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Nous diffusons ci-dessous un communiqué de Douar Didoull annonçant l’organisation d’une conférence-débat sur l’extractivisme qui se tiendra à Lok-Envel le 1er avril.

La rédaction de Bretagne-Info.org.

 

Le collectif Douar Didoull « Pour la préservation de notre terre et contre le projet minier » dit de « Lok-Envel », organise le vendredi 1 avril 2016, à 20h30, à la salle des fêtes de Lok-Envel, une conférence-débat sur le thème de l’extractivisme.
« Extra-quoi ? » Le terme « extractivisme » déroute. Il manque d’élégance, exige un effort de prononciation. Pourtant, ce vocable circule de plus en plus, car l’exploitation industrielle de la nature, à laquelle il renvoie, s’intensifie partout sur la planète.

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Anna Bednik

Cette conférence sera animée par Anna Bednik. Diplômée en économie (ESSEC) et en géopolitique (Sorbonne/ENS), Anna Bednik est journaliste indépendante (Le Monde diplomatique…), engagée dans plusieurs mouvements et réseaux anti-extractivistes nationaux et internationaux, parmi lesquels le collectif ALDEAH (Alternatives au développement extractiviste et anthropocentré : www.aldeah.org) et le mouvement des collectifs anti gaz et pétrole de schiste.

Son travail sur l’extractivisme, qui se nourrit aussi d’une connaissance directe d’un grand nombre d’expériences de lutte en Amérique latine, a donné lieu à des contributions à des ouvrages collectifs (Amériques latines. Émancipations en construction, Syllepse, 2013 /  Creuser jusqu’où ? Les limites de la croissance, Ecosociété, Montréal, 2015, avec le collectif ALDEAH) et à des publications dans des revues (Entropia, Pandora, Mouvements…).

Cette rencontre sera l’occasion également de présenter son dernier livre : « Extractivisme. Exploitation industrielle de la nature : logiques, conséquences, résistances », paru aux éditions Le passager clandestin.

Pour plus d’infos :
http://lepassagerclandestin.fr/catalogue/essais/extractivisme.html
http://www.aldeah.org/

Le calendrier de rendez-vous revendicatifs était particulièrement chargé en Bretagne ces 23, 24 et 25 octobre.

Le vendredi, les partisans du désarmement de la police s’étaient rassemblés à Pont-de-Buis à l’occasion de l’anniversaire de la mort de Rémi Fraisse pour exiger la fermeture de l’usine Nobel Sport.

pontdebuis

Malgré un dispositif policier impressionnant c’est plusieurs centaines de personnes qui ont participé tout au long du week-end aux marches et débats questionnant sur la répression policière et judiciaire. Les initiateurs du rendez-vous peuvent se féliciter de la fréquentation de ces journées revendicatives. En donnant la parole à ceux et celles qui ont été éborgnés par les armes de la police ils ont réussi à créer un débat public sur la violence des forces de répression et l’inutilité sociale de cette usine d’armement.

Là, comme dans les autres rendez-vous du week-end, nous nous sommes efforcés de venir renforcer cette initiative militante par notre présence. Une façon pour nous de dire que cette manifestation était pour le moins salutaire à nos yeux et complémentaire des revendications en faveur de la démilitarisation de la Bretagne.

Le samedi 25/10, le collectif Douar Didoull a réussi un petit tour de force en rassemblant plus de 1000 personnes dans les rues de Guingamp, pour redire son opposition aux projets miniers au Trégor ou ailleurs. C’est une manifestation qui fera date dans la mobilisation contre les 7 projets miniers en cours sur la Bretagne historique, une mobilisation qui comme nous l’avions souhaité s’est élargie à de très larges secteurs de la population. Alors que le ministre Macron a autorisé par décret le débuts des recherches au profit de la multinationale Variscan, les habitants de la zone dite de Loc Envel ne veulent pas plier et on ne peut que souhaiter que leur indignation contamine d’autres secteurs de Bretagne et qu’au delà du simple refus de ce projet néfaste sur le plan écologique se pose la question de l’absence de pouvoir décisionnel populaire en Bretagne.

A Karaez.
A Karaez.

En début d’après midi, plusieurs milliers de personnes ont répondus à l’appel des associations linguistiques pour réclamer un statut pour la langue bretonne dans une Bretagne réunifiée. On retiendra de cette journée la faiblesse de la mobilisation et le flou des mots des mots d’ordre et bien sur les sempiternels numéros de clowns électoralistes du PS ou des républicains venus vendre du vent et des promesses électorales.

Pour notre part, nous avons bien mobilisés à travers un cortège jeune et dynamique réclamant sans aucun complexe l’officialisation de la langue bretonne de Brest à Clisson et, rappelant que seule la lutte revendicative radicale sur cette question nous permettra d’arracher des avancées autres que celle de la convention État-Région sur la politique linguistique. Un rendez vous est d’ors et déjà fixé pour le 21 novembre à Rennes pour une action en faveur de la langue bretonne dans l’éducation.

Un week-end bien rempli pour nos militants et sympathisants, une fin de semaine avec des mobilisations ayant connu des fortunes diverses mais qui avait comme en parfum de Bretagne en luttes !

Le collectif Douar Didoull « Pour la préservation de notre terre et contre le projet minier » invite l’ensemble de la population (habitants des 25 communes du périmètre défini et riverains des communes voisines qui seront impactées par cette possible activité minière polluante) concernée par la demande de Permis Exclusif de Recherches de Mines dit de « Loc Envel », à une réunion publique d’information le jeudi 8 octobre 2015, à la salle des fêtes de Plougonver, à 20h30.

Il s’agira, suite à l’accord de la demande de P.E.R.M., de faire le point sur cette demande, de revenir sur l’historique de la procédure, d’informer sur ce qu’est réellement une phase d’exploration de recherche minière et ses conséquences et bien sûr d’échanger avec les personnes présentes.

Pour rappel, les communes de la zone du P.E.R.M. sont :
Belle­ Isle ­en­ Terre, Bourbriac, Bulat­-Pestivien, Calanhel, Callac, Coadout, Grâces, Gurunhuel, La Chapelle­ Neuve, Loc­-Envel, Loguivy­-Plougras, Lohuec, Louargat, Maël­-Plestivien, Moustéru,Pédernec, Plésidy, Plougonver, Ploumagoar, Plounevez-­Moëdec, Plourac’h, Pont­-Melvez, Saint­-Adrien, Saint­Péver et Tréglamus.

A noter : le collectif Douar Didoull appelle la population à se mobiliser contre toute forme d’exploration sur les 25 communes concernées et à se joindre massivement à la manifestation qui aura lieu à Guingamp la samedi 24 octobre 2015 à 10h, place de l’échiquier. Empêcher l’exploration aujourd’hui, c’est empêcher l’exploitation demain.


Non aux mines, ni ici ni ailleurs !

Une fois de plus, après VINCI et l’aéroport de Notre dame des Landes, après l’autorisation donnée à la société CAN d’extraire du sable marin dans la baie de Lannion et de détruire tout un éco-système au mépris de la population qui s’est clairement et massivement opposée à ce projet, c’est au tour de la société capitaliste VARISCAN de recevoir les largesses du gouvernement français par le biais de son ministre-banquier Emmanuel Macron. En effet, l’entreprise-fonds de pensions Variscan Mines vient de recevoir l’aval des autorités pour lancer la prospection de minerais dans la zone dite de Loc Envel et qui concerne pas moins de 25 communes sur une superficie de 336 km2, et ce contre l’avis de la population et de presque tous les élus concernés. Depuis des mois, le comité d’opposants Douar Didoull informe les habitants et les élus des dangers irrémédiables encourus si ce projet se réalise et ce dès la prospection. Les mines propres n’existent pas et partout où les sociétés minières modernes sont passés, elles ont laissé derrière elles une zone dévastée, nappes phréatiques polluées par les métaux lourds, terrains ravagés par l’exploitation ( rappelons qu’une mine est considérée comme rentable à partir de 5g d’or ou de tungstène par tonne de terre retirée, faites le calcul pour 100kg d’or…), forêts et talus détruits pour faire passer les camions… Une fois de plus donc, l’état français sait mieux que les bretons ce qui est bon pour eux, Paris décide que la Bretagne sera une zone minière (pas moins de 9 projets comme celui-ci sur les cinq départements!) et les bretons devraient accepter car c’est pour leur bien mais ils ne le savent pas, il est vrai que pour le banquier-ministre, le peuple n’est qu’un ramassis d’illettrés ( GAD)! Et ils nous refont le coup du chantage à l’emploi par voie de presse alors même que les dirigeants de Variscan affirmaient devant les élus lors d’une réunion en préfecture qu’il n’y aurait aucune retombée d’emploi, seulement de gros profits réalisés pour eux et leurs actionnaires et le prestige pour l’Etat français de relancer l’activité minière. Le gouvernement socialiste est complètement vendu aux entreprises capitalistes et ne cesse de leur distribuer des cadeaux alors même que l’essence de ces entreprises n’est pas de se préoccuper du bien-être des populations mais bien d’ accumuler plus de profits pour eux-seuls. Ce projet avait vu le jour sous le gouvernement Ayrault où siégaient des élus Europe écologie et a ensuite été repris par le gouvernement de Manuel Valls et son nouvel icône Mr Macron. Ce gouvernement n’a jamais été de gauche, il a toujours privilégié les intérêts privés au bien être des populations.
Nous appelons tous les habitants des zones concernées par ces projets inutiles et destructeurs à se mobiliser dans les semaines qui viennent, à rejoindre ou à créer des collectifs d’opposants et à utiliser toutes les formes de luttes contre la loi du capital et l’impérialisme qu’il soit économique ou territorial; La seule solution pour se débarrasser de ces projets est de changer de société et prendre nous même nos affaires en main. Les bretons peuvent décider eux-mêmes de leur avenir et n’ont pas besoin que des nantis à la solde des multinationales et de l’Etat centraliste décident pour eux.
A bas le capital, solidarité avec les habitants de la zone de Loc Envel.
Vive la Bretagne libre et socialiste, respectueuse de l’humain-e et de son environnement.

Breizhistance IS- la gauche indépendantiste.

Communiqué

Le collectif Douar Didoull « Pour la préservation de notre terre et contre le projet minier » prend acte, de l’arrêté publié au Journal Officiel, aujourd’hui vendredi 25 septembre 2015, stipulant : «Par arrêté du ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique en date du 14 septembre 2015, le permis exclusif de recherches de mines de tungstène, molybdène, cuivre, zinc, plomb, étain, or, argent et substances connexes dit « permis de Loc-Envel », d’une superficie d’environ 336 km2, portant sur les territoires des communes de Belle-Isle-en-Terre, Bourbriac, Bulat-Plestivien, Calanhel, Callac, Coadout, Grâces, Gurunhuel, La Chapelle-Neuve, Loc-Envel, Loguivy-Plougras, Lohuec, Louargat, Maël-Plestivien, Moustéru, Pédernec, Plésidy, Plougonver, Ploumagoar, Plounevez-Moëdec, Plourac’h, Pont-Melvez, Saint-Adrien, Saint-Péver et Tréglamus, est octroyé à la société Variscan Mines pour une durée de cinq ans à compter de la publication du présent extrait au Journal officiel de la République française, compte tenu de l’engagement financier minimal de 11,8 millions d’euros.

Le Collectif Douar Didoull dénonce cette décision (qui concerne également la demande de permis de Silfiac) prise par Emmanuel Macron, ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique et entend s’opposer fermement à toute tentative d’exploration du sol et du sous-sol sur le périmètre concerné, que ce soit par voie aérienne, suivant la technique aéroportée pévue de magnétométrie et de gravimétrie potentielle méconnue en France – c’est à dire, pendant de nombreuses semaines, des survols à très basse altitude (environ 40 mètres) dont les lignes de vol seront espacées de 100 m pour un total de 3 360 km et qui émettront un bouquet d’ondes dont l’impact sur la santé ne sera jamais mesuré, s’accompagnant de nuisances sonores quotidiennes pertubant les habitants concernés, la faune, les troupeaux et plus généralement l’activité économique locale dans son ensemble – ou par des prospections sur le terrain des employés de Variscan Mines, dont une communication bienveillante préalable annoncera la venue, avec leur petites pelles tout d’abord, préfigurant l’arrivée des engins et des foreuses destructives ; rappelons qu’il est prévu 48 km de forages prospectifs (dont certains à plus de 1500 m de profondeur utilisant des produits polluants), des tranchées de plusieurs centaines de mètres dont l’impact et les perturbations sur les eaux de surfaces et les masses d’eau souterraines, sur cette zone qu’on peu considérer comme le château d’eau de la Bretagne, seront irréversibles pour les communes et les bassins versants concernés.

Le collectif Douar Didoull s’indigne sur la manière dont s’est déroulée l’instruction de ce dossier : les populations ne sont pas considérées (plus de 4500 personnes ainsi que de nombreuses associations environnementales historiques de Bretagne se sont prononcées négativement face à ce projet lors du simulacre de consultation publique via internet en juin dernier), le rôle des élus est bafoué, l’avis des municipalités n’est pas pris en compte (une grande majorité des 25 communes s’est prononcées contre ce projet), chantage à l’emploi et mensonges en tout genre. Ainsi donc Douar Didoull annonce d’ores et déjà que son opposition au PERM de Lok Envel se mènera également sur le terrain juridique. Il s’étonne d’ailleurs que les services de l’Etat aient validé un tel projet au vu du dossier présenté. En effet, des failles apparaissent tout au long de la procédure et Douar Didoull ne se fera pas prier pour les exploiter les unes après les autres. Rendez-vous est donc pris !

Bien conscient de la propension de l’Etat à passer en force avec ce genre de projet (extraction de sable à Lannion, centrale à gaz à Landivisiau…) le collectif Douar Didoull attire l’attention sur le fait que seule une opposition de masse des populations concernées fera obstacle de manière définitive à ce projet. Des actions seront menées très prochainement et vous en serez informé. Empêcher l’exploration c’est empêcher l’exploitation.  Non aux mines, ni ici ni ailleurs ! »

Nous reproduisons un appel du collectif contre le projet de central à gaz de Landivisiau invitant à la construction d’une mobilisation populaire en amont des régionales et de la COP 21 contre les projets néfastes à l’environnement, contre les capitalistes et pour la démocratie locale. Il va de soit que nous partageons 100 % des objectifs des initiateurs de l’appel et nous invitons chacun à relayer ce texte le plus largement possible.

Bretagne-info.

Landivisiau Doit Dire Non à la Centrale
4 Impasse des Ecureuils 29400 Landivisiau
nonalacentrale-landivisiau.fr

Chers(res) amis(ies),

Nous sommes un certain nombre de personnes, venant de plusieurs associations et collectifs de lutte différents, à nous êtres réunis le 27 juin 2015 à Landivisiau, à l’initiative de l’association “Landivisiau doit Dire Non à la centrale”. Association qui, depuis plus de 3 ans, lutte avec d’autres associations partenaires contre le projet de centrale à cycle combiné gaz à Landivisiau comprenant également la construction d’une ligne THT de 225 000 volts et un gazoduc (de 20 kilomètres chacun).
Il nous est apparu qu’au delà des spécificités que rencontre chaque association ou collectif en lien avec la particularité de sa lutte, du projet auquel il fait face ou de son objet, un certain nombre de thèmes et problématiques se retrouvent transversalement. Ces thèmes et problématiques peuvent constituer un cheval de bataille commun pour toutes nos luttes par-delà la solidarité et les liens qui existent déjà.
De façon non exhaustive on peut remarquer certaines constantes :

-Gestion imposée d’un territoire
L’état, avec ou sans relais locaux, tente de faire passer en force des projets qui ont été élaborés dans des bureaux bien loin du ou des territoires concernés.

-Déni de démocratie
Les populations concernées ne sont pas consultées pour l’élaboration des projets. Une mascarade de consultation a lieu une fois les projets déjà tout ficelés et les avis recueillis ne sont pas pris en compte.

-Affaire de gros sous
Les projets sont en totale inadéquation avec les besoins, les envies ou les aspirations des populations locales mais permettent à quelques-uns (toujours les mêmes) de s’en mettre plein les poches.

-Chantage à l’emploi et au développement économique
Dans un contexte de crise, les promoteurs des projets auxquels nous nous opposons nous les imposent comme la seule solution pour redynamiser des territoires sinistrés par des licenciements successifs.

-Catastrophe environnementale
Alors qu’aussi bien à un niveau local qu’à un niveau planétaire des problèmes d’ordre écologique se posent, l’argent public aussi bien que privé est investi dans des projets démesurés qui vont engendrer, perpétuer ou aggraver la pollution de l’eau, de l’air et des sols au détriment du bien être et de la santé de leurs habitants.
A l’aube des élections Régionales et de la COP21 nous vous proposons une mobilisation massive et commune pour dénoncer l’hypocrisie et les mensonges des entreprises et des politiciens, pour faire pression sur les pouvoirs publics et pour instaurer un rapport de force montrant que par divers moyens, nous ne nous laisserons pas faire sans broncher.
L’aménagement du territoire entrepris ici ou là est irresponsable et incohérent vis-à-vis des enjeux climatiques et sociaux.   Une rupture est nécessaire!
Ce sera l’occasion d’affirmer qu’il existe une volonté de lier entre elles plusieurs luttes existantes, pour arrêter de faire face, chacun dans son coin, aux politiques d’aménagement menées par l’état et les grands groupes industriels.
Ce rassemblement pourrait être un grand mouvement populaire qui laisserait une large place à l’expression de plusieurs luttes convergeant vers un ou des mot(s) d’ordre commun.

Nous vous invitons à une réunion le 5 septembre 2015 à Landivisiau de 15h à 18h (salle Quéguiner 1, place Jeanne d’Arc à Landivisiau) pour élaborer tout cela ensemble, que ce soit les mots d’ordre ou les formes que pourront prendre la mobilisation et les événements organisés. Nous imaginions d’ores et déjà un info-tour des villes et des luttes pour densifier les liens qui existent entre les luttes, informer les gens et appeler à converger vers une manifestation ou un événement commun.        Vous trouverez, joint à ce courrier, un compte-rendu de la première réunion.
Nous espérons de tout cœur votre soutien et votre participation Au plaisir de vous voir bientôt.

Cordialement

Signataires : Landivisiau doit dire Non à la Centrale
Saint Sauveur, Locmélar, Sizun disent Non à la Centrale Association Force 5

250 personnes ont marché samedi dernier entre Belle Isle en Terre et Gurunuhel pour s’opposer au projet minier dans la zone dite de « Loc Envel ». Une mobilisation réussie pour le collectif Douar Didoull qui une de fois de plus a confirmé son ancrage local en réunissant des gens forts différents mais d’accords pour que le sous-sol et l’environnement breton ne soient pas livrés aux projets nocifs de multinationales comme Variscan ou d’autres et ce avec l’appui des autorités gouvernementales.

La fresque humaine sur le terrain de foot de Gurunuhel ne fut que le prélude de la soirée Fest-Noz qui a rassemblée aussi plusieurs centaines de danseurs et musiciens opposés à ces mêmes projets.

projets miniers

Élus présents ou anonymes craignent qu’au cours de l’été les services de l’État n’accordent un permis exclusif de recherches de mines (Perm), attendu depuis 2013 après une enquête publique bâclée et réalisée par internet.

D’autres opposants de la zone de Silfiac concernés par les mêmes projets de la même multinationale étaient présents tout comme des habitants du secteur de Guéméné-Penfao, Abbaretz, St Mars la Jaille concernés par un projet similaire en Loire-Atlantique (PERM de Beaulieu) pas très loin de la ZAD de Notre-Dame des Landes et qui s’ajoute donc au PERM de Dompierre (entre Fougères et Vitré) et celui de Merléac.
Tous dénoncent l’opacité des prises de décisions pour les PERM (déjà accordés pour Merléac et Beaulieu) et le mirage que représentent les promesses d’emplois locaux et les mensonges parlant d’extractions sans risque pour l’humain et l’environnement.

Un autre projet minier est en cours dans les Monts d’Arrée, par une société SGZ France (PERM dit de Penlan, 5 communes dont Brasparts, Pleyben…).

En tout c’est près de 150.000 bretons dont les conditions de vie pourraient être dégradées. Un problème avant tout environnemental mais qui pose aussi la question de l’absence de pouvoir décisionnel sous contrôle populaire en Bretagne.

Pour en savoir plus : http://alternatives-projetsminiers.org/

Les militants de la Gauche Indépendantiste présents samedi.

variscan

Le collectif Douar Didoull « pour la préservation de notre terre et contre le projet minier » appelle l’ensemble des habitants des 25 communes concernés par le Permis Exclusif de Recherche Minières (P.E.R.M.) dit de « Lok Envel », ainsi que l’ensemble des populations des 7 permis de Bretagne à s’opposer à ces projets le samedi 4 juillet 2015 tout au long de la journée.

C’est aujourd’hui 111 communes qui sont touchées par ces permis sur une surface totale de 143 000 hectares. Le colectif Douar Didoull dénonce l’opacité qui règne autour de ces projets et affirme qu’une « mine propre » ça n’existe pas. Les pollutions futures sur l’eau, l’air et le sol (même au cours de la phase d’exploration qui pourrait durer 5 ans) sont inévitables si de tels projets aboutissaient (qui eux pourraient durer 50 ans !) tout en désiquilibrant le tissu économique local.

Trop de mensonges ont été relayés par les représentants de la sociétés Variscan Mines et les services de l’Etat ! Les milliers d’habitants, à qui ces projets sont imposés, apparaissent comme quantité négligeable face à ces monstres de la finance spéculative internationale qui se cache réellement derrière ces permis.

Le collectif Douar Didoull proposera donc une Rando­manif le samedi 4 juillet 2015 d’environ 9 km.

Départ 14h Belle­Isle­ en Terre. Arrivée à Gurunuhel à  18h , réalisation d’un slogan humain vu du ciel sur le terrain de foot. Buvette et restauration sur place.

Fest noz à partir de 19h.

(Une navette en car, après la réalisation du slogan humain, sera proposée aux personnes le désirant)

Le site Alternatives Projets Miniers informe que les résultats de la consultation publique concernant les projets d’extractions à Silfiac et Loc-Envel seront bientôt connus.

Par ailleurs le collectif Douar Didoull organise le 04 juillet une rando-manif  entre Belle-Isle-en-Terre et  Gurunuhel suivi d’une photo géante contre le projet et un Fest-Noz.

Faites circuler l’information sur un projet qui concernent potentiellement prés de 150 000 habitants en Bretagne.

festnozdu4juillet-pf

Depuis quelques mois, le gouvernement offre le sous-sol à la rapacité des spéculateurs de multinationales, et ceux-ci ne se font pas prier.

Déjà cinq demandes de permis exclusifs de recherche (PERM) ont été déposées, en Bretagne, par des anciens employés du BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières), lesquels, après avoir recensé les « filons » sur fonds publics, furent recrutés par une entreprise australienne (PlatSearch) pour créer, en 2010, une coquille (Variscan Mines, au capital social 1 800 000 €, 3 à 5 salariés déclarés, chiffre d’affaire 2014 = 0€) pour prospecter le territoire français à la recherche d’or, de tungstene et autres minerais actuellement rentables.

Les cinq permis Variscan sont :

  • PERM de Merléac, 34 communes, 41 100 ha
  • PERM de Beaulieu, 16 communes, 27 800 ha
  • PERM de Silfiac, 14 communes , 17 300 ha
  • PERM de Loc-Envel, 25 communes, 33 600 ha
  • PERM de Dompierre, 17 communes, 16 600 ha

Les deux premiers ont été accordés en toute discrétion, sans consultation d’experts indépendants.

Une autre demande a été déposée sur les Monts d’Arrée, par une société SGZ France, créée le 2 octobre 2014, avec 0 salarié, au capital social de 200 000 €, dont les capitaux proviennent de chercheurs d’or australiens, la Scotgold Resources Limited.

C’est le PERM de Penlan, 5 communes (Brasparts, Pleyben, etc.), 6600 ha.

Soit un total de 111 communes bretonnes.
Une autre demande de propection d’or dit PERM de Loperec 2 aurait été déposée par Sudmine SAS, une société créée en 2013, dotée d’un capital social de 227 000 €, qui emploie, officiellement, 1 à 2 salariés.

Si ces permis de recherche étaient accordés, cela signifierait, entre autres, pour les habitantEs de Bretagne, 143 000 ha du territoire breton livrés à la pollution massive, aux forages destructifs et aux tranchées d’exploration, nos routes défigurées pour le passage des camions, la mise en péril absolue de nos ressources en eau potable, avant même la phase d’exploitation, par libération de certaines substances des roches (arsenic, uranium, …)

aucune retombée positive pour les habitants, ni en terme d’emplois (les mines modernes sont automatisées), ni en terme d’utilité sociale (l’or, pour le bling bling, les métaux rares, qui sont plus nombreux dans nos déchets que dans notre sous-sol).

Alors, Messieurs de Variscan, de SGZ France, de Sudmine, nous vous le disons comme les habitantEs de Rouez, comme les Roumains, comme les Costaricains, vos forages miniers, on n’en veut pas, NI ICI, NI AILLEURS !