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44=BZH

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O tostaat emañ deiziad manifestadeg vras an 18 a viz Even e Naoned . Izili “Breizhistance/IS Bro dreger” o deus bet c’hoant da vrudañ an darvoud.

Bet ‘oant digwener da noz war rond-saoz Kernilien e Gwengamp evit skignañ traktoù a-benn gervel da vanifestiñ niverus evit unvaniezh hor bro.

Un hanter zousennad eus hon izili o doa skignet 500 trakt da gement karr-tan a dremene dre aze. Dispaket o doa ur giton a oa diaes da chom hep gwelet !

Deuet e oa ar gelaouennerien da atersiñ anezho. Un doare  simpl hag efedus da reiñ da c’houzout d’ar vretoned e ranker stourm evit hor bro hag an demokratelezh….Kement mañ a c’hell bezañ gant kement hini ac’hanomp evit ma vo leun straedoù kerbenn Breizh d’an 18 a viz Even.

Evit gouzout hiroc’h :  http://bretagneenresistance.eu/


Une quarantaine de personnes se sont rassemblées pour soutenir Jonathan Guillaume, porte parole de Breizhistance, et Josselin Liotard, lui aussi militant de Breizhistance, qui passaient en appel de leur procès du 16 juin 2010. Accusés sans preuves réellement tangibles d’avoir inscrit un «44=BZH» à la bombe de peinture sur un panneau Pays de la Loire à Nozay.

Après avoir défendu ce mode d’action tout en remettant en cause leur implication dans cette action précise, ceux-ci ont dénoncé devant le parquet le caractère anti-démocratique de la partition administrative de la Bretagne. En effet ni les représentants des collectivités, ni l’Etat, comme le rappelait la semaine dernière Nicolas Sarkozy à Josselin, ne souhaitent avancer sur la résolution de la partition de la Bretagne.

Le plus surprenant et révoltant dans ce procès aura sans doute été le caractère injurieux des propos du juge Pierre Dillange renvoyant le témoin des prévenus, Gael Roblin, s’exprimant en breton par un « votre déposition s’arrête là, je n’entends point votre baragoin ». Une attitude digne d’un tribunal colonial ! Alors que le Breton est enseigné de la maternelle au doctorat à Rennes, que de nombreuses revues et publications en breton sont éditées chaque jour en Bretagne, ne pas reconnaître l’existence propre de cette langue et la traiter de cette manière n’est pas tolérable. De nombreux élus dans l’Hexagone s’offusquent légitimement des discriminations des tribunaux turcs à l’encontre des kurdophones, nous attendons qu’ils fassent de même dans cette affaire.

Dans ces conditions, et au delà du soutien évident à Jonathan et Josselin, nous appelons à faire du mercredi 13 avril, date du délibéré, une journée d’action et de mobilisation contre les propos injurieux de l’administartion judiciaire française à l’encontre de la langue bretonne.

Tous ensemble devant le Parlement le 13 avril pour défendre notre langue !

Ur « baragouin » zo eus ar brezhoneg hervez ar barner Pierre Dillange

Un daou-ugent den bennak a oa bodet evit skoazell Jonathan Guillaume, mouezh-aotreet Breizhistance, ha Josselin Liotard, ur stourmer eus Breizhistance eñ-ivez, pa oant galvet dirak lez-varn galv Roazhon da c’houde ur prosez kentañ bet d’ar 16 a viz Even 2010. Tamallet e oa dezho, hep prouenn, bezañ bet skrivet «44=BZH» gant ur bombezenn livaj ouzh ur panell Broioù al Liger e Nozieg.

Goude bezañ difennet an doare-mañ d’ober ha lâret ne oant ket kablus ar wezh-mañ o deus freuzet lodennadur melestradurel Breizh dirak ar parked, dezhañ perzhioù enep-demokratel. Evit gwir, evel m’en embanne Sarkozy e Josilin ar sizhun dremenet, na dileuridi ar strollegezhioù, na re ar Stad n’o deus c’hoant diskoulmañ kudenn lodennadur Breizh.

Ar pep souezhusañ ha direishañ er prosez-mañ zo bet ar gunujenn n’eus lâret ar barner Pierre Dillange ouzh ar brezhoneg, p’en deus digouviet Gael Roblin, den-test an enkablidi, a oa kroget da gomz e brezhoneg : «Echu eo gant ho testeni, n’on ket evit kompren ho paragouin». Gwir emzalc’h ul lez-varn trevadennel ! Pa vez kelennet ar brezhoneg eus ar skol-vamm d’an doktorelezh e Roazhon, pa vez kelaouennoù hag embannadurioù e brezhoneg, n’haller ket gouzañv seurt doareoù hag ar fed ne vije ket anavezet bezañs hor yezh. Kalz a gannaded gall a vroueza ruz rak an disparzhioù el lezioù-barn turkat diwar-goust ar Gurded. Emaomp o c’hortoz un ersav a-seurt-se evit ar brezhoneg.

M’emañ kont ar c’hiz-se, ha dreist d’ar skoazell ar roomp da Jonathan ha Josselin, e galvomp d’en em vodañ d’ar Merc’her 13 a viz Ebrel, deiziad an diviz, a-benn ober eus an devezh-se un devezh oberennoù da dalañ ouzh lavaroù kunujus ar velestradurezh justis gall ouzh ar brezhoneg.

Holl a-gevret dirak ar Parlamant d’an 13 a viz Ebrel evit difenn hor yezh !

Le mercredi 16 juin à 14h les 6 jeunes militants de la Réunification arrêtés le 30 décembre 2008 passeront devant la cour d’appel de Rennes pour répondre d’actes de résistances symboliques à la partition de la Bretagne. Ils avaient écopé lors de leur première comparution de 32 000 euro d’amende, 2 mois de prison avec sursis et 100 heures de TIG. Une peine démesurée et inacceptable au vue de la légitimité de leurs actes et des dégâts réels occasionnés par la peinture et le coaltar qu’ils ont projetés sur du mobilier estampillé Pays de la Loire©. Une peine à l’échelle des gardes à vues (40 heures) et perquisitions qu’ils ont subi et de la répression qui touche ceux qui remettent en cause la partition administrative de notre pays.

Nous appelons donc logiquement aux actions de soutien prévues les samedi 12 juin et mercredi 16 juin à Rennes (13h place du parlement pour les deux journées), d’autant que trois des inculpés font partie de BREIZHISTANCE. Jeunes, et prévenus quelques jours avant seulement, ce procès tombe au même moment qu’une période d’examen pour la plupart d’entre eux.

Ce procès se déroule quelques jours après que le parlement français ait refusé d’examiner une motion concernant la Réunification portée au texte sur la réforme territoriale par des députés bretons de la majorité présidentielle. En effet après des mois à nous dire que la réforme territoriale serait l’occasion de réunifier la Bretagne, nous nous rendons maintenant compte qu’il n’en sera rien et que cette réforme n’apportera rien de positif à la Bretagne. La situation institutionnelle reste donc bloquée comme elle l’est depuis des décennies, avec un veto antidémocratique de la région Pays de la Loire et des départements « ligériens » imposé par l’Etat Français. C’est d’ailleurs une situation analogue que l’on retrouve en ce moment au conseil régional de Bretagne avec certains élus PCF et PSF qui souhaitent bloquer toute évolution vers l’intégrité territoriale de la Bretagne en imposant aux Pays de la Loire© de se prononcer dans un projet qui ne les concerne pas.

La question de l’unité territoriale de la Bretagne est revendiquée depuis trop longtemps. Elle est un des points les plus importants de la politique « régionale » comme l’on déjà admis le préfet de région, le président français, et les candidats des dernières élections régionales. Face à cette situation de blocage démocratique et institutionnelle, que nous reste-t-il si ce n’est de résister à l’entreprise d’assimilation des habitants du Pays Nantais par la région Pays de la Loire©.

La revendication d’unité territoriale est montée en puissance ces dernières années, et il est temps de de l’intégrer pleinement à l’ensemble des droits politiques et démocratiques que nous réclamons pour la Bretagne. C’est un statut particulier dans le cadre d’une Bretagne Réunifiée qui doit être exigé par la société civile et ses représentants dans la discussion autour de la réforme territoriale. Les collectivités Bretonnes, à commencer par la Région et le département de Loire-Atlantique, doivent se regrouper autour d’un projet pour un statut particulier, et les députés réclamer l’amendement de l’article 13bis du texte sur la réforme pour permettre aux collectivités qui le désirent d’exiger un statut particulier et non plus aux seules régions administratives préexistantes. Nous avons besoin d’un statut qui nous assure un minimum démocratique et une supériorité sur les autres collectivités pour un territoire plus équitable et juste.

Évidemment ceci implique une réelle volonté politique de ceux qui se déclarent aujourd’hui pour l’unité de la Bretagne. Cette volonté et cet engagement Hoel, Youen, Awen, Ewan, Kevin et Mael, eux l’ont eu et nous leur apportons toute notre solidarité.

Malgré la tempête annoncée et la pluie, près de 2000 personnes se sont rassemblées à Nantes ce week-end pour réaliser une fresque humaine en faveur de l’unité territoriale, BREIZHISTANCE-PSB participait évidemment à cette journée.

Hormis la tentative de perturbation d’un petit groupe d’extrême droite, vite repoussée,  la mobilisation était clairement réussie.

Aucun évènement de la campagne électorale n’aura à ce jour été aussi rassembleur. Malgré la volonté affichée par certains élus et responsables politiques, mais aussi par certains médias, de ne pas prendre sérieuxement en compte le problème de la partition administrative de la Bretagne, la société civile a clairement montré que la question ne pouvait être écarté de la campagne actuelle pour les élections régionales.

La population et les militants réunient ce samedi à Nantes ne pourront restés indéfinemment à attendre la Réunification administrative. Cette question devra être réglée avant les prochaines élections territoriales en 2014.