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Le mois de juin aura vu deux manifestations importantes en faveur des droits démocratiques et linguistiques du peuple breton. D’une part la fête nationale de la langue bretonne (GBB, Gouel Broadel ar brezhoneg) à Cavan, qui a réuni plus de 7 000 personnes sur un week-end, et la manifestation «Bretagne en résistances» du 18 juin à Nantes, avec comme axe prioritaire l’unité administrative de la Bretagne.

Après plus de 10 ans d’interruption, GBB nouvelle version aura réussi et confirmé son pari pour sa deuxième année. Celui de réunir des milliers de personnes dans un festival autour de la revendication d’un statut d’officialité pour la langue bretonne. Ce nouvel élan populaire est parallèle à la résurgence de groupes se revendiquant de Stourm Ar Brezhoneg, qui avait obtenu la signalisation en breton dans trois départements breton durant les années 1990. A Cavan comme à Nantes des militants auront profité des concerts pour montrer et restituer les panneaux volés à Sablé-sur-Sarthe (ville du premier ministre F. Fillon) et la Roche-sur-Yon (ville du président du conseil régional des Pays de la Loire J. Auxiette). La «Bretagne en résistances» restera sans doute dans les esprits comme une mobilisation des plus jeunes au niveau de sa composition et surtout la plus déterminée avec ses 10 km de marche vers le palais de région et ses actions de peinturlurage du palais, des rues nantaises, et des forces de l’orde gardant l’hôtel des Pays de la Loire.

De la manifestation pour l’unité territoriale nous retenons aussi la politisation grandissante de la revendication, malgré un refus d’une réelle analyse politique de la situation par certains élus et la plupart des médias. La volonté de constituer un pôle unitaire et anticapitaliste, et sa réussite, sous l’étiquette «Breizh unvan, disuj ha kengret», témoigne d’ailleurs de ce lien qui doit toujours exister entre revendication sociale, projet politique et revendication territoriale. De même, nous notons qu’un des principal mot d’ordre de la manifestation était le terme «démocratie», assumé par l’ensemble des participants, même les plus frileux. Celui-ci, qui figurait en grand sur l’affiche «Bretagne en résistances», est à retenir et à noter dans un contexte international où il est repris par les jeunesses de Tunis à Deraa et de Barcelone à Athènes, pour dénoncer les classes dominantes qui confisquent le pouvoir populaire. La question qui est posée aujourd’hui à travers la réunification, mais aussi celle du statut de la langue bretonne, c’est bien celle d’une véritable démocratie en Bretagne, c’est à dire celle des outils institutionnels adaptés à la population bretonne et permettant une application réelle de ses aspirations politiques. Le droit de pouvoir décider si oui ou non nous voulons l’unité administrative de la Bretagne, si oui ou non nous voulons une collectivité particulière à l’image de ce qu’est la Bretagne, un pays.

Les réponses politiques à ces mobilisations sont encore trop faibles et en décalage. La vice-présidente de la région Bretagne, Lena Louarn, présente le 18 juin à Nantes, a annoncé la mise en place d’un prochain comité de suivi du dossier de la réunification … en réalité déjà acté depuis plusieurs mois au sein du Conseil Régional. Cette annonce peut laisser perplexe quant à son efficacité quand on connaît le bilan déjà très maigre de la commission mixte Bretagne-Loire-Atlantique. Mis à part sur des événements ponctuels et très généralement culturels, le Conseil Régional sort sans avancée réelle sur le dossier, et la nouvelle mandature déjà entamée ne semble pas annoncer de mesures ambitieuses.

La réponse faite par Philippe Grosvalet (président du CG 44) aux milliers de «bretonnes et bretons en résistance», réponse qui ressort de la rencontre du mois dernier avec son homologue JL Tourenne (CG 35), témoigne d’un décalage et même d’un point de clivage important. Celui qui se présente comme «ni pour ni contre»* n’a pas des propos différents de ceux du président de région PdL Jacques Auxiette. Il souhaite «une nouvelle étape de la décentralisation» avant de parler «de la question des limites géographiques» (ndlr : il veut dire «administratives»). Pour «l’autonomie des régions», le nazairien affiche surtout une posture vis-à-vis de la réforme territoriale et un refus de l’intégrité territoriale de la Bretagne. Pour lui, «on peut envisager d’adjoindre à la Bretagne un, deux voire trois départements (…) dans tous les cas le choix ne peut s’opérer que dans un cadre démocratique et avec l’assentiment de toutes les populations concernées par un redécoupage», c’est à dire en consultant les habitants des départements de la région Pays de la Loire non concernés par le projet de réunification de la Bretagne.

C’est justement là qu’est le point de clivage, entre ceux qui ont une position attentiste et voient l’évolution institutionnelle de la Bretagne dans le cadre d’un projet centralisé et uniforme, et les autres qui considèrent que c’est aux populations et à leurs représentant de décider de cette évolution. Il est évident que la solution offrant à un réel «cadre démocratique» est la seconde. La question du «redécoupage», n’est posé que par le problème de la partition de la Bretagne et lié à ce que certains appellent «caractère spécifique» ou «particularité» de notre territoire, c’est à dire sa vocation nationale. Éviter de poser la question dans cette forme, c’est refuser de vouloir répondre de manière démocratique au «problème du redécoupage». Tout renforcement des compétences des structures administratives reproduisant la partition de la Bretagne ne rendra que plus difficile la réunification. L’unité territoriale doit être partie intégrante de tout projet qui vise à faire progresser la collectivité bretonne vers plus de démocratie.

C’est donc aussi à nous, à la majeure partie des organisations présentes le 12 juin à Kavan et le 18 juin à Nantes, de nous rassembler lors de ce type d’événements et de passer un cap, pour défendre un projet institutionnel nouveau, décidé collectivement en Bretagne, et de toutes les façons, indispensable pour l’obtention des revendications linguistique et territoriale. Alors que se profilent les élections territoriales de 2014 sans réelles perspectives d’avancées démocratiques, il devient chaque jour plus important de travailler à la construction d’un mouvement populaire autour de la revendication d’un statut d’autonomie qui mette la Bretagne sur la voie de l’indépendance. A nous de décider de notre avenir.


Après la manifestation pour l’unité territoriale du 18 juin à Nantes, la Bretagne est toujours en résistance, elle donne rendez-vous les 8, 9 et 10 juillet à Notre-Dame-des-Landes.

L’aéroport c’est nous qui le paieront c’est Vinci qui en profitera.2011_06_03_FLYER_couleur_3pjours_resistance

Alors qu’il y a quelques jours nous nous retrouvions dans les rues de Nantes pour avancer vers l’unité administrative de la Bretagne, il est très amusant de voire certaines personnes résolus à défendre le projet d’aéroport sur le fait qu’il participerait «à la Réunification de la Bretagne» … (l’UDB, la majorité régionale B4, … ). Ceci sur le principe qu’il contribuerait à souder les relations entre Nantes et Rennes. On en attendait pas tant de Jean-Marc Ayrault ! Si cet aéroport à quelque chose à voir avec la question territoriale c’est bien dans le renforcement de l’idée «d’inter-régionalité» comme suffisante par rapport à l’unité administrative de la Bretagne. Et surtout, ce projet est un coup de pouce définitif à la «métropolisation» de l’est de la Bretagne. Il renforce l’argument de tout ceux qui à l’Ouest de celle-ci voient dans la Réunification une concentration des pouvoirs et des richesses à l’Est. Encourager le phénomène de concentration urbaine que représente cet aéroport, c’est aussi refuser l’idée d’une collectivité bretonne unie forte et autonome, seule à même de coordonner un aménagement harmonieux et durable de notre territoire.

La décision du projet des promoteurs et des collectivités favorables reposent, selon leurs propres mots, sur «un pari sur l’avenir». Un pari qui ne semble pas prendre en compte les emplois et le tissu social existant voués à la disparition. Un pari osé qui oublie les prévisions du Groupe Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat qui déclarait, au sommet de Cophenague, la fin du pétrole accessible en 2042. Bien avant la possibilité d’une mise au point commerciale d’un avion «non énergivore». Un pari qui une fois plus, s’il est rentable, ira d’abord dans la poche d’un grand groupe capitaliste, Vinci, plutôt que dans celle de la population. Des emplois, il y a des centaines de façons d’en créer, notamment en accordant aux collectivités les ressources d’une politique économique privilégiant l’innovation écologique et énergétique.

Alors comme à Plogoff, au Carnet ou au Pellerin, comme à Donges-est, face au béton, tous ensemble, nous gagnerons à Notre-Dame-des-Landes ! Rejoignez la lutte.

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Retrouvez Breizhistance durant les 3 jours de résistances :

BREIZHISTANCE-IS tiendra un stand d’information durant les trois jours de résistance. Le nantais, Jonathan Guillaume, porte-parole de BREIZHISTANCE-IS, participera au grand meeting du samedi soir, et vous pourrez participer à l’atelier sur «la lutte pour les droits collectifs des peuples dans les luttes de transformations sociales et écologiques» animé par notre organisation le dimanche 10 juillet à 14h au barnum 3.

Txetx Etcheverry, responsable de la Fondation syndicale Manu Robles-Arangiz en Pays Basque nord. Ce militant abertzale (=luttant pour l’autodétermination du Pays Basque) évoquera diverses luttes récentes (pour une chambre d’agriculture alternative du Pays Basque, contre la LGV, pour des alternatives au tout voiture, le mouvement Bizi ! pour la justice climatique…) portées par des personnes abertzale ou non, mues par des motivations différentes mais finissant par partager un certain nombre de visions et de rapports communs au territoire basque et à la vision de son avenir.

Gael Lejeune, paysanne sans-terre du Tregor, en lutte avec la SAFER pour obtenir une installation collective en élevage de brebis laitière face à un gros propriétaire. A travers l’exposition de sa situation, l’intervenante analysera les mécanismes et les décalages existants entre les déclarations politiques des collectivités locales sur la nécessité de transformer le modèle agricole breton et les réalités du terrain.

Gael Roblin, Militant de la gauche indépendantiste bretonne impliqué dans différent collectifs de lutte contre la spéculation immobilière et la gentryfication. Il fera le point sur les compétences et les actions des institutions locales sur ce terrain.

ecology_by_vinciDu 6 au 9 juin, l’ensemble des acteurs mobilisés contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes (ACIPA, ADECA, Coordination des opposants, Collectif et occupants de la ZAD) appelle à se rassembler sur le terrain de la Rolandière pour s’opposer aux forages, lié à l’installation de la prochaine tour de contrôle par Vinci. Le premier rendez-vous est donné le dimanche 5 juin à 17h au lieu la Vache Rit pour préparer l’opposition qui débutera dès le lendemain 8h (rdv la Vache Rit). Le mois dernier la mobilisation des habitants et des opposants avait fait reculer les forages malgré une importante présence policière.

Cette nouvelle mobilisation très importante, intervient au moment où les opposants au projet d’autoroute Vinci dans la forêt de Khimki (au nord-ouest de Moscou) adresse une lettre au FMI pour dénoncer la probable nomination de Christine Lagarde à la tête du fond (voir bas de page pour consulter la lettre). Ils y dénoncent sa participation à « une affaire de corruption, ayant ouvertement violé la loi et les droits de l’homme». Depuis quelques années une lutte acharnée a commencé afin de dénoncer les acteurs du projet d’autoroute et ses conséquences sur le milieu naturel exceptionnel que cette forêt. Le 16 juin 2009, Christine Lagarde accueillait à Bercy Sergueï Sobianine, vice-premier ministre de la Fédération de Russie, pour une session du Conseil économique, financier, industriel et commercial franco-russe (CEFIC). A cette occasion elle annonce la signature de l’accord qui permet au groupe français Vinci d’intégrer le consortium qui va réaliser l’autoroute, la North-West Concession Company, dans un partenariat à priori 50/50 avec le russe N-Trans. Cette autoroute à péage est le premier PPP, partenariat-public-privé, en Russie. situation_forages-c4c76Une belle affaire encore pour Vinci qui se voit octroyer une concession de 30 années (prolongeable) pour la construction de 43 km d’autoroute et une promesse de 1,5 milliards d’euro d’argent public russe. On retrouve le groupe de BTP, qui s’est fait une spécialité de la collaboration avec les pouvoirs publics, dans de nombreux projets publics-privés, que ce soit pour la LGV Sud-Europe-Atlantique, ou avec Areva au Niger lié au chantier d’extraction d’uranium, mais aussi pour l’ITER à Cadarache, et donc à Notre-Dame-des-Landes où plus de 500 millions d’euro seront donné à Vinci par les pouvoirs publics pour un projet 100% privé. En plus des méthodes anti démocratiques utilisées pour contrer les opposants à Khimki (arrestations et emprisonnements arbitraires, emploi de milices fascistes, tentative de meurtre sur un journaliste… ), le site Bankwatch network a notamment mit en avant le montage financier en réalité plus que douteux du projet. Derrière le consortium N-Trans et Vinci se cachent en réalité de nombreuses sociétés, dont au moins 1/3 auraient été caché au public selon Bankwatch network. Parmis elles on retrouve celle de l’homme d’affaire Arkadi Rotenberg, célèbre partenaire de judo de Vladimir Poutine ou la société Vosstran Invest SA apportée par Vinci et aux actionnaires français, syriens et libanais, société qui n’a à priori aucun savoir-faire particulier dans ces métiers. Bankwatch dénonce « un réseau opaque de compagnies » logées dans les paradis fiscaux énumérés : Bahamas, Chypre, île Vierges britanniques. Pour les opposants à la construction de l’autoroute à Khimki, Christine Lagarde ne peut qu’être au courant de ce montage et complice de la situation.

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Montage financier Khimki

Alors qu’un peu partout la colère monte pour dénoncer la proximité entre intérêts privés des multinationales et pouvoirs politiques, le combat contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes nous donne l’opportunité ici en Bretagne de dénoncer et lutter contre cet ordre économique global dans lequel les peuples n’ont rien à gagner.

Toutes et tous à Notre-Dame-des-Landes !

lettres au FMI des militants russes :
document de bankwatch network à télécharger :

le site de bankwatch network :

site francophone d’informations sur Vinci :

ZAD :

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BREIZHISTANCE Naoned/Nantes dénonce l’action de «green watching» que la Région administrative des Pays de la Loire organise du 18 au 22 juin sous le titre de semaine de la nature. On y apprend ainsi que la majorité du conseil régional a fait «le choix d’une véritable stratégie qui vise à préserver les milieux naturels et à adopter un plan d’action 2010-2012 en faveur de la biodiversité» en constituant entre autre «un réseau de treize Réserves naturelles régionales (RNR) […] qui représente actuellement 1 225 hectares d’espaces». En Loire-Atlantique on peut visiter 4 de ces lieux tel qu’à Sucé sur Erdre/Carquefou où l’on nous demande si nous savons «que tout près de chez nous prospéraient des plantes carnivores et toutes sortes d’autres richesses insoupçonnées ?[…] la tourbière de Logné, milieu rare et original aux portes de Nantes». On en pleurerait devant tant de sensibilité écologiste.

Nous tenons donc à rappeler à la majorité régionale de la région administrative qui semble-t-il l’a oublié, qu’elle participe activement aux portes de Nantes à la destruction d’un milieu rare et original de 1650 hectares, bien supérieur donc à la superficie des 13 RNR, afin de construire un aéroport démesuré. La superficie du projet à Notre-Dame-des-Landes est en effet équivalente à celle du plus gros aéroport d’Europe, celui d’Heathrow, qui compte 70 millions de passagers par an quand les promoteurs du projet à Notre-Dame attendent «seulement» 9 millions d’ici 2050 !

Nous appelons donc ces grands défenseurs des milieux naturels à aller au bout de leur discours en stoppant leur participation au projet de L’aéroport de Notre Dame des Landes et de classer les 1650 hectares en Réserve naturelle permettant ainsi de plus que doubler la superficie du réseau de RNR. Mais il est vrai que cet aéroport sera écologique, parole des dirigeants de Vinci, petite entreprise connue pour sa défense de la Nature.

Cette semaine n’est donc qu’une campagne de communication typique des écotartuffes qui dirigent la région administrative dont le créneau est le capitalisme vert et son développement durable, c’est-à-dire peindre en vert la façade sans rien changer à l’intérieur, ou polluer un peu moins pour polluer plus longtemps. Face à cela nous appelons tous les citoyens et citoyennes de Bretagne et d’ailleurs soucieux d’une véritable politique écologique, c’est-à-dire anti capitaliste et anti productiviste, à se mobiliser contre ce projet dangereux, anti démocratique et totalement archaïque.

Contrairement au Conseil régional des PdL, nous invitons le plus grand nombre à venir découvrir la richesse de la biodiversité en pays nantais et à en parler les 8, 9 et 10 juillet à Notre-Dame-des-Landes pour le week-end de résistance au projet d’aéroport. En plus des petits zozios, un grand nombre de débats sera organisé autour des ressources énergétiques, de la souveraineté alimentaire et de la justice sociale. Et même un concert en extérieur le samedi soir avec notamment HK et les Saltinbanks et IMG !

Pour BREIZHISTANCE-IS Bro Naoned/Pays nantais,
E. Bainvel

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Environ 500 personnes se sont mobilisées samedi 7 mai à La Paquelais pour marcher outils en main vers le site du futur aéroport. L’objectif de cette mobilisation était d’une part de marquer l’opposition au projet, mais aussi de participer à l’occupation de la Zone d’Aménagement Différée. En effet plusieurs dizaines de personnes se sont à l’heure d’aujourd’hui installées sur le site. De nombreuses activités agricoles alternatives se mettent en place, et la manifestation organisée par les occupants et le collectif européen des paysans sans-terres «reclaim the fields». En plus du problème de l’appropriation des terres par aux mains de grands propriétaires, de plus en plus de jeunes paysans désireux de s’installer en exploitation agricole raisonnées et alternatives se voient à confronter à la diminution des terres exploitables du fait de l’urbanisation et du bétonnage. Les paysans s’installant sur la ZAD s’inscrivent dans cette logique et montrent que la terre nourricière de Notre-Dame-des-Landes n’est pas condamnée. Une lutte projet contre projet se dessine sur le territoire, entre mégalomanie et collectivisation-autogestion. Il est aussi intéressant de noter que malgré la tentative de division initiée par Vinci, la préfecture et les dirigeants PS des collectivités locales, l’ensemble des organisations opposées à l’aéroport soutenaient cette initiative : confédération paysanne, ACIPA et coordination des organisations opposées au projet dont fait partie BREIZHISTANCE-IS. Loin d’être finie la lutte contre l’aéroport dessine les alternatives jours après jours et nous appelons le plsu grand nombre à la rejoindre notamment les 8, 9 et 10 juillet pour le week-end de résistance à Notre-Dame-des-Landes.

Dilun noz ez eus bet un oberenn gant Stourm ar Brezhoneg ha Groupe d’Intervention pour la Réunification. Embann a reomp o c’hemenadenn e brezhoneg.

Ni, SAB hag ar GIR hon eus laeret panelloù-kêr Sablé-sur-Sarthre ha La Roche-sur-Yon, dilun e-kreiz noz pa oa an avel o vlejal war lein an ti. Ar c’hêrioù-se a oa bet e penn o ziez-kêr, ar c’hentañ ministr bet e penn rannvro Broioù al Liger François Fillon, ha Jacques Auxiette, prezidant rannvro Broioù al Liger.

Abaoe skrapadenn ar panelloù-kêr e Solesmes e miz Kerzu tremenet, n’eus bet graet mann ebet gant ar gouarnamant evit lakaat e pleustr ar promesaoù graet gant Nicolas Sarkozy e 2007 a-zivout statud hor yezh-ni. Skoilhet-mik eo an adunaniñ hiziv-an-deiz, n’eus youl ebet, nag eus perzh ar gouarnamant, nag eus perzh rannvro Broioù al Liger. Ne vez ket taolet pled ouzh an dud a stourm abaoe ouzhpenn daou-ugent vloaz e Bro-Naoned. Goulenn-groñs a reomp digant ar Stad C’hall e vefe doujet ouzh c’hoantoù Kuzul-meur Liger-Atlantel, Kuzul-rannvro Breizh evit pezh a sell ouzh adunaniñ ar vro. Rankout a ra mont en arbenn d’ar gudenn-se, a-gevret gant ar bobl, d’he zirouestlañ, a-raok ma vije lakaet e pleustr an adreizh tiriadel e 2014.

Fellout a ra d’ar bobl bevañ en un tiriad dibabet ganti, ha n’eo ket gant prezidant rannvro Broioù al Liger a glask mougañ azgoulennoù demokratel an dud. Er C’huzul-rannvro ez eus ur strollad dilennidi votet ganto ur mennad o vont war du an adunaniñ. Goulenn-hardizh a reomp e vefe savet un tabud gant KR Broioù al Liger, KR Breizh ha KM Liger-Atlantel, evit ar geodedourien da zibab stern o bro. Muioc’h a youl ha bolontez a rank kaout KM 44 ha KR Breizh ouzh stourm an adunaniñ ha ret eo dezhañ doujañ ouzh an divizoù kemeret ganto en amzer dremenet.

Goulenn-start a reomp digant ar Stad hag ar rannvro Broioù al Liger e vije gant Breizh ar galloudoù demokratel ret evit kas da benn digabestr ur politikerezh yezh efedus gouest da herzel ar brezhoneg da vervel, d’e vroudañ ha da sevel dezhañ ur statud ofisiel e pep korn a Vreizh.

«Breizh o stourm» ur vanifestadeg vras a vo aozet d’an 18 a viz Even e Naoned, skoazell, broudañ anezhi a rank an holl ober. Gervel a reomp ac’hanoc’h gwitibunan da zont da Naoned da youc’hal ha da gas war raok an holl azgoulennoù demokratel hon eus komzet diwar o fenn en araok.


SAB ha GIR

Alors que le PS aux commandes dans les principales villes et collectivités bretonnes octroient depuis plusieurs années des délégations de service public au grand groupe privé Véolia (les services de l’eau à Quimper ou à Rennes, le traitement des déchets à Brest ou Nantes, ou les transports dans les régions Bretagne et PdL et les départements, … ), nous constatons que les édiles du Parti Socialiste français n’ont pas besoin de l’UMP pour privatiser en Bretagne. Pourquoi ?

Michèle Alliot-Marie part en vacances avec le jet d’un homme d’affaire proche du dictateur Ben Ali, Sarkozy bronze sur les yachts de Bolloré, … et il semblerait que le PS prennent lui ses vacances sur des bateaux achetés par ceux à qui il octroie certains services en Bretagne, Véolia. C’est en tout cas sur des soupçons de malversations et d’abus de bien sociaux que les sièges de Véolia Eau à Rennes/Roazhon et Saint-Malo/Sant-Maloù ont été perquisitionnés sur ordre du parquet. Ceci faisant suite à des documents portés en 2009 à la connaissance de la Justice par des syndicalistes de l’entreprise, où l’on apprenait notamment que certains fonctionnaires hauts placés se seraient vus offrir un bateau contre certaines délégations de service public.

Illégal ou non, les transferts d’argents publics à certains groupes privés en Bretagne ne nous permettre plus de croire à un PS qui serait encore de gauche. Rappelons par exemple que c’est plus de 120 millions d’euro d’argent public que Nantes Métropole, le Conseil Général de Loire-Atlantique, les régions Bretagne et Pays de la Loire, viennent de décider d’octroyer à Vinci pour la construction et la gestion 100% privée du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. A force de se compromettre, il arrive même que le PS se fasse doubler sur sa gauche, par l’UMP ! Le choix de la majorité de droite à Saint-Malo de remunicipaliser certains services autrefois gérés par Véolia l’illustre bien.

Si le désir orgueilleux de marquer physiquement le territoire de sa présence au pouvoir pouvait permettre de comprendre les choix mégalomaniaques d’un Jean-Marc Ayrault, avec cette affaire de perquisition, il se pourrait que l’avidité puisse être un autre motif de l’accointance entre élus PS et groupes privés. Il est donc clair que lorsque les candidats et candidates soutenus par BREIZHISTANCE lors des élections des 20 et 27 mars prochain, affirmerons qu’il faut battre la droite il faudra comprendre que le PSF en Bretagne en fait parti !

Hier matin plusieurs dizaine de riverains et d’opposants au projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, se sont spontanément rassembler devant l’importante présence militaire déployée au lieu-dit «La Boissière». En effet, y débutait le lundi 14 février, une série de forage pour l’étude du terrain qui recevra le barreau routier décevant le projet. Au moment où commençait ce déploiement de forces de l’ordre dans la commune, les maires de Nantes et Rennes, le président du Conseil Général et les deux présidents de région, faisaient paraître dans le journal Le Monde, une tribune commune sur le sujet.

Dans celle-ci , à la mal-nommée page «Débats» du quotidien, ils placent d’emblée «les adversaires au projet» comme étant «pour promouvoir un modèle social basé sur le refus de tout progrès et le repli sur soi» de par leur opposition. D’ajouter ensuite, comme pour imposer la véracité des arguments qu’ils déroulent, «Nous, nous pensons l’inverse». Des représentant PS, comprenant dans leurs propres majorités municipales et régionales des élus (EELV notamment) opposés au projet, nous disent donc qu’ils administrent nos collectivités en compagnie de gens promouvant «le refus du progrès et le repli sur soi», dont ils seraient, eux, aux antipodes. Certains élus seraient en droit d’exiger des explications. Que veulent nous expliquer messieurs Delaveau, Auxiette, Mareschal, Le Drian et Ayrault, en tentant d’assumer une si grosse contradiction ?

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Que les habitants et élus opposés de leurs territoires n’ont pas le droit de se manifester ? Que la présence policière et militaire dans la commune préviendrait, encore une fois, de «dangereux extrémistes repliés sur eux» ? En tout cas un manque de respect totale, et presque une criminalisation loin du «débat démocratique», pour les milliers de citoyens et dizaines d’organisations qui se mobilisent contre le projet. Qui peut justifier sans vouloir manipuler l’opinion, que l’opposition ou non à l’aéroport implique qu’on soit : soit pour l’ouverture et le progrès soit pour le refus de celui-ci et le repli sur soi ? C’est «l’aéroport ou la barbarie» dont semblent menacer messieurs Ayrault, Auxiette et Le Drian !

«Les partisans de l’immobilisme voudraient condamner le transport aérien (…) semblant considérer que le trafic aérien est la cause unique et majeure du réchauffement climatique». Les «repliés sur eux et réfractaires au progrès», ou comme le sous-préfet Trioulaire de Châteaubriant le disait «les autochtones», mais allez disons-le carrément «les sauvages», croieraient et n’auraient pour seul argument que seuls les avions réchauffent le climat de la planète. C’est donc en toute logique, que ces messieurs dans leur tribune, ne se donnent à aucun moment la peine de répondre aux arguments exposés et connus depuis longtemps par les opposants.

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Évolutions du trafic mondial et local, possibilité d’évolution de l’aéroport de N.-A., prévisions, coûts, etc … ne figurent pas dans la tribune des décideurs, le seul argument structurel exposé serait «le survol à basse altitude de l’agglomération nantaise qui ni responsable, ni défendable» ! Bah pourquoi don alors qu’il ferme pas l’aéroport de Nantes-Atlantique Jean-Marc ? Sans doute parce que la DGAC, ou aucun autre organisme officiel, n’a jamais écrit ou fait de rapport sur la dangerosité de l’aéroport, et que celui-ci est un aéroport dit de type A, c’est à dire «ne nécessitant pas de prise en compte particulière d’atterrissage, approches standardisés, aucune restriction topographique, environnementale ou sociétale».

En fait à aucun moment, il n’est abordé la question du financement public de cet aéroport 100% privé, des prospections économiques sur le prix du pétrole sur 50 ans (période après laquelle les subventions publiques pourront en théorie être remboursées). Il n’y a pas un argument qui puisse nous faire croire à «un développement durable, maitrisé et raisonné d’un modèle de croissance équilibré». Le baril vient de repasser au-dessus des 100$, moins de deux ans après la première crise, et que les spécialiste inter-gouvernementaux prévoit le pic pétrolier pour 2030-2040. Où est la maitrise du développement ? C’est plutôt un coup de poker en attendant les avions qui consomment moins et le label Haute Qualité Environnementale pour Vinci (constructeur du projet).

Contrairement à ce qui est écrit, les opposants ne «nient» pas les «questions d’aménagement du territoire». Il est cependant clair qu’il faudra un jour ou l’autre arrêter de faire le chantage du développement ferroviaire contre la construction de l’aéroport, c’est tout. Penser à l’équilibre du territoire, c’est penser à le développer de manière harmonieuse et homogène, pas en intensifiant la concentration de tout, autour de Nantes. Le trafic aérien ne s’arrêtera pas demain, mais il faut l’utiliser de manière «raisonné». Plusieurs aéroports existent en Bretagne. L’amélioration des aéroports existant, liée à un développement réel des réseaux de transports ferroviaires et autres, notamment sur les axes nord-sud, est un projet sans doute plus durable que celui qui nous est imposé aujourd’hui. Enfin si J-M Ayrault craint pour l’ «image et l’attractivité internationale de sa ville et de sa région», nous lui conseillons la Réunification de la Bretagne, mais pas sûr que tout le monde s’entendra aussi bien dans la même cour une fois les privilèges à partager.

Lors des élections cantonales à venir il est fort possible que la position méprisante et peu démocratique de nos dirigeants et élus PS en Loire-Atlantique, et même ailleurs en Bretagne, fasse émerger à gauche des opposants au projet. Opposants capables peut-être de les faire redescendre, si ce n’est de «leur Monde», au moins de leurs sièges.

Jonathan Guillaume

Ci-suit, l’argumentaire PDF contre l’aéroport par Breizhistance.

http://www.breizhistance.tv/2010/07/08/notre-dame-des-landes-miret-vo-douarou-ganeomp/

BREIZHISTANCE-IS condamne fermement les interpellations de ce matin à Notre-Dame-des-Landes et la présence des forces armées françaises.

6 personnes ont été interpellées ce matin dans le bourg de Notre-Dame-des-Landes entre 9h00 et 9h 30 alors qu’elles se rendaient au rassemblement d’opposition à l’enquête publique liée au projet d’aéroport. En effet depuis le 8 novembre dernier, à l’appel de l’ACIPA et de l’ADECA, les opposants avaient prit l’habitude de se réunir à chaque venu des commissaires à l’enquête publique. Les personnes se  rendant ce jour là, en voiture, à pieds ou à vélo devant la mairie ont en effet dû subir un important dispositif de contrôle d’identité réparti dans plusieurs endroits du bourg. Dispositif lié visiblement à une réquisition du procureur, sous la demande de la préfecture, visant à effectuer des contrôles et des fouilles de véhicules dans le cadre “d’actes de terrorisme, de recherche d’armes et d’explosifs”.

Les 6 personnes arrêtées, semblent être pour une partie des jeunes de la commune résidant sur la ZAD. Les gardes mobiles ont visiblement profité du nombre divisé des opposants ce matin là pour procédé à une répression ciblée. En effet la moitié des opposants avaient choisi de partir à pied de Grandchamps-des-Fontaines ce matin pour transhumer une quinzaine de bœufs dans le bourg de Notre-Dame-des-Landes.

Alors que les gardes mobiles font régner un climat de tension extrême depuis presqu’un mois dans la commune, la volonté des autorités de criminaliser la lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes se fait de plus en plus manifeste. Indirectement, les promoteurs de ce projet (Ayrault, Mareschal, Auxiette, Le Drian, Batteux) emploient des outils clairement contraires aux principes démocratiques pour diviser le camp des opposants. Comment ne pas prévoir que le dispositif mis en place aujourd’hui n’entrainerait pas des arrestations abusives et sans aucune justification. Ceux qui font régner la terreur à Notre-Dame, ce sont bien les forces d’occupation.

Oui ça y est messieurs Ayrault et consorts, de plus en plus d’habitants de Notre-Dame ont peur maintenant.  Ils ont peur de ce qu’il leur arrivera s’ils sortent dans la rue rejoindre les autres qui manifestent, ils ont peur de se faire exproprier sans compensations s’ils refusent de vous vendre leur terre, peur des gardes mobiles qui stationnent sur leurs trottoirs. Bravo !

Nous adressons notre solidarité à ceux qui se sont fait arrêtés ce matin. Nous appelons le plus grand nombre à venir soutenir les habitants de Notre-Dame  contre le projet vendredi prochain (notamment élus et partis sensément opposés),  à refuser la logique d’intimidation et à rester uni face à la répression pour garder les terres de Notre-Dame !

Ou comment l’attitude de certains dirigeants de collectivités locales en Bretagne reproduit les schémas économiques néo coloniaux des dictateurs françafricains.

BREIZHISTANCE-IS dénonce avec fermeté l’occupation militaire de Notre-Dame-des-Landes et de ses environs. Hier, lundi 22 novembre, aux gardes mobiles déjà présents ont été ajouté des CRS, empêchant la consultation de l’enquête publique par les habitants n’étant pas propriétaires. Depuis le début de l’enquête publique le bourg de Notre-Dame est littéralement assiégé, dans les campagnes, les militaires (gardes mobiles de la gendarmerie) quadrillent les environs des périmètres étudiés par les géologues, dans les champs, fourrés, et chemins, repoussant les promeneurs et ceux qui entretiennent leur terre.

Nous rappelons que ce projet est rejeté par la population, que depuis le début Etat, département, région et métropole nantaise, essayent de passer le projet en force sans aucuns soucis de concertation démocratique. Rappelons que ce sont plus de 115 000 000 d’euro d’argent public qui doivent être injecté ! Pour un projet largement sous-estimé, qui nous coûtera nécessairement plus cher au final, et qui financera le premier aéroport international de l’Hexagone totalement PRIVE ! D’ailleurs le vote sur le financement du projet à la région Bretagne, a bulletin secret, a permit de constater qu’un nombre important d’élus ne croyaient pas au projet puisque le vote ne s’est retrouvé majoritaire que de 10 voix. Certains élus doutent mais n’osent pas s’exprimer publiquement auprès de leurs hiérarchies.

Les responsables des collectivités promettent un «retour sur investissement» d’ici 2050 …. Rien n’est moins garanti car comme le signifiait la présence d’Ayrault, Mareschal et Auxiette à Copenhague l’an dernier, il n’est pas question d’utiliser le pétrole comme nous le faisons aujourd’hui d’ici 30 à 40 ans. S’accommodent ils de la contradiction en se disant que d’ici 2050, ils ne seront plus là pour constater les dégâts ?

Encore une fois l’armée protège les intérêts d’une multinationale, Vinci, et d’une caste dirigeante mégalomaniaque au service du capital, au détriment de la population locale. Les mêmes interactions que BREIZHISTANCE-IS, dénonçait lors de notre manifestation contre la présence de l’armée française dans le monde, à Rennes jeudi 11 novembre, sont à l’œuvre en ce moment chez nous !

Lorsqu’ Areva, Total, Vinci, etc, vont en Afrique ou ailleurs, ils s’y installent pour extraire des matières premières, construire les installations le permettant, etc… Avant tout pour leurs propres bénéfices. En même temps ils négocient un contrat avec le dictateur et les autorités locales, pour être sûr de garder la main mise sur le gros du pactole en échange d’un soutien économique voir plus au régime en place. Evidemment au bout d’un moment le peuple, qui vit là où les multinationales pratiques leurs activités industrielles antisociales, et souvent polluantes, se rebelle. Il demande qu’elle est son intérêt à lui et à sa terre ? C’est alors que les dirigeants politiques envoient leurs armées nationales et que les multinationales françaises demandent aux autorités françaises d’envoyer la leur. Pour protéger l’intérêt des multinationales et du capital, jamais celui du peuple autochtone. C’est ce qu’on a vu en République Démocratique du Congo, et qui c’est se qui se passe en ce moment au Niger.

Qu’est ce qui se passe d’autre ici ? Un dirigeant mégalomane, en la personne d’Ayrault, installé là depuis des décennies, octroie à Vinci (aidé de l’Etat et des autres collectivités) de la terre qui ne lui appartient pas, avec qui plus est de l’argent public en prime. Vinci qui pilotera un projet anti écologique et anti social, servant avant tout les intérêts du groupe. Comme en Afrique, on nous dit «création d’emploi, infrastructure, etc…», en oubliant que la majeure partie du boulot sera proposé sous type de contrats précaires, ou comme nous l’avons vu par exemple sur les chantiers de l’Atlantique, qu’il consistera en fait certainement à une importation de main d’œuvre indienne, ukrainienne, etc … peu cher réduit à une situation de semi-esclavage. En attendant, nous, le peuple, la population vivant autour de Notre-Dame, on comprend que cet aéroport ne nous servira pas vraiment. Des emplois agricoles directs et indirects vont disparaître, on perdra nos terres, on contribuera à la désertion économique des coins en difficulté comme le centre Bretagne, on paiera et on ne sera pas plus riche… en plus la retraite on a même de moins en moins de chance de la voir ! Alors les gens se rebellent ! Du moins un certain nombre, pour l’instant, mais certainement appelé à grandir. Et que font donc nos dirigeants ? Ils envoient l’armée !

Comme à Plogoff ou au Carnet, inversons le rapport de force et mobilisons nous pour empêcher ce projet qui s’annonce désastreux en terme social comme pour l’environnement. Résistons face à l’occupation de Notre-Dame par l’armée française et empêchons l’enquête publique sur l’aménagement foncier de passer en force.

Soyons présent, notamment, samedi 27 novembre, ainsi que les vendredi 3 et 10 décembre devant les bungalows de la mairie dès 8h, pour la venue de la commissaire à l’enquête.