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vinci et le parti socialiste
Bernard Hagelsteen, ici à droite en compagnie de Jean Marc Ayrault  et Jacques Auxiette,  il fût préfet de Loire-Atlantique de 2007 à 2009, et s’est trouvé une place bien au chaud pour sa retraite … chez VINCI, en temps que responsable des péages ASF…quel hasard ….

La Gauche Indépendantiste appelle à participer à toutes les évènements organisés pour s’opposer au projet d’aéroport de Notre-Dame des landes .

Ceux et celles qui ne pourraient se rendre sur la ZAD sont conviés à prendre part aux manifestations suivantes :

Le vendredi 26 octobre à 18h30 à Chateaubriant devant la mairie.

-Le samedi 27 à 15 heures à Nantes (place royale)

Venez nombreux défendre notre terre !

Breizhistance IS.

Kernitron al Lann : dalc’homp penn !

Gervel a ra dizalc’hourien an tu-kleiz da gemer perzh e kement darvoud a vo aozet evit enebiñ ouzh raktres aerborzh Kernitron-al-Lann.

Gellet a ra an dud n’hallfent ket mont war an dachenn da zifenn (TDZ) kemer perzh an div vanifetadeg a vo dalc’het :

D’ar Gwener 26 a viz Here da 6 e 30 noz  dirak ti-kêr Kastell-Briant

 

D’ar Sadorn 27 a viz Here da 3 e GM e Naoned  plasenn ar roue.

Deuit niverus da zifenn hon douar !

Breizhistance IS

En moins de 48h, l’appel lancé par l’ensemble des opposants au projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes aura réussi à rassembler près de 2000 personnes (1300 selon la police) contre les expulsions d’occupants sur la ZAD (Zone A Défendre, correspondant au projet d’aéroport). L’occupation militaire lancée le mardi 16 ocotobre en vue des expulsions a lancé une vague de solidarité partout en Bretagne et ailleurs. Malgré les annonces du préfet de «pacification de la zone», les militaires sont toujours présents et la résistance est toujours active, elle devrait même s’amplifier les jours suivant au vue du nombre d’appel à la rejoindre. Breizhistance-IS relaie d’ailleurs l’ensemble de ces appels à rejoindre la lutte sur le terrain et à acheminer vivres (fruits secs, barre de céréales, …) et matériel de réoccupation et de défense face aux expulsions. La journée de samedi aura notamment permis d’annoncer au plus grand nombre la réoccupation de trois lieux sur les douze expulsés depuis mardi, dont un lieu en dur. Malheureusement, deux maisons sont d’ores et déjà détruite par les forces de l’ordre, Les Planchettes et le Tertre.

Des maisons et des cultures détruites juste avant la trêve hivernale

Des voix s’élèvent de plus en plus pour dénoncer cette occupation militaire et ces expulsions qui interviennent juste avant la trêve hivernale (la loi interdit les expulsions entre le 1er novembre et le 15 mars). Rappelons que des dizaines de personnes, dont des familles, ont depuis 3 ans réinvestis les lieux abandonnés à cause du projet d’aéroport. Tout en participant à l’opposition au projet ils ont cultivés la terre, remis en état des habitations. Si une forme de solidarité a pu se mettre en place entre la plupart des habitants, des opposants, et certains élus, face au déferlement militaire contre les occupants les plus pauvres de la ZAD, beaucoup attendent encore des soutiens qui ne cessent de se faire attendre. A commencer par celui du maire de la commune, J.-P. Naud, dont le double jeu agace de plus en plus, mais aussi des députés de gauche et écologistes qui se sont prononcés contre l’aéroport. Cette attente est encore plus grande vis à vis de la ministre d’Europe-Ecologie, Cécile Duflot, qui en 2011, promettait aux opposants qu’aucun accord de gouvernement ne serait signé avec le PS sans retrait du projet d’aéroport.

Des députés verts discrets mais présents aux manifestations dénonçant les expulsions

Le vendredi soir, on a pu apercevoir lors de la manifestation de soutien à Rennes, qui a réuni plus de 200 personnes, la député Nicole Kiil-Nielsenn, ainsi que François de Rugy à Nantes le samedi matin. Ceci est-il le signe d’une contradiction de plus en plus difficile à tenir pour la direction d’EELV, opposée au projet mais membre du gouvernement qui envoit les forces de l’ordre déloger les occupants ?
Le samedi 27 octobre trois autres lieux occupés sur la ZAD seront expulsables. La veille, Cécile Duflot sera à Rennes pour le salon de l’habitat Artibat. La ministre ne pourra s’y abstenir d’une prise de position sur les expulsions en cours à Notre-Dame-des Landes. Attend-elle sa venue en Bretagne pour entériner une stratégie de collaboration silencieuse avec la politique de J.-M. Ayrault ou fera-t-elle un geste, que tout le monde attend, vers l’abandon du projet d’aéroport par ce gouvernement ?

Pour Breizhistance-IS, Jonathan Guillaume

Bienvenue à Notre-Dame, territoire occupé !

Les militants et militantes de Breizhistance-IS présents sur la ZAD toute la journée du mardi 16 octobre, et l’ensemble du mouvement, condamnent fermement les expulsions et l’occupation militaire de Notre-Dame-des-Landes et Vigneux-de-Bretagne.

Les opérations militaires qui ont lieu en ce moment dans ces communes, près de 1000 CRS et Gardes mobiles, le quadrillage et les contrôles sur l’ensemble de la Zone d’Aménagement Différée du projet d’aéroport, sont clairement inadmissibles démocratiquement. Humainement, les expulsions sont injustifiables. Alors que nous subissons l’austérité et la crise, comment défendre le saccage d’une tenue maraîchère au Sabot ? Comment tolérer l’expulsion manu militari de familles installées là et travaillant la terre depuis deux, voire trois ans, et qui voient leurs maisons vidées de tous leurs biens en quelques heures ? La fermeté de ce gouvernement, qui annonçait pourtant il y a quelques mois un «changement», n’a d’égal que l’ego sur-dimensionné de son premier ministre. Encore une fois, cela n’augure rien de bon pour l’ensemble des revendications et des mobilisations sociales pour ces prochaines années.

 Mais la résistance est là et nous appelons à l’amplifier le plus possible. Récit de la journée.

Alors que le préfet annonçait aux médias une fin des opérations sans incidents dès 10h30 ce matin, la résistance face à l’occupation militaire aura duré l’ensemble de la journée, jusque dans la soirée. Mais ce mensonge préfectoral, n’est sans doute que peu de chose face à l’ambiguïté insoutenable de la direction d’Europe Ecologie-Les Verts sur ce dossier. Nous souhaitons ici interpeller Cécile Duflot, qui en 2011 promettait, à Notre-Dame-des-Landes même, qu’aucun accord de gouvernement ne serait signé avec le PS sans le retrait du projet. La ministre du Logement a su prendre la parole en marge de son gouvernement pour défendre la légalisation du cannabis ou les membres du groupe pussy riot, que dira-t-elle aux familles, aux habitants, qui se font expulser des maisons qu’ils occupent pour s’opposer à l’aéroport et tenir la terre ? Continuera-t-elle à défendre «l’efficacité d’être avec ce gouvernement plutôt qu’à l’extérieur» face à des personnes qui vivent aujourd’hui un véritable drame de s’être fait expulser de chez eux ?

 BREIZHISTANCE-IS appelle le plus grand nombre à participer à la résistance à Notre-Dame et ailleurs dès demain matin, notamment devant la mairie de Notre-Dame à 9h, et jusque samedi.

Ce mardi deux opposants au projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes passaient devant le tribunal de Saint-Nazaire. Des militants de Breizhistance-IS étaient présents et ont tenu à faire part du témoignage de cette journée et de notre soutien aux deux prévenus.

Plus de 500 personnes devant le tribunal de Saint-Nazaire
Plus de 500 personnes devant le tribunal de Saint-Nazaire

Procès de la mobilisation du 21 juin 2012

Le 21 juin 2012, ils participaient à un rassemblement contre le déroulement des 5 enquêtes publiques préalables à la réalisation du projet d’Aéroport Grand Ouest à Notre-Dame-des-Landes qui se sont déroulées pendant l’été, et qui portaient notamment sur les zones humides. Rassemblement devant la mairie, blocage des entrées par des tracteurs et des serrures collées, occupation du toit, des centaines de personnes marquaient ainsi leur opposition à ce projet contre lequel elles luttent depuis des années, la violence des forces de l’ordre était particulièrement élevée ce jour là face à l’organisation des opposants. Les élus et les associations dénonçaient notamment le processus anti démocratique des enquêtes, multiples, réalisées sur un temps court et en plein été, elles ne répondaient pas non plus à certaines questions fondamentales en terme de compensations environnementales. La mobilisation du 21 juin aura au moins permis l’audition de représentants de la communauté de communes d’Erdre et Gesvres écartés à l’origine. C’est dans ce contexte que Sylvain et Clément étaient arrêtés.

Près de 150 tracteurs avaient fait le déclacement de toute la Haute Bretagne
Près de 150 tracteurs avaient fait le déclacement de toute la Haute Bretagne

Les deux inculpés

C’étaient les 37e et 38e personnes inculpées dans le cadre de la lutte contre l’aéroport qui passaient devant le tribunal de Saint-Nazaire ce 28 août. Ils sont accusés de « violence avec arme (en l’occurrence un tracteur) sur personne dépositaire de l’autorité publique » et « d’attroupement illégal » pour Sylvain Fresneau (porte-parole de l’ADECA), ainsi que « d’attroupement illégal », « violence sur personne dépositaire de l’autorité publique», «refus de fichage ADN» pour l’autre, Clément, arrêté un mois après les faits à son domicile.

Clément, occupant de la ZAD, aurait été reconnu par un garde mobile comme étant celui qui lui aurait arraché son casque au moment du refoulement de la place de la mairie de Notre-Dame le 21 juin (habituel lieu de rassemblement à Notre-Dame contre les enquêtes publiques). Sylvain, agriculteur de Notre-Dame, opposant connu et historique à l’aéroport, est lui accusé d’avoir utilisé son tracteur comme «arme», afin de briser un cordon de garde mobile, voire pour blesser les forces d’occupation.

Maître Erwann Lemoigne et Sylvain Fresneau
Maître Erwann Lemoigne et Sylvain Fresneau

Une audience sous la pression populaire

150 tracteurs et plus de 500 personnes s’étaient réunis pour soutenir les deux prévenus, une mobilisation importante en cette fin d’été qui continue de témoigner de l’opposition populaire et solidaire à ce projet. La venue de quelques personnalités médiatiques comme José Bové aura permis une médiatisation relativement importante de l’événement. D’ailleurs, durant les presque deux de procès, les cris de soutiens aux deux prévenus venant de l’extérieur se seront constamment fait entendre.

Clément, sera relaxé pour le délit d’attroupement, son avocat faisant état de l’absence de PV des forces de l’ordre quant à l’effectivité de sommations… mais 2 mois de prison avec sursis seront requis pour chacun des autres chefs d’inculpation.

C’est ensuite Sylvain qui comparaît. Comme il l’a toujours répété, s’il a manœuvré son tracteur devant les gardes mobiles s’était uniquement pour protéger les manifestants de la violence des premiers. D’ailleurs il roulait à quelques km/h comme les vidéos le prouvent. Le gendarme ayant porté plainte (absent, comme d’habitude) déclarera dans sa déposition avoir eu la «trouille de sa vie» après avoir «manqué s’être fait renversé». Déclarations qui feront bien rire la salle après avoir vu celui-ci sur une vidéo projetée lors de l’audience, monter d’un coup sur le tracteur avec ses collègues, matraques et bombes lacrymo aux poings, pour aller déloger Sylvain dans sa cabine. Après l’audition des témoins, la procureure réclame des peines pour les deux chefs d’accusation ! Pourtant, Clément, passé juste avant s’est fait relaxer pour le chef d’ «attroupement», pourtant, les gardes mobiles dans leurs dépositions témoignent à leur insu que la procédure de sommations n’a pas été respectée ! La procureure s’offusquera aussi qu’on est pu faire «rentrer la politique dans le tribunal», rappelant «l’indépendance de la justice» avant de requérir des peines dont le caractère politique n’échappera à personne : amende de 800 euros, interdiction de manifester pendant un an à Notre Dame des Landes, confiscation et interdiction de porter des armes (le tracteur n’étant cependant ici plus une arme).

Les panneaux annonçant l'enquête publique jetées derrière les grilles du tribunal
Les panneaux annonçant l’enquête publique jetées derrière les grilles du tribunal

Les procès se multiplient mais l’opposition ne faiblit pas !

Restons solidaire, accentuons la mobilisation, le combat contre ce projet inutile et imposé n’est clairement pas fini ! Breizhistance-IS vous donne rendez-vous le 11 septembre à Saint-Nazaire pour les délibérations. Ce même jour, dans le même tribunal, ce sera aussi l’occasion de venir soutenir la famille Herbin, résidente de la commune au lieux-dit le Liminbout depuis les années 90 et qui a été mise en demeure de quitter les lieux par la société Vinci.

Intervention de Julien Durand devant le tribunal

Avant-hier le tribunal de Saint-Nazaire à ordonné l’expulsion sous un mois des occupants de quatre maisons de la ZAD, situées sur la commune de Vigneux de Bretagne. 12 occupants avaient étés assignés par Aéroports du Grand Ouest (société du Groupe Vinci) devant le tribunal pour des maisons et terrains occupés appartenant à l’Etat ou au Conseil Général. Chose donc très étonnante qu’une société privée puisse saisir la justice contre des habitants occupant une maison dont elle n’est pas propriétaire !

Tous les observateurs constatent un délai d’expulsion extrêmement rapide, juste avant l’hiver, malgré une démolition des bâtiments impossible avant au moins deux à trois ans. Le tribunal ne reconnaît pas la problématique de l’accès au logement exposée par les occupants et insiste sur une “opposition politique” au projet. Sans doute une manière d’insinuer pour ceux-ci l’incongruité que représente des pauvres se souciant de politique.

Comme le déclare l’avocat des occupants, Maître Lemoigne “on ne comprend pas une telle précipitation (…) si ce n’est créer une psychose à l’égard des propriétaires et des locataires de la ZAD”, habitants légaux qui ne souhaitent pas partir. L’enquête sur le parcellaire à montrer que près de 60% des propriétaires de la ZAD ne voulaient pas vendre leurs terrain à Vinci et au PS. Par le biais d’AGO, Vinci souhaite donc faire peur et montrer les moyens dont elle dispose.

Les intérêts privés de Vinci et des collectivités gérées par le PS et L’UMP se confondent de plus en plus à mesure qu’une répression peu soucieuse de la démocratie s’installe. Après les violences du 27 juillet et l’attaque de la caravane PS, J. Auxiette et Jean-Marc Ayrault appelaient “les partis républicains (notamment ceux qui cogèrent les collectivités avec le PS, EELV, Alternatifs, …) à condamner avec la plus grande fermeté les actes de violences des opposants”. Néanmoins ils n’auront aucun mot pour la mère de famille qui a eu les poumons perforés et des côtes cassés par les forces de l’ordre. Ils cautionnent aussi les violences du square Mercoeur survenues le 2 septembre. Quelques dizaines d’opposants ont été matraqués au sol, certains menottes aux poignets, d’autres se sont fait attaqué au taser, et surtout ils ont été délogé en quelques minutes par le GIPN …. car ils étaient grimpés dans des arbres en déployant notamment des banderoles hostiles à l’aéroport !

Suit aux installations réussies du printemps 2011 sur la ZAD, et notamment à la mobilisation des 9-10 juillet qui a vu se réunir 14 000 personnes sur la ZAD à l’appel de la coordination, les partisans du projet sont passés un grade au dessus dans leur communication et leur stratégie d’intimidation. Comme nous l’avons déjà déclaré, la violence est bien du côté des promoteurs. Alors que leurs présidentiables visitent Nantes il n’y a rien de plus grave que de voir le Parti Socialiste reprendre si bien le costume et le kärcher de la droite Sarkozyste.

Prochain verdict pour les occupants de maisons à Notre-Dame-des-Landes, le Jeudi 20 octobre à Nantes.

AIDER LES OCCUPANTS DE LA ZAD :

Pas mal d’occupants se préparent aux expulsions et appellent à une aide matériel pour leur résister le plus possible (matériaux de constructions, masques à gaz, etc …). Il est déjà prévu l’organisation de manifestations de réappropriation des maisons qui auront été expulsées le quatrième samedi qui suivront les expulsions : http://zad.nadir.org/spip.php?article66

 

 

Environ 500 personnes se sont mobilisées samedi 7 mai à La Paquelais pour marcher outils en main vers le site du futur aéroport. L’objectif de cette mobilisation était d’une part de marquer l’opposition au projet, mais aussi de participer à l’occupation de la Zone d’Aménagement Différée. En effet plusieurs dizaines de personnes se sont à l’heure d’aujourd’hui installées sur le site. De nombreuses activités agricoles alternatives se mettent en place, et la manifestation organisée par les occupants et le collectif européen des paysans sans-terres «reclaim the fields». En plus du problème de l’appropriation des terres par aux mains de grands propriétaires, de plus en plus de jeunes paysans désireux de s’installer en exploitation agricole raisonnées et alternatives se voient à confronter à la diminution des terres exploitables du fait de l’urbanisation et du bétonnage. Les paysans s’installant sur la ZAD s’inscrivent dans cette logique et montrent que la terre nourricière de Notre-Dame-des-Landes n’est pas condamnée. Une lutte projet contre projet se dessine sur le territoire, entre mégalomanie et collectivisation-autogestion. Il est aussi intéressant de noter que malgré la tentative de division initiée par Vinci, la préfecture et les dirigeants PS des collectivités locales, l’ensemble des organisations opposées à l’aéroport soutenaient cette initiative : confédération paysanne, ACIPA et coordination des organisations opposées au projet dont fait partie BREIZHISTANCE-IS. Loin d’être finie la lutte contre l’aéroport dessine les alternatives jours après jours et nous appelons le plsu grand nombre à la rejoindre notamment les 8, 9 et 10 juillet pour le week-end de résistance à Notre-Dame-des-Landes.