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Le collectif Douar Didoull organisera une manifestation à Guingamp / Gwengamp le samedi 18 mars prochain. Voici leur communiqué de presse.

La rédaction de Bretagne-Info.

Le printemps de Douar Didoull

Communiqué de Presse 23/02/17

Le collectif Douar Didoull appelle à se rassembler massivement le 18 mars 2017 à Guingamp (Place du Champ au Roy à 10h30) afin de rappeler à l’Etat et à Variscan que nous ne voulons de ce projet ni ici, ni ailleurs.

Les dernières actualités tendent à nous donner raison quant à la nécessité de résister contre les projets miniers et leurs porteurs : depuis deux mois, Variscan conteste la légitimité de nos éluEs à protéger la santé et la sécurité de leurs administrés ; en effet Variscan vient d’assigner en justice six communes ayant pris des délibérés d’interdiction de survol d’aéronefs qui exposent la population à des champs magnétiques dont l’innocuité n’est pas démontrée.

Malgré une opposition farouche de la population et les promesses du gouvernement (à travers M. Macron, ministre de tutelle à l’époque) aux éluEs de rejeter les projets miniers s’il n’y avait pas une réelle acceptation de la population, les programmes de travaux ont été déposés à la préfecture de Saint-Brieuc pour les 3 permis costarmoricains (Merleac, Silfiac et Lok-Envel)

Face à l’attitude de cowboys de Variscan et aux promesses non tenues du gouvernement, nous appelons la population à venir manifester notre opposition à ces projets miniers et rappeler notre détermination à empêcher la venue des foreuses. Car ces projets mortifères vont polluer l’eau potable en arsenic et radon pour des centaines d’années, détruire de larges pans de l’économie locale et dénaturer le territoire.

Et cela pour une poignée de dollars australiens.

Rassemblement – Manif
Le 18 mars 2017 à 10h30
Place du Champ au Roy – GUINGAMP/GWENGAMP

Contact : douardidoull@riseup.net

Bretagne_Info_Affiche_Douar_Didoull_Manifestation_Contre_Projets_Miniers_Guingamp_Gwengamp

Une fois de plus, après VINCI et l’aéroport de Notre dame des Landes, après l’autorisation donnée à la société CAN d’extraire du sable marin dans la baie de Lannion et de détruire tout un éco-système au mépris de la population qui s’est clairement et massivement opposée à ce projet, c’est au tour de la société capitaliste VARISCAN de recevoir les largesses du gouvernement français par le biais de son ministre-banquier Emmanuel Macron. En effet, l’entreprise-fonds de pensions Variscan Mines vient de recevoir l’aval des autorités pour lancer la prospection de minerais dans la zone dite de Loc Envel et qui concerne pas moins de 25 communes sur une superficie de 336 km2, et ce contre l’avis de la population et de presque tous les élus concernés. Depuis des mois, le comité d’opposants Douar Didoull informe les habitants et les élus des dangers irrémédiables encourus si ce projet se réalise et ce dès la prospection. Les mines propres n’existent pas et partout où les sociétés minières modernes sont passés, elles ont laissé derrière elles une zone dévastée, nappes phréatiques polluées par les métaux lourds, terrains ravagés par l’exploitation ( rappelons qu’une mine est considérée comme rentable à partir de 5g d’or ou de tungstène par tonne de terre retirée, faites le calcul pour 100kg d’or…), forêts et talus détruits pour faire passer les camions… Une fois de plus donc, l’état français sait mieux que les bretons ce qui est bon pour eux, Paris décide que la Bretagne sera une zone minière (pas moins de 9 projets comme celui-ci sur les cinq départements!) et les bretons devraient accepter car c’est pour leur bien mais ils ne le savent pas, il est vrai que pour le banquier-ministre, le peuple n’est qu’un ramassis d’illettrés ( GAD)! Et ils nous refont le coup du chantage à l’emploi par voie de presse alors même que les dirigeants de Variscan affirmaient devant les élus lors d’une réunion en préfecture qu’il n’y aurait aucune retombée d’emploi, seulement de gros profits réalisés pour eux et leurs actionnaires et le prestige pour l’Etat français de relancer l’activité minière. Le gouvernement socialiste est complètement vendu aux entreprises capitalistes et ne cesse de leur distribuer des cadeaux alors même que l’essence de ces entreprises n’est pas de se préoccuper du bien-être des populations mais bien d’ accumuler plus de profits pour eux-seuls. Ce projet avait vu le jour sous le gouvernement Ayrault où siégaient des élus Europe écologie et a ensuite été repris par le gouvernement de Manuel Valls et son nouvel icône Mr Macron. Ce gouvernement n’a jamais été de gauche, il a toujours privilégié les intérêts privés au bien être des populations.
Nous appelons tous les habitants des zones concernées par ces projets inutiles et destructeurs à se mobiliser dans les semaines qui viennent, à rejoindre ou à créer des collectifs d’opposants et à utiliser toutes les formes de luttes contre la loi du capital et l’impérialisme qu’il soit économique ou territorial; La seule solution pour se débarrasser de ces projets est de changer de société et prendre nous même nos affaires en main. Les bretons peuvent décider eux-mêmes de leur avenir et n’ont pas besoin que des nantis à la solde des multinationales et de l’Etat centraliste décident pour eux.
A bas le capital, solidarité avec les habitants de la zone de Loc Envel.
Vive la Bretagne libre et socialiste, respectueuse de l’humain-e et de son environnement.

Breizhistance IS- la gauche indépendantiste.

Communiqué

Le collectif Douar Didoull « Pour la préservation de notre terre et contre le projet minier » prend acte, de l’arrêté publié au Journal Officiel, aujourd’hui vendredi 25 septembre 2015, stipulant : «Par arrêté du ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique en date du 14 septembre 2015, le permis exclusif de recherches de mines de tungstène, molybdène, cuivre, zinc, plomb, étain, or, argent et substances connexes dit « permis de Loc-Envel », d’une superficie d’environ 336 km2, portant sur les territoires des communes de Belle-Isle-en-Terre, Bourbriac, Bulat-Plestivien, Calanhel, Callac, Coadout, Grâces, Gurunhuel, La Chapelle-Neuve, Loc-Envel, Loguivy-Plougras, Lohuec, Louargat, Maël-Plestivien, Moustéru, Pédernec, Plésidy, Plougonver, Ploumagoar, Plounevez-Moëdec, Plourac’h, Pont-Melvez, Saint-Adrien, Saint-Péver et Tréglamus, est octroyé à la société Variscan Mines pour une durée de cinq ans à compter de la publication du présent extrait au Journal officiel de la République française, compte tenu de l’engagement financier minimal de 11,8 millions d’euros.

Le Collectif Douar Didoull dénonce cette décision (qui concerne également la demande de permis de Silfiac) prise par Emmanuel Macron, ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique et entend s’opposer fermement à toute tentative d’exploration du sol et du sous-sol sur le périmètre concerné, que ce soit par voie aérienne, suivant la technique aéroportée pévue de magnétométrie et de gravimétrie potentielle méconnue en France – c’est à dire, pendant de nombreuses semaines, des survols à très basse altitude (environ 40 mètres) dont les lignes de vol seront espacées de 100 m pour un total de 3 360 km et qui émettront un bouquet d’ondes dont l’impact sur la santé ne sera jamais mesuré, s’accompagnant de nuisances sonores quotidiennes pertubant les habitants concernés, la faune, les troupeaux et plus généralement l’activité économique locale dans son ensemble – ou par des prospections sur le terrain des employés de Variscan Mines, dont une communication bienveillante préalable annoncera la venue, avec leur petites pelles tout d’abord, préfigurant l’arrivée des engins et des foreuses destructives ; rappelons qu’il est prévu 48 km de forages prospectifs (dont certains à plus de 1500 m de profondeur utilisant des produits polluants), des tranchées de plusieurs centaines de mètres dont l’impact et les perturbations sur les eaux de surfaces et les masses d’eau souterraines, sur cette zone qu’on peu considérer comme le château d’eau de la Bretagne, seront irréversibles pour les communes et les bassins versants concernés.

Le collectif Douar Didoull s’indigne sur la manière dont s’est déroulée l’instruction de ce dossier : les populations ne sont pas considérées (plus de 4500 personnes ainsi que de nombreuses associations environnementales historiques de Bretagne se sont prononcées négativement face à ce projet lors du simulacre de consultation publique via internet en juin dernier), le rôle des élus est bafoué, l’avis des municipalités n’est pas pris en compte (une grande majorité des 25 communes s’est prononcées contre ce projet), chantage à l’emploi et mensonges en tout genre. Ainsi donc Douar Didoull annonce d’ores et déjà que son opposition au PERM de Lok Envel se mènera également sur le terrain juridique. Il s’étonne d’ailleurs que les services de l’Etat aient validé un tel projet au vu du dossier présenté. En effet, des failles apparaissent tout au long de la procédure et Douar Didoull ne se fera pas prier pour les exploiter les unes après les autres. Rendez-vous est donc pris !

Bien conscient de la propension de l’Etat à passer en force avec ce genre de projet (extraction de sable à Lannion, centrale à gaz à Landivisiau…) le collectif Douar Didoull attire l’attention sur le fait que seule une opposition de masse des populations concernées fera obstacle de manière définitive à ce projet. Des actions seront menées très prochainement et vous en serez informé. Empêcher l’exploration c’est empêcher l’exploitation.  Non aux mines, ni ici ni ailleurs ! »

B.G.V (Bretagne à Grande Vitesse) :

Une demi-heure gagnée au coût de 3,4 Milliards d’Euros, pour le profit de qui ?


Réunion-débat  publique le vendredi 23 mars à Ploumagoar

Le projet de la B.G.V/ LGV a fait, pour ainsi dire, l’unanimité au sein des partis politiques français qu’il soit de gauche ou de droite. Personne, à priori, ne s’est posé la question d’une ré-orientation des financements publics vers le TER et le Fret en Bretagne. Pourtant seule une très petite minorité de la population utilise régulièrement le TGV (généralement dans les classes moyennes/supérieures) alors que la fréquentation des TER a largement augmenté. Les 3,4 milliards d’euros de la BGV ne seraient-ils pas plus utiles en étant investis dès maintenant dans le transport quotidien des Bretons ?

La Bretagne se caractérise par un réseau dense de villes moyennes  qui assurent l’attractivité et le maintien de la vitalité de ses territoires. Ne serait-il pas plus pertinent de développer un véritable service public breton de transport, gratuit pour les précaires, qui permettrait de réels échanges internes ?

Breizhistance IS invite Régis Delagree, syndicaliste à Sud Rail, pour animer une réunion débat sur ce sujet le vendredi 23 mars à 20h30 à Ploumagoar (salle de réunion, derrière la mairie). Cela sera l’occasion d’entendre une autre vision, celle d’une partie des travailleurs de la SNCF. Texte de Sud Rail Bretagne sur la LGV.

Breizhistance IS-bro dreger.