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Raozhon

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Comme vous le savez sans doute l’armée Turque bombarde le nord du Rojava notamment la ville de Kobane depuis samedi 19 novembre. Des bombardements ont eu lieu dans les villes de Kobane, Derik, Tirbespiye et Shehba. Par ailleurs, les avions de chasse turcs ont également pris pour cible les régions de Qandil, Shengal et Sulaymaniyah au Kurdistan irakien (nord de l’Irak). C’est toute la zone ou la Résistance Kurde et ses alliées ont menés la lutte contre l’état islamique mais en impulsant aussi un autre projet de société basé sur le partage des richesses , le droit à l’autodétermination et l’égalité femmes hommes qui subit une offensive majeure d’une des armées composantes de l’OTAN : l’armée Turque. Une armée sous le contrôle d’Erdogan dont la proximité avec DAESH n’est plus à prouver.

Nous nous joignons aux forces syndicales et de gauche, à la communauté Kurde , aux progressistes et communistes Turcs vivant ici en Bretagne pour vous appeler à de participer au vaste mouvement qui en Europe se met en marche pour exiger la fin des bombardements Turcs sur le Kurdistan.

-Arrêt immédiat des bombardements contre le Rojava Démocratique et de l‘offensive Turque contre la résistance Kurde.

-Solidarité avec les femmes Kurdes en lutte en Iran, Irak, Syrie, Turquie et leurs alliées contre l’oppression patriarcale.

-Retrait du Parti des Travailleurs du Kurdistan ( PKK) de la liste des organisations terroristes de l’Union Européenne.

-Libération de Abdullah Ocalan président fondateur du PKK et des milliers de prisonniers politiques Kurdes.

Les prochains rendez-vous auront lieux à :

-Rennes/Roazhon vendredi 2 décembre à 18h30 place de la Mairie

-Saint Brieuc/Sant-Brieg samedi 3 décembre à 15h place Duguesclin

La Gauche Indépendantiste Bretonne War-Sav.

 

 

 

Par ailleurs un de nos militants de la Gauche Indépendantiste , un militant du NPA et de la CGT et un membre de la majorité municipale de Guingamp ont été menacés de poursuites suite au rassemblement de Guingamp de vendredi 19 novembre dans cette même ville contre les bombardements au Kurdistan. En effet les 80 personnes présentes ont décidés de partir en cortege pendant 200 metres jusqu’a la sous-prefecture. Les forces de l’ordre reprochant à nos camarades de ne pas avoir déposé de parcours. Nous vous tiendrons au courant des éventuelles amendes et procédures.

Voici la prise de parole qui a été lue à Guingamp et nous semble ne pas oublier les fondamentaux de la lutte anti-impérialiste.

Dans la nuit du 19 au 20 novembre, les avions de guerre turcs ont commencé à bombarder des hôpitaux, des écoles et d’autres cibles civiles dans la zone frontalière du nord de la Syrie.
Plusieurs villages situés dans la région de Shehba qui abrite de nombreux déplacés d’Afrin, ainsi que dans les régions de Kobanê et de Dêrîk ont été particulièrement ciblés. Les avions de guerre turcs ont également visé un dépôt de blé dans la zone de Dahir al-Arab, près de Zirgan. Parallèlement, l’armée turque a bombardé des zones dans les monts Qandil et Asos au Sud-Kurdistan (nord de l’Irak).
L’attaque terroriste de Taksim, à Istanbul, le 13 novembre, a été planifiée et exécutée par le régime au pouvoir en Turquie pour fournir un prétexte à ces bombardements meurtriers. Avant même d’ouvrir une enquête, le régime turc a imputé cette attaque aux Unités de protection du peuple et des femmes du Rojava (YPG-YPJ) et au Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK). Bien que les Forces démocratiques syriennes (FDS) et le PKK aient vivement condamné l’attentat et démenti toute implication, le ministre turc de l’Intérieur, Süley-man Soylu, connu pour son hostilité féroce envers le peuple kurde, continue de prêcher ce mensonge au nom de l’État turc.
Ces attaques sont annoncées comme un prélude à une invasion terrestre du Rojava démocratique ou la Resistance Kurde et ses alliés tentent après avoir défait DAESH de construire un espace politique basé sur la démocratie, une société égalitaire entre femmes et hommes, la reconnaissance de l’identité Kurde bref tout le contraire du projet politique d’Erdogan.
Cette offensive Turque armée membre de l’OTAN contre le Rojava s’inscrit dans un contexte local de violente répression du régime Iranien contre les femmes, les opposants, la jeunesse mais aussi contre le peuple Kurde dont cet état nie aussi les droits fondamentaux. Notre solidarité ce soir va bien évidemment ce soir vers les Kurdes et les masses populaires Iraniennes singulièrement les femmes qui en Iran luttent contre un régime brutal et autoritaire.
Nous soulignons le double discours des membres de l’OTAN , a commencer par la France qui condamnent à juste titre l’invasion de l’Ukraine mais ne disent rien ou si peu aux attaques d’Erdogan contre le Rojava et les Kurdes de Turquie.
Erdogan n’oserait rien sans l’accord tacite des puissances de l’OTAN qui le soutiennent par leurs silences, et leurs ventes d’armes.
Nous soulignons le double discours des membres de l’OTAN dont la France qui affirment leurs juste solidarité avec le peuple kurde en Iran en lutte contre le fondamentalisme mais ne disent rien ou si peu à leurs alliés Erdogan pourtant si proche de DAESH.
Savez vous que les bombardements turcs au Rojava ont une fois de plus permis la fuite de prisonniers de DAESH sous surveillance Kurde ?
Nous savons que des dizaines de milliers de volontaires Kurdes des YPJ YPG et leurs alliés , ainsi que des dizaines de volontaires internationalistes Turcs, arabes, anglais, bretons, américains , français ont combattu et perdu la vie à leurs coté dans la lutte contre l’état Islamique que la Turquie a tant ménagé et aidé.
Nous exigeons dans un premier temps l’arret immédiat des bombardements turcs au Rojava , l’arrêt de l’utilisation d’armes chimiques au Kurdistan d’Irak,
Nous réaffirmons notre solidarité aux femmes Kurdes en lutte au Rojhelat c’est-à-dire le Kurdistan occupé par l’Iran.
Nous exigeons que les organisations Kurdes comme le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK ) soient retirer de la liste des organisations terroristes de l’UE.
Nous exigeons la libération d’Abdullah Ocalan fondateur du PKK détenu à vie en Turquie et des milliers des prisonniers politiques en Turquie et en Iran.
Enfin nous exigeons que la France interdisent à des entreprises comme AXA (les assurances ) d’investir des millions dans l’économie Turque notamment dans des entreprises appartenant à l’’armée d’Erdogan et nous exigeons l’interdiction de ventes d’armes à la Turquie.