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Le Collectif dénonce le caractère antisocial de la loi Travail et de la répression déployée par l’Etat pour permettre le passage en force de cette loi.
Le Collectif avait appelé à une manifestation contre les violences policières à Pont-de-Buis mercredi 18 mai. 29 enquêtes ont été officiellement ouvertes pour violences policières depuis le début du mouvement contre la loi travail. Ce lieu avait été choisi en raison de la présence de l’usine Nobelsport où sont notamment fabriquées les munitions de flashball qui ont mutilé de nombreuses personnes ces dernières années.
Après l’interdiction de la manifestation par le Préfet du Finistère le 16 mai, les participants et les participant-e-s du collectif ont décidé d’appeler à un rassemblement à la gare de Pont-de-Buis. L’idée était de faire une conférence de presse avec lecture de texte et de témoignages de gens mutilés par les forces de répression. Un dispositif complètement disproportionné nous a empêché d’accéder au centre ville de Pont-de-Buis : environ 200 CRS et gendarmes mobiles, un camion de surveillance vidéo, un hélico…!
Bien que les personnes qui ont répondu à l’appel du collectif n’aient de fait commis aucun acte répréhensible par la loi, les gendarmes, en plus de prises d’identité systématiques, ont procédés à des fouilles de véhicules : merci l’état d’urgence !
Après un repli sur le centre ville de Chateaulin où une cantine s’est mise en place et où la lecture des textes et témoignages a finalement eu lieu, une Assemblée Générale a décidé d’aller devant la permanence du député Richard Ferrand, député PS du Finistère et rapporteur général de la loi Macron, loi dans la même ligne que la loi Travail. Les gendarmes mobiles ont chargé bien que les manifestant-es reculaient. Une personne a été arrêtée préventivement puis relâchée…

Le collectif dénonce l’état d’urgence qui devrait être prolongé le 19 mai et qui permet d’interpeller des personnes sans qu’aucune infraction leur soit reprochée. Avec cet état d’urgence, c’est 53 personnes interdites de manifestation contre la loi travail jusqu’au 30 mai ! A Rennes, un militant subit cette interdiction alors qu’aucun fait de violence lui est reproché. Son tort ? Etre un animateur de la mobilisation contre la loi travail ! Même situation à Nantes !

Etudiant-e-s, salarié-e-s avec ou sans emploi, puisque nous ne sommes pas mûres pour la dictature et sa violence d’Etat, nous continuerons de nous mobiliser contre la loi travail et son monde !

Nous avons participé à la grève interprofessionnelle du 19 mai et invitons celles et ceux qui veulent lutter contre la loi travail à échanger sur les suites du mouvement mardi 24 mai 18h à la Salle des syndicats, place Edouard Mazé à Brest.

Collectif brestois contre la loi Travail

Photo tirée de https://brest.mediaslibres.org/

Le calendrier de rendez-vous revendicatifs était particulièrement chargé en Bretagne ces 23, 24 et 25 octobre.

Le vendredi, les partisans du désarmement de la police s’étaient rassemblés à Pont-de-Buis à l’occasion de l’anniversaire de la mort de Rémi Fraisse pour exiger la fermeture de l’usine Nobel Sport.

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Malgré un dispositif policier impressionnant c’est plusieurs centaines de personnes qui ont participé tout au long du week-end aux marches et débats questionnant sur la répression policière et judiciaire. Les initiateurs du rendez-vous peuvent se féliciter de la fréquentation de ces journées revendicatives. En donnant la parole à ceux et celles qui ont été éborgnés par les armes de la police ils ont réussi à créer un débat public sur la violence des forces de répression et l’inutilité sociale de cette usine d’armement.

Là, comme dans les autres rendez-vous du week-end, nous nous sommes efforcés de venir renforcer cette initiative militante par notre présence. Une façon pour nous de dire que cette manifestation était pour le moins salutaire à nos yeux et complémentaire des revendications en faveur de la démilitarisation de la Bretagne.

Le samedi 25/10, le collectif Douar Didoull a réussi un petit tour de force en rassemblant plus de 1000 personnes dans les rues de Guingamp, pour redire son opposition aux projets miniers au Trégor ou ailleurs. C’est une manifestation qui fera date dans la mobilisation contre les 7 projets miniers en cours sur la Bretagne historique, une mobilisation qui comme nous l’avions souhaité s’est élargie à de très larges secteurs de la population. Alors que le ministre Macron a autorisé par décret le débuts des recherches au profit de la multinationale Variscan, les habitants de la zone dite de Loc Envel ne veulent pas plier et on ne peut que souhaiter que leur indignation contamine d’autres secteurs de Bretagne et qu’au delà du simple refus de ce projet néfaste sur le plan écologique se pose la question de l’absence de pouvoir décisionnel populaire en Bretagne.

A Karaez.
A Karaez.

En début d’après midi, plusieurs milliers de personnes ont répondus à l’appel des associations linguistiques pour réclamer un statut pour la langue bretonne dans une Bretagne réunifiée. On retiendra de cette journée la faiblesse de la mobilisation et le flou des mots des mots d’ordre et bien sur les sempiternels numéros de clowns électoralistes du PS ou des républicains venus vendre du vent et des promesses électorales.

Pour notre part, nous avons bien mobilisés à travers un cortège jeune et dynamique réclamant sans aucun complexe l’officialisation de la langue bretonne de Brest à Clisson et, rappelant que seule la lutte revendicative radicale sur cette question nous permettra d’arracher des avancées autres que celle de la convention État-Région sur la politique linguistique. Un rendez vous est d’ors et déjà fixé pour le 21 novembre à Rennes pour une action en faveur de la langue bretonne dans l’éducation.

Un week-end bien rempli pour nos militants et sympathisants, une fin de semaine avec des mobilisations ayant connu des fortunes diverses mais qui avait comme en parfum de Bretagne en luttes !