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LIZHER DIGOR GANT STC DESKADUREZH DA VINISTR AN DESKADUREZH-STAD

Troidigezh dafar kabaliñ STC deskadurezh  evit ar vouezhiadeg Poellgor Kuzuliañ ar Vinistrerezh gant Mistri ar Skolioù Prevez (PKMMSP). Un nebeud kelennerien Diwan o deus lakaet o anv war al listennad se.

 

 

LIZHER DIGOR GANT STC DESKADUREZH DA VINISTR AN DESKADUREZH-STAD

EVIT MA VO ANAVEZET DA VAT AR C’HELENN DRE SOUBIDIGEZH

Aotrou Ministr,

N’eo ket anavezet ar c’helenn dre soubidigezh e Frañs gant ar Vonreizh. Hag ur wech spazhet al lezenn Molac gant ar C’huzul Bonreizh, ar c’helenn-se, koulz er skol bublik hag er skol brevez dindan gevrat, zo bet kaset war un «dachenn eneplezenn damzegemeret»

Abaoe 1969, gant krouidigezh an ikastola kentañ en Ipparalde evit Euskariz, ar bressola kentañ evit Katalaniz e 1976, ar skol Diwan kentañ e 1977 evit Breizhiz, kentañ calandreta e 1979 evit Okitaniz, ar c’hentañ klas dre soubañ en Elzas gant ABCM e 2017, ha da achuiñ e Korsika gant Scola Corsa e 2021 , ec’h eo ur rouedad a-bezh a skolioù kevredigezhel o deus merket dindan un hanter gantved savidigezh istor ar c’helenn dre soubidigezh.

Meur a vil bugel a ra bremañ o mad eus an deskadurezh-se hag an disoc’hoù mat degaset ganti a zo anavezet mat ken ec’h int. E Korsika, dindan 2 vloaz he deus digoret Scola Corsa he 3 skol-vamm kentañ dre soubidigezh. Ha Sindicatu di i Travagliadori Corsi a harp Scola Corsa penn da benn, da vont gant he hent.


E Korsika, n’hon eus, evit ar mare, kelenner ebet dindan gevrat, ha war-bouez he harzoù e sav Scola Corsa he c’hresk, gant efedusted ha gant skoazell pobl Korsika. Strollegezh Korsika a gas ur skoazell arc’hant divrall hag a-live gant uhelbal he folitikerezh yezh, pa nac’h ar Stad, diouzh he zu, asantiñ, evit ar poent, da gement goulenn kevratiñ.


An ezhomm da zont e-maez eus an disurentez lezennel-se.

Ha pa ne vefe c’hoazh e Korsika kelenner ebet dindan gevrat en deskadurezh dre soubidigezh, en deus divizet an STC Deskadurezh bukañ e zibab strategel, dre ar vouezhiadeg Poellgor Kuzuliañ ar Vinistrerezh gant Mistri ar Skolioù Prevez (PKMMSP), war ul listenn hag a lak en a-raok kelennerien an deskadurezh dre soubidigezh, e skolioù kentañ derez, skolajoù ha liseoù. Enni zo ivez kelennerien eus Korsika hag a zegas o skoazell d’an holl re-se hag o deus digoret hent an dizalc’hidigezh yezhel abaoe 50 vloaz.


Hiziv eo ret ha mallus ober ma vo diouzh ar reizh ar pezh a zo ar gwirvoud : netra ne c’hall herzel keodediz hag a zo bet ken mennet, hag o deus lakaet kement a galon en o stourm, evit soñjal, aozañ ha lakaat e pleustr ur steuñv deskadurezh ken nevezus ha ma c’h eo hini ar c’helenn dre soubidigezh.

Poent ha reizh eo e vefe anavezet ul labour hag a gas war-raok unan eus pinvidigezhioù hor glad, hag a zo merket er Vonreizh : ar yezhoù graet rannvroel anezhe gant lod. Perzh int eus hor sistem deskadurezh, hag e rankont bezañ unan eus binvioù un deskadurezh c’hwek, hag ur skoazell d’ar vugale da vezañ en o bleud. Ret mat eo neuze prientiñ an hent a gaso d’an adwel bonreizhel (ha da hini he mellad 2, evel-just) ma tegaso surentez lezennel, ha ma tigoro hentoù an normalaat evit ar c’helenn dre soubidigezh en hor sistem deskadurezh.


Jean-Pierre Luciani
Sekretour Broadel an STC Deskadurezh

Etre ar 1añ hag an 8 a viz Kerzu, kelennerien skolioù ha kelennerien skolajoù ha liseoù an deskadurezh prevez

Votit ha lakait votiñ evit anaoudegezh ar c’helenn dre soubidigezh

 

 

C’est un joli coup que vient de réussir le Syndicat des Travailleurs Corses en constituant une liste de candidats pour  les élections  qui auront lieu du 1er au 8 décembre, pour les professeurs des écoles et professeurs des collèges et lycées de lenseignement privé. Les écoles associatives bretonnes Diwan mais aussi leurs homologues basques , catalans et occitans , alsaciens même si elles sont laïques, non confessionnelles et gratuites pour certaines, elles sont considérées comme privées.

Il y a 20 noms sur la liste. 14 femmes et six hommes. Et en plus des corses , 7 bretons et des catalans et occitans travaillant dans l’enseignement immersif ( Diwan, Bressolas, Calandretas…). Les Corses eux sont des salariés de l’enseignement privé mais non immersif, les écoles de Scola Corsa n’étant pas encore sous contrat. En regardant de prés les noms des bretons on y reconnait des militantes et militants de longue date par ailleurs salariés du réseau Diwan.

C’est Jean-Pierre Luciani Secrétaire National du STC Education qui a initié cette liste et qui signe la lettre ouverte faisant office de profession de foi. Document dans un premier temps refusé par les services du ministère de l’éducation puis finalement validé. Il sera envoyé au 139 000 personnels de l’enseignement privé.

On ignore si Pap Ndiaye, l’actuel ministre de l’éducation saisira l’occasion pour se démarquer de Jean-Michel Blanquer. Il serait parait il mieux disposé…En attendant  tous les enseignants premiers et second degré titualire de l’enseignement privé (immersif ou monolingue et dans tout l’état)  pourront voter pour cette liste qui relance le débat pour la sécurisation de l’enseignement immersif, encadré par une circulaire bien précaire après la décision du Conseil constitutionnel de déclarer enseignement immersif en langues dites régionales anticonstitutionnel. Une décision qui avait mis  15 000 bretons dans le rues de Guingamp en mai 2021.

Monsieur le Ministre,

 Lenseignement immersif nest pas reconnu en France par la Constitution et la censure de la loi Molac par le Conseil Constitutionnel a relégué cet enseignement aussi bien dans lécole publique que dans lécole privée sous contrat dans « un espace dillégalité tolérée ».
Depuis 1969, avec la création de la première ikastola en Iparralde pour les basques, la première bressola chez les catalans en 1976, la première école Diwan en 1977 pour les bretons, en passant par la première calandreta en 1979 pour les occitans, la première classe immersive en Alsace avec ABCM en 2017 et enfin la Corse en 2021 avec Scola Corsa, cest un tout un réseau décoles associatives qui ont imprimé en un
demi-siècle la construction dune histoire de lenseignement immersif.
Plusieurs milliers denfants bénéficient aujourdhui de cet enseignement et les bons résultats ne sont plus à démontrer. En Corse, en deux ans, Scola Corsa a ouvert ses 3 premières écoles maternelles immersives et le Sindicatu di i Travagliadori Corsi soutient de façon pleine et entière cette démarche.En Corse, nous n’avons pour l’heure aucun enseignant sous contrat, et c’est à la force du poignet que Scola Corsa construit son développement avec efficacité et avec le soutien du Peuple corse. Si la Collectivité de Corse apporte un soutien financier sans faille à la hauteur des ambitions de sa politique linguistique, l’Etat, lui, se refuse pour l’heure à valider toute demande de contractualisation.
La nécessité de sortir de cette insécurité juridique Même si la Corse n’a pour l’heure aucun enseignant contractualisé dans l’enseignement immersif, le STC Education a fait le choix stratégique ciblé lors des élections professionnelles de 2022, à travers ce scrutin
du Comité Consultatif Ministériel des Maîtres de l’Ecole Privée (CCMMEP), de mettre en avant une liste d’enseignants issus de l’école primaire immersive, de collèges et de lycées immersifs avec la présence d’enseignants corses qui apportent un soutien et une reconnaissance affirmée à tous ces pionniers qui ont ouvert la voie de l’émancipation linguistique depuis 50 ans. Il est aujourd’hui nécessaire et urgent de régulariser une situation de fait : rien ne peut arrêter des citoyens qui, avec autant de pugnacité et détermination, ont pensé, élaboré et mis en application un schéma d’enseignement aussi innovant que l’enseignement immersif. L’heure est à la reconnaissance légitime d’un chantier qui met en avant une richesse patrimoniale inscrite dans la Constitution : les langues dites régionales.Elles font partie intégrante de notre système éducatif et elles doivent être un vecteur d’enseignement harmonieux et un facteur d’épanouissement pour nos enfants. Il faut donc préparer la voie de la révision constitutionnelle (et bien évidemment son article 2 qui permettra cette sécurisation juridique et ouvrira les voies de la normalisation de l’enseignement immersif dans notre système éducatif.

 

Jean-Pierre Luciani Secrétaire National du STC Education

Du 1er au 8 décembre, professeurs des écoles et professeurs des collèges et lycée de l’enseignement privé Votez et faites voter pour la reconnaissance de l’enseignement immersif !

Comme le rappelle le site du  Secours Rouge ” Samedi 13 avril, 2000 personnes manifestaient à Bastia, à l’appel du collectif I Patriotti, constitué d’anciens prisonniers politiques pour l’arrêt de toutes les formes de poursuite contre les anciens prisonniers (dont leur inscription au FIJAIT un fichier répertoriant les auteurs d’infractions terroristes), pour une libération de tous les détenus, ainsi que pour l’établissement d’un véritable dialogue sans tabou entre la Corse et la France. Le rassemblement qui a eut lieu devant les grilles du palais de justice, derrière deux uniques banderoles “A ripressione Basta” et “Liberta, ” s’est poursuivi par une marche lente tout au long du boulevard Paoli.

Le mouvement de indépendantiste de gauche “A Manca” livre  ci-après son analyse au lendemain de cette importante mobilisation qui va au delà de la seule problématique antirépressive.

La manifestation du 13 avril 2019 à Bastia est le premier aboutissement de grande importance de la démarche entamée depuis des mois par le collectif Patriotti.
2000 femmes et hommes, toutes générations confondues, ont fait entendre, dans le calme, mais avec la plus grande détermination, les voix qui se refusent à la résignation.
En créant les conditions d’un rassemblement des forces vives de notre pays la coordination composée d’associations, de syndicats et de mouvements politiques, a lancé un net avertissement à Macron et à son gouvernement : soit ils prennent en compte les aspirations populaires et ils s’engagent alors dans la voie d’une véritable solution politique, soit ils persistent dans leur posture impérialiste et dès lors, la résistance populaire montera en intensité. Car il ne peut y avoir d’autres voies.

Le terrain des luttes est réinvesti ; il faut désormais compter avec un mouvement populaire qui n’admet aucune tutelle, qu’elle soit étatique ou qu’elle émane de formations politiques qui campent sur des visions hégémoniques.
Le temps de cette manifestation, les débats entre les participants témoignent d’une réelle maturité politique. Les échanges portent évidemment sur la venue de Macron et sur ses provocations répétées. Mais ils portent également sur l’articulation entre le champ institutionnel et les mobilisations de terrain. Il n’y a pas de vindicte perpétrée à l’encontre des élus de l’actuelle majorité régionale, mais, des critiques politiques portant sur leur stratégie actuelle, se font plus clairement entendre. Personne ne souhaite couper les ponts, tous cependant remettent en cause l’hyper institutionnalisation d’une partie du mouvement national. Les discours des porte- paroles de la coordination à l’origine de cette mobilisation ont été d’ailleurs sans ambiguïté. En particulier lorsqu’il s’est agi d’évoquer sans détour le néo colonialisme et le droit des peuples à disposer d’eux mêmes. Toute tentative qui aurait comme but d’édulcorer ou de vider de leur contenu les revendications historiques du mouvement national, se heurte désormais à des consciences qui n’ont rien à voir avec de vagues sentiments corsistes.

Personne n’a été dupe des appels très tardifs pour soutenir la mobilisation du 13 avril. Ils témoignent certes de l’obligation de prendre en compte l’émergence d’une dynamique, mais ils illustrent tout autant le malaise d’une majorité régionale trop souvent préoccupée par des luttes intestines et dont on ne connaît toujours pas le véritable projet de société. Car il ne suffit plus d’aborder la question sociale comme une simple question humaniste. Elle est centrale et elle ne peut sûrement pas se résoudre avec la collaboration des grands groupes de l’agro alimentaire. Il en va de cette question comme de celle de l’avenir de nos espaces mer et montagne. Plus de quarante années de lutte ne peuvent en aucun cas déboucher sur des privatisations et ce, au nom de l’intérêt prétendu du peuple corse.
C’est de tout cela dont il s’est agi tout au long de la manifestation, sans le recours à des leaders, mais dans une libre circulation de la parole.

Alors que ferons-nous demain ? Cette interrogation était sur toutes les lèvres, car l’immense majorité des manifestants du 13 avril ne compte pas rentrer à la maison en attendant la prochaine mobilisation.
Dans la semaine, les animateurs de la coordination vont de nouveau se rencontrer. Il leur faudra tirer les premiers enseignements de la mobilisation ; le sort des détenus et des patriotes victimes de la persécution étatique exige que nous poursuivions nos efforts. Mais des liens se sont créés sur la base de réflexions politiques et ils impliquent la poursuite des débats et des actions.

Pour A Manca, est envisagée la poursuite d’échanges et de préparations de nouvelles mobilisations dans le cadre de la coordination. Dans l’histoire du mouvement national, les espaces de coordination ont souvent été des lieux privilégiés pour débattre sereinement d’une unité d’action. Les sujets ne manquent pas. Il nous faudra aussi déjouer les pièges des prochaines élections municipales qui risquent de voir se réactiver les postures hégémoniques et les démarches strictement électoralistes.

Le nécessaire front démocratique qu’il nous faut opposer à une puissance coloniale bien décider à en finir avec nous, ne peut être sacrifié au seul profit de la question des pouvoirs institutionnels. Il nous faudra tout autant nous garder des manœuvres des services de l’État français, toujours aussi disposés à jeter le trouble et à alimenter les tensions.
Il ne s’agit pas à notre sens, de fonder un énième mouvement, mais de créer les conditions afin que de nouvelles luttes puissent largement nous engager ensemble, dans le cadre du pluralisme et du respect mutuel, sur la voie d’une véritable émancipation.

A Manca.

Gellout a reer kemer perzh er mouezhiadegoù en embregerezhioù bihan-tre betek an 13 a viz Genver. Tennañ a reont d’al labourerien (Sevel-tiez, Kenwerzh, kevredigezhioù…) gant ma oant goprad e miz Kerzu 2015 en un embregerezh gant nebeutoc’h evit 11 implijad, pe o labourat er gêr.

An dilennadegoù-se a vo talvoudus a-benn lakaat e plas bodadoù kemparek rannvroel evit gopridi an EBT, servijout a reont da envel kuzulierien lezvarn ar prud’hommes, talvoudus int da dermeniñ perzhioù dileuriañ ar sindikadoù. Ne soñj ket deomp e vo trec’h al labourerien war ar c’hevala en ur votiñ met evit abegoù taktik e fell deomp reiñ da c’houzout hor galv da votiñ da labourerien Breizh.

SLB a oa bet perzh eus ar vouezhiadeg-se e 2012, daoust da enebiezh ar CGT, ha rastellet e oa bet e Breizh 4 departamant 3,16 % eus ar mouezhioù (tro 800 dre vras). N’emañ ket war ar renk ar bloaz-mañ.

STC zo war ar renk e pep lec’h er stad-c’hall evit ar votadeg ar bloaz-mañ. Liammoù en doa gant SLB a zo chomet hep reiñ un urzh da votiñ. Setu ma c’halvomp da votiñ ha da lakaat da votiñ evit STC e Breizh a-bezh betek an 13 a viz Genver.

  • Evit diskouez hor c’henyoul da liammañ dieubidigezh al labourerien enep ar c’hevala hag ar stourm evit ma c’hello ar broadoù dindan gwask pounner bro-c’hall en em dermeniñ.
  • Evit embann divezh hor c’hengred etrebroadelour gant stourm pobl Korsika evit he dieubidigezh sokial ha broadel.
  • Evit kastizañ renerezh Pariz ar CGT en doa klasket, evel sindikadoù all, da virout ouzh STC ha LAB (Sindikad Labourerien brogarour bro Euskal) da vezañ war ar renk ar bloaz-mañ daoust da ali e izili diazez hag o doa stourmet eveldomp a-enep d’al lezenn labour.

Gervel a reomp ivez da lakaat e pleustr ur c’houlzad preder ha labour evit adperc’hennañ tachenn ar sindikalouriezh en ur zougen talvoudegezhioù enebgevala, gwregelour hag evit ar gwir d’en em dermeniñ hag a oa re SLB ha kement-mañ e-metoù ar c’helenn brezhonek, ar yezh ha sevenadur ar vro en ur gaout ur sell etrevicherel.

Tud ezel pe bet ezel pe tost eus SLB :

Maiwen Salomon, Fabrice Cadou, Tomaz Laquaine-Jacq, Alan Le Cloarec, Morgane Cotten, Maelig Dubois, Melian Ruaud, Gael Roblin, Brendan Guillouzic-Gouret, Anton Burel, Awen Looten, Flavien Migneau, Pêr-Alan Morvan…

 

Nous publions ci-après un appel émanant de syndicalistes bretons invitant à voter STC (Syndicat des Travailleurs Corses) pour les élections TPE en Bretagne. Pour des raisons que nous ne connaissons pas, le SLB (Sindikad Labourerien Breizh / Syndicat des Travailleurs de Bretagne) n’a pas donné de consigne de vote et n’est pas présent à ce scrutin. Le STC est présent partout dans l’État français pour ce scrutin, donc partout en Bretagne (y compris en pays Nantais !) et l’on peut voter pour eux.
TPE mode d’emploi ici : https://election-tpe.travail.gouv.fr/

Bretagne info.

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Les élections dans les Très Petites Entreprises se déroulent jusqu’au 16 janvier. Elles concernent les travailleurs (bâtiment, commerces, associations…) si, au mois de décembre 2015, ils étaient salariés d’une entreprise de moins de 11 personnes ou employé à domicile. Ces élections vont permettre la mise en place de commissions paritaires régionales pour les salariés des TPE, elles contribuent à désigner les conseillers prud’hommes, elles participent à établir la représentativité des organisations syndicales.
Nous ne pensons pas que la lutte des classes se gagne dans les urnes mais pour des raisons tactiques nous souhaitons faire circuler notre appel à voter aux travailleurs de Bretagne. En 2012, le SLB-Syndicat des Travailleurs de Bretagne était présent à ce scrutin, malgré l’opposition de la direction de la CGT, et avait récolté en Bretagne administrative le score honorable de 3,16 % des voix (800 voix environ). Ce syndicat n’est pas présent cette année. Le Syndicat des Travailleurs Corses est présent sur l’ensemble des circonscriptions électorales de l’état français pour ce scrutin. C’est un syndicat qui a des liens avec le Syndicat des Travailleurs de Bretagne, qui n’a pas donné de consigne de vote.
Nous appelons donc les salariés concernés à voter et à faire voter STC en Bretagne historique jusqu’au 13 janvier :

  • Pour traduire notre volonté commune de lier émancipation anticapitaliste des travailleurs et autodétermination des nations sous dominations françaises.
  • Pour affirmer notre solidarité internationaliste avec la lutte du peuple Corse pour sa libération sociale et son émancipation nationale.
  • Pour sanctionner la direction parisienne de la CGT qui a tenté comme d’autres syndicats d’empêcher le STC et le syndicat basque LAB de se présenter cette année aux élections TPE, contre l’avis de sa base avec qui nous avons combattu la loi travail.

Nous en profitons pour appeler à la mise en place d’un cycle de réflexion et de travail pour réinvestir le champ d’action syndical pour porter les valeurs anticapitalistes, féministes et pour le droit à l’autodétermination qui ont été celles du SLB, singulièrement dans le secteur de l’enseignement et de la langue et de la culture bretonne, sans négliger l’aspect interprofessionnel.

Des membres et ex membres et sympathisants du SLB :

Maiwen Salomon, Fabrice Cadou, Tomaz Laquaine-Jacq, Alan Le Cloarec, Morgane Cotten, Maelig Dubois, Melian Ruaud, Gael Roblin, Brendan Guillouzic-Gouret, Anton Burel, Awen Looten, Flavien Migneau, Pêr-Alan Morvan…

 

Comme nous le relations il y a quelques jours le recours initié par la CGT contre la participation du syndicat des travailleurs Corses aux prochaines élections dans les très petites entreprises (TPE) a donné lieux à des réactions diverses à l’intérieur de la CGT mais aussi dans SOLIDAIRES.

D’abord parce que ce syndicat s’est allié à la CFDT à la CFTC pour contester la présence du STC et ensuite parce que seule cette fois la confédération a aussi contesté à ce scrutin la présence du syndicat indépendantiste Basque LAB.

On peut ainsi noter la position des communistes marxistes léninistes du blog “où va la CGT ?” qui affirment que “Au lieu de naviguer en eaux troubles pour des causes douteuses avec des alliés non fréquentables, la CGT ferait mieux de s’interroger sur pourquoi le STC lui taille des croupières, élection après élection…” tout en soulignant que le SLB breton avait gagné contre la CGT en 2012 suite à une contestation similaire.

Dans un texte les militants proches d’Alternative Libertaire organisés dans la CGT sous le nom “Communistes Libertaires de la CGT” fustigent eux aussi les attaques contre LAB et le STC. Extrait : “Nous ne sommes pas obligés de partager toutes les valeurs de ces syndicats qui lient la lutte pour l’émancipation sociale et nationale. Mais tenter de les empêcher de participer aux élections, dans les entreprises comme dans les territoires est une bêtise qui entravera les possibilités de combat unitaire. L’irruption des militants de LAB empêchant la tenue des journées d’été de la fédération locale du PS avait pourtant été largement plébiscitée par les militants CGT sur Facebook !!!”

Enfin soulignons la position de l’Union Syndicale Solidaires qui n’hésite pas à défendre le droit à l’autodétermination en soulignant que dans la requête de la CGT c’est le droit à l’autodétermination des peuples qui est dénoncé. Contre LAB, la CGT écrit : « sa revendication de la reconnaissance du peuple basque et de son droit à l’autodétermination, révèlent un objet et un projet incompatibles avec les principes essentiels de la République.” C’est la négation du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, et même de leur droit à seulement le revendiquer !

Nous pensons comme beaucoup que les recours de la direction de la CGT et de ses alliés de circonstances contre LAB et le STC n’aboutiront pas en raison de la jurisprudence en faveur du SLB breton (qui ne semble pas cette année être présent dans ce scrutin). Il est toutefois réjouissant de voir que dans les deux secteurs le plus combatifs du syndicalisme dans l’hexagone (Solidaires et CGT) des voix s’élèvent pour critiquer l’invocation des valeurs tricolores de la “république” et défendre le droit des peuples à disposer d’eux même.

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Plusieurs médias se sont fait l’écho de la décision injuste du du Tribunal de Grande Instance du XVème arrondissement de Paris interdisant au Syndicat des Travailleurs Corses ( STC ) de concourir aux élections professionnelles dans les Très Petites Entreprises ( TPE ) qui auront lieu en décembre prochain. Cette décision répond à un recours juridique conjoint des syndicats CGT, CFDT, CFTC et FO.

Le STC créé en 1984 à l’initiative du FLNC est le syndicat majoritaire en Corse et syndique des Corses d’origine et des Corses d’adoption. Cette décision est contestée devant la Cour de cassation.

L’émotion et la mobilisation s’annoncent fortes sur l’ile. Et les commentaires sont nombreux sur les réseaux sociaux raillant le front uni entre les syndicats hostiles à la Loi Travail ( FO et CGT ) et ce qu’il faut bien appeller des syndicats jaunes comme la CFDT et la CFTC pour faire taire ceux et celles qui portent la revendication d’émancipation sociale du peuple Corse.

En 2012 la CGT avait tenté un recours similaire contre le petit SLB ( Syndicat des Travailleurs de Bretagne/ Sindikad Labourerien Breizh ) membre comme le STC de la Plateforme Syndicale des Nations sans Etats. Ce que semble ignorer l’ensemble des medias s’étant fait l’écho de la decision de “justice” contre le STC. Pourtant il est bon de rappeler que la CGT avait été déboutée de son recours utilisant globallement les memes arguments que cette année contre le STC et même condamnée à verser une petite somme au SLB.

Ces arguments spécieux sont fondés sur le caractère “politique” des deux syndicats. La cour indique que “ Le STC poursuit manifestement un but politique qui excède les objectifs des organisations syndicales, écrit-il dans son jugement. Il s’agit d’une organisation régionaliste défendant des intérêts régionalistes. »

 

En 2012 la victoire juridique du SLB avait aussi occasionée des débats dans la CGT,  des adhérents de cette centrale s’étaient révoltés contre le recours déposé par la direction de leurs syndicat comme en témoigne ce texte diffuse par les militants de l’Organisation Communiste Marxiste Léniniste Voie Prolétairenne animant le blog “ où va la CGT ? “

Cette année le SLB ne semble pas ( à notre connaissance…) se présenter aux élections des TPE mais peut-être que leurs victoire juridique de 2012 permettra STC d’être rétabli dans son droit de représentation syndicale si d’aventure la cour de cassation venait à être interrogée sur le précédent et la jurisprudence en faveur du SLB. Faute de quoi la décision prise à l’encontre du STC serait encore plus discriminatoire….

Bretagne-info.