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Aotrou Prezidant  , Aotrounez, Itronezed kuzulierien ha kuzulierezed Rannvro Breizh

E miz Even 2023 en doa distanket Rannvro Breizh 24 miliard a eurioù evit an diorren ekonomikel, an neveziñ hag an implij.

Er budjed se dilennidi Breizh o doa votet un donezon par da 150 000 euro d’ar strollad gall Thalès, un embregerezh arbennik war teknologiezhioù an armañ, a rann e genwerzh a varo gant Israel. E-mesk produioù Thalès e kaver un dron savet evit evezhiañ ha stourm, kensavet gant teknologiezh ar brasañ embregerezh a ra war dro an teknologiezh milourel  a gaver e Israel «  Elbit Systems ».

Implijet eo bet an dron e Afghanistan, en Irak hag e Gaza.E Gouere 2023 e adprene Thalès an embregerezh Israelad « Imperva » arbennik war ar surentez ar roadennoù evit 3,6 miliard dollards. Perc’henn eo Thales neuze war iskevredadoù staliet war-eeun en Israel. Goude argad a r 7 a viz Here pa groge Israel gant ar gorventenn tan war Gaza e embanne Thales ar c’hresk uhelañ er c’hCAC 40 hervez ar gelaouenn Capital. An embregerezh Thales zo e sell da grouiñ 220 post-labour e Stredell e departamant Il-ha-Gwilen evit sevel kirri-nij brezel. Evit an abeg se e oa bet divizet da reiñ 150 000 euro gant Rannvro Breizh.

Fellout a ra deomp gouzout hag e vo ur skoazell a-seurt se e raktresoù Kuzul Rannvro Breizh e 2024 en desped d’an 30 000 den marvet e Gaza, lazhet evit lod gant teknologiezh Thales bet arc’hantaouet gant ar vretoned ?

Karout a rafemp gouzout hag ez eus bet labouret da reiñ ur yalc’had bennak d’an embregerezh se , ha kement se daoust da ali Lez-varn etrebroadel ar justis a ra anv deus « ur riskl a ouennlazh » e Gaza ?

Emskiant oc’h e c’hellfec’h bezañ kaset dirak al lezvarn evel kendorfedour ?

Fellout a ra deomp gouzout hag e vez graet war-dro goulennoù yalc’had all evit embregerezhioù a ra kenwerzh gant Israel war dachenn ar surentez hag an difenn ? 

E broioù zo e vez arc’hantaouet ar skoazell denel hag ar peoc’h, n’omp ket evit asantiñ e vefe roet gant Breizh peadra da vagañ mekanikoù lazhañ gant arc’hant publik. 

Aliañ a reomp deoc’h reiñ dre un donezon ar sammad se par da 150 000 euro d’an URNWA , ur framm a ra war-dro repuidi Palestin skarzhet deus o douar abaoe 1948.

Un ober enorus e vefe evitoc’h hag evit Breizh.

Da c’hortoz ho respont , degemerit ni ho ped hor gwellañ soñjoù evit ar peoc’h ha nanndrevandennour.

 

War-Sav, dizalc’hourien ha dizalc’hourezed an tu-kleiz.

 

Alors que la Bretagne a connu ces derniers mois de nombreuses mobilisations en faveur d’un meilleur accès au logement (manifestations, débats, articles de presse à profusion…) l’année se termine par cette déconcertante nouvelle : le conseil de Paris a voté le 12 décembre dernier son budget 2023  qui augmente de 50% la taxe d’habitation sur les résidences secondaires !

Il y a 131 000 résidences secondaires à Paris soit 55 000 de plus qu’en 1999.

Les 308 millions de recettes de la taxe sur les résidences secondaires vont permettre d’augmenter le budget du compte foncier logement et de soutenir la création de logement social.

 

Cette taxe a été créée en 2014 suite à une proposition de  Ian Brossat ( PCF ) .

 

Il y a 257 800 résidences secondaires en Région Bretagne. Nous ne pouvons les surtaxer ! Il est aisé d’imaginer ce que l’on pourrait faire si nous pouvions à l’instar du Conseil de Paris gérer cette collecte de surtaxe en faveur logement social public ou contre l’habitat indigne ici en Bretagne.

 

Au moment où le Conseil Régional de Bretagne se réunit pour sa dernière session de l’année nous constatons avec regret que la majorité ne tape pas du poing sur la table pour exiger que l’intégralité de la Région Bretagne soit classée en Zone Tendue afin de notamment pouvoir surtaxer les résidences secondaires et en gérer les recettes nous-même.

 

Nous pourrions ainsi renforcer notre fiscalité locale et répartir un peu plus équitablement les richesses, cet objectif pragmatique fait défaut à l’actuelle majorité pour rendre crédible et désirable son projet de statut d’autonomie et pour rendre crédible ses velléités d’amélioration d’accès au logement pour tous..

 

 

La Gauche Indépendantiste War-Sav

Evit ijinañ ha sevel asambles un dazont all d’al labour-douar e Breizh hag a zoujfe ouzh ar beizanted, o yec’hed, o sammad labour hag an endro e rank ar vretoned bezañ kelaouet diwar-benn perzhioù fall ha perzhioù mat an doareoù disheñvel zo da broduiñ.

Evit ma vo kelaouet hag evit ma ray o soñj ar vretoned e rank ar c’helaouennerezed evel Morgan Large hag he c’henseurtez deus Alamagn bet gwallgaset ar sizhun-mañ, bezañ gouest da labourat seder hep na vije lakaet o buhez en arvar.

Laouen e vijemp o klevet sav-poent an holl dud oberiant war dachenn ekonomiezh ar vro diwar-benn fedoù o dije gellet echuiñ en ur mod krisoc’h. Fellout a ra deomp e rofe an dud zo e penn ar Rannvro hag an departamant o skoazell bolitikel hag arc’hant da RKB a zirenk tud zo diouzh a welomp.

Saludiñ a reomp nerzh stourm labourerien ha labourerezed ar radiooù brezhonek o deus dibabet ober harz-labour d’ar meurzh 6 a viz Ebrel, evelte e vefomp e Rostren da greisteiz d’an devezh se da ziskouez hor genskoazell da Vorgan Large ha da RKB.

Dizalc’hourien ha Dizalchourezed a gleiz/War-Sav

Les militant·e·s indépendantistes de gauche du collectif War-Sav — qui propose d’intervenir en tant qu’organisation stratégique — a diffusé le texte suivant ainsi que du matériel graphique pour défendre l’idée d’un service public de santé géré par les breton·ne·s et pour défendre l’accès au vaccin.

Voici des explications sur leur démarche.


War-Sav (Pour l’Organisation de la Gauche Indépendantiste) est un collectif qui se propose de contribuer à la construction du courant indépendantiste de Gauche en Bretagne. Nous estimons nous que la Bretagne de Brest à Clisson est un espace cohérent pour construire des politiques publiques en faveur des classes sociales les plus défavorisées. Nous sommes impliqués à titres personnels dans des pratiques militantes syndicales, culturelles, de réappropriation linguistique, féministes, écologistes, internationalistes ou des dynamiques municipalistes anticapitalistes. Ensemble, nous affirmons le droit du peuple breton à construire en toute indépendance un autre modèle économique, sociale et environnementale au bénéfices des plus modestes.

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Le #vaccin est essentiel pour protéger les travailleuses & les travailleurs, le peuple, ceux & celles qui subissent le plus la pandémie. Et pour protéger les personnes qui, pour des raisons médicales, ne peuvent pas être vaccinées.#COVID19 #Bretagne #YechedMat pic.twitter.com/m0Md9vGWSG

War-Sav ! (p) O.G.I (@war_sav) January 14, 2021

La gestion centralisée de la crise sanitaire est de plus en plus incomprise du peuple, l’absence de compétence sanitaire publique des collectivités locales met en évidence les mesures inadaptées d’une Région à une autre, d’un département à un autre, d’une commune à une autre. Puisque nous vivons et travaillons en Bretagne où le débat pour plus de souveraineté décisionnelle prend une certaine ampleur nous faisons part des propositions suivantes pour orienter les mobilisations populaires en faveur du système de santé de proximité.

Cela nous semble légitime pour restaurer la confiance dans la science, elle-même mise à mal par les choix et le mode de gestion du gouvernement qui gère la crise et décide en comité de défense secret. Rien de pire pour créer de la défiance sur la sphère institutionnelle et alimenter les thèses conspirationnistes. Prenons nos affaires en mains ici en Bretagne.

De par la faiblesse du système de santé publique passablement dégradé par le gouvernement en place (fermeture de milliers de lits d’hôpitaux, fermeture d’hôpitaux de proximité, faibles salaires, Ségur de la Santé bien en-deçà des exigences des syndicats majoritaires) nous d’avons pas d’autre alternative.

L’absence d’un Plan de vaccination cohérent démontre un manque cruel d’anticipation, comme la gestion de la crise sanitaire depuis un an (pénurie de masques, annonces à l’emporte-pièce des mesures et des protocoles sanitaires dans l’éducation, incompatibilités des couvre-feu à 18h avec les transports et horaires de travail…). Le plan de vaccination doit être planifié de façon drastique ce que ne peuvent permettre les politiques libérales ultra centralisées.

L’histoire a prouvé que le vaccin est la seule et unique solution pour enrayer une épidémie. Dire le contraire c’est faire le lit du complotisme et de l’individualisme. C’est se positionner aux antipodes de la construction d’une société basée sur la solidarité et la collectivité. 

Le vaccin est essentiel pour protéger les travailleurs, le peuple, ceux et celles qui subissent le plus la pandémie, Et pour protéger les personnes qui, pour des raisons médicales, ne peuvent pas être vaccinées.

La vaccination est une conquête de la science, que des multinationales en tirent profit n’invalide pas son utilité.

Les vaccins ont été financés par des fonds publics. Par conséquent, ils ne doivent pas servir à spéculer et leurs distributions doit se faire dans le cadre du service public.

Cela signifie que la Région Bretagne doit avec les autres collectivités locales faire face à la faillite de l’état français et réclamer la compétence sanitaire publique. 

Les syndicalistes, féministes, révolutionnaires et démocrates doivent faire cause commune et défendre politiquement l’accès au vaccin via le service public de santé. Nous sommes conscients que le choix du type de vaccin est une question légitime et pertinente, seule la construction d’un mouvement de défense de la santé publique permettra de poser ces revendications.

Alors que l’état central sous-traite au privé la mise en place du plan de vaccination nous pensons que la Bretagne, de Brest à Clisson, est un espace de proximité cohérent pour construire des politiques publiques afin d’améliorer les conditions de vie des plus modestes.

Pour amplifier et accélérer l’accès à la vaccination,

Pour la construction d’un service public sous contrôle local impliquant les usagers dans des politiques de santé depuis les communes, quartiers, villes et villages.

Pour restaurer la confiance dans la science mis à mal par les choix d’un pouvoir lointain qui nous fait subir des politiques d’austérité et des choix illogiques.

Nous sommes internationalistes et aussi solidaires de ceux et celles qui luttent pour que l’ensemble des anciennes colonies occidentales ou des pays subissant l’impérialisme aient accès aux vaccins et ce gratuitement.

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Nous sommes pour l’amplification et l’accélération de l’accès à la #vaccination. Pour la construction d’un #ServicePublic sous contrôle local impliquant les usagers dans des politiques de santé depuis les communes, quartiers, villes et villages.
[…]#Bretagne #COVID19 #BZH pic.twitter.com/dFKXxFMwtB

War-Sav ! (p) O.G.I (@war_sav) January 14, 2021

 

Ur familh deus Gwengamp n’en deus ket gellet reiñ « Fañch » evel eil anv d’un Awen bihan e servij marilh ar boblañs e ti-kêr Pabu. Disoc’h an diouer a c’halloud politikel e Breizh evit ma votfemp hon unan lezennoù a denn d’hor gwirioù yezh an hini eo.

Goude mizvezhioù a gehentiñ a-berzh kannaded LREM ha promesaou ar gouarnamant, hir divizou er Sened ne c’heller nemet stadañ n’eus ket bet tamm a-raokadenn stabilh ebet evet an teuliadoù a denn d’ar politikerezh yezh. Ha kement se koulz evit an anvioù bihan hag an arouezennoù diakritek a gaver enne hag an treziad skol sañset da vezañ roet gant ar c’humunioù d’ar skolioù lik, digoust ha kevredigezhel Diwan. Gortoz a ran a-berzh an dud zo e penn Rannvro Breizh ha ti-kêr Gwengamp ur vouezh unvan ha nerzhus da lakaat hor gwirioù yezh diazez da vezañ doujet evit ma c’hellfe hor tiegezhioù ober evel ma karont gant anvioù bihan a implijer amañ en hor bro evel ma oa bet prometet deomp ha daoust da zoareoù strishaus an devarnadurezh. 

Gael Roblin, dilennad Kumun Gwengamp 

Suite à la publication du “Sondage pour la Bretagne” et des dernières mobilisations en faveur de l’unité de la Bretagne et du droit de décider, les éditions Stourmomp ont eu la riche idée de revenir sur le contenu intégral du sondage souvent uniquement présenté sous l’angle du rapport de Nantes au reste de la Bretagne, et de proposer des pistes de réflexion.

A l’heure ou les idées de référendum ou d’assemblée de Bretagne sont évoquées de façon récurrente dans la presse et dans le débat, à l’approche des élections municipales et régionales pour lesquelles même les plus fervents défenseurs d’un pouvoir politique breton peinent à nous dire comment ils et elles comptent faire pour progresser vers “+ de Bretagne“, voila de quoi souffler sur la Breizh.

Ce livre compile le travail d’enquête de DIBAB – Décidez la Bretagne, réalisé en partenariat avec Breizh Civic Lab et Radio Naoned. Il contribue par ses résultats et analyses à souligner l’existence d’un débat citoyen spécifiquement breton. Ce débat va au-delà de la question de l’unité territoriale de la Bretagne, car la quête de pouvoir décisionnel politique ne pourra se faire sans une réappropriation du concept d’autodétermination.

En plus des analyses sur le désir de Bretagne des sondé·e·s faites par Jeanne Toutous (doctorante en science politique à l’université de Rennes 1) et le commentaire de Carlo Pala (politiste de l’université de Sassari en Sardaigne), l’association DIBAB – Décidez la Bretagne nous propose ici un scénario pour plus de Bretagne, basé sur le droit de décider. Une contribution nécessaire au débat démocratique.

 

Le livre sera en vente lors du Festival du Livre de Carhaix, le samedi 26 et dimanche 27 octobre 2019.

 

Auteur(s) / Oberour(ien) DIBAB / Jeanne Toutous / Carlo Pala
Numéro / Niverenn ISBN 978-2-9566934-1-3
Nombre de pages / Niver a bajennoù 88
Format / Stumm 21*29,7 cm
Date de publication / Deiziad embann octobre 2019 / Here 2019
Prix / Priz 15,00 €
Éditeur / Embanner Stourmomp
Langue / Yezh Français / Galleg

 

Stourmerien ha stourmerezed an tu-kleiz dizalc’hour, Unvaniezh Studierien.rezed Breizh a bed ac’hanoc’h da vanifestiñ disadorn en Oriant evit an abegoù a heul : 

Ar bloaz mañ evit Emvod ar Gelted en Oriant eo bet lakaet broad Galiza da gouviad a enor, an darvoud meur se gouestlet d’ar sonerezh a servij da lakaat war wel dibarderioù ar pobloù kelt hag e ro tro ur wezh ar bloaz da bouezañ war identelezh broadel an holl vroadoù a gemer perzh.

Xunta Galiza, da lavarout eo, gouarnamant lec’hel Galiza en deus kemmet an titl ofisiel implijet evit pediñ pobl Galiza d’an Oriant, da lavarout eo evel broad, ur ger erlerc’hiet gant ar ger «tiriad» , kement se en deus lakaet kalz a dud oberiant war dachenn ar sevenadur hag ar politikerezh e Galiza da embann e oant nec’het.

Evel Breizhiz ez omp ken feuket hag int bet. Erru omp skuizh gant ar prezegennoù ensavadurel e Galiza evel e Breizh a laka ac’hanomp a live gant « rannvroioù » pe « tiriadoù » gall pe spagnol.

Disheñvel mik eo ar gwirvoud, broadoù hep stad zo ac’hanomp, ha Galiza ha Breizh zo hor broioù-ni. Ma nac’h hor gouarnamantoù lec’hel da implij an termenoù se ez eo evit ma na vije ket lakaet ar gaoz war hor gwir d’en em dermeniñ, da lâret eo war hor gwir da zibab hon unan peseurt emc’houarnamant hon eus ezhomm.

Youl skinwel Pariz da lakaat diwar wel kement giton stourm evit unvezh tiriadel Breizh evel hini ar gevredigezh « Breizh Unvan » zo un doare splann all da ginnig ac’hanomp evel tiriadoù simpl gant dibarderioù arzel pe war dachenn ar sonerezh pe c’hoazh Evel m’en lavar Frañs 3 evel «Proviñsoù Kelt» ha pas  anat deoc’h evel broadoù hep stad.

Evel an holl vroadoù hep stad hon eus ar gwir da zibab peseurt derez a souvereniezh ensavadurel hon eus ezhomm, hag an dizalc’hiezh zo unan e-touez dibaboù all.

Fellout a ra deomp deomp adembann ez eo stag ar gwir d’en em dermeniñ ouzh hor stourmoù evit ar justis sokial, an endro, ar stourm evit ar frankizoù forañ hag enep ar faskouriezh, al labour, an ingalded etre ar baotred hag ar merc’hed, dibenn gwallziforc’hioù an ozac’hiezh.

Setu ma kinnigomp d’en ober d’ar Vreizhiz/Breizhadezed ha d’ar C’haliziz ha Galizianadezed  ha da zont gant o familh, o binviji sonerezh hag ur barrad imor vat d‘ar sadorn 10 a viz Eost da 3e30 dirak Ti-Kêr an Oriant evit degas da soñj da Xunta Galiza ha da Rannvro Breizh hor bo ar gwir da viken da zibab hon dazont broadel.

Perzh eo an tolpadeg se deus ar c’houlzad evit gervel da vanifestiñ e Naoned d’an 28 a viz Gwengolo evit unaned hor bro hag ar gwir da zibab.

En galego

Este ano o Festival Intercéltico de Lorient ten a Galiza como nación convidada. Este grande encontro musical permite salientar a singularidade dos pobos celtas e suliñar o carácter nacional dos diferentes pobos participantes unha vez ao ano.

Porén, a Xunta de Galiza rebaixou a cualificación pola que o pobo galego estaba convidado a Lorient, quer dicir, como nación, mudando ese termo polo de “territorio”, feito que provocou o malestar de numerosas activistas culturais e políticas galegas. Como pobo bretón, compartimos a súa indignación. Estamos fartas de discursos institucionais que, tanto na Galiza coma na Bretaña, nos presentan como simples “rexións” ou “territorios” pertencentes ao estado francés ou español.

A realidade é ben diferente, somos nacións sen estado, a Galiza e a Bretaña son os nosos países. Se os nosos respectivos gobernos non queren nomealas así é por compracer a Madrid ou a París que pretenden asimilarnos e, ante todo, non queren que se evoque o noso dereito á autodeterminación, é dicir, a decidir por nós mesmas que forma de autogoberno precisamos.

A vontade do goberno de París de facer desaparecer do desfile das nacións celtas calquera bandeirola reivindicativa ou a prol da unidade territorial da Bretaña, como foi o caso da asociación Bretagne Réunie (Bretaña Reunificada), é outra mostra desta tendencia a presentarnos como meros territorios típicos cunha forte personalidade musical e artística, ou como di a cadea France 3, “provincias celtas”, e non como nacións sen estado.

Como todas as nacións sen estado, temos o dereito a decidir que grao de soberanía institucional precisamos e, entre elas, a independencia. Desexamos reafirmar que ese dereito á autodeterminación é indisociábel do noso combate pola xustiza social e ambiental, a oficialización real das nosas linguas, a loita polas liberdades públicas e contra o fascismo, o emprego, a igualdade, a fin das discriminacións do sistema patriarcal.

Por iso convidamos as bretoas e galegas este sábado 10 de agosto ás 15h a reunirnos diante do concello de Lorient con música, en familia e ambiente festivo, e lembrarlles á Xunta de Galiza e ao Consello Rexional da Bretaña que temos o dereito imprescritíbel a decidir cobre o noso futuro nacional.

Inscribimos esta iniciativa reivindicativa no contexto das dinámicas das manifestacións “Polo dereito a decidir e a unidade da Bretaña” que terá lugar o 28 de setembro en Nantes.

La Gauche Indépendantiste (Breizhistance) appelle à soutenir les écoles DIWAN pour que ces écoles laïques, gratuites et associatives et immersives en langue bretonne puissent bénéficier du forfait scolaire dans le projet de loi Blanquer.
Le premier ministre de la France Édouard Philippe s’y était engagé devant M. Loig Chesnais-Girard, président de la Région Bretagne, lui-même soutenu dans cette démarche par la conférence territoriale des maires de Bretagne administrative.
C’est donc la parole du chef du gouvernement qui est en jeu, à 96 heures d’un scrutin, parole donnée à l’ensemble des citoyens de Bretagne et pas seulement aux parents et salariés de Diwan qui depuis 42 ans font vivre ces écoles en donnant beaucoup d’eux mêmes, dans l’ensemble de la Bretagne historique.
Jamais dans l’histoire récente de Bretagne un tel consensus social en faveur de la reconnaissance du caractère de service public de Diwan n’avait été assumée par autant d’élus locaux.
Il convient donc de faire front ici en Bretagne contre Paris, pour rappeler à Édouard Philippe de tenir ses promesses, et pour dire à M. Blanquer qu’il doit cesser d’insulter notre langue, notre pays la Bretagne, et nos enfants en doutant de leurs capacités cognitives et de leurs maitrise du français ou d’autres langues.
En conséquence nous appelons l’ensemble de nos sympathisants à participer massivement aux initiatives qui pourraient émerger dans les prochaines heures partout en Bretagne.
Maiwenn Salomon pour la Gauche Indépendantiste

La Bretagne est la grande absente des pauvres et poussifs débats de la campagne électorale des élections européennes 2019. Sa disparition dans la circonscription unique, après avoir été noyée dans une circo “Grand Ouest” lors des scrutins précédents, n’aide évidemment pas à en faire un objet de débat politique.

Tous les débats sur son évolution institutionnelle sont sous le tapis. Pourtant en 2018 le droit de décider avait fait irruption dans le débat politique breton grâce à de nombreuses initiatives politiques et citoyennes. Parmi elle la pétition des 100.000 de Bretagne Réunie, qui demandait au président du département de Loire-Atlantique de permettre aux citoyens de ce département de pouvoir se prononcer sur le retour du pays nantais dans la région Bretagne. Mais aussi les mobilisations de la mouvance de la Coordination Démocratique de Bretagne de Nantes en septembre et Rennes en décembre dernier, rassemblant des milliers de personnes pour “réaffirmer sa volonté de continuer à lutter pour l’unité territoriale de la Bretagne et le droit du peuple breton à décider de son avenir“.

Cela avait permis de commencer à ancrer dans le débat politique local le droit à décider, en affirmant notre souhait de pouvoir décider via un référendum de l’avenir de toute la Bretagne de Brest à Clisson, de son périmètre et de ses compétences. Un manifestant de la Gauche Indépendantiste le constatait : “Pour de très nombreux bretons et bretonnes, la revendication pour la réunification est connue et vivante… Maintenant c’est la revendication pour le référendum qui commence à s’installer et à être de plus en plus connue.”

Ainsi on avait pu commencer à entendre des représentants des partis institutionnels parler de consultation en Bretagne, ou seulement en Loire-atlantique, la presse évoquer à de nombreuses reprises la revendication de l’exercice du droit à l’autodétermination.

Faute d’avoir su mettre en place un agenda politique qui nous soit propre et spécifique en tant que peuple breton, c’est à dire non réglé sur la calendrier électoral ou les réformes imaginées à Paris, la mobilisation semblait marquer le pas.

Pour relancer le débat, l’association DIBAB — connue pour avoir organisé des votations interrogeant sur l’unité de la Bretagne et la mise en place d’une assemblée territoriale bretonne dotée de compétences large — a décidé de construire une campagne autour d’un sondage.

DIBAB s’est associée au Breizh Civic Lab et aux médias comme le Journal de la Bretagne et Radio Naoned pour commenter et publier le sondage.

Le but est de confier le travail de sondage a des professionnels (TMO Régions) pour chiffrer le désir de Bretagne des Breton·ne·s d’un point de vue politique et non sentimental.

Une quinzaine de questions seront posées à un échantillon représentatif de Bretons de toute la Bretagne historique pour rendre visible et restituer courant juin le degré de souveraineté que souhaitent les Bretons et les Bretonnes pour leur pays et le périmètre sur lequel elle devrait s’exercer.

L’intuition des initiateurs de la campagne est que le pourcentage de Bretonnes et de Bretons trouvant normal d’être consultés sur l’évolution institutionnelle de la Bretagne est élevé, tout comme progresse l’idée d’un pouvoir politique breton. Si cela ce confirme, il ne restera plus qu’à travailler à la mise en place d’une campagne unitaire pour ancrer dans notre calendrier local cette revendication. À un an des municipales et des régionales cela peut avoir une influence salutaire pour enfin obliger tout le monde à se positionner à ce que nous considérons comme la base de notre combat indépendantiste : le respect du droit du peuple breton à librement se déterminer en tant que communauté politique distincte et spécifique.

La campagne est participative, car près de 150 personnes ont déjà donné pour financer via un crowdfunding le sondage, très unitaire mais aussi clairement à contre-courant des discours passéistes, surannés et romantiques du mouvement breton justifiant tout par un passé mythifié, une démarche identitaire fantasque qui braquent tout ceux et celles qui sont à la recherche d’un projet national breton novateur, moderne, civique, citoyen synonyme de progrès social, environnemental et démocratique.

C’est une campagne moderne, popularisée par les réseaux sociaux : près de 70 % de la somme recherchée (sur les 10.000 € manquants) est déjà collectée !

Il y a quelques semaines, 3000 personnes manifestaient à Cardiff pour l’indépendance du Pays de Galles. Cette initiative a fait grand bruit et focalise les débats sur cette revendication et perspective que seulement 12 % des gallois soutiennent si l’on en croit le sondage mentionné ici par le Guardian.

  • Vous n’avez pas envie de savoir combien de Bretonnes et de Bretons pensent comme vous que nous devrions avoir notre mot à dire sur l’avenir de notre pays ?
  • Vous ne voyez pas le bénéfice politique que nous pouvons tirer d’une démarche transpartisane et participative qui ne se préoccupe pas de Paris ?
  • Vous ne voulez pas que la Bretagne deviennent un sujet de débat politique et non romantique ?

Si ?

Sortez votre carte bleue et laissez vous guider ! Pour commencer…

https://www.kengo.bzh/projet/1827/soutenez-un-sondage-exclusif-en-bretagne

Des militant·e·s indépendantistes de gauche investis dans la campagne.

 

Diwar intrudu Unvaniezh Studierien Breizh ez eus bet roet lañs d’ur c’houlzad ledan evit ma vo muioc’h a vrezhoneg war-wel war panellerezh Skol-Veur Roazhon 2.

Kalz a aozadurioù liesseurt o deus kensinet ar galv a c’hellit lenn amañ dindan.

Kemennadenn

#BrezhonegEmSkolVeur #DuBretonDansMaFac

D’an 10 a viz C’hwevrer 2019, eo bet kinniget gant dekadoù a studierien skol-veur Roazhon 2 ur raktres panellerezh divyezhek da vare ar prantad budjed-perzhiañ an FKDMS (Fontoù Kengred ha Diorren Mennadoù ar Studierien). Ar raktres-mañ a zo e bal staliañ ur panellerezh divyezhek gallek-brezhonek war tri c’hampus Skol-Veur Roazhon 2 (Mazier e Sant-Brieg, An Delenn ha Keryann e Roazhon).

Abaoe deroù ar bloavezhioù 90, ez eo staliañ ur panellerezh divyezhek un arc’hadur douget gant pep rummad studierien a zeu war-lerc’h an eil egile er skol-veur. Kammedoù a zo bet graet war an hent-se e penn-kentañ ar bloavezhioù 90 en ur staliañ ar banell gallek-brezhonek gentañ gant lusk ar sindikad studierien Dazont. Un nebeud bloavezhioù goude-se ez eo bet sinet karta Ya d’ar Brezhoneg gant prezidant Marc Gontard e 2008 hep ma vefe lakaet an engouestloù da dalvezout war an hir dermen. A-dreñv d’an divyezhegezh ez eo plas ar brezhoneg an dalc’h e lec’hioù foran div eus kêrioù brasañ Breizh (diaes gouzout petra dalvez ar frazenn-mañ). Ul lec’h stummañ ha lakaat yaouankiz Breizh en he zra, abalamour d’an dra-se eo atebeg ar gwareziñ ha diorren hor yezh. Da vare Erasmus o deus gallet gwelout ar Vretoned yaouank e skolioù-meur Barselona (Katalonia), Aberystwyth (Kembre) pe Bilbao (Euskadi) an ingalded etre ar yezhoù-pobl ha re o Stadoù e divyezhegezh hag e buhez ar skol-veur. A-dreñv d’an dra-mañ ez eo an dalc’h ingalded diazez etre ar yezhoù ha doujañs gwirioù ar gomzerien. N’eo ket aet Skol- Veur Roazhon 2 en tu all d’ar vevenn-mañ evit ar poent. Fellout a ra deomp mont dreist anezhi da vat gant ar raktres-mañ.

Klotañ a ra hemañ gant ur c’hortoz-sokial wir eus perzh ar studierien.ezed, kelennerien.ezed, gopridi, ha kevredigezh Breizh dre-vras. Gallet hon eus gwelout er sontadeg TMORégion embannet e miz Here 2018 : plijout a rafe da 31 % eus ar re a zo nebeutoc’h evit 25 bloaz gouzout brezhoneg. Fellout a rafe da 75 % eus anezidi Il-ha-Gwilun hag Aodoù-an-Arvor ma vefe muioc’h a gelenn war ar brezhoneg er skolioù, muioc’h evit 70% eus ar re a zo bet goulennet ganto a fellfe dezho gwelout muioc’h a vrezhoneg war panellerezh an hentoù. Erfin e fellfe da 58 % eus anezidi Il-ha-Gwilun gwelout muioc’h a vrezhoneg el lec’h foran (60 % en Aodoù-an-Arvor). Heuliañ a ra ar sontadeg-mañ an hini bet aozet gant kenstroll « Brezhoneg er Skol-Veur » e 2017 war gampus Keryann hag o doa goulennet gant ar studierien.ezed ha gopridi ma oa mat ganto pa vefe muioc’h a zivyezhegezh vrezhonek- gallek e Skol-Veur Roazhon 2. 85 % eus ar re o doa votet o deus respontet e oa mat ganto (da lavaret eo 967 hag o doa votet) ha 9% ne oarent ket (104 hag o doa votet). Diskouez a ra splann an div sontadeg-mañ ez eus ur c’houlenn-sokial greñv en ur panellerezh divyezhek brezhonek-gallek aotreet da bobloù niverus en Europa evit o yezhoù-dezho. Klotañ a ra ar goulenn-mañ gant ur wirionez: darn vrasañ ar re yaouank etre 18 ha 35 bloaz hag a gomz brezhoneg a zo o chom e Roazhon. E Sant-Brieg, war gampus Mazier ez eo stummet kelennerien.ezed an hentoù divyezhek.

Kinnig a reomp, neuze, ma vefe talvoudekaet youl darn vrasañ ar studierien.ezed gant Skol-Veur Roazhon 2 en ur staliañ ur panellerezh divyezhek en ur labourat dorn-ha-dorn gant Ofis Publik ar Brezhoneg. Ur panellerezh az aio hervez ar reoladoù etrebroadel war an divyezhegezh er panellerezh. Emplegañ a ra ma vefe roet gant rikted ar memes titouroù en eil yezh hag eben, ma vefe kinniget an titouroù e brezhoneg hag e galleg en ur mod heñvel-rik (liv, font, ment, hag all hag all) hag en un doare simetrek an eil e-keñver eben.

Gervel a reomp neuze an holl studierien.ezed, kevredigezhioù, dilennidi, aozadurioù, strolladoù ha sindikadoù e Breizh a-bezh da unaniñ gant al lusk evit ma vefe aotreet ar raktres-mañ gant ar bodad, votet gant ar studierien.ezed ha lakaet da dalvezout gant ar Skol-Veur.

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