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Les militantEs de la Gauche Indépendantiste (Breizhistance) et du Nouveau Parti Anticapitaliste travaillent à la constitution d’une liste ouverte et unitaire aux élections régionales de décembre 2015 en « région » Bretagne.

Cette liste a pour ambition de défendre un programme d’urgence anticapitaliste, le droit à l’autodétermination du peuple et des travailleur-se-s de Bretagne, et de faire les liens nécessaires entre luttes sociales, féminisme, internationalisme, écologie de lutte.

Nous souhaitons faire de cette liste un porte-voix pour celles et ceux qui luttent pour ces perspectives ici en Bretagne. Comme vous l’avez compris pas besoin d’être membres de l’une ou l’autre des organisations pour participer !

C’est pourquoi nous invitons le plus grand nombre à venir discuter avec nous du programme, de l’agenda et de la composition de cette liste le 17 octobre à 14h au Cinéma Cinedix, rue du Piti Guéguen à Carhaix-Plouguêr/Karaez (en face de l’hotel Nozvad).

Stourmerien ha stourmerezed an tu-kleiz dizalc’hour hag an NPA (strollad a-enep d’ar c’hevala) a labour a-benn sevel ul listennad digor hag unvan da vare dilennadegoù “rannvro” Breizh e miz Kerzu 2015.

Fellout a ra d’al listennad-se difenn ur programm enep kapitalour, evit ma c’hello pobl ha labourerien Breizh en em dermeniñ hag ober al liamm ret etre ar stourmoù sokial, ar wregelouriezh, an etrebradelouriezh hag ar stourm evit an endro.

Karout a rafemp lakaat al listennad-se da uhelgomzer an dud empleget er stourmoù-se amañ e Breizh. Evel m’ho peus komprenet n’eus ket ezhomm da vezañ ezel deus unan eus an daou framm politikel evit kemer perzh.

Setu m’och pedet da zont niverus da eskemm diwar-benn programm, deiziataer ha roll-anvioù al listennad d’ar Sadorn 17 a viz Here er sinema Cinedix, straed Piti Guéguen e Karaez (e-tal d’al leti Nozvad) da 2e GM.

Breizhistance-NPA.

Notre camarade Guillaume Bricaud, membre de la direction de notre organisation, interviendra au meeting du NPA Rennais consacré à la crise écologique et climatique. Il interviendra sur les projets miniers et le mouvement d’opposition notamment dans le pays de Guingamp.

Une présence qui s’explique par notre volonté commune de constituer une liste anticapitaliste aux élections régionales défendant le droit à l’autodétermination et se faisant l’écho des luttes populaires de défense de l’environnement.

Ce sera aussi l’occasion de rappeler combien est importante la présence du plus grand nombre le samedi 24 octobre à 10h00 à Guingamp à l’appel du collectif Douar-Didoull pour protester contre l’obtention du PERM/ de Permis Exclusif de Recherches de Mines dit de « Loc Envel » au profit de la multinationale Variscan.

La Gauche indépendantiste.

Changeons le système, pas le climat !

Le comité rennais du Nouveau Parti Anticapitaliste vous invite à une réunion publique sur la crise climatique et écologique avec Christine Poupin, porte-parole nationale du NPA.

D’ici 2100, la température moyenne de la Terre aura augmenté de presque 5°, entraînant des bouleversements de nos cadres de vie en touchant 10% de la population mondiale. Si la Terre se réchauffe, c’est parce que les modes de production actuels (consommation massive d’énergie fossile, modèle agricole non soutenable, destruction de la nature et de ses ressources…) sont structurellement polluants et non adaptés aux limites écologiques.

Le responsable, c’est le capitalisme !
Pour enrayer le réchauffement climatique, il faudrait cesser d’exploiter la grande majorité des réserves de combustibles fossiles, ces mêmes réserves qui profitent aux grands groupes plus intéressés par la rentabilité de court terme que par le respect de la planète. C’est donc le système qu’il faut changer.
Or, ce ne sont pas les réunions au sommet entre chefs d’États qui apporteront une réponse à l’urgence écologique. On ne peut rien attendre de la COP21, qui se déroulera du 30/11 au 11/12 décembre prochain à Paris et ne fera qu’entériner des décisions prises auparavant de manière bilatérale et non – démocratique. Alors que le gouvernement français espère verdir son image en affichant des préoccupations écologistes, il s’obstine à vouloir construire un aéroport à Notre-Dame-Des-Landes, soutient le nucléaire et étend ses forces policières pour réprimer les mouvements écologistes.

Les choses ne changeront donc que si celles et ceux d’en bas s’en mêlent !
La véritable écologie se situe bel et bien au sein des luttes, dans les mouvements sociaux, du côté des premières et premiers concerné-e-s par la crise climatique. Seul un mouvement massif de résistance populaire sera à la hauteur pour imposer des solutions pérennes au réchauffement de la planète. Pour préserver le climat, il faut rompre avec le capitalisme, le productivisme agricole et la course aux grands projets inutiles et imposés.
D’ores et déjà, ici et maintenant, des points de résistance s’organisent : ce sont les luttes menées par les zadistes (habitant-e-s des zones à défendre), à Notre-Dame-Des-Landes ou à Sivens, les groupes d’opposant-e-s au nucléaire ou aux
projets miniers, et les paysan-ne-s soucieu-x-ses de développer un modèle agricole alternatif.

C’est de cela que nous parlerons le jeudi 08 octobre à la maison des Associations à Rennes avec Christine Poupin, après des interventions sur l’écologie à l’échelle locale. En débattant ensemble, nous parlerons des alternatives à notre portée dès aujourd’hui et de comment organiser une mobilisation massive pour un contre-sommet COP21 en décembre que nous espérons plus chaud que le climat !

RDV le jeudi 08 octobre à 20h à la maison des associations (6, cours des Alliés – métro Charles De Gaulle) à Rennes !

Le 11,12 et 13 septembre dernier s’est déroulé la première université d’été de la Gauche Indépendantiste. Ce fût, comme l’a rappelé en breton Maiwenn Salomon sur Radio Breizh, un succès.

En effet un peu moins d’une centaine de personnes ont pris part à l’ensemble des ateliers et activités proposés. Les participants étaient venus de la région de Guingamp, de Rennes, Brest, Lorient, du Centre-Bretagne, de St Brieuc sans oublier un fort contingent du pays nantais. Un élément important à souligner est la moyenne d’âge des participants qui devait se situer aux alentours de la trentaine.

Malgré quelques modifications l’ensemble des thèmes proposés en ateliers ont pu être abordés, même si certains rendez-vous auraient mérités plus de participants notamment pour le seul débat en langue bretonne et la réunion d’info sur la Galice.

le débat sur la situation en Galice
Le débat sur la situation en Galice

Sur le plan de l’accueil, le cadre bucolique du Dibar à Plougonver et l’efficacité des ses animateurs nous a permis de travailler et réfléchir dans les meilleurs conditions.

Nous nous étions fixés plusieurs objectifs à travers l’organisation de cette première université d’été. D’abord rassembler pour un moment de réflexion à ceux et celles qui partagent nos objectifs politiques qu’ils soient membres ou non de Breizhistance. 
Des objectifs stratégiques inchangés, la construction d’une Bretagne libre, réunifiée, brittophone, socialiste et féministe.

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Deuxièmement amener ceux et celles qui sont nos compagnons de luttes sociales, environnementales à intégrer dans leur revendications celle en faveur d’une Bretagne indépendante, seule à même de permettre de construire une démocratie de proximité, pour élaborer une autre projet institutionnelle, économique et sociale au bénéfice du plus grand nombre et non d’une minorité. Sans indépendance pas de socialisme !

Mais aussi apprendre de notre passé et de nos prédécesseurs pour tirer des enseignements de leurs expériences de luttes et les transmettre à la jeunesse qui doit trouver toute sa place dans la revendication indépendantiste et acquérir ainsi une culture politique nécessaire pour renforcer ses armes idéologiques.

Même si nous aurions pu et du faire mieux en termes de participation et d’organisation technique nous avons atteint ces objectifs et d’ors et déjà nous avons comme nouvel objectif de faire de notre université d’été un rendez-vous annuel.

Chaque atelier à rassemblé entre 15 et 60 participants. C’est — actualité oblige — celui sur les élections régionales qui a rassemblé le plus de participants. Parmi  eux il faut signaler la présence de militants libertaires, d’adhérents du NPA, de décroissants, ou de militants autogestionnaires intéressés par notre appel à la constitution d’une liste anticapitaliste aux élections régionales de décembre 2015. Les échanges furent longs et fructueux et à l’issue de ce rendez-vous nous avons pu annoncer à la presse qui s’en fit largement l’écho que nous comptions mener à bien ce projet.

Enfin, et c’est le plus important pour l’avenir, de nombreux échanges ont soulignés l’importance et la pertinence de la création d’une nouvelle structure militante regroupant les forces anticapitalistes en Bretagne et assumant nos objectifs en faveur de l’autodétermination du peuple breton au delà de la seule participation au jeu électoral.

 Nous ne manquerons pas de communiquer sur ces sujets dans les délais les plus brefs.

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Dans quelques jours aura lieu la première université d’été de la Gauche Indépendantiste au Dibar à Plougonver dans le Trégor.

Un rendez vous placé sous le thème de la rentrée des luttes, même si on y parlera des élections régionales bien sur, mais surtout de l’histoire de la revendication bretonne de gauche, de féminisme, d’internationalisme, d’indépendantisme, de lutte contre les projets miniers et contre les violences policières, de la structuration de notre courant politique…

A noter quelques changements qui ne remettent pas en cause fondamentalement le programme publié précédemment.

  • Vendredi 11/09

A 18h30, ouverture officielle de l’université d’été, prise de parole de Maiwenn Salomon.

A partir de 19H30 c’est Alan Le Cloarec qui nous fera part de ses connaissances sur l’histoire de la gauche du mouvement breton depuis Émile Masson jusqu’aux tentatives du Parti Autonomiste Breton, de la Ligue Fédéraliste de Bretagne et de la minorité bolchevisante du PNB-R.

  • Le samedi 12/09.

Le premier débat aura lieu en langue bretonne et sera animé par Tomaz Laquaine-Jacq. Il aura pour thème les luttes pour la langue bretonne dans les années 80 avec Stourm ar Brezhoneg, les enseignements à en tirer aujourd’hui pour gagner demain un statut de langue officielle pour la langue bretonne.

Pas de changement non plus pour le débat sur la structuration de la Gauche indépendantiste prévu à 11h00.

Ne manquez pas notre rendez-vous basé sur notre appel pour une candidature anticapitaliste en  “région” Bretagne pour les régionales, animé par Gael Roblin dés 14h00.

Attention ! Le débat sur les votations DIBAB commencera avec une demi heure d’avance à 17h00  en présence de Jonathan Guillaume.

A 19h00, session d’information sur la répression visant le mouvement internationaliste basque Askapena avec Ewan Thebaud et à 20h30 pour le meeting un camarade Galicien indépendantiste militant du centre social Faísca sera présent et nous diffuserons le message vidéo des Candidatures D’unité Populaire des pays Catalans.

Le même soir aura lieu un concert/sound system (prix libre) animé par Faya Gur et Dr Jakson pour une soirée mix mêlant son jamaicain et musique bretonne.

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  • Le dimanche 13/09

Dés 9h30 : atelier d’information sur la situation politique en Galice et sur la répression contre les prisonniers politiques galiciens, avec un camarade Galicien indépendantiste du centre social Faísca.

A 11h45 auront lieu les débats sur les projets miniers animé par des adhérents de Douar Didoull.

A 13h30 : le point sur la campagne désarmons la police.

Et à 15h00 c’est Lou Millour du collectif féministe GAST qui animera le débat sur la place des femmes dans les luttes en Bretagne.

Repas sur place dés le vendredi soir, tables de presse, possibilité de camping. Toutes les activités sont ouvertes à tous et toutes.

Pour la première fois la Gauche Indépendantiste vous donne rendez-vous les 11, 12 et 13 septembre à Plougonver dans le Trégor (voir plan en fin d’article) pour trois jours de réflexions, d’échanges, de revendications et de fêtes.

Voici la première mouture du programme. N’hésitez pas à prendre contact avec nous pour vous inscrire et à largement diffuser l’info !

(Cliquez ICI pour télécharger le programme en PDF)

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Le « Dibar » se situe au lieu-dit « Kergalaon »
sur la commune de Plougonver :
https://goo.gl/maps/yIBo8

Beaucoup de gens ont été impressionnés par le saut quantitatif fait par la plateforme DIBAB-Décider la Bretagne pour la troisième vague de votations sur l’avenir institutionnel de la Bretagne le 07 juin prochain: Nozay, Rougé, Chevaigné, Plounévez-Moëdec, Riantec, Commana et Le Cloître-Saint-Thégonnec liste à laquelle il faut ajouter le Petit-Auverné ( qui votera le 14 juin ).

En effet 8 communes listées, 7 simultanément, et ceci pour la première fois en basse-Bretagne comme en haute-Bretagne…En s’attelant à proposer une alternative démocratique au plus grand nombre dans des communes rurales de tailles modestes comme Le Petit-Auverné ou le Cloitre-Saint Thégonnec ou bien en posant pour la première fois le problème dans une commune de Rennes Métropole ( Chevaigné ) les adhérents de Dibab montrent clairement leur volonté de donner la parole au peuple Breton. Un droit à la parole , un droit démocratique à s ‘exprimer sur l’avenir du territoire sur le quel nous vivons et travaillons qui n’était visiblement pas à l’ordre du jour de la dernière réforme territoriale.

Toutes sortes de bretons et de bretonnes s’investissent dans Dibab. Beaucoup de sans parti, des militants associatifs connus pour leur militantisme en faveur de la langue bretonne ou de la réunification de la Bretagne, des adhérents d’EELV , de l’UDB, de la Gauche Indépendantiste….Mais aussi de nombreux élus de petites communes qui en ont marre de la confiscation de la démocratie par les « communautés urbaines », des syndicalistes, des militants d’autres sphères ont fait connaître leur intérêt pour la démarche. La porte est grande ouverte pour peu que l’on adhère à la charte de la plateforme.

Les adhérents de Dibab ont réussi le tour de force de construire un cadre unitaire ouvert évacuant les tensions concurentielles entre forces participantes en se plaçant hors de la compétition électorale.

Pour notre part nous ne le cachons pas, nous privilégions ce front de lutte car il permet de construire la démocratie en Bretagne, par la base, sur la base de notre calendrier et non du calendrier électoral établi à Paris.

Nous souhaitons pour notre part, amener le peuple breton sur le chemin de la rupture démocratique, pour construire nous même une démocratie bretonne afin de choisir librement en tant que peuple un autre modèle économique sociale et environnementale.

Nous pensons que la propagande électorale classique (participation à tel ou tel scrutin ) peut permettre à la marge de diffuser de telles idées mais pas de les imposer au cœur du débat démocratique car c’est Paris qui convoque les élections et en fixe la date. Ce sont les médias parisiens qui donne le ton, déterminent les thèmes de campagne, l’enjeu du scrutin, choisissent les « outsiders ». Rappelez vous comment soudainement les dernières élections départementales sont devenues d’intérêt « national ».

Si nous voulons que le peuple breton brise le carcan idéologique, l’hégémonie culturelle issue du corpus républicain centraliste qui empêche tout expression « autonomiste » ou « indépendantiste » décomplexée il faut déplacer le débat hors du cadre institutionnel classique.

Si l’on regarde les premiers scrutins organisés par Dibab à Saint-Viaud , Langouet, Soudan on se rend compte au premier coup d’oeil que le nombre de voix en faveur de l’unité de la Bretagne et d’une forme de parlementarisme breton est bien plus élevé dans ces communes que le nombre de voix jamais recueillis par l’UDB ou toute autre formation « autonomiste » ou « indépendantiste » s’étant risqué à participer à un scrutin dans ces territoires. CQFD….

Le militant communiste Sarde Antonio Gramsci décrivait ainsi l’hégémonie culturelle pour expliquer l’échec des révolutions en Europe malgré les prédictions de Marx et d’Engels « L’hégémonie culturelle de la classe dominante agit par le biais de l’État et de ses outils culturels hégémoniques (écoles, médias, etc.) pour produire une adoption par la classe dominée des intérêts de la classe dominante. L’hégémonie culturelle décrit donc l’ensemble des processus de production du consensus en faveur des classes dominantes. ». Nous y ajoutons comme outil de domination le calendrier électoral imposé.

Construire le pouvoir populaire breton, l’unité populaire à travers Dibab nous semble la priorité bien plus que la participation aux élections présidentielles françaises. Quand aux territoriales de décembre prochain, quel intérêt d’y participer si ce n’est pour y porter l’exigence de l’organisation d’un référendum sur l’ensemble de la Bretagne portant sur son évolution institutionnel avec ou sans l’autorisation de Paris ?

C’est pourquoi nous invitons à organiser des votations dans vos communes en prenant contact avec Dibab pour que nous imposions nos thématiques dans le débat démocratique.

En attendant vous pouvez financer Dibab par un don…l’auto-organisation populaire , l’indépendance vis à vis des institutions à un prix ! A vous de jouer !

Des militants de la gauche indépendantiste….

 NB : Pour rappel voici les deux questions auxquelles les habitants des 8 communes précitées pourront répondre en juin :

          Êtes-vous pour la création d’une nouvelle région Bretagne intégrant la Loire-Atlantique et les quatre autres départements bretons ?

          Êtes-vous pour la fusion des conseils départementaux et du conseil régional dans une seule et même Assemblée de Bretagne ?

A l’occasion du premier mai, journée internationale de lutte contre le capitalisme, nous rappelons notre opposition aux politiques d’austérité du gouvernement dont la loi Macron est l’exemple notoire, à ses projets de lois liberticides dans le cadre du renforcement des lois antiterroristes, et notre rejet de l’union nationale qui ne sert que les intérêt de la bourgeoisie.

Nous réaffirmons :
- Notre opposition à la fermeture des frontières de l’Europe forteresse sanctuarisée par le traité de Schengen qui provoque des drames humains et la mort de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants fuyant la guerre, la misère et la faim. Nous revendiquons la liberté de circulations pour toutes et tous, la régularisation des sans-papiers, l’arrêt de toutes les discriminations, en particulier contre les musulmans ou les Roms, le droit de vote pour les étrangers résidents.
- Notre solidarité avec les peuples en lutte en Palestine, au Kurdistan, et notre rejet des interventions françaises au Moyen Orient et en Afrique. Loin d’agir pour la paix, l’Europe capitaliste intervient dans le monde, en Afrique en particulier, à l’initiative de la France, pour maintenir la domination des vieilles grandes puissances occidentales.
- La nécessité du respect du droit à l’autodétermination et à l’unité territoriale de tous les peuples sans Etat. Nous affirmons que le peuple et les travailleurs/euses de Bretagne doivent pouvoir choisir, en se déterminant librement, un autre modèle institutionnel (Pays Nantais inclus).
- Notre combat pour l’égalité entre les femmes et les hommes au travail comme dans les autres sphères de la vie quotidienne, le droit à l’avortement et à la contraception gratuite pour toutes.
- Notre lutte pour l’égalité des droits pour les homosexuel-le-s, un accès pour toutes à la PMA, l’arrêt de la médicalisation des personnes trans.

Pour sortir de la crise et de l’Europe de la troïka, c’est par notre intervention, celle des travailleurs/euse et des peuples que nous pourrons conquérir les droits et les moyens de décider de notre sort. Et ainsi, sortir du capitalisme, par la grève générale avec occupation et le blocage de l’économie.

Solidaires EtudiantEs, SLB Roazhon 2, la Gauche Indépendantiste ( Breizhistance ) , NPA.

Je souhaiterais d’abord vous indiquer que nous soumettrons un vœu au conseil municipal de St Herblain dans les jours qui viennent pour réaffirmer notre volonté de voir notre pays réunifié.

Le déroulement chaotique du débat sur la réforme territoriale et la non prise en compte de la volonté bretonne pour le retour de la Loire-Atlantique dans la collectivité bretonne doit nous amener à envisager d’autres voies que celles empruntées jusqu’à maintenant.

La principale leçon de ces dernières semaines c’est que jamais personne n’envisage de donner la parole aux premiers concernés. C’est à dire aux bretons, à tous les bretons de Ouessant à Clisson.

S’exprimer collectivement en tant que peuple est un droit universel, c’est le droit à l’autodétermination.

Un célèbre chanteur breton, Youenn Gwernig disait : « Les droits que l’on a ça ne se demande pas, les droits qu’on a on les prendra ! »

Puisque l’on ne veut pas nous écouter, faisons comme les catalans qui ont organisé eux-mêmes leur référendum commune par commune sans l’autorisation de Madrid.

Prenons la parole ! Kemeromp ar gaoz ! Et affirmons ensemble commune par commune notre volonté de construire la démocratie bretonne de Ouessant à Clisson.

C’est la feuille de route que la Gauche Indépendantiste propose à tous et toutes.

Luttons ensemble et nous vaincrons ! Stourmomp asambles hag e vimp trec’h !

Primael Petit après sa prise de parole @crédit Bretagne-Info
Primael Petit après sa prise de parole @crédit Bretagne-Info

Hier, samedi 28 juin, plus de 15000 personnes ont défilé dans les rues de Nantes sous une pluie battante aux cris de “Réunification, c’est nous qui déciderons”, “Naoned e Breizh!” ou bien encore “Stourmomp betek an trec’h” (luttons jusqu’à la victoire).

crédit @Mevena Guillouzic6Gouret
crédit @Mevena Guillouzic-Gouret

Nous remercions les organisateurs de la manifestation, 44=BZH, et les co-organisateurs Bretagne Réunie, pour le succès de cette manifestation qui en à peine 3 semaines aura réuni plus de monde que le 19 avril dernier. Un véritable tour de force que de réunir autant de monde en un peu plus de deux mois. Un véritable tour de force que de réunir plus de 30 associations culturelles sous ce mot d’ordre et les partis politiques comme l’UDB, le MBP, le Parti Breton, EELV-Bretagne, Breizh Europa mais aussi un large panel d’élus. Lena Louarn, Jean-Michel Le Boulanger vice-président(e)s de la Région Bretagne, les députés Paul Molac (UDB)  F.De Rugy (EELV), J.P Le Roch (PS), T.Benoit (UDI) et M.Le Fur (UMP), les conseillers régionaux UDB et EELV, C.Troadec, conseiller général du Finistère,et multitudes de conseillers municipaux des 5 départements.

Pour la première fois de l’histoire de la lutte pour la réunification, un véritable tournant est en train de s’opérer. Oui le mot d’ordre de cette manifestation était l’organisation d’un référendum à la base. Depuis plus de 40 ans, n’en déplaise à la presse parisienne et aux institutionnalistes de tous bords (politiques ou culturels), jamais cette revendication n’ a été aussi claire. Claire dans les discours d’avant manifestation comme quand Jonathan Guillaume, porte-parole de 44=BZH harangue la foule à la tribune en disant que ” le référendum est l’issue à l’impasse dans laquelle nous sommes, nous organiserons un référendum, quitte à l’organiser eux-mêmes si on ne nous l’accorde pas”. L’élu d’opposition de la Gauche Indépendantiste à St Herblain, Primael Petit, de rappeler le déni de démocratie que représente cette réforme territoriale décidée à la va-vite depuis Paris entre barons locaux PS sans consultation de la population et d’abonder dans le sens de 44=BZH en se référant à l’exemple catalan.

Jonathan Guillaume
Jonathan Guillaume @crédit Bretagne-Info
Primael Petit avant sa prise de parole
Primael Petit après sa prise de parole                 @crédit Bretagne-Info

L’UDB défilant derrière une banderole “Exigeons un référendum”, comme EELV par le biais du discours du député 44 F. De Rugy ne sont pas en reste non plus. Ce débouché à l’impasse institutionnelle par la forme de la votation citoyenne ferait-elle peu à peu son chemin ?

40 ans de manifestations et activités pro-réunification ont permis de résister à la propagande niant le caractère breton du pays nantais mais ne sont pas suffisantes pour faire bouger les lignes. Il faut aller plus loin dans la volonté de la majeure partie du peuple breton, comme le témoigne les innombrables sondages, pour voir notre pays enfin réunifié.

Le PS confisque la démocratie en 2014 alors qu’en 2011 il se targuait à juste titre d’en faire un exemple lors des primaires à la présidentielle. Le PS incapable de tirer les leçons de ses échecs électoraux de mars et mai 2014. Plaçons le gouvernement et ses apparatchiks locaux face à leurs contradictions et prenons nos affaires en main!

Remise des cartes électorales par les manifestants.  @crédit Mevena Guillouzic-Gouret
Remise des cartes électorales par les manifestants.
@crédit Mevena Guillouzic-Gouret

La Gauche Indépendantiste bretonne est prête à travailler aux côtés des forces politiques, culturelles et citoyennes à l’organisation d’un référendum portant sur une Assemblée de Bretagne réunifiée. Une assemblée à compétences législatives et économiques de Brest à Clisson afin de décider en Bretagne de notre modèle de société.

 

@Crédit Mevena Guillouzic-Gouret
@Crédit Mevena Guillouzic-Gouret