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Les militants du Trégor-Goelo et Haute Cornouaille de la Gauche Independantiste Bretonne tiennent à faire part de leurs point de vue suite au rachat d’un parc Eolien à Gurunhuel par la principauté de Monaco.

Ces engins ont été construits au bénéfice d’une société privée (Abo Wind)  qui exploite ainsi des ressources naturelles communes pour en faire du profit en le revendant à un état fantoche, connu pour être un paradis pour riches et un paradis fiscal.

L’exploitation des ressources éoliennes bretonnes ne rapportent rien aux habitants, et contribuent à l’enrichissement d’une entreprise privée qui revend de façon bénéficiaire de l’énergie produite dans notre pays la Bretagne, qui bien plus peuplée et étendue que Monaco ne dispose d’aucune forme de souveraineté décisionnelle. Ce sont là des pratiques de pillages révélant le caractère colonial et prédateur de la “Startup Nation” de Macron.

Quelques soient l’avis des uns et des autres sur la production d’électricité par voie éolienne il nous semble évident que si cela doit être fait c’est par une entreprise 100 % publique sous contrôle du peuple breton via ses collectivités locales ( Communes, Agglomérations…) , pour que les richesses produites soient redistribuées ici au bénéfice du plus grand nombre.

Nous souhaitons que le peuple breton puisse maitriser son destin énergétique en toute indépendance et contribuer ainsi à la transition écologique mondiale.

Nous aimerions connaître l’avis des élus locaux, de l’exécutif régional et départemental sur cette opération spéculative tirée de nos ressources naturelles.

Pour la Gauche Indépendantiste : Maiwenn Salomon 

 

Nous publions un point de vue qui n’implique que l’auteur, sur la nécessaire réflexion sur les choix économiques dans le Trégor et le modèle de développement. Jean-Do Robin habite et connait bien le Trégor, c’est un acteur de la vie citoyenne locale. Sa tribune a été envoyée à la presse locale.

Le temps est sans doute venu d’admettre que le développement équilibré des territoires, la résistance au chômage programmé et, de manière plus générale le progrès social sont tout simplement antinomiques des intérêts des groupes industrialo-financiers pour lesquels les délocalisations et les plans « sociaux” ne sont ni des éventualités ni des accidents de parcours, mais un mode de fonctionnement, pour ne pas dire une culture : La culture managériale, au seul bénéfice de la concentration du capital et des dividendes reversés aux gros actionnaires. Le départ de Nokia à Lannion n’est qu’un énième épisode de la partie de yoyo que ces boîtes jouent avec les populations, les territoires et ce qui reste des pouvoirs publics supposés leur assurer autre chose qu’un avenir précaire.

Ce qui arrive aujourd’hui était écrit à l’avance. Feindre de l’ignorer, comme le font les barons locaux d’un gouvernement adoubé par les maîtres du CAC40 ne suffit pas à masquer leur propre vassalité à un modèle économique qui conduit inéluctablement à de tels séismes sociaux, moins locaux que cycliques.

Le Trégor et, plus largement la Bretagne intérieure et occidentale, victimes de ces entreprises pirates et d’une déconstruction des équilibres territoriaux, au bénéfice de métropoles régionales imposées par le pouvoir central, ont d’autres atouts. Il est plus que temps de s’en servir.

Plus que temps de cesser d’artificialiser d’excellentes terres agricoles, comme c’est encore le cas sur le plateau littoral trégorois, pour les livrer, goudronnées et “viabilisées” aux pirates de l’électronique, de la téléphonie mobile et de la grande distribution.
Plus que temps de se demander qui a vraiment « besoin » de cette 5G qui va induire un coût énergétique peu compatible avec la “transition” dont se gargarisent les chafouins de la macronie, leurs prédécesseurs comme leurs successeurs, déjà dans les starting blocs de la light-ecology ?

Plus que temps, n’en déplaise à MM. Le Drian-Le Fur et à leurs amis de la FNSEA, de soutenir prioritairement une agriculture paysanne tournée vers le marché intérieur, fondée sur le maintien d’exploitations à taille humaine pratiquant la polyculture-élevage, privilégiant le trèfle et la luzerne sur le maïs, respectueuse de la terre et de ses habitants, productrice d’une alimentation de qualité, créatrice de plus-value par la transformation sur place et la distribution groupée en circuits courts, compatible avec un accueil touristique digne de ce nom… et enfin, génératrice d’emplois directs et induits aussi durables que déconcentrés…. Un nouveau «modèle agricole breton», à même de revitaliser des territoires aujourd’hui exsangues et de permettre leur développement équilibré au niveau européen. Le littoral trégorois, certes, mais le Trégor et la Bretagne intérieure plus encore.

Alors les travailleurs bretons pourront-ils espérer pour leurs enfants un autre avenir que celui d’otages des Nokia, Alcatel et autres Honeywell-Bull.. ou que celui de larbins des “résidents secondaires” qui, fuyant les métropoles invivables et les canicules provoquent ici une inflation du coût de l’immobilier, obérant l’accès au logement de jeunes actifs… et menaçant le fragile fonctionnement des systèmes d’assainissement de nos eaux usées… pour la plus grande joie des algues vertes qui ne dédaignent pas de changer de menu de temps en temps.

L’afflux de nitrates et de coliformes rejetés par les résidents secondaires et les camping- caristes vaut bien celui des cochons industriels après tout !

Jean-Do ROBIN, 10.07.2020

Samedi 4 juillet, plus de 5000 personnes ont riposté dans la rue à Lannion au plan social prévu par la direction de Nokia. Des militants de la Gauche Indépendantiste ont fait le déplacement afin de montrer leur total soutien aux salarié-e-s en lutte. Le 22 juin, la direction de Nokia a annoncé la suppression de 1223 emplois sur l’État français dont 402 à Lannion sur les 772 que comptent le site. Un véritable coup de massue pour la ville trégorroise à la pointe des télécommunications.

Cette véritable saignée chez le 3e plus gros employeur de la ville induit indirectement la perte de près de 1500 à 2000 emplois sur le bassin de vie selon l’intersyndicale. Aux dires des représentants syndicaux présents à la tribune (CGT, Sud, CFDT, CFE-CGC,Unsa, CFTC, FSU, FO), c’est une catastrophe économique et sociale sans précédent qui se profile si le plan n’est pas supprimé.

En 2016, l’entreprise franco-américaine Alcatel-Lucent, avait fait l’objet d’un rachat par le groupe finlandais Nokia. L’opération avait été largement accompagnée et célébrée par le gouvernement Hollande de l’époque. Les négociations avaient d’ailleurs été favorisées par l’entreprise d’un certain Emmanuel Macron, alors Ministre de l’Economie. Au moment du rachat ce dernier avait soutenu qu’il n’y aurait aucune conséquence négative pour les salariés de l’entreprise. “Ce qui est important pour nous, c’est que d’une part il n’y aura aucune destruction d’emplois en France, et même davantage. Nous avons eu tous les engagements de la part de Nokia”, prétendait l’actuel président en 2015 au début des négociations.

Depuis le rachat d’Alcatel-Lucent par Nokia en 2016, c’est le 4e plan social de la multinationale finlandaise dans l’Hexagone et ce malgré les fausses promesses de sauvegardes de l’emploi, prétendument imposées par le gouvernement de l’époque.

Ce énième plan social est d’une ampleur et d’une violence inouïe pour Lannion et le Trégor. Mettant clairement en péril les commerces et  fragilisant les écoles, il fait tanguer dangereusement le tissu économique local. Ce plan social est injustifié car les problèmes de trésorerie et de profitabilité invoqués par la direction ne sont pas fondés. Preuve en est, durant les 5 dernières années, 5 milliards d’euros ont été distribués aux actionnaires ! Le capitalisme sauvage frappe une fois encore, alors qu’il y a moins de 2 ans la multinationale embauchait encore à tour de bras à Lannion dans la recherche-développement et que nombre de jeunes ingénieurs sont encore en période d’essai. Selon l’intersyndicale, les emplois ne seraient pas purement et simplement supprimés mais délocalisés en Chine, en Inde, en Hongrie ou encore en Roumanie. Non content d’engraisser les actionnaires, Nokia veut délocaliser afin d’améliorer la rentabilité. La voilà la réalité qui veut faire crever un territoire  au nom du profit.

De quel côté se placera maintenant l’État à la tête duquel se trouve celui qui annonçait comme ministre de l’Economie il n’y a que 4 ans qu’il n’y aurait pas de destruction d’emploi de la part de Nokia ? A l’instar de ce qui se trame chez Air France-KLM il y a fort à parier qu’il continue à défendre les intérêts et les profits des capitalistes contre les travailleuses et les travailleurs. Il y a quelques semaines l’État injectait 7 milliards d’euros sous forme de prêt dans les caisses d’Air France-KLM. Malgré cela un vaste plan social avec la suppression de 7580 postes en France est annoncé par la direction le vendredi 3 juillet.

Et là aussi le Trégor est dans l’oeil du cyclone. Air France-KLM annonce la suppression des 276 emplois de sa filiale Hop à Morlaix et la fermeture du site d’ici 2023.

Alors que la direction d’Air France-KLM est attendue mercredi 8 juillet au siège de Hop à Morlaix, la Gauche Indépendantiste sera présente ce même jour aux côtés des travailleuses et travailleurs en lutte pour la sauvegarde de leur emploi.

 

L’heure est grave pour la Bretagne et le Trégor. La mobilisation doit être massive pour sauver les emplois sur un territoire déjà fragilisé.

La boulette du rectorat de Rennes concernant l’accès des mineurs sans papiers aux ateliers et stages pro avait fait couler beaucoup d’encre et suscitée beaucoup d’émotions ces derniers jours. Finalement cette circulaire honteuse a été retirée. 

Toutefois dans la Tregor de nombreuses familles impliquées dans la solidarité quotidienne avec les réfugiés ont souhaité occuper la rue et interpeller à leur tour le  conseil départemental des Cotes d’Armor en se rassemblant vendredi 7 février devant la maison du département. Voici les raisons de cette mobilisation qui a mobilisé une cinquantaine de personnes. 

Nous sommes ici aujourd’hui, devant la maison du département des côtes d’Armor, pour dénoncer les pratiques du département concernant l’accueil et la solidarité envers les réfugiés, notamment les mineurs, et réaffirmer une fois de plus notre total soutien envers nos frères et sœurs arrivés en Bretagne pour un avenir meilleur, pour fuir les guerres, le réchauffement climatique, l’extrême pauvreté, les pays corrompus et ruinés par les politiques impérialistes des anciens états coloniaux…

Le département 22 qui a pour compétence tout ce qui touche à l’accueil et la solidarité envers les mineurs non accompagnés, est certainement le plus mauvais élève des 5 départements bretons. Pas une semaine sans qu’un jeune jusque là pris en charge au titre de la protection des mineurs ne se fasse mettre à la porte des structures d’aides, contester sa minorité sur décision on ne peut plus arbitraire (discours incohérent, apparence physique, absence de papiers…). Sans la solidarité de citoyens bretons, ce serait des dizaines de jeunes qui passeraient l’hiver dans les halls de gares, sous une tente, sous les ponts...”

Des collectifs d’accueil solidaires se sont montés un peu partout pour assurer l’hébergement en familles sans aucune aide de l’état. Nous continuerons cet engagement tant que l’état français et ses relais locaux s’acharneront sur les plus démunis et nous ne cèderont pas aux sirènes de la division entre les plus pauvres. A ceux qui nous disent que l’on ne peut pas accueillir toute la misère du monde, nous leur répondons que par contre, la France continue à piller toutes les richesses de ces pays en se lavant les mains des conséquences pour les populations. Nous leur répondons aussi que un ressortissant européen peut s’installer partout dans le monde, obtenir un visa de travail, de vacances mais que dans l’autre sens ce n’est jamais possible, trop bronzé, trop musulman, trop pauvre !!!

Nous n’oublions pas non-plus que des élus censés représenter tous les bretons ( et les réfugiés sont des bretons comme les autres !) siègent à Rennes, au conseil régional. Ces mêmes élus qui se réjouissent de faire venir une population de classe moyenne ou supérieure, qui votent des budgets hallucinants pour la LGV pour les attirer, ce qui accentuera la gentrification des villes bretonnes, ne prennent aucune décision envers ces nouveaux habitants (les réfugiés) sous prétexte qu’ils n’en ont pas la compétence ! Mais des compétences ça se demande et quand c’est refusé, le courage politique est de les prendre. Ils laissent le gouvernement français appliquer ses lois de plus en plus restrictives par ses préfets sans bouger le petit doigt.

Le département des Côtes d’Armor a clairement choisi la voie de la collaboration avec les politiques racistes et isolationnistes du gouvernement français. Nous, citoyens bretons, anonymes, militants, affirmons que la Bretagne est et restera une terre d’accueil pour tous les réfugiés qui souhaiteront y venir et qu’ils trouveront toujours ici une solidarité sans faille.

Hier comme aujourd’hui et demain, Solidarité avec les réfugiés. Bretagne terre d’asile. Collectif Kengred

Communiqué de presse (19/12/2017) du collectif DOUAR DIDOULL

715 000 € : joyeux Noël Variscan Mines !

Variscan Mines, société détenant les permis miniers de Loc-Envel, Merleac et Silfiac, vient d’annoncer à ses actionnaires qu’elle a perçue une somme de 715 00 euros de la part de l’Etat français (dont 260 000 € pour les années 2014 et 2015). Elle se félicite même de profiter d’un régime fiscal avantageux en France : en effet, un crédit d’impôt et de recherche (CIR) lui a été octroyé pour ses activités depuis 2011. Et, une demande est en cours pour l’année 2016.

Variscan Mines a déjà utilisé gratuitement les recherches faites antérieurement par le BRGM (organisme public) dans le sous-sol breton et comme l’Etat français lui reverse des sommes, en fait les contribuables français paieraient donc deux fois les recherches de Variscan ? Les projets miniers portent aussi atteinte à la quantité et la qualité de l’eau potable disponible sur le territoire, dont le traitement est également répercuté sur la facture du consommateur.

Pour le moment, aucun forage d’exploration n’a été effectué en Bretagne grâce au travail d’explication et de mobilisation des collectifs opposés aux projets ; les permis miniers sont contestés en justice ; de nombreux élus, la région Bretagne, le département des Côtes d’Armor et dernièrement la commission locale de l’eau de la baie de Lannion s’opposent à ces projets néfastes.

Le collectif Douar Didoull, « pour la préservation de notre terre et contre les projets miniers », s’indigne que l’argent des contribuables va dans ce cas servir à rémunérer les actionnaires de Variscan Mines et exige que la somme de 715 000 € soit remboursée ! Plus que jamais, en 2018, exigeons l’abrogation de tous les permis miniers : non aux
mines, ni ici ni ailleurs !

Pour la troisième année consécutive, la Gauche Indépendantiste vous donne rendez-vous pour son université de rentrée à Plougonver, au Dibar, au sud de Guingamp. Mais aura des déclinaisons Rennaises et Nantaises dans les jours précédents et suivants.

C’est un moment pensé pour se former et échanger dans la perspective de traduire en pratiques concrètes par la suite dans notre militance les thématiques évoquées lors de ces journées.

Les débats se déroulent en assemblées ouvertes, et sont ouverts aux sympathisant-e-s et curieux/curieuses ou même membres d’autres organisations.

Voici les grandes lignes de ce rendez-vous, des modifications sont susceptibles d’intervenir.

C’est bien sur la Gauche Indépendantiste Catalane notre invitée d’honneur en raison de la tenue du référendum du premier octobre en Catalogne sud. Mais le programme ne saurait se résoudre à cette seule thématique. On y parlera surement aussi de la rentrée sociale, des initiatives pour la réunification de la Bretagne et de la campagne de solidarité avec le Rojava Révolutionnaire… en français et en breton !

Vendredi 22 septembre :

• 19h : Accueil et apéro d’inauguration en présence de la délégation catalane.

• 20h30 : Projection du documentaire “Entre deux sexes” de Régine Abadia en présence de Vincent Guillot, militant de la cause intersexe et porte-parole de l’Organisation internationale des intersexes qui animera un échange sur les persécutions hétéronormatives et intersexophobes.

Samedi 23 septembre :

• 11h : Rencontre avec Vivian Petit auteur de “Retours sur une saison à Gaza“. Ce militant internationaliste nous présentera pour la première fois en public son ouvrage sur la Palestine où il a séjourné.

L’une des forces du texte de Vivian Petit est de se situer au carrefour entre le témoignage personnel, la chronique de la vie quotidienne à Gaza et la mise en perspective politique. Ni simple carnet de bord, ni texte d’analyse déshumanisé, ni tentative présomptueuse de dresser un « portrait » de Gaza et de ses habitants, le livre de Vivian opère des allers retours entre la France et Gaza, entre l’individuel et le collectif, entre la petite et la grande histoire.” nous dit Julien Salingue auteur de la préface. 

• 13h : Repas populaire.

• A partir de 14h : Rencontre avec les militants d’Universitats per la Republica et d’Arran qui viennent de Catalogne. Les premiers interviendront sur le campagne en cours dans les universités pour garantir la tenue du référendum en Catalogne malgré les pressions de Madrid. Universitats per la Republica est une plateforme juvénile qui rassemble des jeunes de divers sensibilités. A 15h30 les militantEs d’Arran, organisation de jeunesse de la Gauche Indépendantiste animeront un atelier sur la l’auto-organisation de la jeunesse indépendantiste Catalane et leurs actualité militante (campagne contre le tourisme, référendum, et municipalisme aux coté de la CUP). Ce rendez-vous est animé par des jeunes indépendantistes bretons du collectif Dispac’h.

• 17h30 : Échanges avec le Collectif  Vérité  et Justice pour Babacar. Babacar Gueye a été tué par un agent de la BAC de Rennes 3 décembre 2015 (sous réserve).

• 19h :  Repas populaire.

• 20h : Prise de parole de la Gauche Indépendantiste.

• 21h :  Concert avec : LDT, Les Derniers Trappeurs (anarcho trap bolcho sibérien guéringrad) / Dieub Steppers sound system dub / Bass Tension, sound system electro… (Prix libre).

Dimanche 24 septembre :

Rendez-vous à Midi dans le bourg de Treglamus pour une randonnée familiale et populaire vers le sommet du Menez Bre où nous lirons une déclaration internationale de soutien au peuple Catalan. Casse-croute et animations au sommet.

L’entrée est libre, le camping possible, le bar est fermé pendant les débats, la vente de stupéfiants interdite, les comportements violents et oppressifs bannis. Restauration sur place.
Tous le week-end : tables de presse, espace librairie…

Le carnaval du 14 juillet organisé par « Nuit Debout Lannion » n’a pas plu aux huiles du Parti socialiste. Vous pensez ! Balader des poupées de François Hollande, Manuel Valls, Myriam El Khomri, Pierre Gattaz et Corinne Erhel dans une charrette suivie par un dragon, des pirates et autres brigands ; voir l’Ankou et sa faux n’épargner que la députée locale au terme d’une mise en scène théâtrale, ça méritait bien un communiqué d’indignation.  Extrait de  communiqué de Radio Debout Lannion.

Voici le communiqué de solidarité de la Gauche Indépendantiste Bretonne:

Les adhérents de la Gauche Indépendantiste Bretonne du Trégor-Goelo tiennent à affirmer leur entière solidarité et complicité avec les membres de « Nuit Debout Lannion » menacés de poursuites par le préfet Pierre Lambert suite aux pressions du Parti Socialiste des Côtes d’Armor. C’est une atteinte préventive à la liberté de manifester.

Nous sommes stupéfaits de voir le PS et le préfet donner des leçons de démocratie à ce collectif alors que la Loi Travail vient d’être adoptée grâce à une troisième utilisation du 49.3 pour couper court à tous débat.

Nous sommes écoeurés de voir les adhérents du PS 22 et le préfet qui rappelons le n’est pas élu en Bretagne mais nommé par le gouvernement de Paris, oser parler de violence suite à la décapitation symbolique de poupées de chiffons réprésentant quelques élus locaux et ministres lors de la mascarade du du 14 juillet à Lannion.

Nous attendons toujours le communiqué de condamnation du PS 22 ou des autres fédérations du PS en Bretagne suite aux violences policières bien réelles celles là qui ont abouties à la mutilation de nombreux manifestants contre la loi travail notamment à Rennes ces dernières semaines.

En vérité , les menaces du préfet qui obéit aux ordres du PS 22, sont la traduction de la dérive ultra autoritaire du pouvoir parisien qui tente de museler toute opposition grâce à l’état d’urgence et aux loi antiterroristes.

Nous ne nous tairons pas, nous ne demanderons pas l’autorisation aux laquais de Paris de manifester chez nous.

Résistons encore et toujours, étendons la sédition !

Non à l’état d’urgence, non à la loi travail !

Gael Roblin pour les adhérents de la gauche Indépendantiste du Trégor Goelo ( Breizh O Stourm/Bretagne en Luttes )

Il y a quelques jours les médias se sont fait l’écho des dégradations subit par l’entreprise Variscan à Orléans. Un groupe a revendiqué cette action par communiqué, vous pouvez le lire ici. Le collectif Douar Didoull qui lutte au grand jour contre les projets miniers diffuse le texte de mise au point suivant et invite à le diffuser intégralement.

Bretagne info.

Suite aux différentes sollicitations des médias, le collectif Douar Didoull « Pour la préservation de notre terre et contre le projet minier », réuni en séance plénière le 25/05/2016, tient à préciser que n’ayant aucun lien avec les dégradations perpétrées au siège de Variscan Mines à Orléans, dans la nuit de lundi à mardi, n’a pas à prendre position sur cette action.

Le collectif Douar Didoull n’a eu de cesse d’informer la population, depuis maintenant plus d’un an, sur les dangers qu’engendreraient les phases d’exploration et d’exploitation minières (car l’une est indissociable de l’autre) dans le cadre du Permis Exclusif de Recherches Minières dit de “Lok-Envel”. Face à ce projet, imposé à la population, les personnes concernées par ce permis (accordé en septembre 2015) ont exprimé massivement leurs refus. Conscients que la « mine responsable et propre du XXIe siècle » n’existe pas et n’existera jamais, que « le développement industriel de la Bretagne » ne sera pas dicté par des spéculateurs et que les pollutions sur le territoire seraient irréversibles, les habitants ont donc clairement dit non à ce projet minier. Et, c’est 75% du périmètre, par les refus de prélèvements collectés, qui est aujourd’hui inaccessible aux techniciens de Variscan Mines.

Face à cette situation, le collectif Douar Didoull a demandé à plusieurs reprises aux services administratifs et juridiques de l’Etat, l’abandon de ce permis minier. Services de l’Etat qui sont restés sourds aux doléances des citoyens.

Le collectif citoyen Douar Didoull réitère sa demande auprès de Mr Macron et lui suggère l’abandon définitif de ces projets miniers.

Le 25 mai 2016.

Dans le cadre de la journée d’actions et de grèves du 19 mai contre la loi Travail il y a eu de nombreux blocages en Bretagne, dans les ports, raffineries, sur les routes… Mais aussi bien sur des affrontements. Nous y reviendrons dans les heures qui viennent. Nous publions en attendant un texte émanant des personnes ayant occupé la voie ferrée Paris Brest à la hauteur de Plouaret dans le Trégor, occasionnant le retard de deux TGVs. Une action originale de blocage économique car en milieu rural et simple menée par des gens motivés et d’horizons divers (Nuit Debout Lannion, Gauche indépendantiste…) qui en appellera surement d’autres. C’est le sens de cet appel.

Pour participer à la journée d’actions du jeudi 19 mai contre la loi Travail nous avons sciemment enfreint la loi pour bloquer l’économie et interpeller la population bretonne sur la légitimité de ce pouvoir qui n’est clairement pas démocratique (49.3).

Nous n’avons pas choisi la gare de Plouaret au hasard. Nous voulions montrer qu’ici aussi en milieu rural nous avons notre rôle à jouer pour résister à la loi du Capital qui nous est imposée.

C’est dans cette gare que des francs-tireurs-partisans ont perdu la vie en luttant contre le fascisme. C’est dans cette gare que des cheminots s’allongèrent pour bloquer les trains chargés de conscrits lors de la guerre d’Indochine. C’est dans cette gare que dans les années 1980 la population venait défendre le service public ferroviaire. C’est également dans cette gare qu’ont eu lieu de nombreux rassemblements en faveur de la langue bretonne.

Nous appelons la population locale à nous rejoindre à Plouaret lors de la prochaine journée d’actions pour résister ensemble dans le Trégor à la loi Travail et faire converger les luttes locales (projets miniers, extraction de sable, Triskalia, etc).

Nous saluons ceux qui se soulèvent. Ceux qui bloquent le port de Lorient, le port de Donges, la rocade rennaise et sommes solidaires des estropié.e.s et réprimé.e.s de la loi Travail et de l’État d’urgence.

L’Appel de Plouaret.

Le site Alternatives Projets Miniers informe que les résultats de la consultation publique concernant les projets d’extractions à Silfiac et Loc-Envel seront bientôt connus.

Par ailleurs le collectif Douar Didoull organise le 04 juillet une rando-manif  entre Belle-Isle-en-Terre et  Gurunuhel suivi d’une photo géante contre le projet et un Fest-Noz.

Faites circuler l’information sur un projet qui concernent potentiellement prés de 150 000 habitants en Bretagne.

festnozdu4juillet-pf

Depuis quelques mois, le gouvernement offre le sous-sol à la rapacité des spéculateurs de multinationales, et ceux-ci ne se font pas prier.

Déjà cinq demandes de permis exclusifs de recherche (PERM) ont été déposées, en Bretagne, par des anciens employés du BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières), lesquels, après avoir recensé les « filons » sur fonds publics, furent recrutés par une entreprise australienne (PlatSearch) pour créer, en 2010, une coquille (Variscan Mines, au capital social 1 800 000 €, 3 à 5 salariés déclarés, chiffre d’affaire 2014 = 0€) pour prospecter le territoire français à la recherche d’or, de tungstene et autres minerais actuellement rentables.

Les cinq permis Variscan sont :

  • PERM de Merléac, 34 communes, 41 100 ha
  • PERM de Beaulieu, 16 communes, 27 800 ha
  • PERM de Silfiac, 14 communes , 17 300 ha
  • PERM de Loc-Envel, 25 communes, 33 600 ha
  • PERM de Dompierre, 17 communes, 16 600 ha

Les deux premiers ont été accordés en toute discrétion, sans consultation d’experts indépendants.

Une autre demande a été déposée sur les Monts d’Arrée, par une société SGZ France, créée le 2 octobre 2014, avec 0 salarié, au capital social de 200 000 €, dont les capitaux proviennent de chercheurs d’or australiens, la Scotgold Resources Limited.

C’est le PERM de Penlan, 5 communes (Brasparts, Pleyben, etc.), 6600 ha.

Soit un total de 111 communes bretonnes.
Une autre demande de propection d’or dit PERM de Loperec 2 aurait été déposée par Sudmine SAS, une société créée en 2013, dotée d’un capital social de 227 000 €, qui emploie, officiellement, 1 à 2 salariés.

Si ces permis de recherche étaient accordés, cela signifierait, entre autres, pour les habitantEs de Bretagne, 143 000 ha du territoire breton livrés à la pollution massive, aux forages destructifs et aux tranchées d’exploration, nos routes défigurées pour le passage des camions, la mise en péril absolue de nos ressources en eau potable, avant même la phase d’exploitation, par libération de certaines substances des roches (arsenic, uranium, …)

aucune retombée positive pour les habitants, ni en terme d’emplois (les mines modernes sont automatisées), ni en terme d’utilité sociale (l’or, pour le bling bling, les métaux rares, qui sont plus nombreux dans nos déchets que dans notre sous-sol).

Alors, Messieurs de Variscan, de SGZ France, de Sudmine, nous vous le disons comme les habitantEs de Rouez, comme les Roumains, comme les Costaricains, vos forages miniers, on n’en veut pas, NI ICI, NI AILLEURS !