Tag

primaires

Browsing

Hervez kont e vije Martine Aubry evit ar c’helenn brezhonek dre ret. En ur glask pigosat un nebeud mouezhioù e Breizh setu m’eo deut hi da vezañ radikaloc’h eget difennourien ar brezhoneg.

Da bobl vreizh eo da dermeniñ an doare ober.

Martine Aubry hag a faot dezhi mont da brezidantez ar stad kreizennourañ a gaver en Europa n’eo plaset mat e mod ebet evit ma vije roet un tamm kredit , dreist-holl e-korf ur c’houlzad kabaliñ ledan evit dastum mouezhioù, evit komz diwar-benn ar brezhoneg. Ken bras e chom an diforc’h etre ar c’homzoù hag an ober war ar pemdez.

Evel m’en diskouez Kuzul-Meur Il ha Gwilen, a zo e brezidant Jean-Louis Tourenne, en ur nac’h reiñ arc’hant evit an treuzdougen da skolajidi Diwan a-orin eus e departamant  a rank mont da skolajoù Gwened pe Plijidi. Kement-mañ a goust ker ruz da familhoù zo, n’int ket kat da anduriñ kement-se. Sur a-walc’h e soñj da Jean-Louis Tourenne ez eo ar c’helenn Brezhoneg un dra diezhomm.

En Liger-Atlantel, ar 5vet departamant gall e Breizh  ivez e c’heller ober anv eus an enebiezh-se. An Aotroù Auxiette , a harp Martine Aubry evit mont da brezidantez ar Frañs, ha prezidant war un dro eus rannvro « broioù al liger » a zo pell mat da lakaat e pleustr barregezhioù e strollegezh tiriadel evit ar pezh a denn eus an arc’hantaouiñ evit ar stummadurioù brezhonek evit an dud deuet.

Komzoù toull Martine Aubry na ziskouezont nemet un dra : pe vez tud o kabaliñ evit bezañ dilennet e vez gwelet splann e vezont emskiant eus ur gudenn a zisoñjont ken buan all  ur wezh tremenet ar votadegoù. Da bobl vreizh eo d’en em dermeniñ evit dibab en he bro ar pezh a zo mat deomp war an dachenn-se pe re all. Ar ger-stur stag eus ar gwir d’en em dermeniñ a rank bezañ implijet da ziazez kement kaoz pe oberenn evit ar brezhoneg. An diskoulmoù hag ar youl zo ganeomp, ne vank nemet an tu da lakaat anezho e pleustr !
N’eo nemet a-drugarez d’ un demokratelezh lec’hel hag eeun amañ e Breizh e vo tizhet ar pal-se.

Breizhistance, Breizh dieub ha sokialour

Martine Aubry serait donc pour l’enseignement obligatoire du breton. voulant grappiller quelques voix en Bretagne là voici devenue plus royaliste que le roi.

C’est bien au peuple breton qu’il appartient de décider !
Martine Aubry candidate à la présidence du pays le plus centralisateur de l’espace européen n’a réellement aucune légitimité, et surtout aucune crédibilité en cette période de racolage médiatique, pour parler de l’enseignement de la langue bretonne, car entre le discours et les actes il existe un grand écart permanent. Pour preuve le refus réitéré du conseil général d’Ille et Vilaine, dont le président socialiste est Jean Louis Tourenne, de verser l'”aide forfaitaire au transport” aux élèves (résidant en Ille et Vilaine) des collèges Diwan. L’Ille Et Vilaine, très en retard sur les autres départements bretons, ne possède pas de collège Diwan, ce qui oblige les élèves à poursuivre leur scolarité dans la filière immersive à Vannes, Nantes ou Plésidy. Cela engendre bien évidemment des frais supplémentaires que bien des familles ne peuvent financièrement supporter. Mr Tourenne doit certainement considérer que l’enseignement du breton est un luxe inutile.

La Loire-Atlantique, 5e département  couvrant la Bretagne historique n’échappe pas à cette flagrante contradiction. Jacques Auxiette, partisan de Mme Aubry dans la course à l’investiture  socialiste à la présidentielle et président de la Région Pays-de-la-Loire dans laquelle figure malheureusement  la Loire-Atlantique est à des années-lumière de faire jouer pleinement les compétences de sa collectivité territoriale en matière de subvention des formations en langue bretonne pour adultes.

La déclaration de Martine Aubry ne prouve qu’une chose : Les candidats, en période électorale, ont parfaitement conscience du problème mais s’empressent d’oublier leurs bonnes résolutions  une fois l’échéance passée.

C’est au peuple breton de se  donner les moyens de décider chez lui en Bretagne de ce qui est bon pour nous dans ce domaine comme dans d’autres. C’est ce mot d’ordre du respect du droit à l’autodétermination qui doit servir de base toutes les mobilisations et positionnements en faveur de la langue bretonne. Nous avons les solutions et la volonté, il ne nous manque  que les moyens !
Ces moyens, seule une démocratie bretonne locale et directe nous permettra de les mettre en œuvre.

BREIZHISTANCE, Indépendance et Socialisme

Aujourd’hui, Ségolène Royal en visite à Nantes à l’occasion des primaires du PS, a remis en cause le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Elle estime que dans «ce projet qui date de 15 ans», il faut prendre en compte “les infrastructures qui ont évolué depuis, les circuits économiques aussi. Il faut remettre les partenaires autour de la table pour voir si cela correspond toujours aux besoins”. En reconnaissant la “tension” regnant autour du projet, elle tente sans doute de prendre ses distances avec les déclarations belliqueuses de Jean Marc Ayrault, ou Jacques Auxiette, qui réclamait il y a peu “la kärcherisation des opposants les plus radicaux”. Elle réclame, s’il le faut, un “moratoire et la suspension de la concession”.

Les représentants de Vinci cherchant J. Auxiette au meeting de S. Royal pour lui remettre son "kärcher"
Les représentants de Vinci cherchant J. Auxiette au meeting de S. Royal pour lui remettre son “kärcher”

Ces déclarations ont évidemment surpris les militants locaux de breizhistance qui participaient à ce moment même à la campagne pastiche de Vinci et Veolia pour soutenir le PS. Ils en prennent acte.

Nous exigeons que les principales promoteurs PS du projet d’aéroport, qui soutenaient tous Ségolène Royal lors des primaires du PS en 2007 (Le Drian, Auxiette, Ayrault, Mareschal, …), prennent acte eux aussi de ces déclarations. Le fait que celle-ci reconnaisse, en tant que candidate du Parti Socialiste, que l’aéroport de Notre-Dame pose un vrai problème de cohérence et de démocratie, doit nécessairement pousser Monsieur Ayrault et les promoteurs du PS à suspendre la construction de l’aéroport pour mettre en place les conditions d’un vrai débat démocratique.

Jonathan Guillaume, pour le comité BREIZHISTANCE-IS Pays nantais / Bro Naoned

Avant-hier le tribunal de Saint-Nazaire à ordonné l’expulsion sous un mois des occupants de quatre maisons de la ZAD, situées sur la commune de Vigneux de Bretagne. 12 occupants avaient étés assignés par Aéroports du Grand Ouest (société du Groupe Vinci) devant le tribunal pour des maisons et terrains occupés appartenant à l’Etat ou au Conseil Général. Chose donc très étonnante qu’une société privée puisse saisir la justice contre des habitants occupant une maison dont elle n’est pas propriétaire !

Tous les observateurs constatent un délai d’expulsion extrêmement rapide, juste avant l’hiver, malgré une démolition des bâtiments impossible avant au moins deux à trois ans. Le tribunal ne reconnaît pas la problématique de l’accès au logement exposée par les occupants et insiste sur une “opposition politique” au projet. Sans doute une manière d’insinuer pour ceux-ci l’incongruité que représente des pauvres se souciant de politique.

Comme le déclare l’avocat des occupants, Maître Lemoigne “on ne comprend pas une telle précipitation (…) si ce n’est créer une psychose à l’égard des propriétaires et des locataires de la ZAD”, habitants légaux qui ne souhaitent pas partir. L’enquête sur le parcellaire à montrer que près de 60% des propriétaires de la ZAD ne voulaient pas vendre leurs terrain à Vinci et au PS. Par le biais d’AGO, Vinci souhaite donc faire peur et montrer les moyens dont elle dispose.

Les intérêts privés de Vinci et des collectivités gérées par le PS et L’UMP se confondent de plus en plus à mesure qu’une répression peu soucieuse de la démocratie s’installe. Après les violences du 27 juillet et l’attaque de la caravane PS, J. Auxiette et Jean-Marc Ayrault appelaient “les partis républicains (notamment ceux qui cogèrent les collectivités avec le PS, EELV, Alternatifs, …) à condamner avec la plus grande fermeté les actes de violences des opposants”. Néanmoins ils n’auront aucun mot pour la mère de famille qui a eu les poumons perforés et des côtes cassés par les forces de l’ordre. Ils cautionnent aussi les violences du square Mercoeur survenues le 2 septembre. Quelques dizaines d’opposants ont été matraqués au sol, certains menottes aux poignets, d’autres se sont fait attaqué au taser, et surtout ils ont été délogé en quelques minutes par le GIPN …. car ils étaient grimpés dans des arbres en déployant notamment des banderoles hostiles à l’aéroport !

Suit aux installations réussies du printemps 2011 sur la ZAD, et notamment à la mobilisation des 9-10 juillet qui a vu se réunir 14 000 personnes sur la ZAD à l’appel de la coordination, les partisans du projet sont passés un grade au dessus dans leur communication et leur stratégie d’intimidation. Comme nous l’avons déjà déclaré, la violence est bien du côté des promoteurs. Alors que leurs présidentiables visitent Nantes il n’y a rien de plus grave que de voir le Parti Socialiste reprendre si bien le costume et le kärcher de la droite Sarkozyste.

Prochain verdict pour les occupants de maisons à Notre-Dame-des-Landes, le Jeudi 20 octobre à Nantes.

AIDER LES OCCUPANTS DE LA ZAD :

Pas mal d’occupants se préparent aux expulsions et appellent à une aide matériel pour leur résister le plus possible (matériaux de constructions, masques à gaz, etc …). Il est déjà prévu l’organisation de manifestations de réappropriation des maisons qui auront été expulsées le quatrième samedi qui suivront les expulsions : http://zad.nadir.org/spip.php?article66

 

 

La tension est de plus en plus forte autour du projet de construction d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Lundi dernier le taguage de la caravane des primaires du Parti Socialiste a entraîné de vives réactions et attiré l’attention des médias hexagonaux, et même au-delà… le président de la région Pays de la Loire, Jacques Auxiette, aurait alors «demandé au préfet de passer au kärcher la frange la plus radicale de Notre-Dame-des-Landes» (journal de France Inter http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=136501 )

rambozy

Les 9 et 10 juillet dernier 14 000 personnes s’étaient réunis dans la petite commune de Vigneux-de-Bretagne pour écrire sur le sol «Vinci dégage». Rendez-vous qui a fait passé cette lutte d’une opposition à une infrastructure nuisible à une véritable dénonciation d’un système économique qui partout dans le monde voit les ressources publiques se transformer en bénéfices pour les grands groupes privés. Au même moment, début juillet, les occupants et habitants de la Zone d’Aménagement Différée recevait la visite d’huissiers mandatés par Vinci pour des injonctions de quittés les lieux, et le local de résistance de la Vache Rit était saccagé.

Pendant l’été plusieurs actions eurent lieu, notamment pour dénoncer les tentatives d’expulsion des habitants de la ZAD. Souvent des taguages contres des biens du Parti Socialiste ou de Vinci (tous les deux principaux promoteurs du projet). Le local d’Europe Ecologie aurait aussi été tagué à Nantes, le 18 août, par des opposants à l’aéroport… ce qui reste en fait à démontrer.

Le jeu dangereux du PSf

Quelques semaines avant le rassemblement de résistance à l’aéroport des 9, 10 juillet, les principaux responsables politiques locaux promoteurs* du projet signaient une tribune dans le journal Le Monde. Cette tribune est alors représentative de l’attitude que prennent depuis plusieurs mois ces responsables vis à vis des opposants, ceux-ci doivent passer pour des «extrémistes», «refusant tout progrès et replié sur eux», selon les termes de la tribune. Certains, dès 2010 parlent même de «terrorisme» parmi les opposants (Presse-Océan du 8 janvier 2010), sans citer d’actes en particulier. Fin 2010, lors de l’enquête publique les gardes mobiles qui occupent la commune justifient leurs contrôles intempestifs auprès des habitants par une procédure antiterroriste de recherche «d’armes et d’explosifs», une volonté claire et infondée de criminalisation de l’opposition active.

Le 27 juillet, une manifestation avec un appel public, envoyé à la presse et publié sur internet, voyait plusieurs centaines de personnes se rassemblées à l’aéroport de Nantes-Atlantique pour une occupation symbolique du lieu, qui cette fois encore dénonçait les expulsions. A l’arrivée des manifestants, dans une ambiance familiale et festive, on constate une très faible présence des forces de l’ordre, une demi douzaine de gardes mobiles seulement. Un aéroport, visiblement peu protégé pour un niveau actuel d’alerte vigipirate classé rouge, et un «attroupement d’extrémistes» dans une zone sensible. Ce n’est qu’un quart d’heure après l’arrivée de la manifestation que près de 150 CRS et gardes mobiles arrivent en camionnettes et investissent l’étage et le rez de chaussée de l’aérogare, prenant les occupants en étau et les évacuent dans la panique. Trois manifestants seront hospitalisés pour des contusions et des blessures ouvertes à la tête dont une, une mère de famille d’une quarantaine d’années, qui aura les côtes cassées. Les réactions se font suivre, et Jacques Auxiette s’insurge contre «un dérapage innacceptable et irresponsable», «une attaque dont a été victime l’aérogare» et exige une «dénonciation des actes de violences» (qui auraient été commises par les manifestants …) de la part d’EELV. EELV, par la voie du vice président des Pays-de-la-Loire, JP Magnen insistera surtout sur les blessures graves dont ont été victime les manifestants, et condamnera avec l’ensemble des organisations opposées à l’aéroport les actes de violences des CRS. N’empêche le président de l’aéroport de Nantes-Atlantique, François Marie, qui est aussi le président de la Direction des Aéroports du Grand Ouest, qui fait elle-même partie de Vinci Airports, se verra ouvrir grand les tribunes de presse pour dénoncer un «personnel traumatisé» et «des dégradations importantes», «plus de 100 000 euro» pour un «pot de peinture et de la terre déversés sur le sol», «un distributeur de boissons renversé», «un distributeur de monnaie aux vitres cassées» …. ça fait un peu cher la note surtout quand on sait que les dégradations ont été commises principalement lors de la charge des CRS. D’autant que personne ne posera la question de la stratégie des forces de répression. Pourquoi avoir laissé rentrer les manifestants dans l’aéroport pour les faire ressortir violemment 15 – 20 min plus tard, alors qu’ils auraient très bien pu être bloqué à l’entrée ?

Le 4 août, la permance du Parti Socialiste de la Roche/Yon, ville de Jacques Auxiette, était elle aussi taguée … Beaucoup moins médiatisé que la caravane présidentielle, cet événement était quand même dénoncé par J. Auxiette, qui réclamait que «le droit s’applique de manière sévère» et qui pointait «le climat délétère». Alors que J. Auxiette réclame cette fois qu’on «karcherise» la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, on ne peut que s’inquiéter de ces multiples déclarations de type sarkozyste par le Parti Socialiste français, JM Ayrault en retrait derrière J. Auxiette, qui plutôt que de vouloir calmer le jeu renforce nécessairement ce «climat délétère».

La gestion de ce conflit par les autorités locales n’est clairement pas faite pour éviter les débordements. Les déclarations de celles-ci, les tentatives de divisions ou le déroulement de la journée du 27 juillet nous le démontre, ils veulent faire pourrir la situation, quitte à forcer des situations risquées sur le terrain. Quant à la caravane du PS, pas de quoi crier au scandale. On nous parle «d’attaque d’un commando», de «coups et de violences», etc … n’empêche que les prévenus sont poursuivis uniquement pour «dégradation par inscription», «refus de se soumettre au prélèvement d’ADN» et «usurpation d’identité» … il ne semble donc pas qu’il y est eu de violence réelle contre les personnes, après 48 heures de gardes à vue, le maximum, ça fait un peu maigre pour un «commando d’extrémistes» à punir «de manière sévère».

L’opposition au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes reste pour l’instant sur le terrain d’une opposition symbolique et non violente, il n’existe pas de «commando» anti aéroport ! Et ce malgré la terminologie et la stratégie utilisée par le Parti Socialiste français. Nos arguments sont et doivent rester solides dans l’opposition au projet. Rappelons que ce que nous promet le Parti Socialiste français c’est 2000 ha de béton, alors quelques litres de lisier et de peinture …

*J.-M. Ayrault (maie de Nantes), J.-L. Tourenne (prés. CG 35), F. Delavau (maire de Rennes), J Auxiette (prés. région PdL), P. Mareschal (ex prés. CG 44), J.-Y. Le Drian (prés. région Bretagne)