demandons à nos camarades et adhérents de prendre part à toutes les iniatives défendant les droits des quatres prisonnières basques membres d’ETA incarcérées à Rennes et visant à  empêcher l’Etat français d’expulser Aurore Martin vers Madrid

Vive Euskal Herri indépendante et socialiste !

Pour la Gauche Indépendantiste

Gael Roblin le 10 janvier 2011.

Skoaz-ouzh-skoaz gant Euskal Herria

169059_183594654997914_100000421424575_543540_3092892_nDa heul diskleriadur ETA a embann kregiñ gant un arsav brezel a bado hag a c’hello bezañ kadarnaet gant aozadurioù etrebroadel e fell d’ar strollad dizalc’hour ha sokialour Breizhistance embann e chomfomp feal d’ar re o deus stourmet,  a stourm hag a stourmo evit ar gwir da bobl Euskadi d’en em dermeniñ evel broad.

Bez e rank ar brizonidi euskarad gellet kemer perzh ha reiñ o sav-poent diwar-benn an argerzh peoc’h , evit ober kement-mañ e rank ar stad c’hall hag hini Spagn klevet mouezh pobl Euskal Herria a c’houlenn groñs e vefe doujet ouzh gwirioù o zoull-bac’hidi en ur strollañ anezho, en ur dostaat anezho eus o bro, en ur zieubiñ ar re glañv evel m’o deus goulennet 80 000 den dec’h e Bilbo.

Ar stad c’hall mard eo dedenet gant ar peoc’h, a dle reiñ ur respont pozitivel d’an azgoulennoù-se, evel ma rank chom a-sav gant ar voustrerezh a-enep da Aurore Martin a c’hell bezañ lakaet etre daouarn justis Madrid evit bezañ kemeret perzh e mont en dro  ar strollad politikel Batasuna.

Setu ma c’houlomp gant hon holl izili ha kamaraded kemer perzh en intrudoù evit difenn giwirioù ar peder frizoniadezed eus ETA bac’het e Roazhon hag evit mirout ouzh ar stad c’hall da skarzhañ Aurore Martin daveit Madrid.

Bevet Euskal Herria dieub ha sokialour !

Evit an tu-kleiz dizalc’hour.

Gael Roblin d’an 10 a viz Genver 2010.