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Voici un texte diffusé initialement sur le site Expansive.info et qui explique le pourquoi d’une campagne d’abstention active en Bretagne pour les élections présidentielles 2017.

La rédaction de Bretagne Info.

 

Selon les pronostics, l’abstention sera comme toujours la grande gagnante des élections du printemps 2017. Néanmoins, il semble qu’une fois encore les politiques ne vont pas la prendre au sérieux. Une infime minorité aura donc à nouveau le droit de faire la loi, quelqu’un sera reconduit à la tête de l’État, l’assemblée des vieux blancs corrompus se remplira à nouveau. Pour remédier à ce problème, c’est à dire pour que la France ne vienne plus nous déranger avec ses élections et ce qu’il en résulte, des militantEs de la gauche indépendantiste bretonne ont décidé de répondre favorablement aux appels internationaux à une piraterie de classe contre les présidentielles.

Notre participation au cirque électoral par une campagne d’abstention active s’est imposée comme une évidence. Qu’importe qui fera reculer les droits sociaux, nous refusera toujours le droit de décider collectivement du sort de nos territoires, passera en force sur les projets inutiles et imposés, niera fidèlement le droit du peuple breton à se gouverner lui-même de Ouessant à Clisson. S’il faudra lutter contre l’une ou l’autre de ces personnes après l’élection, autant commencer dès le début de la campagne. Nos voix seront dans les rues et sur les murs, pas dans les urnes. Il est d’autant plus impensable en Bretagne, d’accepter passivement cette énième injonction à aller choisir qui va continuer à ne pas nous représenter ; pas après avoir expérimenté sur la ZAD le fait se représenter soi-même, pas après avoir montré pendant le mouvement contre la loi travail notre capacité à s’organiser contre ce monde, et pas à un seul instant tant que notre peuple est privé de son droit à s’autogérer.

Comme beaucoup nous ne nous déplaçons pas pour aller voter car nous ne ressentons rien pour les mascarades présidentielles. Choisir entre le pire et le différemment pire ne fait pas vibrer grand monde. Que cela s’exprime par un discours militant ou non, les beaux succès permanent de l’abstention et la disparition du vote de conviction au profit du vote de dépit sont plus que des aveux d’échec. Ils sont aussi des frontières qui existent entre un monde politique coupé du réel, et les classes populaires qui subissent sa loi sans rien pouvoir obtenir autrement que par la lutte. Ce monde clos est à ce point loin des réalités qu’il fait même une élection sous un état d’urgence devenu semi-permanent.

Nous savons déjà de quoi sera fait le débat : concours de casse sociale, nationalisme tricolore outrancier et va en guerre, racisme, sexisme, course au renoncement écologique. A l’inverse, pour construire une Bretagne indépendante, réunifiée, anticapitaliste, féministe, écologiste, brittophone et solidaire, notre programme passe donc par la perturbation des élections présidentielles françaises. Puisque nous n’avons pas notre place dans les médias pro-élections, nos propositions s’écriront sur les murs et dans la nature. Nous invitons les volontaires à répandre cette dynamique à travers tout le pays. Exprimez-vous dans cet espace électoral conçu pour être verrouillé, portez y l’affrontement, tournez-le en ridicule, sabotez-le, à vous de trouver vos méthodes. Organisons-nous pour lancer dès à présent la riposte. Pour une fois nous prendrons la parole, en tant que partisanes et partisans du boycott de 2017, en tant que bretonnes et bretons.

Sabordons les élections, à l’abordage !

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Le site d’informations bretonnes 7seizh a publié le 7 février un article informant de la condamnation à quatre mois de prison ferme d’un adhérent élu de la structure pompeusement appelé « Parlement de Bretagne ». Dans cet article il était fait mention des motifs de la condamnation : des violences en récidive sur enfant, et des initiales de la personne : J.B.
La structure fantoche « Parlement de Bretagne » répondait par une mise au point par le truchement d’un autre site qu’ : « Il semblerait qu’il ne s’agisse pas d’un élu mais d’un suppléant sur liste d’attente ».

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Doté de ces informations, nous avons mené une rapide enquête sur le site du prétendu «Parlement de Bretagne» : un seul élu suppléant correspondant aux initiales J.B. est identifiable. Il s’agirait de Jérôme Bousseaud :

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Nous n’affirmons pas qu’il s’agit de cette même personne… Nous savons seulement qu’au moment ou nous écrivons ces lignes que les initiales correspondent et que cette personne n’a pas démentie via sa page Facebook.

Ce militant du groupe prétendument indépendantiste ADSAV, devenu simple force supplétive de la fachosphère bleu blanc rouge en Bretagne, n’est pas un inconnu. Peut-être lui est-il difficile de se connecter en ce moment…

Sur sa page Facebook trés instructive on trouve tout d’abord en date du 20 janvier un post invitant à se rendre au meeting de Marion Maréchal Lepen du Front National à Fougères. Dans les commentaires ajoutés à la photo on peut lire que Jérôme Bousseaud souhaite s’y rendre et explique plus tard (toujours le 20/01) « Putain 2 heures à tourner en rond à chercher ces antifas… » et encore plus tard que les éventuelles divergences idéologiques avec le FN lui importe peu car l’un de ses amis affirme : « On s’en cogne, c’est juste histoire de casser de l’ antifa »…
Plus bas, un de ses contacts à ajouté le 09/02 (postérieurement à la condamnation évoquée par 7seizh donc…) : « Et comme t’en n’as pas trouvé, ça t’as refilé une vraie méchante envie de cogner. Putain!..Y a pas un moment où tu te dis que t’as un problème ? ».

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Le reste de notre survol de la page Facebook de Jérôme Bousseaud nous apprend qu’il n’a vraiment aucun lien ou presque avec ce que l’on appelle à tort ou a raison le mouvement breton, rien en langue bretonne, rien sur l’indépendantisme… et, pour cause, son compte regorge de photos mettant en lumière ses liens avec le MNR ou le FN ou encore le GUD, liens remontant à plus d’une quinzaine d’années. Cela illustre parfaitement combien le groupement ADSAV n’est plus qu’un réceptacle local pour les éléments pogromistes de l’utra-droite en Bretagne, que le FN en phase d’institutionnalisation ne veut plus trop assumer, et surement pas un groupe participant d’une quelconque lutte d’émancipation bretonne.

Sur plusieurs de ces photos, on peut lire les commentaires de Yann Vallerie, animateur du site de « réinformation » mal-nommé Breizh Info, qui visiblement connait bien Jérôme Bousseaud, le GUD et le MNR (cliquez sur les captures d’écran pour agrandir).

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Tout comme Eric Launay, militant d’Adsav de Nantes, avec qui il plaisante à propos de la réédition du Mein Kampf d’Adolf Hitler et du fameux « Le travail rend libre » qui figurait sur les au-dessus des portes d’un certains nombre de camps d’extermination nazis… Eric Launay est le militant d’Adsav mis en avant dans les médias lors de l’affaire du squat rennais « Maison de Marie-Yvonne ».

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Yann Vallerie via Breizh Info, ou Boris Lelay via son site violemment antisémite et islamophobe Breiz Atao, n’ont pour l’instant pas évoqué tout cela. Pourtant ils sont les premiers à regretter que les médias taisent les noms des personnes condamnées surtout lorsqu’elles sont « extra-européennes ». Nous croyons deviner les raisons de ce silence gêné…

Loin de nous l’idée de vouloir faire croire que tous les adhérents du « Parlement de Bretagne » sont des fascistes patentés. Mais ce club de nostalgiques d’Anne de Bretagne et leur gourou en bragoù-bras, refusant le clivage droite-gauche au nom de l’unité bretonne, pouvaient par une simple navigation sur Facebook se rendre compte des velléités de violence physique de Jérôme Bousseaud, qui assumait bien son appartenance à Adsav, au lieu de rester bloqués dans les « couloirs du temps ». Quelle imprudence….

Toutes ces informations sont publiques.

La rédaction de Bretagne-info.

La Gauche Indépendantiste appelle à se joindre aux deux rendez-vous antifascistes & antiracistes qui se tiendront ce week-end en Bretagne. Le site d’extrême droite “Breizh Info” a en effet invité Jean-Yves Le Gallou (FN, MNR, Bloc Identitaire, …) pour un cycle de conférences publiques sur le thème « Immigration, la catastrophe – Que faire ? »

Nous publions ci-dessous les deux textes d’appel qui ont été lancés par les différentes organisations locales.

Diffusez l’information et participez aux manifestations à Nantes le vendredi 3 février à 19h00 (place Viarme) et à Quimper le samedi 4 février à 19h00 (quai Port-au-Vin ; Halles Saint-François).

La Gauche Indépendantiste (Breizhistance).

Appel de NANTES/NAONED
Rendez-vous le VENDREDI 3 FEVRIER
19h00, place VIARMEBRETAGNE_INFO_Manifestation_Antifasciste_Antiraciste_Nantes_Naoned

Une coordination antifasciste nantaise appelle à une manifestation contre la conférence de Breizh Info sur l’immigration vendredi 3 février à 19h place Viarme.

Une salle municipale a été réservée par le média d’extrême droite Breizh Info pour une conférence publique de Jean-Yves Le Gallou le 3 février 2017. La salle Bretagne servirait donc à Le Gallou et ses thèses sur l’immigration comme une catastrophe. L’ex du Club de l’Horloge, dirigeant du FN jusqu’en 1999, mène aujourd’hui la fondation Polemia, qui prétend « affirmer sans complexe la supériorité de la civilisation européenne » en s’adressant aux « Eurofrançais ». Inventeur du concept de « préférence nationale » désormais renommé « préférence de civilisation », ce grand défenseur de la race blanche est donc invité par le webmedia Breizh info qui parle des migrants comme des « partisans de la mort des Européens » en se demandant s’il est « humainement et juridiquement possible, demain, de couler les bateaux à destination de l’Europe ? »*

Cette conférence se situe dans un contexte d’installation des groupuscules d’extrême droite radicale à Nantes : plusieurs attaques pendant la dernière année contre des lieux accueillant des migrant·es, plusieurs agressions contre les cortèges des manifestations contre la loi travail, et plus récemment création d’un GUD (Groupe union défense), groupuscule déjà interdit et connu notamment à Lyon et à Paris pour ses comportements violents.

Johanna Rolland dit avoir commencé à militer quand elle était étudiante en science po à Lille, lors de manifestations pour la régularisation de sans-papiers. Maire de Nantes, elle offre donc quinze ans après une tribune à ces thèses racistes, qui plus est dans un lieu emblématique des luttes du mouvement ouvrier. Au nom de l’histoire syndicale, des mouvements d’émancipation et des principes de solidarité, c’est tout simplement insoutenable. Pour éviter des troubles et des confrontations créées par la présence de cette réunion publique il est encore temps de fermer la porte à cette exhibition d’un vieux cheval de l’extrême droite.

Nous demandons l’annulation pure et simple de cette réservation de salle et refusons la banalisation du racisme.

L’extrême droite n’a pas sa place à Nantes. Nous la combattrons par tous les moyens !

* Interview de J.-Y. Le Gallou, 1er mars 2016

 

Appel de QUIMPER/KEMPER
Rendez-vous le SAMEDI 4 FEVRIER
19h00, quai Port-au-Vin (Halles Saint-François)
BRETAGNE_INFO_Tract_Manifestation_Antifasciste_Antiraciste_Quimper_KemperBRETAGNE_INFO_Manifestation_Antifasciste_Antiraciste_Quimper_Kemper

 

Skignañ a reomp ar galv-mañ troet e brezhoneg gant « Breizh o stourm » evit kemer perzh d’ar c’houlzad sikour lañset gant « Skoazell Ruz / Secours Rouge » eus Bro-Belgia. A-bouez bras eo sikour en un doare pleustrek ar stourmerezed/stourmerien a zo war dachenn Rojava. En ur gemer perzh er c’houlzad-mañ hag en ur reiñ arc’hant dezho ez aio war-raok ar stourm dispac’hel eno hag e vo saveteet buhezioù.

Skipailh www.bretagne-info.org

KENGRED DISPAC’HEL GANT ROJAVA !
A-ENEP DAESH, STAD TURKIA HAG AR STADOÙ KILSTOURMER HAG IMPALAEROUR.

E-kreiz ar Reter-nesañ ez eo savet poblañs Rojava a-enep d’ar galloudoù kilstourm a voug anezhi abaoe degadoù a vloavezhioù. Goude bezañ dieubet Rojava diouzh Daesh, ez eus bremañ bec’h war annezidi Rojava hag an dispac’herien deuet eus an estrenvro da sikour anezho. Aon a reont da impalaerourien ar Stadoù-Unanet hag an OTAN, met ivez d’ar stadoù kilstourmer ha faskour eus ar Reter-nesañ : Turkia, Arabia-Saoudat hag Iran. An holl anezho bremañ a ya da emellout pe da vombeziñ Rojava, oc’h implijout ar memes strategiezhioù hag ar re o deus roet lañs da strolladoù islamour evel Daesh, Al Qaïda pe Al Nosra : « golemoù » a zo deuet a-benn da achapiñ diouzh kontroll ar broadoù kapitalour o doa krouet anezho.

Ha pa vefe dre walldaolioù gwadek, dre vombezadegoù war geodedourien, dre harzadennoù bras a-enep dispac’herien, dre dagadennoù ingal a-enep d’ar gerilha poblel pe dre varc’hadennoù kapitalour o deus poan enebourien ar bobl da lakaat stourm an dieubidigezh da chom a-sav. Ar stourm dieubiñ-se a zo lusket gant poblañs Rojava, Kurdistan, tout ar Reter-nesañ, ha dreist-holl gant merc’hed armet Rojava, gwashañ gwallhuñvre an islamourien.

Goude bezañ tapet harp gant kevredidi boas hag istorel (SUA, OTAN, Unaniezh Europa, ONU, pennoù bras ar sokial-demokratelezh, renadoù kilstourmer) he deus Turkia kroget gant ur c’houlzad moustrerezh a-dreuz douaroù Kurdistan e Turkia, Iraq hag e Siria. Ar pal pennañ a zo herzel ar youl dispac’hel lakaet e pleustr gant pobloù moustret Rojava.

Sikouromp neuze Batailhon Etrebroadel an Dieubidigezh hag a zo ennañ stourmerien komunour, anarkour hag enepfaskour aet da zifenn Rojava diwar skouer Brigadennoù Etrebroadel e stad Spagn e 1936. Harpomp anezho en un doare politikel koulz ha fetis, en ur brenañ dezho bandennoù ha lienennoù hemostatek. 60% eus ar re c’hloazet gant armoù a varv diwar gwadliñvadoù o c’hortoz bezañ kemeret e karg : ar bandennoù-se a sikour da herzel buan-tre ar gwad hag a goust 40$ pep hini.

Kengred gant ar stourm dispac’hel evit pobloù Rojava hag a lec’h all, evit stourm a-enep d’an islamourien, d’ar Stadoù-Unanet, d’an OTAN ha d’ar stadoù kilstourmer !

Stourm_Batailhon_Etrevroadel_Dieubidigezh_Rojava
Stourmerien/Stourmerezed eus Batailhon Etrebroadel an Dieubidigezh, er Rojava

ROIT ARC’HANT EVIT KEMER PERZH D’AR C’HOULZAD KENGRED !


Skrivit « Rojava » en dreuzvankadenn war ar gont-se :
IBAN : BE09 0016 1210 6957 – BIC : GEBA BE BB

Pe neuze roit arc’hant en-linenn war Leetchi o klikañ amañ :

roit-archant-rojava

PETRA EO AL  « LIENENNOÙ HEMOSTATEK » ?

Ar CELOX a zo ur produ hemostatek nevez evit an trummadoù. Ar CELOX a c’hell herzel buan gwadliñvadennoù a c’hellfe bezañ lazhus. Aes eo da implij, sur-tre hag efedus meurbet eo : gallout a ra saveteiñ buhezioù neuze. Ur wech mesket er gwad ez a d’ober ur gaouledenn dindan 30 segondenn. Efedus eo en un doare dizalc’h eus mont en-dro ar gwad er c’horf. Da vare esaeoù klinikel graet gant Marines ar Stadoù-Unanet ez eo bet ar CELOX ar produ nemetañ o saveteiñ 100% eus an dud.
Klikiit amañ evit lenn muioc’h a draoù teknikel war ar CELOX.

Notenn : Lezet e vez servij mezegel ar Batailhon da zibab peseurt merk ha peseurt doare pakadoù a lienennoù hemostatek a vo ar gwellañ evito war an dachenn.

Celox_Rojava_Kengred_Solidarite
Ar pakadoù CELOX kentañ da vezañ kaset war an talbenn.

PETRA EO BATAILHON ETREBROADEL AN DIEUBIDIGEZH ?

Batailhon Etrebroadel an Dieubidigezh (International Freedom Battalion, IFB) a zo ur batailhon dizalc’h ennañ dispac’herien eus Turkia, eus Europa hag eus lec’hioù all. Aet int da zifenn dispac’h Rojava o vezañ un nerzh dizalc’h a stourm a-gevret gant ar YPG/YPJ/QSD.
Krouet eo bet d’an 10 a viz Even 2015 gant ar MLKP (Strollad Komunour Marksour-Leninour eus Turkia ha Kurdistan) diwar skouer Brigadennoù Etrebroadel o doa difennet an dispac’h e stad Spagn e 1936. Abaoe ez eo deuet strolladoù dispac’hel all (en o zouez : TKPML/Tikko, MLSPB-DC, RC, TKEP/L, ΕΣΔΑ), komunourien hag anarkourien, met ivez dispac’herien all hep strollad a zo aet er BÖG (Nerzhioù Unanet an Dieubidigezh). Ar strolladoù hag an hiniennoù-se a zo o tont eus a bep seurt luskadoù eus an tu-kleiz dispac’hel : marksour-leninour, hoxhaour, maoour, anarkour, trotskour, …
Abaoe e grouidigezh en deus Batailhon Etrebroadel an Dieubidigezh stourmet e pep lec’h e Rojava (war-bouez e Afrin), o sikour nerzhioù ar Gurded da skarzhañ Daesh ha strolladoù islamour all er c’horn-bro.

Batailhon_Etrebroadel_Dieubidigezh-01

ISTOR AR « SKOAZELL RUZ ETREBROADEL »

Ar Skoazell Ruz Etrebroadel, dre e gevrenn eus Bro-Belgia, a gemer perzh hiziv an deiz da sikour Batailhon Etrebroadel an Dieubidigezh e Rojava evel ma oa bet graet e 1936-1939 gant Brigadennoù Etrebroadel e stad Spagn. Ar Skoazell Ruz en doa kemeret perzh o reiñ arc’hant, dafar, hag o kas implijidi ambulañsoù hag ospitalioù da vont war an dachenn da sikour ar stourmerien enepfaskour.

Skoazell_Ruz_Etrevroadel
Ar SRE e-pad brezel stad Spagn : a-gleiz tud youlek eus Kanada, a-zehou ospital an arme.

EVIT RESEV PEGSUNIOÙ “KENGRED GANT KURDISTAN”

E miz Gwengolo tremenet en doa an Tu-Kleiz Dizalc’hour lakaet da voullañ pegsunioù kengred gant Kurdistan, skrivet warno e brezhoneg, galleg ha kurdeg !
Chom a ra un toulladig deomp, neuze ma fell deoc’h resevout un nebeut evit pegañ en ho korn-bro e c’hellomp kas deoc’h (30 pegsun + frejoù kas = 5 €) dre an ti-post.

Klikiit war ar skeudenn evit bezañ heñchet gant al liamm :

Pegsun_Autocollant_Bretagne_Kurdistan_Contre_Fascisme_Imperialisme

Solidarité avec le Bataillon International de Libération au Rojava from Secours Rouge on Vimeo.

Une vingtaine de personnes se sont réunies hier soir devant la préfecture de Loire-Atlantique à Nantes afin d’affirmer leur solidarité envers l’association Herrira venant en aide aux prisonniers politiques basques et à leurs familles.

Interview d’Ewan Thébaud,
porte-parole “Euskal Herriaren Lagunak Naoned”

Ce rassemblement s’est fait à l’appel du comité nantais de soutien aux prisonniers politiques basques, “Euskal Herriaren Lagunak Naoned”. Appel relayé par la Gauche Indépendantiste/Breizhistance-IS et l’Union Démocratique Bretonne. Il intervient peu après une série d’interpellations qui a frappé le Pays Basque le 30 septembre dernier. Dix-huit membres d’Herrira ont en effet été interpellées dans plusieurs locaux de l’association au Pays Basque sud placeés en garde à vue quatre jours puis libérées sous caution pour certains à hauteur de 20.000 € et soumis à strict contrôle judiciaire.

La situation au Pays Basque paraît pourtant favorable puisque qu’ETA a déclaré un cessez-le-feu depuis bientôt 2 ans. La société civile basque essaye également d’enclencher un processus qui permette à la fois d’apaiser le conflit et d’aller vers plus de droits pour le Pays Basque. Un processus qui se traduit dans les urnes par les scores historiques de la gauche indépendantiste abertzale à toutes les dernières échéances éléctorales. Mais l’Etat Espagnol ne cesse de mettre de l’huile sur le feu en jetant en prison des militants indépendantiste pour leur engagement, en engageant des poursuites à l’encontre d’autres, jusqu’à s’attaquer maintenant à des membres d’une association de soutien telle que Herrira. L’Etat Français n’est pas en reste et le gouvernement PS-EELV témoigne de sa complicité sans faille alors qu’un texte vient d’être co-signé par le Ministre de la Justice espagnole Alberto Ruiz-Gallardón et la Garde des Sceaux Christiane Taubira. Cet accord de coopération qui vise à “renforcer le dispositif de lutte contre le terrorisme” est une fois encore l’expression de la volonté conjointe des Etats espagnols et français de saboter le processus de paix en cours au Pays Basque.

Aujourd’hui devant la prison des femmes de Rennes ( Bretagne) une conférence de presse s’est tenu à l’initiative du comité de solidarité avec le peuple basque. L’objet était d’annoncer la participation des comités de Bretagne de solidarité avec le peuple Basque de Nantes, Rennes et Brest à la manifestation du 10 novembre à Bayonne en faveur du rapprochement des détenus politiques basques. Quatre d’entre elles sont détenues à la prison pour femmes de Rennes. Devant leur portraits et de nombreux médias  les représentants des comités et de la gauche indépendantiste bretonne (Breizhistance) , du syndicat SLB de l’organisme antirépressif Skoazell Vreizh ont fait part de leur totale solidarité et convergence de vue sur la question du retour de prisonniers basques au pays Basque. Toutes les organisations en ont profité pour dire leur solidarité avec Aurore Martin et leur profonde opposition au Mandat d’Arrêt Européen qui lui a été appliqué et ceci tout en pointant les responsabilités du gouvernement PS et EELV dans cette affaire. Des rassemblements de solidarité avec Aurore Martin auront lieu à Nantes, et Brest vendredi 9 novembre à 18 h devant les préfectures à l’initiative des comités de solidarité avec le peuple Basque de Bretagne.

Nous vous invitons à y prendre part.

Etats complices de la crise financière et mobilisations indépendantistes

Le 11 septembre, une manifestation pour l’indépendance de la Catalogne a réuni près de 2 millions de personnes à Barcelone, onze jours plus tard une marche était organisée à Edimbourgh pour annoncer le référendum sur l’indépendance de l’Ecosse qui aura lieu en 2014. Durant l’été c’était le Syndicat Andalou des Travailleurs qui se portait en pointe du combat social européen en organisant des réappropriations collectives et des occupations lors de marches ouvrières intitulées «Andalousie debout !». De même au Québec, les élections organisées à la suite du mouvement social étudiant ont vu le gouvernement de droite libéral se faire éjecter par les indépendantistes.

En Ecosse, au Québec, en Catalogne, au Pays Basque, en Galice et même en Andalousie les politiques budgétaires antisociales des gouvernements centraux renforcent la revendication du droit à l’autodétermination comme alternative face à la crise économique. La désillusion est complète sur les gouvernements des Etats occidentaux qui ont préféré sauver les banques en 2008-2009 plutôt que de défendre leur peuple face aux spéculations des financiers. Après l’émergence, puis le déclin d’un «mouvement des indignés» qui n’a pas su donner de perspectives suffisantes aux peuples d’Europe, le réveil de certaines nations sans Etat se regarde différemment à travers le prisme d’une crise qui s’installe durablement.

Manifestation du 11 septembre à Barcelone

Nous le savons, les politiques économiques antisociales imposées par l’Union Européenne, depuis Maastricht et jusqu’au TSCG, ont participé à une montée des extrêmes droites nationalistes en même temps que les peuples perdaient peu à peu tout illusion d’une Europe symbole de fraternité et de justice sociale. Il peut paraître en ce sens déplorable que les organisations de gauche françaises n’offrent aucune analyse quant aux 2 millions de catalans (dont des ressortissants français) qui se sont mobilisés ces dernières semaines dans les rues de Barcelone, ou pire, qu’avec certains médias, ils y voit un «repli identitaire égoïste comparable en temps de crise à ce qui s’est passé dans le nord de l’Italie ou en Slovénie». Il nous parait ici nécessaire de rappeler dans quel mesure ces mobilisations participent du mouvement social contre l’austérité, et sont l’opposé d’un nationalisme fermé. A ce titre nous ne serons que conseillé le texte de Neal Baxter, militant indépendantiste galicien, envoyé en guise de réponse à un article paru dans le Tout est nous n°159 (organe du NPA)

Marche pour l’indépendance de l’Ecosse, 22/09/12

Bien sûr Arthur Mas, à la tête du gouvernement catalan, qui a convoqué de nouvelles élections pour novembre et dans lesquelles la question du droit à l’autodétermination sera centrale, et Alex Salmond, premier ministre du gouvernement écossais, sont loin d’être de férus anticapitalistes. Néanmoins leurs discours sur la question nationale se base clairement sur une aspiration populaire à une politique de justice sociale face à l’austérité. Pour le cas d’Arthur Mas, il y est même contraint par les mobilisations sociales et nationales. Lors de la marche du 22 septembre à Edimbourgh, la mobilisation s’est clairement faite sur des mots d’ordre d’opposition à la politique d’austérité du Royaume-Uni. Alex Salmond y a pris la parole en déclarant que l’indépendance avait pour signification «l’arrêt des coupes sociales, empêcher les écossais d’aller à la guerre qu’ils ne veulent pas et éliminer les armes nucléaire du pays». Le leader du Parti Vert, Patrick Harvie, appelait à une indépendance «qui casse les pouvoirs des multinationales et des banquiers.», pendant que Denis Canavan, ancien unioniste, disait lui, qu’en tant qu’internationaliste il voyait l’indépendance comme un moyen d’atteindre la justice sociale.

Marche ouvrière andalouse du 08/09/12
Marche ouvrière andalouse du 08/09/12

De même les mobilisations et grèves contre les politiques d’austérité qui ont eu lieu cette semaine dans l’Etat Espagnol posaient clairement la question du droit à l’autodétermination en Galice, en Andalousie, en Catalogne et notamment en Pays Basque. Près de 150 000 personnes se sont mobilisées dans les rues du pays Basque le 26 septembre à l’occasion d’une grève générale à l’appel de l’ensemble des syndicats indépendantiste. Celles-ci avec une requête adressée directement aux autorités locales et demandant à passer du «j’ applique la réforme du gouvernement central parce que c’est obligatoire» au «je ne peux pas l’appliquer parce que la société du Pays Basque l’a refusée». Pendant ce temps, au sud de la péninsule, les réappropriations collectives de terres agricoles se déroulent toujours sous les couleurs blanches et vertes du drapeau andalou.

Ce constat d’interpénétration entre revendication nationale et revendication sociale pourrait être aussi fait pour le Quebec, qui après plusieurs mois d’une mobilisation contre la réforme de l’université imposée par Ottawa et le gouvernement Québecois néo-libéral, a débouché sur une victoire et le retour en avant de la revendication indépendantiste, avec la construction d’un bloc de gauche radical indépendantiste (Quebec Solidaire) s’installant durablement dans le pays.

Manifestation quebecoise Juin 2012

C’est bien le dynamisme social des indépendantistes comme force progressiste défendant le droit de la majorité sociale de chaque nation, qui permet d’expliquer pourquoi les gouvernements centraux remettent en cause l’autonomie des pouvoirs locaux et régionaux au Québec ou en Catalogne. Qui croirait, au vue de l’assujettissement de gouvernements centraux à la finance, qu’il s’agit ici d’équité territoriale à l’intérieur de ces Etats ?

La revendication indépendantiste bretonne au service du mouvement social

De la même manière qu’il est acquis que revendications écologistes et revendications sociales se sont interpénétrées pour élargir et renforcer la palette de l’opposition à l’ordre capitaliste, la revendication du droit à l’autodétermination comme légitimité démocratique pour s’opposer aux réformes néo-libérales et l’ordre économique, doit pénétrer le mouvement social en Bretagne. Elle donne clairement plus de force à nos revendications et dame le pion à l’extrême droite sur le plan identitaire. Cette conscience permet de ne pas attendre sans cesse des directives de centrales parisiennes mollassonnes et bureaucratiques, d’organiser la lutte localement quand de tous les côtés les plans sociaux se multiplient.

C’est d’ailleurs ce que nous mettions en avant au moment des grèves en Martinique et en Guadeloupe en 2009. L’aspiration indépendantiste, par sa non-sujétion au pouvoir centrale, y a permis l’émergence d’une revendication et d’un mouvement social mené localement et à la base, terriblement plus efficace que les traditionnels rendez-vous syndicaux hexagonaux.

mobilisation en Gwadloup

Malheureusement, les organisations syndicales françaises, comme le Front de gauche, ou dans une moindre mesure le NPA, voient toutes constructions de dynamique à travers la seule échelle étatique et dans le cadre d’accord entre organisations centralisées. Privilégiant ainsi le jeu électoral, parfois utile, mais au détriment du travail extraparlementaire et de la remise en cause des institutions centralistes françaises (présentées comme le nec plus ultra tricolore de l’égalité sociale face à la méchante Europe). Elles militent de facto pour le maintien des institutions françaises qui n’ont jamais garanti l’équité territoriale et un égal accès aux biens et services publics. Alors qu’un «acte III de la décentralisation» est annoncé prochainement, en même temps qu’une réforme territoriale qui laissera entrevoir le discours austère du traité budgétaire européen, nous pouvons craindre une certaine nullité en terme de revendications démocratiques. Le manque de réflexion des organisations syndicales et politiques de gauche sur la question du droit à l’autodétermination des peuples de l’hexagone, risque d’y associer thème de la «démocratie locale» et de la «décentralisation» à celui d’«austérité», sans qu’on y reconnaissance la justification d’une revendication nationale des peuples sans Etat sous domination française dans le combat pour la justice sociale et l’environnement.

Combien de temps allons nous encore attendre que les grands syndicats de Paris nous proposent une autre journée d’action (9 octobre 2012) ou que les grands partis de la gauche pas trop radicale tentent de nous emmener dans des processions préélectorales qui se déroulent à Paris (cf 30 septembre 2012) ? Alors qu’il faut construire ici des cadres de résistance pour défendre nos conditions de vie impliquant le plus grand nombre, au plus prés de la réalité sociale et ne cherchant pas le coup de comm’ du 20 heures ou un hypothétique cadre de négociation avec la nouvelle gauche plurielle de Paris

C’est bien l’auto-organisation du peuple breton et des forces sociales qui le compose, comme lors de la lutte contre le CPE (contrat première embauche ) avec l’exemple du LKP en Guadeloupe ou des actions ouvrières andalouses, qui permettra de résister directement et ici aux politiques d’austérité, et de construire les alternatives sociales au service des classes populaires et du plus grand nombre. D’une part en faisant vivre des solidarités concrètes et des revendications : droit au logement et donc le droit de légiférer localement contre la spéculation immobilière et les résidences secondaires, accès à l’énergie, aux soins, à l’éducation, aux loisirs, éradication de la précarité et du chômage par une réduction massive du temps de travail, … Ainsi qu’en menant des expérimentations sociales de rupture : réappropriation des outils de travail, occupations des terres, coopératives d’achats en circuits courts, régies publiques autogérées de production et de distribution de l’énergie, transports publics de proximité gratuits, monnaies de substitution… C’est ces pratiques qui nous amèneront à la revendication d’une souveraineté populaire en Bretagne s’exprimant en faveur d’un parlement et du droit à l’autodétermination. C’est ce type d’initiatives que nous proposons et soutiendrons partout en Bretagne.

BREIZHISTANCE-IS

 

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Samedi dernier c’est une vingtaine de personnes qui ont pris part à la réunion d’information et de solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah prisonnier depuis 1984 en France initiée par le comité Rennais de Breizhistance IS . On aurait pu attendre plus de participants mais en plus des militants de la gauche indépendantiste ayant initié la réunion plusieurs militants du mouvement des assemblées, des camarades du NPA, des syndicalistes étudiants sont venus discuter de la situation de notre camarade.

Grâce au matériel fournit par son comité de soutien  nous avons pu revenir sur :

– Sa situation judiciaire et la campagne internationale de soutien au Liban, en Palestine et dans l’état français

-Son identité politique

-Les lois anti-terroristes et les prisonniers d’Action Directe.

-Le climat d’arabophobie entretenu par les médias et l’UMP.

-Le rôle de l’impérialisme français dans les pays peuplés notamment par des Arabes ayant connus des vastes révoltes populaires.

Rendez vous a été prit pour les semaines qui viennent.


IMG_0769Voici le message que son comité de soutien nous a adressé http://liberonsgeorges.over-blog.com/article-declaration-du-collectif-pour-la-liberation-de-georges-ibrahim-abdallah-a-l-initiative-organisee-du-comite-breizhistance-a-rennes-70851594.html

Une soirée placée sous le signe de la lutte contre la justice de classe impérialiste et l’internationalisme. Il est étrange qu’au moment ou les peuples arabes se soulèvent, le cas de Georges Ibrahim Abdallah ne suscite pas plus de mobilisation de la part de ceux qui ne cessent de proclamer leur “solidarité” avec ceux qui luttent contre les dictatures en Egypte, au Maroc, en Tunisie…Il y a bien longtemps que Georges est de ceux là…et il paye ici dans les geôles françaises.

 

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Plus de 60 personnes sont venues prendre part au concert de soutien assuré par Skalpel de la Kbine. La partie hip-hop de la soirée assumant clairement la solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah qui , hasard du calendrier, “célébrait”  ses 60 ans en prisons après 9656 jours et nuits de détention, s’inscrivait parfaitement cette initiative politique et néanmoins festive.

Un bilan plutôt positif , qui rebondira sous la forme d’autres initiatives solidaires très prochainement.

 

Par ailleurs nous invitons nos sympathisants parisiens à prendre part aux initiatives du 17 avril en solidarité avec les prisonniers politiques Palestiniens et tous les prisonniers politiques.

Châteaubriant/Kastellbrient
Châteaubriant/Kastellbriant

La septième journée de mobilisation hexagonale et unitaire contre la réforme des retraites de samedi aura été comparable aux précédentes, c’est à dire réussie et imposante. Elle aura néanmoins démontrer comme pour les autres son incapacité à créer un rapport de force suffisant face à un gouvernement français toujours intransigeant.

Lannion/Lannuon
Lannion/Lannuon

Maintenir et imposer des conditions de travail, de salaires, d’emplois et de retraites favorables aux travailleurs est une lutte qui n’est évidemment pas facile face à un gouvernement français extrêmement autoritaire. Un gouvernement très libéral qui une fois plus à choisi de s’attaquer aux acquis des classes laborieuses quand les revenus des grands patrons augmentent par millions. Le degrés toujours croissant d’injustice sociale dans l’Hexagone impose aujourd’hui aux salariés et à leurs représentants de ne pas perdre cette bataille des retraites !

Il est aujourd’hui plus qu’évident que l’échelonnage des journées de manifestation et de grève ne fera pas céder le gouvernement français. Celui-ci nous le voyons bien s’est prémunis face à la « bataille des chiffres », et espérer 100 000 ou un million de manifestants de plus dans les rues le 12 octobre ne changera semble-t-il pas la donne. L’UMP et

Rennes/Roazhon (blocage centre Visitation)
Rennes/Roazhon (blocage centre Visitation)

ses amis du MEDEF doivent être clairement menacés dans leurs intérêts si nous voulons gagner. Nous appelons donc d’ici le 12 octobre à généraliser les appels à la grève générale reconductible, et à créer ces conditions en multipliant les actions de blocage économique. Déjà certaines fédérations ont posés des préavis de grève illimitées à partir du 12 octobre. La mobilisation des travailleurs des ports maritimes dans différents endroits de l’Hexagone est à ce titre exemplaires et demande à être suivie. Outre sur le port de Saint-Nazaire, des actions émergent en Bretagne depuis le 23 septembre avec notamment des blocages de route comme, qui ont été reconduit samedi à Quimperlé. Il faut de même noter qu’à Rennes des piquets de grève improvisés auront permis de faire fermer de grandes enseignes pendant plusieurs heures mercredi et samedi dernier. Leurs existences indiquent la possibilité de les intensifier et elles appellent à une conduite démocratique du mouvement à la base par l’organisation d’assemblées générales populaires dans toutes les villes de Bretagne. C’est d’ailleurs la seule voie cohérente à prendre si nous voulons vaincre et éviter les arrestations suivant les émeutes du 23 septembre à Saint-Nazaire et du CPE.

Quimperlé/Kemperle (blocage 4 voies)

Quimperlé/Kemperle (blocage 4 voies)

Nous souhaitons d’ailleurs réaffirmer notre solidarité avec les trois jeunes jugés et emprisonnés pour deux d’entre eux après la manifestation du 23 septembre à Saint-Nazaire, dont la libération a été éxigée par les organisations syndicales, CFDT, CGT, CFE/CGC, Solidaires, UNSA. Nous nous déclarons prêts à participer à toute initiative pour construire la nécessaire solidarité avec eux.

Bretagne libre et socialiste !

Jonathan GUILLAUME