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La Gauche Indépendantiste Bretonne (BREIZHISTANCE-IS) appelle à participer massivement à la manifestation en faveur de l’unité territoriale de la Bretagne organisée le Samedi 19 avril à Nantes par 44=BREIZH et Bretagne Réunie. 44breizh_tract-a4-manif-19-04-14

La réunification de la Bretagne correspond à une évolution institutionnelle nécessaire. Elle va dans le sens d’un territoire égalitaire favorisant le travail en commun plutôt que la concurrence entre les métropoles et les territoires. C’est l’espace le plus pertinent pour permettre une maîtrise de nos ressources et de nos richesses en faveur de leur répartition et de la transition énergétique.

Cette manifestation intervient à un moment crucial. En effet, les volets 2 et 3 de la de décentralisation seront bientôt présentés en conseil des ministres, ainsi qu’à l’Assemblée Nationale et au Sénat. On sait que ce projet ne répondra en rien aux attentes des peuples sous domination française, qu’ils soient Corse, Basque, Kanak, Guadeloupéen, Martiniquais ou Breton. Le droit à l’autodétermination, à une réelle démocratie, à des institutions correspondant aux réalités et attentes des populations, sont loin d’être une priorité du gouvernement dans cette réforme. Si la ministre Lebranchu dit avoir fait preuve de « démocratie » en consultant les élus locaux pour cet « Acte III de la décentralisation », on ne peut pas dire que la société civile y ait été associée d’une quelconque manière. Dans cette « consultation » sur la décentralisation, on ne s’étonnera pas que la pérennité des départements ait été essentiellement défendue par les présidents des conseils généraux socialistes comme Jean-Louis Tourenne ou Claudy Lebreton, des conseillers généraux. Il n’est pas surprenant non plus que les maires des grandes villes, comme Rennes ou Nantes, aient applaudi des deux mains à la création d’un statut plus avantageux et d’un nouvel échelon administratif pour certaines métropoles.
Cette réforme présente aussi un réel danger de disparition de la Bretagne en tant qu’entité régionale et administrative. L’objectif de diminution du nombre de régions, affiché en janvier par le président français, a encore été rappelé avec la formation du nouveau gouvernement. Si cet objectif pouvait conforter les partisans de la réunification de la Loire-Atlantique à la région administrative, il se peut en réalité qu’il s’appuie sur la création d’une région « Grand Ouest ». C’est notamment la position défendue par la ministre en charge de la réforme de l’Etat et de la décentralisation depuis sa nomination, qui aurait transmis un dossier en ce sens aux présidents de Régions ces dernières semaines (1).

Manifestation en faveur de l'unité de la Bretagne à Morlaix (ville de Marylise Le Branchu) décembre 2012
Manifestation en faveur de l’unité de la Bretagne à Morlaix (ville de Marylise Lebranchu) décembre 2012.

De même, et malgré le vœu du 8 février dernier voté par le conseil régional de Bretagne en faveur de la Réunification, il est à craindre une position ambiguë de plusieurs parlementaires et élus régionaux bretons (2). Certains se positionnent en effet comme défenseur de la réunification pour mieux défendre un projet de Bretagne élargie ou Grand Ouest alors  que d’autres font campagne pour une collectivité unique sans y intégrer forcément la Loire-Atlantique. Si la Gauche Indépendantiste Bretonne s’est depuis longtemps engagée en faveur d’une fusion de la région Bretagne et des départements, c’est évidemment en y intégrant la Loire-Atlantique et pour doter la Bretagne en tant que telle d’une gouvernance propre : un Parlement. Risquer une nouvelle décentralisation sans répondre à la question territoriale, c’est compromettre pour très longtemps la possibilité de réunifier le territoire breton comme le demande pourtant la population depuis 40 ans !

En 2012, Breizhistance initiait aux côté de 44=Breizh de l'UDBy et et des jeunes écologistes de Rennes un rassemblement en faveur d'un parlment et d'une collectivité unique sur les 5 départements devant le Conseil Régional à Rennes
En 2012, la Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance-IS) initiait aux côté de 44=Breizh, de l’UDB-jeunes et des jeunes écologistes de Rennes un rassemblement en faveur d’un parlement et d’une collectivité unique sur les 5 départements devant le Conseil Régional à Rennes.

Le samedi 19 avril sera donc tout autant une mobilisation pour l’unité de la Bretagne que pour son existence en tant que territoire administratif et politique ! Malgré un gouvernement français fermé aux aspirations démocratiques des bretonnes et des bretons, la manifestation du 19 avril peut sonner le début d’un printemps social et politique pour la Bretagne, un printemps pour l’emploi et pour un parlement breton sur les 5 départements !
Tout d’abord, le gouvernement vient de subir un revers sans précédent aux dernières élections contraignant Jean-Marc Ayrault, ancien maire de Nantes et opposant à l’unité administrative de la Bretagne, à démissionner de son poste de premier ministre. Par ailleurs, les revendications institutionnelles en faveur de l’unité administrative de la Bretagne et d’un parlement breton se sont clairement fait entendre lors la mobilisation des bonnets rouges à l’automne dernier. Une mobilisation qui part le rapport de force qu’elle a enclenché a ébranlé le gouvernement français en Bretagne. Dans ce contexte, soyons mobilisés pour saisir les opportunités s’offrant à la lutte en faveur de l’unité  de la Bretagne !

Le samedi 19 avril, tous ensemble pour l’unité de la Bretagne !

(1) Journal YA, du 4 avril 2014
(2) C’est le cas du sénateur Ronan Dantec (ancien président du Comité pour l’Unité Administrative de la Bretagne) qui défend une Bretagne-Mayenne dans le magazine Bretons n°96 ou du député Jean-Jacques Urvoas http://www.urvoas.org/2014/01/15/une-collectivite-unique-en-bretagne/

 

Jean-Jacques Urvoas, député du Finistère et président de la commission des lois à l’assemblée nationale a déclaré cette semaine en conférence de presse l’intérêt qu’aurait la Bretagne à être à «l’avant garde» du projet de décentralisation gouvernemental en proposant la fusion des départements bretons et de la région dans une « assemblée bretonne ».

   jean-jacques urvoas

                                                                                   Photo ANTONIOL ANTOINE/SIPA

C’est la proposition que la Gauche Indépendantiste bretonne faisait dans sa plateforme électorale de 2008 et reprise dans son pour les élections régionales de 2010.

Nous nous félicitons qu’un député du parti socialiste français reprenne cette proposition à son compte.

Cette proposition de collectivité nous la défendons en tant que force politique indépendantiste dans toute les initiatives particulières et collectives que nous menons. C’est notamment celle que nous retrouvions il y a plusieurs mois au sein de la plate-forme Libérons les énergies en Bretagne, à l’occasion des nombreux rassemblements devant la Région Bretagne à Rennes, le Conseil Général de Loire-Atlantique à Nantes lors de notre campagne pour un Parlement Breton en 2012 et 2013, lors de la manifestation de Morlaix de décembre 2012.

Alors que les termes d’assemblée ou de parlement commence à être accepté s par plusieurs strates de la société comme nouveau type de gouvernance pour la Bretagne, nous réaffirmons qu’une collectivité unique regroupant les compétences actuelles des départements et de la Région, dans le cas impératif d’une Bretagne réunifiée, et avec des compétences réglementaires et parlementaires larges, est la proposition à défendre dans la cadre du débat sur la décentralisation de l’Etat français. C’est un minimum démocratique acceptable, qui à terme permettra à la société bretonne de poser les bases d’un véritable droit à l’autodétermination. C’est le statut institutionnel de base qui nous permettra de suivre les exemples de l’Ecosse ou de la Catalogne dans leur lutte pour l’indépendance.

 

La Gauche Indépendantiste

 

 

 

En conférence de presse le 14 janvier, le président François Hollande s’est exprimé sur l’organisation territoriale de l’Hexagone. 

“Notre organisation territoriale devra être revue” pour “en finir avec les enchevêtrements, les doublons et les confusions” de compétences. “Il devra y avoir une clarification stricte des compétences entre collectivités territoriales”, les régions se verront confier un pouvoir réglementaire local d’adaptation”. Puis cette phrase sibylline : “les régions dont le nombre peut aussi évoluer” avant d’ajouter “Il n’y a pas de raison que ce nombre soit le même dans quelques années”.

Ces quelques phrases pourraient laisser penser à une ouverture sur la question de l’unité administrative de la Bretagne et à une évolution des capacités d’action politique de la Région, si seulement le premier ministre actuel n’était pas Jean-Marc Ayrault, défenseur d’une région «grand ouest» dans le cadre d’une réorganisation territoriale.

Ce projet purement technocratique ne répond clairement pas aux souhaits et intérêts des habitants de la Bretagne et des régions de l’ouest de la France. Nous nous en inquiétons, d’autant que depuis quelques années nombre d’administrations sont réorganisées en prenant comme cadre territorial la partition actuelle de la Bretagne. Les récentes mobilisations des Bonnets Rouges avaient en partie fait émerger des revendications institutionnelles pour la Bretagne (Réunification et décentralisation). Mais c’est depuis de nombreuses années et à travers des centaines de manifestations diverses que la revendication d’unité territoriale et de pouvoir régional existent en Bretagne.

Nous ne pourrons faire l’économie d’une amplification de ces mobilisations et de l’exigence d’un véritable droit à l’autodétermination pour le peuple breton sur ces questions, si nous voulons nous faire entendre du gouvernement français.

La Gauche Indépendantiste – Breizhistance IS

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Le 5 avril 2013, 9 organisations politiques, syndicales et associatives bretonnes présentaient à Rennes la plate-forme « Libérons les énergies en Bretagne»,appelant à des réformes structurelles urgentes en Bretagne :

  • Ratifier la Charte européenne des langues minoritaires,
  • Prendre sans attendre les dispositions nécessaires permettant la réunification de la Bretagne,
  • Permettre et soutenir la création en Bretagne d’une télévision publique bilingue de plein exercice,
  • Donner à la Bretagne, un statut particulier dotant l’institution bretonne d’une assemblée
                                                                  
Les différentes mobilisations qui ont lieu ces derniers jours en Bretagne témoignent de l’ampleur de la crise profonde que les Bretonnes et les Bretons doivent affronter actuellement.

Les 9 organisations initiatrices de la plate-forme « Libérons les énergies en Bretagne» tiennent à rappeler vigoureusement que les 4 revendications qu’elles portent doivent absolument être entendues et déboucher sur des avancées concrètes qui permettront à la Bretagne de faire face efficacement aux difficultés actuelles. En effet, l’élaboration d’un pouvoir décisionnel breton, proche des citoyens et dotés de nouvelles compétences ainsi que de moyens législatifs et financiers adéquats, est un élément indispensable pour que nous puissions apporter aux problèmes globaux des solutions pertinentes à notre échelle. Cela doit se traduire par la création d’une collectivité unique, issue des 5 départements bretons et de la Région. Cette nouvelle assemblée permettra aux Bretonnes et aux Bretons d’agir, grâce au droit à l’expérimentation reconnue par la Constitution, dans les domaines de la pêche, de l’agriculture, de l’eau, de la politique linguistique et culturelle…
Cette évolution institutionnelle doit avoir lieu conjointement à la réunification de la Bretagne, afin de permettre un développement harmonieux et cohérent du territoire breton.

Par ailleurs, l’émergence d’un service audiovisuel publique bilingue couvrant l’ensemble des cinq départements bretons, outre la création d’emplois au travers du développement d’une véritable filière professionnelle, permettra de dynamiser la Bretagne et de soutenir l’essor de l’économie, de la culture, de la vie associative et politique du territoire.

Les premières organisations signataires de la plate-forme tiennent également à rappeler la nécessité d’avancer sur une autre revendication spécifique à la Bretagne : donner un statut officiel et une existence légale à nos langues, le breton et le gallo, afin que celles-ci puissent enfin être reconnues, préservées et développées dans l’ensemble de la société bretonne.
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Les 9 premiers signataires de la plate-forme “Libérons les énergies en Bretagne” :
Ai’ta !, Bretagne Réunie, Europe Ecologie-Les Verts Bretagne, La Gauche Indépendantiste (Breizhistance-IS), Kevre Breizh (Coordination des fédérations culturelles de Bretagne), Mouvement Bretagne et Progrès, Parti Breton, Union Démocratique Bretonne, 44=Breizh
Retrouvez le site de la plate forme “Libérons les énergies en Bretagne” : http://galvpondi.net/

Environ 150 personnes ont assisté au Forum Citoyen de Bretagne organisé par la plateforme « Libérons les Énergies en Bretagne » samedi 15 juin à Nantes. La journée avait commencé par un pique-nique militant sur les bords de Loire organisé par 44=Breizh et installé devant le forum « Pays de la Loire 2040 ». Quatre fourgons de CRS étaient présents… pour le pique-nique !!

Malgré cette présence policière, cette première présentation de la plateforme à Nantes était donc réussie. Surtout nous avons pu assister à des débats pratiques et très intéressants avec la salle.

Une première partie du forum a été prise par la présentation de la plateforme que l’on peut résumer en deux grands thèmes.

  • D’une part des revendications linguistiques : Charte européenne des langues minoritaires, statut de co-officialité de la langue bretonne, télévision publique bretonne émettant au moins 30h/semaine en breton.
  • D’autre part des revendications institutionnelles : Unité territoriale de la Bretagne dans le cadre d’une collectivité unique, une assemblée bretonne nouvelle avec compétences législatives et réglementaires à l’image des parlements Écossais, Catalans, etc …

Anna Gwegen, Jonathan Guillaume et Fañch Oger, ont pris la parole en français et en breton (l’intervenante catalane a de plus été remerciée de sa participation en catalan) pour présenter la démarche initiée par la plateforme. Si ce type de plateforme n’est pas inédite en Bretagne, c’est sans doute la première fois qu’elle rassemble un éventail aussi large d’organisations. C’est la première fois que des associations comme Divyezh ou Ai’ta, pour ne citer qu’elles, mais aussi certaines organisations politiques, assument clairement la revendication d’un parlement pour la Bretagne et d’un statut officiel pour le breton. Il y a donc ici quelque chose de nouveau qui ne peut s’arrêter là !

Jonathan Guillaume, Fañch Oger, Anna Gwegen et Ana Gabriel à la tribune

Dans un deuxième temps Yann Choucq, Naïg Le Gars (qui remplaçait Jean-Pierre Massias pour nous présenter la plateforme basque Batera) et Ana Gabriel représentante catalane de la CUP ont pris la parole.

Yann Choucq, célèbre avocat nantais connu notamment pour être un des fondateurs de Skoazell Vreizh, nous a présenté la situation juridique actuelle concernant les différentes revendications de la plateforme. Si cet exposé entrouvrait certaines possibilités, les échecs de l’Amendement De Rugy-Le Fur ou du statut de co-officialité de la langue corse voté par l’Assemblée Territoriale Corse, mais invalidé par le ministre de l’Intérieur il y a quelques semaines, ont démontré les incapacités des institutions actuelles à répondre à nos attentes démocratiques.

Naïg Le Gars, conseillère régionale UDB, s’est rendu il y a quelques semaines au Pays Basque pour assister aux assises de la plateforme Batera, et ainsi pu nous présenter l’exemple basque qui ne manquera pas d’inspirer les membres de la plateforme « Libérons les énergies en Bretagne ». En organisant en 2010 une votation citoyenne dans 124 commune sur les 159 que comporte le pays basque nord ils ont donné un poids sans précédent à leurs revendications (une collectivité basque, une chambre d’agriculture, la co-officialité de la langue basque, la création d’une université) et construit un rapport de force clairement en leur faveur !

Ana Gabriel, coordinatrice du groupe des députés de la gauche indépendantiste au parlement catalan, a quant à elle présenté l’organisation du référendum d’initiative populaire organisé entre 2009 et 2011 en faveur de l’indépendance de la Catalogne. Dans les 531 communes sur 946 que compte la Généralité de Catalogne, la participation a atteint près de 30%, avec un pourcentage nettement en faveur de l’indépendance (93%) ! La mobilisation populaire induite par la participation à ce referendum purement symbolique, lancé à la base dans et par une seule petite commune de la côte Arenys de Munt, a permis selon Ana Gabriel de placer la question de l’indépendance au centre du jeu politique catalan.

Jonathan Guillaume, Naig Le Gars, Yann Choucq et Ana Gabriel à la tribune

En conclusion, les membres de la plateforme ont clairement présenté l’organisation d’une votation citoyenne comme une possibilité nouvelle d’entrainer une mobilisation populaire autour des points de revendication de la plateforme. La plateforme se réjouit aussi de l’organisation des assises de l’Association des Régions de France en Bretagne, à Nantes, les 19 et 20 septembre. « Assises auxquelles la plateforme ne manquera d’apporter sa contribution » 😉

Le 4 avril dernier, la Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance-IS) paraphait aux côtés de 8 autres organisations politiques et associations (Ai’ta, Bretagne Réunie, EELV Bretagne, Kevre Breizh, MBP – Mouvement Bretagne et Progrès, Parti Breton, UDB -Union Démocratique Bretonne, 44= Breizh) le texte commun  de la plateforme “Libérons les énergies en Bretagne” comportant 4 revendications majeures pour la Bretagne :

– Ratifier la Charte européenne des langues minoritaires et obtenir un statut de co-officialité des langues de Bretagne.

– Réunifier la Bretagne dans le cadre d’une collectivité territoriale ( Région Bretagne, départements de la Bretagne Administrative, département de la Loire-Atlantique).

– Créer un pôle multimédia bilingue publique (TV et radio).

– Doter la Bretagne d’un statut particulier dotant l’institution bretonne d’un parlement.

Adhérez au manifeste et soutenez nos revendications pour le peuple breton en signant la pétition: galvpondi.net.

 

Blog de la plateforme : http://galvpondi.net/category/blog/

Le jeudi 4 avril 2013, une plate-forme revendicative commune pour la Bretagne a été présentée à Rennes lors d’une conférence de presse et signée par les organisations et parti politiques suivants: Ai’ta, Bretagne Réunie, la Gauche Indépendantiste (Breizhistance-IS), EELV Bretagne, Kevre Breizh, MBP (Mouvement Bretagne et Progrès), Parti Breton, UDB (Union Démocratique Bretonne), 44= Breizh.

Les 4 revendications majeures sont :

– Ratifier la Charte européenne des langues minoritaires et obtenir un statut de co-officialité des langues de Bretagne.

– Réunifier la Bretagne dans le cadre d’une collectivité territoriale ( Région Bretagne, départements de la Bretagne Administrative, département de la Loire-Atlantique).

– Créer un pôle multimédia bilingue publique (TV et radio).

– Doter la Bretagne d’un statut particulier dotant l’institution bretonne d’un parlement.

Cliquez ci-dessous pour pouvoir imprimer le texte de la plate-forme.

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Retrouvez le blog de la plate-forme en cliquant sur : galvpondi.net

Retrouvez la page Facebook en cliquant sur : LiberonsLesEnergiesEnBretagne

La plateforme “Libérons les énergies en Bretagne” co-signée par 11 différents partis politiques bretons et associations de défense de la langue bretonne, dont la gauche indépendantiste (Breizhistance-IS), et présentée en conférence de presse le 4 avril dernier à Rennes revendiquant la création d’une assemblée bretonne dotée pouvoirs législatifs et d’une fiscalité lui permettant de fonctionner, la réunification de la Bretagne dans le cadre d’une collectivité unique englobant les départements de la Bretagne administrative, la Loire-Atlantique et la Région Bretagne, le statut co-officiel de la langue bretonne permise par la ratification de la Charte européenne des langues minoritaires et un pôle TV-Radio bilingue, aiguise visiblement l’appétit électoral de la future tête de liste de la droite rennaise aux municipales 2014, Mr Chavanat, d’un de ces futurs probables co-listiers, Mr Plouvier (UMP) et de Mr Le Brun (ancien conseiller municipal rennais, UDI).

Ainsi avons nous appris par voie de presse que Mrs Chavanat et Plouvier, actuels conseillers municipaux UDI et UMP, et Mr Le Brun l’interêt qu’ils portent à nos revendications pour le peuple breton. Sur la forme, la manoeuvre politique consistant à couper l’herbe sous le pied à leurs adversaires socialistes en vue des élections municipales 2014 et territoriales de 2015 jette le discrédit sur les intentions réelles. Sur le fond, il est permis de douter de l’adhésion véritable de Mr Chavanat à notre plate-forme qui revendique la co-officialité de la langue bretonne alors qu’il déclara lors de la campagne législative 2012 être défavorable “une obligation systématique de bilinguisme dans  toutes les démarches de la vie administrative ou économique”. Faut-il rappeler que lui-même est membre du Conseil d’Etat, celui-même ayant émis un avis défavorable à la ratification de la Charte européenne des langues minoritaires le mois dernier pour le même argument que celui présenté par Mr Chavanat lors de sa campagne législative de 2012. Alors que la droite sarkozyste a fait unanimement preuve d’un centralisme à tout rompre pendant 5 ans, Mr Plouvier, secrétaire national de l’UMP, et ses amis se découvrent des velléité décentralisatrices en se prononceant pour une consultation auprès des bretons sur l’avenir de la Bretagne dont la création d’une assemblée.

Si on ne peut que se réjouir que la démarche de la plateforme suscicte débats et intérets nous ne laisserons personne l’instrumentaliser à des fins politiciennes.

La Gauche Indépendantiste (Breizhistance-IS), section de Rennes.

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Breizhistance-IS, s’associe à son conseiller municipal herblinois, Primael Petit et appelle à participer à l’action du collectif 44=Breizh samedi à Nantes.

Primael Petit, Breizhistance, conseiller municipal de Saint-Herblain

“Je serais présent à Nantes samedi pour participer à la votation citoyenne symbolique sur la réunification de la Bretagne organisée par le collectif 44=breizh. En tant que conseiller municipal de Saint-Herblain je adresse mon soutien à l’action et prie le collectif d’accepter mon vote par procuration.
Malgré l’engagement de François Hollande “en faveur de la démocratie et des libertés locales”, le projet de loi de décentralisation qui sera présenté le 10 avril prochain en conseil des ministres ne fera vraisemblablement pas de proposition pour sortir de l’impasse démocratique dans laquelle se trouve la question de la réunification de la Bretagne. Il faudra bien trouver nos propres solutions en Bretagne face aux défaillances de l’Etat central. Parce que je crois à la libre détermination démocratique des bretonnes et des bretons sur leur avenir institutionnel, j’appelle donc à participer à l’action organisée par le collectif 44=breizh, samedi 6 avril à Nantes”
Primael Petit

La semaine dernière, l’amendement 3 ter  a été retiré du projet de loi sur le referendum d’initiative partagée par le Sénat. Il avait été voté en décembre 2011 par le parlement  français et était à l’initiative du député EELV, F. De Rugy. Au travers d’un processus référendaire peu crédible, cet amendement avait le mérite de remettre le processus de réunification de la Bretagne entre les mains de ses habitants et des collectivités Loire-Atlantique et région Bretagne, sans que la région Pays de la Loire ne puisse bloquer ce processus, comme c’est le cas aujourd’hui.

Cette séance, outre les propos caricaturaux du jacobinisme habituel, aura permis quelques interventions intéressantes, et de constater que c’est bien la question spécifique de la territorialité bretonne, qui induit ce débat sur un changement législatif nécessaire. Le gouvernement « partage l’impatience » sur cette question, mais ne peut y répondre du fait de ce que cela pourrait entrainer sur d’autres territoires (intervention du sénateur Fr. Fortassin), où la revendication n’existe pourtant pas. En somme, nous constatons que le cadre législatif de l’Etat français ne permet pas de répondre aux attentes démocratiques spécifiques du peuple breton.

Alors qu’on oppose l’avenir des régions de l’ouest de France à la résolution de la partition administrative de la Bretagne, ce débat au Sénat doit faire comprendre que c’est bien la réunification de la Bretagne qui dénouera ce problème. C’est elle qui permettra d’amener un débat dans les collectivités concernées par un remodelage et une amélioration des limites régionales de l’Ouest de la France selon le modèle proposé aujourd’hui par Bretagne Réunie et plusieurs associations.

Si Christiane Taubira, en tant que représentante du gouvernement, indique que la loi sur la décentralisation à venir pourrait proposer une « opportunité » pour répondre à la question soulevée, nous en doutons fortement. Notamment parce que la ministre de la décentralisation, Marylise Lebranchu, malgré son vote en faveur de l’amendement en décembre 2011, semble indiquer l’inverse dans ses déclarations.

De même, l’avant-projet de loi annonce la création de «communautés d’agglomérations nouvelles». C’est-à-dire la constitution d’une énième structure administrative créant des métropoles aux compétences élargies, notamment pour Nantes et très possiblement pour Rennes. Tout laisse donc présager d’une stagnation des capacités d’intervention au niveau régional au profit d’une prise de puissance des métropoles rennaise et nantaise. Ceci entrainerait nécessairement un accroissement du déséquilibre entre l’est et l’ouest de la Bretagne, entre régions pauvres et régions riches, et compliquerait encore le processus de réunification porteur d’une vision régionale et équilibrée du territoire. Le peu de compétences nouvelles pour les régions dont semble présager l’avant-projet, renforce encore cette perception insatisfaisante que l’on peut avoir de la prochaine loi.

Comme toutes les lois sur la décentralisation, la prochaine ne répondra certainement pas aux attentes démocratiques existant en Bretagne. L’inaction et le double discours d’élus du PSf en Bretagne est pour partie l’origine de la déception que provoquera la future loi. Si petite soit l’avancée, nous n’obtiendrons des compétences significatives pour la Bretagne, qu’en inscrivant le destin national du peuple breton dans notre action et en mettant en pratique notre droit à l’autodétermination, jusque dans les collectivités. L’Etat français ne fera un pas dans le sens d’un pouvoir politique et démocratique pour une Bretagne réunifiée, que s’il perçoit, qu’elle lui échappe.

J.G., pour Breizhistance