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Comme vous le savez sans doute l’armée Turque bombarde le nord du Rojava notamment la ville de Kobane depuis samedi 19 novembre. Des bombardements ont eu lieu dans les villes de Kobane, Derik, Tirbespiye et Shehba. Par ailleurs, les avions de chasse turcs ont également pris pour cible les régions de Qandil, Shengal et Sulaymaniyah au Kurdistan irakien (nord de l’Irak). C’est toute la zone ou la Résistance Kurde et ses alliées ont menés la lutte contre l’état islamique mais en impulsant aussi un autre projet de société basé sur le partage des richesses , le droit à l’autodétermination et l’égalité femmes hommes qui subit une offensive majeure d’une des armées composantes de l’OTAN : l’armée Turque. Une armée sous le contrôle d’Erdogan dont la proximité avec DAESH n’est plus à prouver.

Nous nous joignons aux forces syndicales et de gauche, à la communauté Kurde , aux progressistes et communistes Turcs vivant ici en Bretagne pour vous appeler à de participer au vaste mouvement qui en Europe se met en marche pour exiger la fin des bombardements Turcs sur le Kurdistan.

-Arrêt immédiat des bombardements contre le Rojava Démocratique et de l‘offensive Turque contre la résistance Kurde.

-Solidarité avec les femmes Kurdes en lutte en Iran, Irak, Syrie, Turquie et leurs alliées contre l’oppression patriarcale.

-Retrait du Parti des Travailleurs du Kurdistan ( PKK) de la liste des organisations terroristes de l’Union Européenne.

-Libération de Abdullah Ocalan président fondateur du PKK et des milliers de prisonniers politiques Kurdes.

Les prochains rendez-vous auront lieux à :

-Rennes/Roazhon vendredi 2 décembre à 18h30 place de la Mairie

-Saint Brieuc/Sant-Brieg samedi 3 décembre à 15h place Duguesclin

La Gauche Indépendantiste Bretonne War-Sav.

 

 

 

Par ailleurs un de nos militants de la Gauche Indépendantiste , un militant du NPA et de la CGT et un membre de la majorité municipale de Guingamp ont été menacés de poursuites suite au rassemblement de Guingamp de vendredi 19 novembre dans cette même ville contre les bombardements au Kurdistan. En effet les 80 personnes présentes ont décidés de partir en cortege pendant 200 metres jusqu’a la sous-prefecture. Les forces de l’ordre reprochant à nos camarades de ne pas avoir déposé de parcours. Nous vous tiendrons au courant des éventuelles amendes et procédures.

Voici la prise de parole qui a été lue à Guingamp et nous semble ne pas oublier les fondamentaux de la lutte anti-impérialiste.

Dans la nuit du 19 au 20 novembre, les avions de guerre turcs ont commencé à bombarder des hôpitaux, des écoles et d’autres cibles civiles dans la zone frontalière du nord de la Syrie.
Plusieurs villages situés dans la région de Shehba qui abrite de nombreux déplacés d’Afrin, ainsi que dans les régions de Kobanê et de Dêrîk ont été particulièrement ciblés. Les avions de guerre turcs ont également visé un dépôt de blé dans la zone de Dahir al-Arab, près de Zirgan. Parallèlement, l’armée turque a bombardé des zones dans les monts Qandil et Asos au Sud-Kurdistan (nord de l’Irak).
L’attaque terroriste de Taksim, à Istanbul, le 13 novembre, a été planifiée et exécutée par le régime au pouvoir en Turquie pour fournir un prétexte à ces bombardements meurtriers. Avant même d’ouvrir une enquête, le régime turc a imputé cette attaque aux Unités de protection du peuple et des femmes du Rojava (YPG-YPJ) et au Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK). Bien que les Forces démocratiques syriennes (FDS) et le PKK aient vivement condamné l’attentat et démenti toute implication, le ministre turc de l’Intérieur, Süley-man Soylu, connu pour son hostilité féroce envers le peuple kurde, continue de prêcher ce mensonge au nom de l’État turc.
Ces attaques sont annoncées comme un prélude à une invasion terrestre du Rojava démocratique ou la Resistance Kurde et ses alliés tentent après avoir défait DAESH de construire un espace politique basé sur la démocratie, une société égalitaire entre femmes et hommes, la reconnaissance de l’identité Kurde bref tout le contraire du projet politique d’Erdogan.
Cette offensive Turque armée membre de l’OTAN contre le Rojava s’inscrit dans un contexte local de violente répression du régime Iranien contre les femmes, les opposants, la jeunesse mais aussi contre le peuple Kurde dont cet état nie aussi les droits fondamentaux. Notre solidarité ce soir va bien évidemment ce soir vers les Kurdes et les masses populaires Iraniennes singulièrement les femmes qui en Iran luttent contre un régime brutal et autoritaire.
Nous soulignons le double discours des membres de l’OTAN , a commencer par la France qui condamnent à juste titre l’invasion de l’Ukraine mais ne disent rien ou si peu aux attaques d’Erdogan contre le Rojava et les Kurdes de Turquie.
Erdogan n’oserait rien sans l’accord tacite des puissances de l’OTAN qui le soutiennent par leurs silences, et leurs ventes d’armes.
Nous soulignons le double discours des membres de l’OTAN dont la France qui affirment leurs juste solidarité avec le peuple kurde en Iran en lutte contre le fondamentalisme mais ne disent rien ou si peu à leurs alliés Erdogan pourtant si proche de DAESH.
Savez vous que les bombardements turcs au Rojava ont une fois de plus permis la fuite de prisonniers de DAESH sous surveillance Kurde ?
Nous savons que des dizaines de milliers de volontaires Kurdes des YPJ YPG et leurs alliés , ainsi que des dizaines de volontaires internationalistes Turcs, arabes, anglais, bretons, américains , français ont combattu et perdu la vie à leurs coté dans la lutte contre l’état Islamique que la Turquie a tant ménagé et aidé.
Nous exigeons dans un premier temps l’arret immédiat des bombardements turcs au Rojava , l’arrêt de l’utilisation d’armes chimiques au Kurdistan d’Irak,
Nous réaffirmons notre solidarité aux femmes Kurdes en lutte au Rojhelat c’est-à-dire le Kurdistan occupé par l’Iran.
Nous exigeons que les organisations Kurdes comme le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK ) soient retirer de la liste des organisations terroristes de l’UE.
Nous exigeons la libération d’Abdullah Ocalan fondateur du PKK détenu à vie en Turquie et des milliers des prisonniers politiques en Turquie et en Iran.
Enfin nous exigeons que la France interdisent à des entreprises comme AXA (les assurances ) d’investir des millions dans l’économie Turque notamment dans des entreprises appartenant à l’’armée d’Erdogan et nous exigeons l’interdiction de ventes d’armes à la Turquie.

« Da belec’h eo aet ar stourm enepimpalaerour ? » sed aze an tem a vo prederiet diwar e benn e d’ar sadorn 9 a viz Gouere e Plougonveur.

Enebiezh an daou impalaerouriezh zo penn abeg ar brezel hag aloubadeg an Ukren, er mediaou bras koulz hag e metoù an tu-kleiz ne glever kaozioù evit kondaoniñ an emlederezh Rusian hepken.

Na c’heller ket reizhabegiñ e mod ebet tagadenn impalaerour Russia en Ukren. Daoust da bPoutin ha d’e dropellad bezañ ar benndagadourien n’omp ket hegredik a-walc’h evit chom hep gwelet splann kirriegezh ensavadurioù Europa hag ar stadoù perzh deus Aozadur feur-emglev Norzh Atlantel (AFNA-OTAN ) er mare tenn mañ etre an daou impalaerouriezh.

Na glever ket ar barnouriezh enep da impalaerouriezh an AFNA pe Europa, chom a ra mut an tu-kleiz, an dispac’hourien koulz hag ar re all, hep klask aozañ stourmadegou da enebiñ ouzh impalaerouriezh hor bourc’hizelezh.

Evit divizout diwar-benn ar problemategez-se ha difraostañ aheloù koulzadoù kabaliñ ha stourm asambles e aozomp un devezh tro-dro d’ar goulenn «  Da belec’h eo aet ar stourm enepimpalaerour ? » ha kement se d’ar Sadorn 9 a viz Gouere en Dibar e Plougonveur.

4 stal a raio an devezh :

Stal 1 : « Breizh er stignad impalaerour, istor ha gwirvoud pouez an industriezh milourel gall e Breizh » da gregiñ ganti e vo lañset ar gaoz gant stourmerien dizalc’hour War-Sav.

Stal 2 : « Penaos en doa enebet an AFNA ouzh ar stourmoù eneptrevadennour er bloavezhioù 60 ha 70 ha peseurt heklev en doa bet en Europa ar c’hornog ? Un diviz gant Jann-Marc Rouillan a zo bet oc’h ober war-dro ul levr gouestlet da stourm dizalc’hour ha didrevandennour er C’hap Glas hag e Ginea Bissau

Stal 3 : « « Peseurt mod emañ kont gant ar stourm a genskoazell etrebroadelour gant ar Palestin ? » Gant kamaraded ar strollad «  Palestin a vo trec’h ! » deus Tolosa. Darbet eo bet dezhe bezañ divodet dre zekred diwar goulenn Darmanin, trec’h int bet hag e talc’hont gant o c’houlzadoù stourm.

Atelier 4 : « Ar Rojava hag an dispac’h Kurd d’ar c’houlz ma klask emlediñ an AFNA » gant benelerourezed hag etrebroadelourezed bet e Kurdistan hag a raio ar poent war an tagadennoù kaset a-benn gant an Turki, ur stad perzh deus an AFNA, evit distruj ar Rojava demokratel.

Digor d’an holl eo an devezhiad. Kregiñ ar raio an atelieroù da 10e beure.

Taolioù kelaouiñ, levrioù en gwerzh war al lec’h.

Emaomp o prientiñ darvoudoù sevenadurel evit nozvezh ar Sadorn.

War-Sav ! (pour l’Organisation de la Gauche Indépendantiste)

A l’inititive de militantEs de la Gauche Independantiste Bretonne (War-Sav) du Trégor et du Leon une journée d’échanges sur l’anti-impérialisme aura lieu à Plougonver le 9 juillet.

Alors que l’occupation et la guerre qui ravage l’Ukraine révèle que deux impérialismes s’affrontent seule la condamnation de l’expansionnisme grand-russe est audible dans les médias dominants comme dans la gauche européenne.
Rien ne saurait justifier l’agression impérialiste de la Russie en Ukraine. Si Poutine et sa clique sont bien les agresseurs, nous ne sommes pas dupes de l’intérêt et de la responsabilité des institutions européennes et des états membres de l’OTAN dans cet épisode de tensions entre deux impérialismes.
Mais la critique de l’OTAN et de l’impérialisme Européen et Français sont inaudibles , la Gauche y compris révolutionnaire se tait et ne cherche pas à mobiliser contre l’impérialisme de sa propre bourgeoisie.

Pour en débattre et défricher des axes de mobilisation et de complicité nous organisons une journée d’échanges autour du thème « Ou est passée la lutte anti-impérialiste ? » le samedi 9 juillet au Dibar à Plougonver.( entre Guingamp et Carhaix ).

Elle se déroulera sous forme de 4 ateliers :

Atelier 1 : « La Bretagne dans le dispositif impérialiste , histoire et actualité du poids du lobby militaro-industriel français dans notre pays » Atelier introductif par des militants du collectif War-Sav (Pour l’Organisation de la Gauche Indépendantiste).

Atelier 2 : « L’implication de l’OTAN contre les luttes anticoloniales dans les années 60 et 70 et sa résonance dans la métropole » autour du livre « NE FAITES PAS CROIRE À DES VICTOIRES FACILES – AMILCAR CABRAL » aux éditions Premiers Matins de Novembre sur la lutte indépendantiste au Cap Vert et en Guinée Bissau avec Jann-Marc Rouillan.

Atelier 3 : « Actualité et criminalisation de la solidarité internationaliste avec la Palestine occupée » . Avec des camarades du « Collectif Palestine Vaincra » de Toulouse , après avoir récemment risqué la dissolution à l’initiative de Darmanin ce collectif a gagné cette bataille juridique et continue ses actions.

Atelier 4 : « Le Rojava et la résistance Kurde à l’heure de l’expansion de l’OTAN » par des internationalistes de retour du Kurdistan qui feront le point sur l’offensive de l’armée Turque composante de l’OTAN contre le Rojava démocratique.

Cette journée est ouverte à tous et toutes. Début des ateliers à 10h.
Table de presse, stands d’infos….
En soirée nous organiserons un événement culturel en cours d’élaboration.

Embannet e 2021 gant Syllepse, Skrivañ a reomp deoc’h diwar an dispac’h zo bet savet gant un daouzek maouez bennak bet er Rojava (lodenn ar C’hurdistan e Norzh Siria), lod evit un nebeut deizioù, lod all e-pad meur a vloaz. Reoù zo o doa labouret en aozadurioù sivil, reoù all e-barzh an aozadurioù emzifenn. A-bep seurt oad int, hag a-orin eus Breizh, Okitania, Katalonia, Flandrez ha broioù all dindan ar Stad C’hall evit al lodenn vrasañ anezhe. « Stourmerezed, kazetennerezed, mammoù… » sed aze penaos en em ginnigont o-unan e digoradur al levr. E Breizh e oa deuet teir anezhe e miz genver 2022 da ginnig al levr, da gelaouiñ an dud war stad an traoù er Rojava ha da stummañ maouezed war ar Jîneolojî, peotramant « skiantoù ar maouezed » er C’hurdistan. Tremenet e oant dre Roazhon, Gwengamp, Plougonveur, Brest, Douarnenez, An Oriant, Naoned…

 

 

 

Skrivañ a reomp deoc’h diwar an dispac’h…

Diouzhtu e vezer sachet gant an titl, ha gant ar skeudenn, a zo divoutin a-walc’h. War golo al levr e vez gwelet maouezed war an oad, gwisket gant saeoù hir ha mouchet o fenn. Met n’eo ket aze emañ an dalc’h. E-barzh ar fuzuilhoù etre daouarn lod anezhe, ne lâran ket. Ral eo skeudennaouiñ merc’hed prest da vrezeliñ, pe ‘vefe er Rojava pe e lec’h all, ha raloc’h c’hoazh klevet komz eus Etrebroadelourezed, ken stag eo skeudenn ar stourm etrebroadel ouzh patrom ur paotr yaouank gwenn, en e 20 pe 30 vloaz, deuet eus broioù Europa ar C’hornog. Ha koulskoude zo estroc’h evit paotred hag a glask mont d’ar Rojava da skoazellañ an dispac’h kroget e 2012, muioc’h-mui a vaouezed az a ivez.

An dra gentañ o doa lakaet en o soñj ar skridaozerezed pa ‘oa bet kaoz eus sevel ul levr a oa treuszkas ar pezh o doa gwelet ha bevet du-hont evel just met ivez stardañ al liammoù a genskoazell etre Europa hag an dispac’h. Lakaat war wel ha talvoudekaat ar skiant a c’hallomp prenañ digant ar Gurded hag ar C’hurdezed en o stourm evit ur vro diazezet war an ekologiezh, an demokratelezh, ar benelouriezh, an ingalded hag an doujañs etre ar pobloù, rak ouzhpenn Kurded a zo o chom er Rojava, pe e « Aozadur emren Siria an Norzh hag ar Reter », evel a rankfer lâret bremañ.

E penn-kentañ al levr e vo kavet daou bennad istorel : an eil diwar-benn istor ar C’hurdistan, hag egile diwar-benn istor Siria hag ar Rojava. Gant an daou bennad-mañ e c’haller kompren gwelloc’h istor an dispac’h er Rojava hag ar stourmoù a-enep Daech ha Turkia du-hont.

Un dispac’h maouezed

Unan eus palioù al levr eo kinnig perzh luskad ar C’hurdezed en dispac’h hag er brezel, hag o mod d’en em aozañ o-unan e-keñver an difenn, an deskadurezh, al labour, treuzkas ar c’hurdeg en-dro, an ekologiezh hag an demokratelezh diazez. Dindan 10 vloaz zo bet savet gant maouezed a bep seurt kumuniezhioù aozadurioù emren war gement tachenn zo. Gant ar mod m’ eo aozet ar vuhez politikel e Aozadur Emren Siria an Norzh hag ar Reter e kaver maouezed e pep live divizout. Kemer a reont perzh en emgannoù ivez, pa vez kaoz d’en em difenn ouzh Daech pe ouzh an arme turk. Stummet hag aozet en ur rann distag int, met kas a reont da benn tre ar memes kefridioù hag ar wazed war dachenn ar brezel.

 

Ar stourm etrebroadel

Degas a ra ar skridaozerezed da soñj dimp pegen pouezus eo ar stourm etrebroadel a-benn talañ ouzh « sistem bedel mestroniañ ha korvoiñ an dud hag an natur » emeze. Dave a reont d’ar Brigadennoù etrebroadel e Spagn, d’an FTP-MOI e Frañs ha da skoazelloù etrebroadel all e-kerzh brezelioù. Er Rojava zo bet savet ur « Gumun etrebroadel » a-benn stummañ an dud deuet eus diavaez-bro. Goude ar prantadoù stummañ e c’hallont labourat en aozadurioù lec’hel, er mediaoù, evit aozadurioù ar maouezed, war dachenn ar yec’hed ha kement zo. Gallet a reont kemer perzh ivez e raktresoù ekologel a-seurt gant al luskad « Make Rojava Green Again », a zo e bal lakaat e pleustr ur gevredigezh ekologel, stummañ hag aozañ ar genskoazell etrebroadel. Ha gallet e reont ivez bezañ kaset d’an talbenn ha kemer perzh en emzifenn dindan banniel ar YPG1/YPJ2

Abaoe penn-kentañ an dispac’h zo bet lazhet ouzhpenn 11 000 stourmer ha stourmerez er Rojava. En o zouez Etrebroadelourien hag Etrebroadelourezed. E fin al levr e vo kavet ur roll anezhe. Un doare da derc’hel soñj eus Kendal Breizh (Olivier Le Clainche) marvet e 2018 ha eus an holl re all o deus roet o buhez evit an dispac’h, evel :

Ivana Hoffmann-Avaşin Tekoşin Güneş Bet lazhet e Tell Tamer e 2016 d’an oad a 19 vloaz

 

pe  Anna Campbell-Hêlîn Qereçox, Bet lazhet en Afrin e 2018,  d’an oad a 26 vloaz.

 

Un oberenn gaer

Ar pezh zo plijus-tre ha fromus da lenn eo e vez kavet a-bep-seurt testennoù el levr: skridoù evit magañ ar preder, barzhonegoù, kontadennoù, kanaouennoù, lizheroù, atersadennoù, pennadoù tennet eus un deizlevr bennak… Meur a vouezh, meur a vaouez a vez roet da glevet, ha meur a neudenn az a d’ober gwiadenn ar c’haer a levr-mañ. Personel-tre ha kizidik eo o doare-skrivañ. Ezteurel a reont brav o soñjoù, o santadurioù, penaos int cheñchet e-kerzh o chomadenn du-hont. Ha pegen start eo boazañ en-dro ouzh ar vuhez e Frañs.

Soutil eo sell ar skridaozerezed war ar vro. Klask a reont en em dizober eus raksoñjoù kalz a dud er C’hornog hag a gav dezhe int barrekoc’h ha speredekoc’h evit tud ar Reter, ha techet da genteliañ ar re all en o bro-int. Strivañ a ra ar skridaozerezed evit chom uvel, ha deskiñ digant ar C’hurdezed, ha n’eo ket ober skol dezhe, na tennañ diwar-wel o flas kentañ er stourm, evel e oa bet graet gant Etrebroadelourien zo, a roe da grediñ e oa bet gwarezet an dispac’h er Rojava gras dezhe. Damsantet e vez ar goulennoù niverus a savont oute o-unan, hag ouzh an dud o deus bet tro da genvevañ gante. Tristidigezh a vez a-wechoù ivez, pa glevont komz eus marv unan eus o c’hamaradezed, peotramant pa rankont kuitaat ar vro.

Meur a bennad anvet «etrec’hoari» a zo el levr. Seurt divizoù adsavet a-ratozh evit al levr int met awenet gant gwir gaozeadennoù o doa bet an Etrebroadelourezed gant Kurdezed. Enne e vezont klevet o tabutal diwar-benn o modoù bevañ disheñvel, en Europa hag er Rojava, diwar-benn ar frankiz, an uvelded, ar raksoñjoù, selloù an eil re war ar re all, ar ouennelouriezh. Da lod eus an Etrebroadelourezed e oa ar wech kentañ en em santet estren en ul lec’h bennak, ha gouzañv selloù kurius pe disfizius oute. Dedennus-bras eo ivez ar mod ma keñveriont al luskad benelour en Europa hag ar Jîneolojî. Ne glot ket tre an eil gant egile. Daoust ma anavez mat ar C’hurdezed diazezoù ar stourmoù benelour er C’hornog ha ma « enkorfont » ar mennozhioù-se er Jînelojî, e seblant pinvidikoc’h ha ledanoc’h tachenn « skiantoù ar maouezed » e meur a geñver.

Unan eus ar skridaozerezed he deus savet ur pennad diwar-benn ur vaouez bet o stourm evit Daech, he doa bet tro d’en em gavet ganti en ur c’hamp-bac’h. Klask a ra ar skridaozerez kompren, ha n’eo ket barn. Kompren penaos e c’hall maouezed zo kemer ur perzh bras e-barzh stourmoù hag ideologiezhioù a lako anezhe da vezañ gwasket muioc’h c’hoazh, pe e vefe dindan Daech pe dindan forzh peseurt luskad faskour ha gouennelour.

Danvez preder, boued spered e-leizh a zo el levr-mañ. Tresadennoù brav a zo ivez. Renket eo ar pennadoù dindan temoù : « Degouezh », « Maouezed », « Daech », « Brezel », « Mammoù », « Distro ». Moaien zo da lenn ar pennadoù en urzh a garer avat.

Ur c’heriaoueg hag ul levrlennadur a zo er fin. Klok eo al levr, ha n’eus ket ezhomm da vezañ desket bras war an darvoudoù istorel tremenet du-hont evit bezañ desachet ha fromet. Ha n’eus ket ezhomm kenebeut da vezañ ur mailh war an douarbolitikerezh evit kompren ha bezañ dedennet. Ar c’hontrefed eo, pedagogel-kenañ eo al levr, aes ha plijus da lenn.

Anne Koadig

 

Evit prenañ al levr

1YPG (Yekîneyen Parastina Gel) : Strolladoù Difenn ar Bobl. Degemer a reont tud a bep lec’h.

2YPJ (Yekîneyen Parastina Jin) : Strolladoù Difenn ar Maouezed. Emren, enne nemet maouezed. Perzh eus kenurzierezh ar YPG.

 

Communiqué  sur la Guerre en Ukraine en tant qu’Indépendantistes de Gauche.

Ni Poutine ni OTAN !

Nous ne pouvons rester indifférents à la situation faite aux peuples d’Ukraine par la Russie de Poutine et pour répondre à ceux et celles qui nous sollicitent pour des manifestations pacifistes nous souhaitons faire connaître notre point de vue.

Il est motivé par le désir de produire à notre modeste niveau un discours permettant l’expression autonome des intérêts des travailleurs et des peuples avec ou sans état spécifique, intérêts qui sont antagoniques avec ceux de la bourgeoisie internationale qui va tirer profit de la situation de guerre inter-impérialiste.

En tant qu’anti-impérialistes :

Rien ne saurait justifier l’agression impérialiste de la Russie en Ukraine, notre premier souhait est que les actions militaires cessent et que cessent la surenchère militariste et ce de tous les cotés. Si Poutine et sa clique sont bien les agresseurs, nous ne sommes pas dupes de l’intérêt et de la responsabilité des institutions européennes et des états membres de l’OTAN dans cet épisode de tensions entre deux impérialismes.

Nous souhaitons rappeler que la Turquie est membre de l’OTAN et a pu à ce titre envahir le Rojava démocratique à Afrin défendu par la résistance Kurde en février 2018 sans que cela suscite beaucoup d’émoi chez ses partenaires de l’Alliance Atlantique dont la France. Erdogan, le dirigeant turc fasciste qui pactise avec DAESH contre la résistance kurde demande lui aussi une réponse plus forte de l’OTAN et de l’UE contre la Russie, tous comme certains courants de gauche en Europe de l’Ouest et surtout en France….Se rendent elles comptent ces organisations de cette situation ?

 

 

Et il n’y a jamais eu de sanctions contre les États-Unis lorsque Trump a reconnu unilatéralement Jerusalem comme capitale d’Israel , ni de sanctions dignes de ce nom contre cet état qui pratique au quotidien une politique d’apartheid et de colonisation contre le peuple palestinien.

Nous rappelons aux organisations progressistes et révolutionnaires que l’anti-impérialisme est avant tout, la lutte contre son propre impérialisme. Tous les impérialismes sont agressifs et n’apportent que souffrance et mort. Notre rôle est d’exiger le retrait de l’armée française de ses bases en Afrique, au moyen-orient, et surtout en Europe de l’est ou sa présence ne fait qu’accroître les tensions inter-impérialistes. Notre rôle est d’exiger la désarmement nucléaire de l’état français. Cette menace met notre pays la Bretagne en danger par sa base militaire sur l’ile longue, mais également les autres pays qui font face à l’agressivité de l’impérialisme français.

En tant qu’internationalistes : Nous souhaitons bien évidemment un accueil des réfugiés Ukrainiens fuyant la guerre mais nous sommes comme beaucoup écœurés de la différence de traitement que certains font entre ces réfugiés et ceux et celles mises sur les routes terrestres et maritimes lorsque les états français, britanniques, USA se livrent à des guerres de rapines impérialistes ou des politiques néocoloniales en Afrique ou au Moyen-Orient. Cette différence de traitement s’est concrétisée sur la frontière polonaise où l’armée et la police a refusé l’entrée sur le territoire polonais d’étudiants africains et indiens.

Nous avons un intérêt et un devoir à soutenir les forces de gauche anti-guerre en Russie, à les soutenir matériellement et politiquement pour saboter la guerre impérialiste, pour les appuyer contre la bourgeoisie russe qui veut tirer profit de cette affrontement. Les syndicalistes, féministes, antifascistes , anarchistes, communistes et écologistes russes doivent pouvoir compter sur nous. C’est vers eux aussi que notre solidarité doit aller dans ce moment où elles affrontent un violente répression du régime de Poutine.

 

Il convient de suivre avec attention l’émergence d’une fraction auto-organisée de gauche et progressiste dans la résistance à l’occupation Russe en Ukraine qui aura besoin de notre solidarité.

Nous sommes bien sur pour le droit à l’autodétermination du peuple Ukrainien et contre l’occupation de son territoire par l’armée Russe. Mais personne ne peut faire l’impasse sur le droit des populations du Donbass et de Crimée à ne pas faire partie de l’Ukraine et de l’UE.

Si Poutine se préoccupait vraiment du sort des populations russophones du sud et de l’est de l’Ukraine, il aurait pu depuis 2014 reconnaître les deux républiques de Louhansk et Donetsk, il ne l’a fait que récemment par pur intérêt stratégique.”Mais les populations de ces territoires, certes dirigées aujourd’hui par forces au services des oligarques Russes, se sont aussi soulevés face à la perspective de l’intégration à l’Union Européenne et l’inquiétude légitime que cela suscitait en terme de dégradations de leurs conditions de vie, de privatisation des mines, tout comme l’ont été les attaques contre leurs droits linguistiques et la destruction des symboles soviétiques et des monuments rendant hommage aux soldats de l’armée rouge et aux partisans soviétiques…

Quoique l’on en pense on peut également rappeler qu’une partie de la population du Donbass voyait, dans l’insurrection de 2014, l’occasion d’une transformation socialiste il est important de mentionner cette tentative même si elle a été un échec puisque les communistes ont été évincés du pouvoir en 2016. Les défenseurs de ces républiques expliquent que le non respect des accords de Minsk, le bombardement ukrainien continu des républiques de Donetsk et de Louhansk – occasionnant des milliers de victimes civils -, le refus d’instituer un système fédéral permettant aux diverses communautés linguistiques de coexister, et la menace de l’extension de l’OTAN vers l’est ont été des facteurs déterminant de l’exacerbation du conflit inter-impérialiste. Ce sont des éléments expliquant les divergences de point de vue aujourd’hui dans la Gauche Européenne.

L’autodétermination de l’Ukraine doit être respectée. Tout comme celle de la Crimée et du Donbass. Les peuples doivent pouvoir choisir librement leurs avenirs.

Il est évident que la Russie ultranationaliste grand Russe de Poutine n’est pas l’Union Soviétique, c’est une puissance impérialiste agressive et Poutine un grand bourgeois qui a autorisé ses banques à prêter de l’argent au parti de la néo-fasciste Marine Le Pen, alors qu’il se prétend hypocritement favorable à la dénazification et qui dans le cadre de sa politique intérieur n’hésite pas à liquider physiquement toute forme d’opposition politique non vassalisée, à réprimer lui aussi très durement les mouvements sociaux, à couvrir les assassins de militants antifascistes, des défenseurs LGBT, de journalistes… .

Mais l’Ukraine n’est pas la démocratie dont on nous parle dans les médias occidentaux qui taisent l’interdiction des organisations communistes dans ce pays, la répression des mouvements syndicaux, les crimes de guerre dans le Donbass, la glorification des collabos nazis ukrainiens durant la seconde guerre mondiale par le régime Ukrainien actuel et sa grande mansuétude à l’endroit de l’extrême-droite la plus violente y compris dans son appareil d’état comme en témoigne l’intégration de milice néo-nazie du Régiment Azov. dans l’armée ukrainienne

En tant que socialistes : En temps d’affrontement inter-impérialistes le temps est à la réaction politique, au nationalisme exacerbé, et la tendance de fond est de faire payer aux travailleurs le coût de la guerre par des mesures rabotant encore plus nos conditions de vie.

C’est le sens des déclarations du gouvernement français qui a déclaré que cette situation de guerre allait durer et nous devions nous préparer à faire des sacrifices. Ce qu’il faut comprendre c’est que la bourgeoisie française va tenter de tirer profit de la situation sur fond d’unité nationale et d’unité de l’UE pour justifier la casse des services publics et la non augmentation de nos moyens de subsistance tout en augmentant les dépenses militaires et en augmentant son offensive impérialiste en Afrique pour ne pas laisser le terrain à la Chine, aux USA ou à la Russie.

L’augmentation du prix des matières premières, du blé, et des ressources énergétiques va avoir un impact négatif sur les conditions de vie quotidienne des travailleurs partout en Europe.

Nos taches sont de développer les mouvements de contestations des politiques d’austérité qui vont détruire encore plus le système de santé et d’éducation public, de leur faire prendre un autre intensité et de dénoncer les dépenses militaristes.

L’appel à l’unité derrière Macron va servir aussi à faire taire toute critique éventuelle de la politique de restrictions des libertés , notamment de la liberté d’expression et d’organisation comme en témoignent les procédures de dissolutions engagées contre le collectif-média « Nantes Révoltée » en Bretagne et le comité « Palestine Vaincra » à Toulouse. Dans une atmosphère belliciste ces procédures vont se multiplier.

C’est à l’ensemble de ces taches que toute la gauche devrait s’atteler, tout au long du siècle passé, pendant la première guerre mondiale et pendant les mouvement de décolonisation postérieurs au deuxième conflit mondial c’est le soutien ou le refus des politiques budgétaires de guerre qui a caractérisé les ruptures et permis de dégager la ligne la plus juste.

C’est un rappel important à l’heure ou certaines forces qui se prétendent de gauche exhortent à l’élargissement de l’OTAN et participent à l’escalade.

 

 

En tant qu’indépendantistes bretons : La Bretagne connaît le poids du lobby militaro-industriel et son personnel politique dont Jean-Yves Le Drian est le représentant le plus connu. Il soutient la présence de bases de sous-marins nucléaires en Bretagne et les subventions, y compris régionales, au développement et au maintien de l’industrie des arsenaux militaires (Brest, Lorient et Indret) et de la cybersécurité (dans le pays de Rennes et de Lannion). Nous avons un intérêt vital à développer un discours rupturiste avec Le Drian et sa clique de subventionneurs et de promoteurs des marchands de canons qui contribuent à nous mettre en danger en nous impliquant dans un éventuel conflit nucléaire.

C’est Jean-Yves le Drian et non Poutine qui a déclaré le 24 février que l’OTAN était aussi une alliance nucléaire et a considérablement fait monter la tension. Nous avons là des arguments pour expliquer l’intérêt qu’il y a à construire en Bretagne un espace politique cohérent, non dépendant de l’industrie de mort, non aligné sur les tensions inter-impérialistes, en construisant en toute indépendance des politiques publiques écologiquement responsables au bénéfice du plus grand nombre et non de la bourgeoisie et de sa logique de guerre, en étant bien sur solidaires du reste monde en lutte contre le pillage de la planète et de ses matières premières qui est la motivation se cachant derrière chaque opération impérialiste d’où qu’elle vienne.

C’est sur ces bases que nous sommes disponibles pour nous mobiliser contre la guerre.

War-Sav (Pour l’Organisation de la Gauche Indépendantiste)

Pevar bloaz zo eo aet diganimp ar c’hamarad Olier Le Clainche, “Kendal Breizh” e anv brezelour. Perzh eus bagadoù ar YPG e oa Kendal Breizh. Lazhet eo bet d’ar 4 a viz C’hwevrer 2018 e Afrin (Siria) gant bombezennoù Erdogan, prezidant Turkia. Evel miliadoù all a vrezelourezed ha vrezelourien etrebroadelour en doa brezelet Kendal Breizh skoaz-ouzh-skoaz gant ar Gurded a-enep da Daesh, a-enep d’ar faskouriezh. Ma ya an etrebroadelourien betek ar Rojava, Kengevredigezh demokratel norzh Siria renet gant ar Gurded eo ivez evit ma vo trec’h an dispac’h er Rojava hag e batrom kevredigezhel emrenour, reizh ha sokial.

Kemeret en deus perzh an tu-kleiz dizalc’hour, War-Sav, d’an droiad gehentiñ aozet e Breizh e fin miz Genver 2022, diwar intrudu stourmerezed etrebroadelour aet da Rojava ha skrivet al levr gante Nous vous écrivons depuis la Révolution

Ul levr kaer da brenañ !

Sed aze un atersadenn e brezhoneg kaset da benn gant Erwan Blanchard, kazetenner Arvorig FM, lec’h ma tispleg Fabris Cadou, stourmer an tu-kleiz dizalc’hour, pouezusted ha palioù ar stourm etrebroadelour. E-pad an atersadenn e klevfed ur ganaouenn gurdek e koun ar verzherien kanet dirak ar freskenn e Karaez a enor Olier Le Clainche.

Bec’h d’ar stourm etrebroadelour ! Bec’h d’an dispac’h er Rojava !

Gouez d’ar Skoazell Ruz Etrebroadel e tesker e oa bet kondaonet Andi , hi sekretourez ar framm a genskoazell etrebroadelour, da 14 miz toull-bac’h gant lezvarn Bellinzona er Suis un nebeud deizioù zo.

Rebechet e oa bet dezhi bezañ kemeret perzh en un dagadenn enep da gannadi Turki e Zürich e 2017 e-doug ur c’houlzad evit harpañ ar gurded.

 

 

Kaset e oa bet dirak al lezvarn diwar goulenn Turkia, setu ma oa bet kaset ur c’houlzad a genskoazell ganti tro-dro d’ar ger-stur “ Bec’h da faskouriezh Turk“. Meur a savadur deus embregerezhioù a ra kenwerzh armoù pe dafar milourel gant Turki zo bet taget a-raok ar prosez e Bern hag e Zürich, manifestadegoù zo bet ivez.

Galv zo bet graet gant he breutaer , setu ma chomo hep mont d’an toull-bac’h evit poent.

Note : Nous avons déja évoqué nos liens de camaraderie politique avec plusieurs organisations membres du SRI ( Secours Rouge International ). Nous avions relayé sur le terrain et virtuellement leurs campagne avec les internationalistes combattants au Rojava aux cotés de la résistance Kurde.

Une de leurs porte-paroles est poursuivie. Nous relayons leurs appel et analyse sur le sens de ce procès en Suisse.

Bretagne Info.

Le 18 novembre 2021, notre camarade Andi, secrétaire du Secours Rouge International, doit comparaître devant le tribunal fédéral de Bellinzona, la plus haute juridiction suisse. Le coeur de ce procès est l’attaque militante contre le consulat turc à Zürich en 2017 en solidarité avec le Rojava.

Ce n’est pas la première fois que notre secrétaire, ou nos membres, ou nos structures se retrouvent dans les tribunaux. Mais ce procès a un caractère particulier et nous voudrions que la gauche révolutionnaire et internationaliste en comprenne les enjeux.

Il faut d’abord garder à l’esprit que la solidarité avec le Rojava ne relève pas d’un simple devoir d’internationalistes et d’antifascistes en soutien à un peuple confronté à une oppression brutale.
Le Rojava a une place toute particulière dans la ligne de front mondiale entre la révolution et la contre-révolution. En tant qu’expérience authentique, expérimentant dans la durée de nouvelles voies de résistance et d’auto-organisation populaire, le Rojava doit être défendu bec et ongle.

Dans l’étude que le SRI a publié sur la stratégie de guerre de basse intensité menée par la Turquie pour anéantir le Rojava et le mouvement de libération kurde, il a été relevé qu’un élément de cette stratégie était l’attaque contre les soutiens politiques et organisationnels du mouvement.

Nous assistons en Europe au déploiement de cette offensive spécifique allant des escadrons de la mort à des campagnes concertées des trolls pour influencer les débats sur les chats internet. Entre ces deux extrêmes, entre les assassinats ciblés et les manifestations les plus insidieuses du softpower, il y a un large spectre d’actions, visant à “mettre au pas” les communautés turques ou turco-descendantes en Europe et à paralyser tout soutien à la cause kurde.

Les forces en oeuvres sont diverses et toutes jouent un rôle précis: représentations diplomatiques, prédicateurs dans les mosquées, structures locales de l’AKP, réseaux services secrets/mafias/fascistes, businessmen impliqués dans le commerce avec la Turquie, etc.

Un des objectifs particuliers de cette offensive est d’obtenir la criminalisation totale du mouvement de libération kurde en Europe, autrement dit la répression de la solidarité par les polices et justices des pays européens. Le procès contre notre camarade est un cas d’espèce car il n’a lieu qu’en raison des pressions diplomatique de la Turquie. Ces pressions s’expliquent par le rôle que joue la camarade dans la solidarité internationale avec le Rojava. Il est remarquable que le procureur fédéral suisse ai tenté, à plusieurs reprises, de mettre fin à cette procédure: soit en raison de la faiblesse du dossier (absence de preuve), soit parce qu’ils ont d’autres enquêtes en cours. L’État turc s’y est toujours opposé et a exigé, et finalement obtenu ce procès.

La police zurichoise a profité de l’occasion pour chercher à obtenir une nouvelle condamnation de notre camarade. Cette police aussi, pendant le Covid, a fait un saut de qualité en procédant systématiquement, lors des mobilisations, à son arrestation préventive. C’est ainsi que les autorités cantonales ont profité du “procès turc” pour ajouter des incriminations telles que le non-respect des règlements Covid.

Mais, pour la solidarité internationale, il importe de garder le focus sur le fait que ce procès est une partie d’une offensive générale et multiforme turque contre les soutiens du mouvement de libération kurde, un élément de leur stratégie de guerre de basse intensité.

De ce point de vue, il n’y a pas lieu de distinguer ici le “plus grave” et le “moins grave”. Le procès de Bellinzona, comme les retenues d’eau par les barrages turcs sur l’Euphrate pour assoiffer le Rojava, comme l’usage de gaz de combat par les commandos turcs au Kurdistan irakien, comme la fusillade contre des sympathisants du HDP en Grèce au début du mois, sont les éléments complémentaires d’une stratégie globale.

La riposte de la gauche révolutionnaire européenne doit aussi avoir ce caractère global, stratégique. C’est pourquoi, à la mi-novembre, en réponse à la comparution de notre secrétaire devant la justice suisse, le Secours Rouge International appelle à des actions contre le fascisme turc.

Secours Rouge International
18 octobre 2021

Piv a yelo da brezidant ar Stadoù-Unanet e deroù miz Du ? Trump pe Biden ? Gouez d’ar mediaoù bras ne vije nemet ar strolladoù Demokrat pe Republikan o kabaliñ evit ar votadeg. Dilennadegoù all a vo evit ar c’hendalc’h.

Christopher Helali zo o chom er Vermont, ul lodenn e reter ar Stadoù-Unanet stag ouzh Kanada. Derc’hel a ra ur menaj gant e wreg, er vro abaoe m’eo distro deus ar Rojava e-lec’h ma oa bet o vrezeliñ a-gevret gant bolonterien etrebroadel ar YPG/YPJ.

Gant e rochedoù karrezennek , e varv hag e vousc’hoarzh e kreder e c’hellfe Christopher Helali bezañ o chom er Menezioù Are pe e Tremargad, daoust da se ez eus soñjoù komunour digemplez gant ar paotr.

E vamm a oa a orin deus ar c’hanada met e dad a oa Kurd, tapet hent an harlu gantañ da vare an dispac’h islamour en Iran.

Divoutin a-walc’h eo koulzad Christopher Helali kar emañ war ar renk evit mont da gannad evit ar Vermont e kendalc’h ar Stadoù-Unanet ha kement-se e anv Strollad Komunourien ar Stadoù-Unanet (PCUSA). 

 

Enep ar c’hevala

Evel-just e fell dreist-holl da gChristopher Helali kemer digarez ar c’houlzad evit skignañ mennozhioù dreist-ordinal ha dianav da vouezherien ar Vermont. “Ar gomunouriezh a c’hell bezañ ken amerikan hag an tartezennoù avaloù” emezañ, ar Vermont zo brudet evit bezañ bro an tartezennoù avaloù, kement a wez-avaloù zo er c’horn-se.

Arguzennoù sirius tre zo gantañ ouzhpenn d’ar c’hinnigoù klasel evel : ” Distruj ar c’hevala, broadelaat an industrierezhioù bras, hag adperc’hennañ dindan kontrol ar vicherourien an doareoù produiñ“.

Sachañ a ra evezh ar voterien war an dispignoù divent graet gant ar c’hendalc’h evit ar brezel hag an arme, dre zaou da nebeutañ e fell dezhañ rannañ budjet ar Pentagon (712 miliard) ha kreskiñ hini ar yec’hed evit brasañ mat ar re vunud. Didruez eo gant an daou challenger a zo e servij ar vouc’hizelezh hag an impalaerezh hervezañ.

Nullañ dleoù ar studierien a rank ober amprestoù a adpaeiont o buhez-pad zo unan deus e balioù, evel m’eo azgoulenn ar servij yec’hed digoust.

M’emañ war ar renk evit mont da gannad ar Vermont en deus graet e strollad un emglev gant ar PSL (Strollad evit ar Sokialouriezh hag an Dieubidigezh) a ginnig Gloria Lariva evel dañvez prezidantez ar Stadoù-Unanet.

 

 

Hag Antifa….

Gouez da servijoù an departamant amerikan evit ar surentezh diabarzh  emañ e anv war ul listennad ruz kar en doa kemeret perzh e stourmoù kalet da zieubiñ Raqqa enep DAESH asambles gant ar YPG/YPJ, nerzhioù politikel armet Kurded Syria. Bet e oa er Rojava evel Kendal Breizh da harpañ ar gurded. Ha dalc’het en deus soñj deus poltred Kendal Breizh ouzh moger an akademiezh e-lec’h ma veze graet skol d’ar stourmerien ha stourmerezed etrebroadel. Eno en defe graet e soñj emezeliñ d’ur strollad komunour. Embann a ra divezh e skoazell da Balestin hag ar gwir d’en em dermeniñ evit an holl bobloù.  Anat eo e implij e brantadoù a gabalerezh ofisiel evit brudañ ar c’houlzad ” Black Lives Matter” ha kondaoniñ ar ouennelouriezh ha feuslter ar polis.

Meur a gabaladenn zo bet a-raok gant komunourien SUA

 

N’eo ket ar wezh kentañ da strolladoù komunour bezañ war ar renk evit dilennadegoù er Stadoù-Unanet. E 1984 e oa aet ar stourmerez benelour du Anjela Davies asambles gant Gus Hall dindan livioù ur strollad komunour all (CPUSA) evit enebiñ ouzh Walter Mondale (Demokrat) ha Ronald Reagan (Republikan) , 36 386 keodedour o devoa votet evite.

Abretoc’h c’hoazh e istor ar vro ez eas ar gomunourien war ar renk er Stadoù-Unanet, da skouer gant Foster ha Ford e 1932 evit difenn e-mesk kinnigoù all ar gwir evit ar re du da grouiñ ur stad dizalc’h e kreisteiz an unvaniezh.

Différentes organisations internationalistes appellent à globaliser la résistance avec le peuple Kurde le 18 et 19 juillet prochain.

En effet comme elles le soulignent : “Le 15 juin la Turquie a bombardé Maxmur et Sengal ( Kurdistan situé en Irak ) . Quelques jours après une offensive terrestre Turque à impacté le Basûr ( cette partie Sud du Kurdistan) où les bombardements sont depuis quotidien. Le 23 juin c’est le Rojava quia été touché, prés de Kobané c’est trois féministes du Kongra Star ( Organisation des Femmes ) qui ont été assassiné par un drone turc. Le 25 un autre drone a tué 8 civils prés de Suleymaniya. Dans les montagnes la guerre continue.”

Face à cela les Kurdes de Bretagne ne sont pas restés inactifs, le 3 juillet pour le deuxième fois en Quinze jours ils ont occupés les rues de Rennes.

 

Le 20 juin certains de nos camarades les avaient rejoint. Gageons que le 18 et 19 juillet prochains la solidarité avec le peuple kurde résonnera une fois de plus dans les rues en Bretagne et ailleurs .