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2010

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Ce samedi 26 juin, Joey et Les Lorans Outangs seront en concert, à L’Abri de Rien à Douarnenez, pour soutenir Breizhistance Douarnenez.

Les Loran Outangs, c’est :
Loran Béru (Béruriers noirs, Tromatism, Ramoneurs de Menhirs…),
Loran Mass (Mass Murderer,Bacchus Temple Addicts),
Joe (Schinder Sect, Drugdealers, groupes punk G.B., rencontre avec Loran Mass au squatt le wagon à Saint-Brieuc)
et Gael Roblin (Naoned Raia)

Ils nous feront l’histoire du punk rock en une quinzaine de reprises.

Venez nombreux le samedi 26 juin au bar l’Abri de Rien en soutien à Breizhistance et, à l’occasion, prendre une leçon de punk rock !

 

D’ar sadorn 26 a viz Even a vo ur sonadeg e Douarnenez gant Joey et les Lorans Outangs evit skoazell Breizhistance Douarnenez.

Kontañ a rint deomp istor ar punk rock en ur adkemer ur pemzek kanaouenn bennak.

Deuit niverus d’ar sadorn 26 a viz Even e tavarn L’Abri de Rien evit sikour Breizhistance ha tapout ur gentel punk rock !

Darempred/Contact : breizhistancedouarnenez@gmail.com

Sécuritaire, antisociale
Où va la mairie de Rennes ?

Les mesures récentes de la mairie de Rennes prennent un tour nettement antisocial : tandis que s’accumulent les projets destinés à attirer les classes d’affaires à Rennes, les services publics municipaux subissent une offensive sans précédent.

L’installation prévue au couvent des Jacobins d’un centre des congrès en constitue sans doute l’exemple le plus emblématique. Loin de vouloir en faire un lieu utile à l’ensemble de la population, ce lieu est donc destiné au confort des hommes d’affaires. Ce projet faramineux (chiffré pour l’instant à 80 millions d’euros dont la moitié financée par la ville) est révélateur des priorités de la municipalité, qui privilégie une « stratégie de rayonnement », visant à positionner Rennes sur le marché des destinations pour touristes d’affaires, au détriment du développement et même du maintien des services publics municipaux.

Ceux-ci subissent en effet une offensive tous azimuts : fermeture de la maison de quartier de Maurepas, de la bibliothèque du quartier St Martin, de celle de Carrefour 18, et baisse drastique du budget de toutes les maisons de quartier. Les écoles maternelles et primaires sont également attaquées : ainsi à Villejean c’est l’école Kennedy qui va fermer. Parmi les arguments avancés, une baisse des effectifs observée par une étude statistique datant d’il y a deux ans et qui n’a plus de réalité aujourd’hui. La politique de la mairie concernant les écoles semble en réalité viser à la création de grands établissements scolaires, permettant la réalisation d’économies d’échelle et préparant leur future autonomie, dans la droite ligne de ce que préconise le gouvernement UMP. De plus, on ne trouve pas 200000 euros pour faire fonctionner l’école Kennedy, alors que pour la deuxième année consécutive, la ville de Rennes a accordé la même somme pour les trois jours du Forum Libération, qui n’a eu pour utilité que de donner la parole à des vedettes médiatiques qui l’ont déjà.

Les seules dépenses en hausse actuellement et qui concernent l’ensemble de la population sont d’une toute autre nature. Il s’agit du développement des mesures sécuritaires. Des caméras ont ainsi été installées place St Anne, et d’autres le seront au Gast à Maurepas, et la mairie embauche 11 policiers municipaux… Mais l’argent public est principalement mis au service de grands projets comme EuroRennes, qui consiste à rénover le quartier de la Gare pour accueillir la future Ligne à Grande Vitesse, qui ne profitera qu’aux entreprises et aux riches et certainement pas aux classes populaires.

La casse des services publics locaux n’est donc pas due à des contraintes budgétaires mais bien aux priorités dans l’utilisation de l’argent public définies par l’équipe municipale. Ces choix politiques tournent le dos aux intérêts de la population et c’est sans doute pour cela que ces décisions sont prises sans aucune concertation. Pour imposer une autre logique qui ne soit pas dictée par les intérêts économiques d’une minorité, les Rennaises et Rennais doivent faire irruption dans la vie politique locale, unir leurs mécontentements et lutter avec détermination, pour créer de nouveaux espaces de solidarités soustraits aux logiques marchandes et à l’emprise institutionnelle, à même de faire vivre une authentique démocratie locale. C’est le but du réseau « Tout Rennes lutte » qui se met actuellement en place autour d’individu-e-s, d’organisations politiques et de collectifs.

RASSEMBLEMENT JEUDI 24 JUIN à partir de 16H30 PLACE STE ANNE A RENNES

Pour faire entendre un refus global de la politique antisociale de la mairie de Rennes.

Action soutenue par Alternative Libertaire Rennes (AL), Breizhistance Indépendance et socialisme, Mouvement des chômeurs et précaires en lutte (MCPL), Nouveau parti anticapitaliste Rennes (NPA).

Le plan de retraite proposé par le gouvernement correspond à ce que nous attendions… Un plan qui réduit considérablement les acquis sociaux des travailleurs. Tout le monde connaissait les visées anti-sociales et dures du gouvernement Sarkozy, porte-parole politique du MEDEF. Nous nous étonnons donc des hauts cris de la plupart des syndicats et partis français classés à gauche. Qu’attendaient-ils ? Que Sarkozy pratique une politique sociale au détriment de la petite minorité d’accapareurs responsables de la crise ? Le problème n’est pas que dans ce gouvernement, il vient de syndicats et partis français classés à gauche qui sont aussi responsables de cette situation. Et en premier lieu le PSF qui de Delors et la libéralisation des marchés financiers en 1983, à Stauss-Khan, président du très socialiste FMI, n’apparaît aucunement crédible. Quant aux syndicats, leurs dirigeants à force d’accompagnement des contre-réformes, semblent faire tout ce qu’il faut pour démobiliser les travailleurs en organisant des manifestations sans lendemain, alors que la majorité des salariés sont clairement scandalisés par cette réforme. Nous devons pousser nos structures syndicales à réellement s’opposer à cette politique qui casse les droits sociaux de la majorité au profit des nantis.

Seule la lutte, à l’image de nos anciens en 1936, 1952 ou 1968 peut réellement modifier le rapport de force qui depuis plus de 30 ans est en faveur , comme le dit Warenn Buffet ( 3ième fortune mondiale), « de la classe des riches ». Nous appelons donc tous les bretons et toutes les bretonnes à montrer que la Bretagne, terre de solidarité, refuse l’ ultra-libéralisme et sa logique barbare, en participant massivement aux mobilisations et à la grève, et en imposant des moyens de lutte qui nous permettrons de nous opposer aux réformes anti-sociales du gouvernement français.

Sans titreTOUS ET TOUTES EN GRÈVE ET DANS LA RUE JEUDI 24 JUIN, CONTRE LE GOUVERNEMENT ET SA REFORME, POUR DES PERSPECTIVES DE LUTTE PÉRENNES, POUR LE MAINTIEN DE NOS DROITS SOCIAUX ET LEUR EXTENSION !

Ancenis/Ankiniz: 14h30 – Sous préfecture
Belle-île/Ar Gêrveur: 11h – Embarcadère
Brest: 10h30 – Place de la liberté (suivi d’une réunion publique du collectif “La retraite est aussi une affaire de jeunes”, 14h, Université Victor Segalen)
Châteaubriand/Kastell-Briant: 14h30 – Mairie
Dinan: 11h30 – Esplanade de la résistance
Fougères/Felger: 17h – Sous préfecture
Guingamp/Gwengamp: 10h30 – Place du champ au Roy
Lannion/Lannuon: 11h30 – Tribunal
Lorient/An Oriant: 10h – Maison des syndicats Cosmao
Nantes/Naoned: 14h30 – Place/Station Commerce
Morlaix/Montroulez: 10h30 – Place de la mairie
Pontivy/Pondi: 10h – La plaine
Quimper/Kemper: 10h30 – Place de la résistance
Quimperlé/Kemperle: 10h30 – Coat ker
Redon: 17h30 – Sous préfecture
Rennes/Roazhon: 11h – Place de la gare

Saint-Brieuc/Sant-Brieg: 10h30 – Place de la liberté
Saint-Malo/Sant-Maloù: 11h – Place de l’ancienne gare
Saint-Nazaire/Sant-Nazer: 14h30 – Parvis du Ruban bleu (Base sous-marine)
Vannes/Gwened: 10h – La rabine

http://www.breizhistance.tv/2010/06/20/contre-reforme-des-retraites-nouvel-perte-dacquis-sociaux/

http://www.breizhistance.tv/2010/05/26/jeudi-27-mai-manifestons-pour-des-retraites-solidaires/

Le texte a été présenté mercredi à la presse par le ministre du Travail. Il prévoit de passer de 60 à 62 ans l’age de départ minimum à la retraite et de 65 à 67 ans l’âge garanti. Il élève de 40 à 41,5 le nombre d’années de cotisation, et n’élabore aucun aménagement pour les métiers pénibles et usants.

Ce texte s’aligne-t-il comme annoncé sur la moyenne des pays européens ? … En réalité si l’âge de départ à la retraite est plus élevé dans d’autres pays européens , la durée de cotisation n’est pas forcément aussi longue. Par exemple en Allemagne on peut partir avec une retraite à taux plein à 63 ans après 35 annuités quand il en faudra 41,5 dans l’Hexagone. Alors que le texte du gouvernement a fait l’impasse sur la pénibilité du travail, en oubliant de voir par exemple les différences d’espérance de vie entre les ouvriers et les cadres, on observe que seule 3,9 % des plus de 55 ans sont reconnus en invalidité quand ils sont 13% au Pays-Bas ou 16% au Danemark, réputé pour  avoir une dureté des conditions de travail qui seraient moindre à celle observée dans l’Hexagone. Enfin le recul de départ à la retraite pleine et garantie à 67 ans, ferait passer la France pour l’Etat d’Europe ayant l’âge de retraite et la durée de cotisation les plus longs. Ceci constitue de plus une nouvelle injustice sur les salariés déjà les plus précarisés, ceux qui enchaînent actuellement le plus de périodes de chômage, c’est à dire les femmes et les jeunes.

Les contre-réformes Sarkozy de ces dernières années années, comme les suppression de postes dans les services publiques, la défiscalisation des heures supplémentaires, les privatisations, la suppression de la taxe professionnelle, le travail le dimanche, la loi limitant le droit de grève dans les services publiques, l’abandon des politiques d’emploi vis-à-vis des jeunes, se font aux détriment de l’emploi et des droits et acquis sociaux des travailleurs. A l’inverse, le gouvernement et l’assemblée nationale française ont offert le « bouclier fiscal » à ceux qui était les plus aisés, à ceux qui ressentaient le moins les effets de la crise, qu’ils avaient provoqué par leurs spéculations boursières…

La crise justement, qui tombe visiblement bien pour justifier cette nouvelle contre-réforme des retraites. La crise, qui au lieu d’imposer une réforme sociale du système économique, de faire payer ceux qui se sont enrichis à la nourrir, va permettre à Sarkozy et ses amis de mieux s’enrichir en faisant peser les déficits de l’Etat sur ceux qui la subisse. Pourtant les périodes de crises économiques dans l’Hexagone ont été des moments de réajustement entre les profiteurs et les salariés. Cela à été le cas pour les congés payés, ou la sécurité sociale, l’assurance chômage, la création des Revenus Minimum etc…. Là le choix est clairement de prendre aux plus pauvres, aux classes laborieuses pour offrir aux plus aisés. Tout le monde est prévenu.

voir aussi : http://www.breizhistance.tv/2010/05/26/jeudi-27-mai-manifestons-pour-des-retraites-solidaires/

Près d’une centaine de personnes se seront réunies mercredi pour soutenir les 6 jeunes militants poursuivis pour s’être opposés symboliquement à la partition de la Bretagne et à la propagande des Pays de la Loire© en jetant de la peinture et du coaltar sur le Palais de Région PdL et sur des TER.

Condamné à une peine clairement politique le 12 février 2009 en première instance, puisque les 32 400 euro très largement sur-évalué et réclamé sans devis d’expert par la région Pays de la Loire© et les TER PdL, avaient été suivis par le procureur et le juge. D’un point de vue purement factuel, les condamnations à deux mois de prison ne correspondent absolument pas aux condamnations requises pour des « dégradations » à la peinture. D’ailleurs, il y a quelques mois un tribunal parisien à reconnu que le fait de barbouiller à la peinture de la propagande ou des panneaux publicitaires était du domaine de la libre expression et avait relaxé des prévenus.

Ce procès se déroulait dans un climat assez particulier puisque quelques jours avant, une motion visant à faciliter et à démocratiser à minima le processus de Réunification avait été déposé au texte sur la Réforme Territorial à l’assemblée nationale française, pour être en fin de compte refusé au vote. De même lors de la session du Conseil régional de Bretagne du mois d’avril 2010, la motion déposée par le groupe UDB était reportée au vote à la fin du mois de juin par des élus de la majorité (PSF, PCF, Bretagne Ecologie), alors même que ceux-ci avait voté en à l’unanimité une résolution plus ambitieuse en 2004 qui proposait alors que le CG 44 et CR B4 « engagent sans attendre un processus de coopération dans les domaines de compétence obligatoires et facultatifs des deux collectivités » dans l’objectif de poser les jalons de l’unité administrative. Ce contexte de blocage démocratique et institutionnel permanent, ne fait selon nous que renforcer la légitimité des actes de résistance symbolique à la partition administrative de notre pays, pour lesquels comparaissaient les 6 militants.

Malgré ces faits, la cour d’appel de Rennes aura refusé d’entendre les témoins venus assistés au procès et qui aurait permis de contextualiser les faits. La parole donnée aux avocats de la SNCF et des Pays de la Loire©, leur aura permis dès le début de se justifier contre tout attaque contre les devis non valides qu’ils avaient présentés en première instance. Selon eux il y a eu un « bug informatique », qui n’enlèverait selon eux rien à la somme réclamée initialement. Le procureur les suivra dans les peines requises. Cependant il y aurait peut-être moyen de se rassurer pour nos compatriotes. En effet l’avocat des Pays de la Loire© glosa sur le fait que 44=Breizh avait dans un communiqué « condamner » les barbouillages des panneaux « naoned » à l’entrée de Nantes. Ceci à une époque ou P. Mareschal, J,M. Ayrault ou J. Auxiette intervenaient dans la presse pour condamner les barbouillages pro-réunification sans s’émouvoir une seule fois des barbouillages anti langue Bretonne. Il s’esclaffa donc en compagnie du procureur, du fait que si 44=Breizh condamnaient les barbouillages « anti breton », les prévenus ne pouvaient pas être surpris d’être condamné à leur tour. Outre le fait que ces propos attestent du peu de considération portée à la langue Bretonne et ses locuteurs par l’avocat des Pays de la Loire© et le parquet, qui les mettent donc à un même niveau d’estime qu’une circonscription administrative, nous pouvons donc considérer, suivant ces déclarations, que les prévenus doivent s’attendre à une condamnation équivalente à celle porté par 44=Breizh sur les barbouillages hostiles à l’existence de la langue Bretonne. C’est à dire symbolique…

Bref, alors que le délibéré sera prononcé le 13 juillet, la lutte civile et populaire pour l’unité territoriale doit se renforcer coûte que coûte pour que cesse ce déni démocratique qui dure depuis maintenant trop longtemps. La répression appelle à la solidarité et à l’unité, obtenir l’unité administrative de la Bretagne c’est avancé vers un vrai pouvoir démocratique en Bretagne.

Les militants de BREIZHISTANCE lors de la Redadeg avec une banderole contre l'aéroport
Les militants de BREIZHISTANCE lors de la Redadeg avec une banderole contre l’aéroport

Les militants de la Gauche Indépendantiste Bretonne se sont toujours activement opposés au projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. C’est donc tout naturellement, après quelques mois d’existence, que BREZHISTANCE rejoint la Coordination des Associations et Organisations Opposées à l’Aéroport. Cette coordination est l’une des principales structures d’opposition au projet, avec l’association des riverains en pointe (l’ACIPA), le collectif d’élu-e-s, l’Association Des Exploitants Concernée par L’Aéroport, ou encore la récente coordination des pilotes de lignes Air France opposés à l’Aéroport.

Comme chaque année depuis dix ans, les 2, 3 et 4 Juillet aura lieu un week-end festif et militant d’opposition à l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Nous vous y invitons à participer et nous retrouver sur notre stand.

Programme : Le Plancher des Vaches

Le mercredi 16 juin à 14h les 6 jeunes militants de la Réunification arrêtés le 30 décembre 2008 passeront devant la cour d’appel de Rennes pour répondre d’actes de résistances symboliques à la partition de la Bretagne. Ils avaient écopé lors de leur première comparution de 32 000 euro d’amende, 2 mois de prison avec sursis et 100 heures de TIG. Une peine démesurée et inacceptable au vue de la légitimité de leurs actes et des dégâts réels occasionnés par la peinture et le coaltar qu’ils ont projetés sur du mobilier estampillé Pays de la Loire©. Une peine à l’échelle des gardes à vues (40 heures) et perquisitions qu’ils ont subi et de la répression qui touche ceux qui remettent en cause la partition administrative de notre pays.

Nous appelons donc logiquement aux actions de soutien prévues les samedi 12 juin et mercredi 16 juin à Rennes (13h place du parlement pour les deux journées), d’autant que trois des inculpés font partie de BREIZHISTANCE. Jeunes, et prévenus quelques jours avant seulement, ce procès tombe au même moment qu’une période d’examen pour la plupart d’entre eux.

Ce procès se déroule quelques jours après que le parlement français ait refusé d’examiner une motion concernant la Réunification portée au texte sur la réforme territoriale par des députés bretons de la majorité présidentielle. En effet après des mois à nous dire que la réforme territoriale serait l’occasion de réunifier la Bretagne, nous nous rendons maintenant compte qu’il n’en sera rien et que cette réforme n’apportera rien de positif à la Bretagne. La situation institutionnelle reste donc bloquée comme elle l’est depuis des décennies, avec un veto antidémocratique de la région Pays de la Loire et des départements « ligériens » imposé par l’Etat Français. C’est d’ailleurs une situation analogue que l’on retrouve en ce moment au conseil régional de Bretagne avec certains élus PCF et PSF qui souhaitent bloquer toute évolution vers l’intégrité territoriale de la Bretagne en imposant aux Pays de la Loire© de se prononcer dans un projet qui ne les concerne pas.

La question de l’unité territoriale de la Bretagne est revendiquée depuis trop longtemps. Elle est un des points les plus importants de la politique « régionale » comme l’on déjà admis le préfet de région, le président français, et les candidats des dernières élections régionales. Face à cette situation de blocage démocratique et institutionnelle, que nous reste-t-il si ce n’est de résister à l’entreprise d’assimilation des habitants du Pays Nantais par la région Pays de la Loire©.

La revendication d’unité territoriale est montée en puissance ces dernières années, et il est temps de de l’intégrer pleinement à l’ensemble des droits politiques et démocratiques que nous réclamons pour la Bretagne. C’est un statut particulier dans le cadre d’une Bretagne Réunifiée qui doit être exigé par la société civile et ses représentants dans la discussion autour de la réforme territoriale. Les collectivités Bretonnes, à commencer par la Région et le département de Loire-Atlantique, doivent se regrouper autour d’un projet pour un statut particulier, et les députés réclamer l’amendement de l’article 13bis du texte sur la réforme pour permettre aux collectivités qui le désirent d’exiger un statut particulier et non plus aux seules régions administratives préexistantes. Nous avons besoin d’un statut qui nous assure un minimum démocratique et une supériorité sur les autres collectivités pour un territoire plus équitable et juste.

Évidemment ceci implique une réelle volonté politique de ceux qui se déclarent aujourd’hui pour l’unité de la Bretagne. Cette volonté et cet engagement Hoel, Youen, Awen, Ewan, Kevin et Mael, eux l’ont eu et nous leur apportons toute notre solidarité.

Aujourd’hui, Israël a envoyé ses commandos attaquer le convoi humanitaire Liberté, il y aurait 19 morts. BREIZHISTANCE appelle aux rassemblements suivant en Bretagne :

Nantes/Naoned : Lundi 31 mai, 19h place du Commerce

Saint-Nazaire/Sant-Nazer : Lundi 31 mai, 18h30 place de l’Hôtel de Ville

Lorient/An Oriant : Mercredi 2 juin, 18h Place Aristide Briant

Saint Malo/Sant Maloù : Mercredi 2 juin, 18h30 Porte Saint-Vincent

Rennes/Roazhon : Mercredi 2 juin, 18h Place de la Mairie

Brest : Mercredi 2 juin, 18h Place de la Mairie

Guingamp/Gwengamp : Jeudi 3 juin 18h30, devant la sous préfecturepalestinian-flag

Il faut dénoncer l’escalade meurtrière d’Israël et exiger : la levée du Blocus sur Gaza, la suspension des accords entre Union Européenne et Israël, des mesures de rétorsion contre l’Etat Israélien.

Partie de différents pays d’Europe, la flottille LIBERTE composée de six navires affrétés par des ONG soutenant le peuple Palestinien et transportant 10 000 tonnes d’aides humanitaires et 700 passagers (dont la majorité des membres d’ONG, ainsi que des députés européens, des journalistes, des représentants de différentes religions, des intellectuels, … ) a été attaquée par des commandos de l’armée israélienne. Il y aurait 19 morts et des dizaines de blessés. Cette mission visait à acheminer l’aide humanitaire nécessaire au vue du blocus imposée par Israël depuis 2007 dans la Bande de Gaza. Comme les 8 missions précédentes, celle-ci visait à briser pacifiquement l’embargo israélien dénoncé par les Nations-Unies. Néanmoins l’envergure de celui-ci, par l’aide médicale et le nombre de représentants internationaux était le plus important.

Il est clair que la complaisance des Etats occidentaux vis à vis du régime israélien incite celui-ci à raffermir sa logique de terreur et de violence. L’extrême indulgence de Nicolas Sarkozy et de Bernard Kouchner à l’encontre des dirigeants israéliens les rend complices de ce nouveau massacre. Il est temps de prendre des mesures fermes et coercitives vis-à-vis d’Israël dans l’intérêt de la survie du peuple palestinien et de son émancipation.

BREIZHISTANCE appelle à la manifestation du jeudi 27 mai dans plusieurs villes de Bretagne. Il est clair que la réforme des retraites dans laquelle le gouvernement veut entraîner les travailleurs se fait encore une fois contre le progrès et la justice sociale.

Depuis maintenant des années la droite française fait campagne sur l’épuisement des caisses de retraites publiques pour favoriser les fonds de pension privés au détriment du système de retraite par répartition. Encore une fois ceci fait peser la dette publique de l’Etat Français sur le dos des travailleurs alors que les mesures de défiscalisation des entreprises et des hauts revenus de ces dernières années accentuent cette dette et entraînent d’un autre côté une répartition des richesses de plus en plus inégalitaire.retraite_fonds_pensi_13112b

Il n’y aurait plus d’argent pour financer les retraites des travailleurs alors que les chiffres nous montrent sur les 20 dernières années une augmentation sans égal des profits, avec plus de 47 milliards de bénéfices pour les entreprises du CAC 40 malgré la crise pour la seule année 2009. Malgré cette augmentation à aucun moment les gouvernements français successifs n’ont voulu procédé à une augmentation des cotisations patronales.

Face à cette situation l’unique, solution proposée par le gouvernement français serait l’allongement de l’age de départ à la retraite, et la paupérisation des retraités qui ont vu depuis 1992 leur pouvoir d’achat baissé de – 8 % à – 16 % suivant les caisses. Associer aux cadeaux fiscaux accordés aux banques et aux grandes sociétés d’assurances pour les fonds d’épargnes type Assurance-Vie, au détriment notamment d’un système d’épargne solidaire et du mutualisme, cette politique créée les conditions injustes d’une privatisation des retraites par capitalisations individuelles.

waitress3Dans cette conception purement capitaliste et néo-libérale on en vient à montrer l’allongement global de notre durée de vie comme un problème alors qu’il est un élément fondamentale du progrès social. Ce système de pensée introduit de plus une vision discriminante contre les retraités qui sont vus comme un poids pour la société, alors qu’ils participent à sa richesse sociale d’une part par leurs activités socio-culturelles mais aussi à la création indirecte d’emploi (services à la personne, activités générées par le temps libre, …). Ceci est d’ailleurs d’autant plus vrai que les retraités sont jeunes. De plus l’allongement de l’age de départ à la retraite ne ferait que dévier le problème puisqu’on constate déjà dans l’Hexagone que l’age moyen de départ à la retraite est de 61,5 ans alors que celui de la cessation d’activité est de 58,5 ans. Les salariés préfèrent en effet restés quelques années au chômage ou en pré-retraite pour ensuite toucher une retraite à taux plein. Une retraite à 65 ans reviendrait donc à alourdir les dépenses sociales liées à l’inactivité salariée et augmenter la baisse des revenus des 55-65 ans, alors qu’ils sont encore des consommateurs actifs.

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En même temps que le gouvernement français allonge l’age légal du départ à la retraite, celui-ci met en place des systèmes fiscaux facilitant, notamment pour les entreprises, l’emploi à temps partiel des retraités (devenu pour certains nécessaires face à la baisse du pouvoir d’achat). Alors même que le taux de chômage des jeunes n’a jamais été aussi haut. Le premier problème à résoudre dans l’organisation du système de retraite semble donc être avant tout celui de l’emploi des jeunes, et donc du taux de cotisation de ceux qui sont aujourd’hui les moins employés, plutôt que l’allongement de la durée de cotisation.

Les solutions imposées par le gouvernement avantagent clairement les hauts revenus au détriment de la masse des salariés. Face à l’augmentation des inégalités sociales il est impératif de préserver, tout en l’améliorant, un système de retraite solidaire entre les générations et les salariés. Il nous paraît essentiel de créer ici en Bretagne les conditions qui nous permettront d’assurer un système social juste et équitable face au projet de casse sociale imposée par le gouvernement français.

Manifestons le jeudi 27 mai à

ANCENIS/ANKINIZ, 10h00 : Devant la sous-préfecture

BELLE-ILE/PORZH LAE, 10h30 : Mairie – Le Palais

BREST, 10h30 : Place de la liberté

CHATEAUBRIANT/KASTELLBRIANT, 10h : Place de la Mairie

DINAN, 11h30 : Esplanade de de la Résistance

FOUGERES/FELGER, 10h45 : Place Gambetta

GUIMGAMP/GWENGAMP, 10h30 : Devant l’Echiquier

LANNION/LANNUON, 11h : Devant Tribunal

LORIENT/AN ORIANT, 10h30 : Maison des syndicats, Bd Dumanoir

MORLAIX/MONTROULEZ 10h30 : Place de la Mairie

NANTES/NAONED, 10h00 : Place du Commerce

PONTIVY/PONDI, 10h30 : La Plaine

QUIMPER/KEMPER, 10h30 : Place de la Résistance

QUIMPER/KEMPERLE : 10h30 : Coat Ker

REDON, 10h30 : devant la sous-préfecture

RENNES/ROAZHON, 11h : Place de la Gare

ST BRIEUC/ST BRIEG, 10h30 : Place de la Liberté

ST MALO/ST MALOU, 11h00 : Place de l’Ancienne Gare

ST NAZAIRE/ST NAZER, 10h00 : au Ruban Bleu

VANNES/GWENED , 10h30 : La Rabine – Le Port

VITRE/GWITREG, 11h : Place de la Gare

Télécharger l’affiche (pdf)

GBB skritell 2-1

Pellgargañ ar skritell (pdf)

GBB skritell 2

breizhistance.redadegCe week-end se déroulera la fête nationale de la langue bretonne (Gouel Broadel ar Brezhoneg) à Cavan près de Guingamp, nous invitons le plus grand nombre à se rendre à cet évènement festif et revendicatif en faveur de l’officialisation du breton. Alors que le mois de mai aura vu se dérouler des évènements militants et culturels importants pour le développement et la normalisation de notre langue, BREIZHISTANCE distribuera lors de Gouel Broadel ar Brezhoneg les textes présentés ici et téléchargeables en format pdf BREIZHISTANCE-IS que vous pourrez trouver à notre stand.aerborzh noket

E-pad an dibenn sizhun a zeu e vo dalc’het Gouel Broadel ar Brezhoneg e Kawan e-kichen Gwengamp. Pediñ a reomp an holl da vont d’an darvoud plijus-se hag a sav a-du evit ma vo ofisiel ar brezhoneg. Pa oa miz Mae ur mizvezh dibar da geñver darvoudoù evit kas ar brezhoneg war-raok hag evit normalizañ hor yezh, Breizhistance a zasparzho da vare Gouel Broadel ar Brezhoneg ar skridoù kinniget amañ, hag a c’hell bezañ pellgarget e stumm pdf BREIZHISTANCE-IS, hag a vo kavet ivez war stand Breizhistance.

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