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Rencontre avec Alan Le Cloarec, doctorant en sciences politiques, à l’occasion de la sortie de son livre « Aux origines des mouvements bretons », paru chez Coop Breizh. Il viendra le présenter au Centre Culturel Breton de Guingamp. Cet ouvrage se propose de reconsidérer les cheminements intellectuels et personnels qui ont forgé l’histoire des mouvements politiques bretons avant la Première guerre mondiale et durant l’Entre-deux-guerres. Il s’attarde plus particulièrement sur l’année 1911 et la création du premier Parti National Breton, ses conséquences et le parcours de ses créateurs. Vente et signature sur place. Entrée libre. Le vendredi 16 décembre à 19h, 3 place du Champ au Roy.

Version longue plus bas :

La Gauche Indépendantiste bretonne appelle à la constitution d’un cortège unitaire pour le Droit de Décider lors de la manifestation organisée par l’association Bretagne Réunie en faveur de l’unité territoriale de la Bretagne à Nantes le samedi 24 septembre 2016.

Après la réforme territoriale de 2014, qui a laminé les maigres espoirs d’émancipation des peuples de l’Hexagone et entériné la partition administrative de la Bretagne, la nécessité d’affirmer notre droit démocratique minimum à décider l’espace régional dans lequel nous voulons vivre est impétueuse.

Elle est impétueuse car le gouvernement et la classe politique française dans sa grande majorité s’enfoncent dans un nationalisme mono-culturaliste et expansionniste effrayant. Nous savions le Parti Socialiste fondu dans le pouvoir économique et financier, mais il a franchi un pas en soutenant les maires de droite dans leurs délires racistes et xénophobes.

Dans ce contexte, affirmer notre Droit à Décider, le territoire dans lequel nous voulons vivre, la langue que nous voulons parler dans l’espace public, la manière dont nous voulons nous habiller, nos droits sociaux, etc… est vital ! Une partie des militants progressistes en faveur de l’unité territoriale de la Bretagne ont d’ailleurs travaillé dans cette direction ces derniers mois. C’est le cas de celles et ceux qui ont lancé la plateforme DIBAB et impulsé des votations dans plus de 20 communes, notamment en Loire-Atlantique.

Ce travail n’a pas été vain puisque le conseil régional de Bretagne a voté au mois de mars dernier un vœu en faveur d’une consultation des habitants. Alors que le gouvernement a pu imposer une consultation sur le projet d’aéroport en Loire-Atlantique au mois de juin, nous devons maintenant pousser les élus régionaux à entamer ce processus consultatif en faveur de la réunification de la Bretagne.

Rendez-vous le 24 septembre à Nantes/Naoned, 14h30, Place de la petite Hollande, côté Médiathèque.

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Version longue :

24/09 à Nantes : Pour l’unité de la Bretagne affirmons notre droit à décider !

La Gauche Indépendantiste bretonne appelle à la constitution d’un cortège unitaire pour le Droit de Décider lors de la manifestation organisée par l’association Bretagne Réunie en faveur de l’unité territoriale de la Bretagne à Nantes le samedi 24 septembre 2016.
Après la réforme territoriale de 2014, qui a laminé les maigres espoirs d’émancipation des peuples de l’Hexagone et entériné la partition administrative de la Bretagne, la nécessité d’affirmer notre droit démocratique minimum à décider l’espace régional dans lequel nous voulons vivre est impétueuse.

La classe politique française contre la diversité culturelle

Elle est impétueuse car le gouvernement et la classe politique française dans sa grande majorité s’enfoncent dans un nationalisme mono-culturaliste et expansionniste effrayant, célébrant le colonialisme (Le 28 aout dernier, Fillon déclarait encore « la France n’a pas inventé l’esclavage, elle n’est pas coupable d’avoir voulu faire partager sa culture aux peuples d’Afrique, d’Asie et d’Amérique du Nord »). L’interdiction faites à certaines femmes de se voiler dans l’espace public, ou de se baigner habillées, a clairement été dénoncé sur l’ensemble de la planète comme une manière de stigmatiser les musulmanes. De même, nous avons pu voir encore une fois que l’engagement de l’État français dans certaines guerres néo-coloniales servait avant tout à y défendre l’intérêt de ses multinationales dans le monde (Lafarge qui collabore avec Daesh en Syrie, Areva en Afrique subsaharienne). L’augmentation des attentats islamistes en France ainsi que du nombre de ses ressortissants dans le camp salafiste, n’est évidemment pas étrangère à cette politique ostracisante et impérialiste. Et si la guérilla kurde entretien une lueur d’espoir dans le tourbillon de violence irako-syrien, n’oublions pas que la France et l’Union Européenne continuent à réprimer le PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan) tout entretenant des liens plus que cordiaux avec des États comme la Turquie ou l’État théocratique d’Israël.

Nous savions le Parti Socialiste fondu dans le pouvoir économique et financier, mais cet été il a franchi un pas de plus en soutenant les maires de droite dans leurs délires racistes et xénophobes. Lorsque Manuel Valls aboie lors de l’université du PS « Marianne, le symbole de la République, elle a le sein nu (…) elle n’est pas voilée parce qu’elle est libre, c’est ça la République », il exclue clairement les musulmanes de la citoyenneté française car incapables de soi-disant se « libérer ». Cette vision est fausse, et résonne de la même discrimination que les peuples sous domination française ont subit lorsque la République française s’est définitivement rangée dans le camp de l’uniformisation culturelle, affirmant, comme Barrère en 1794 « Le fédéralisme et la superstition parlent bas-breton ; l’émigration et la haine de la République parlent allemand ; la contre-révolution parle l’italien, et le fanatisme parle le basque. Cassons ces instruments de dommage et d’erreur. »

Le voile n'empêche pas les femmes de s'engager et de s'émanciper. Militantes de la coordination ouvrière catalane.
Le voile n’empêche pas les femmes de s’engager et de s’émanciper. Militantes de la coordination ouvrière catalane.

Certains régionalistes ont beau s’habiller des vêtements confortables du pragmatisme, de la co-gestion et du cirque électorale présidentiel, il n’y a plus de voies girondines au sein du Parti Socialiste, plus de Michel Rocard pour réaffirmer que « la France s’est construite en détruisant les cultures bretonne, occitane, basque, flamande et alsacienne ». Le Parti Socialiste a beau se targuer d’être « le dernier rempart à la droite dure et l’extrême droite », dans les faits, il a subvertit le discours républicain à la faveur de ces derniers. Cette situation est par certains égards terrifiante, alors même que la mégalomanie mélenchoniste continue tentent de rallier la gauche d’opposition a cette volonté d’une France mono-culturelle.

Nous avons le Droit de Décider, prenons le !

Dans ce contexte, affirmer notre Droit à Décider, le territoire dans lequel nous voulons vivre, la langue que nous voulons parler dans l’espace public, la manière dont nous voulons nous habiller, de choisir ses vêtements de bain, nos droits sociaux, notre refus de voir notre environnement détruit au profit des multinationales… est vital ! En Bretagne comme ailleurs ne nous trompons pas d’ennemi. L’interdiction plus ou moins étatique faite aux habitants de Loire-Atlantique et de la région Bretagne de choisir la région dans laquelle ils veulent vivre, est dictée par la même logique qui interdit aux musulmanes de choisir leurs vêtements de bain.

Comme nous l’avons vu plus haut, le choix électoral pour celles et ceux qui croient à la diversité culturelle comme richesse et aux droits des peuples à librement se déterminer, est faible voire inexistant. La solution ne se trouve donc pas dans la revendication d’une quelconque « réparation historique » que l’État français accorderait (un jour) à la Bretagne, mais bien dans notre propre détermination à faire valoir nos droits démocratiques au sein et avec la société.

Une partie des militants progressistes en faveur de l’unité territoriale de la Bretagne ont d’ailleurs travailler dans cette direction, ces derniers mois. C’est le cas de celles et ceux qui ont lancé la plateforme DIBAB et impulsé des votations auto-organisées dans plus de 20 communes, notamment en Loire-Atlantique. Cette initiative a malheureusement manqué jusqu’à présent de répondant, sans doute parce qu’ils n’ont pas réussi à faire venir à cette stratégie un spectre plus large des acteurs de la réunification bretonne. Néanmoins, après le coche manqué en 2014, il semble qu’une partie des militants de Bretagne Réunie se rangent depuis le mois d’avril du côté d’un processus similaire, via la pétition Les 100 000. Dans le cadre de cette pétition, l’association ne se tourne plus vers l’État, mais ouvre la voie à un processus en partie auto-déterminant (puisqu’il espère recueillir 100 000 signatures, soit 10 % du corps électoral), et ainsi forcer la main au conseil départemental pour organiser une consultation. Dans tout les cas, que ce soit par l’auto-organisation ou par voie délégative locale, c’est notre Droit à Décider en tant que breton-ne et habitant-e de la Bretagne qui prend forme.

La première votation en faveur de l'unité à St-Viaud (Sud Loire) en novembre 2014.

Malgré un manque d’unité autour d’une consultation populaire concernant la réunification, tant en région Bretagne qu’en Loire-Atlantique, les lignes ont cependant bougées. D’abord, pour la première fois et quoi qu’on en pense, une consultation locale, mais décidée par l’État, a eu lieu au mois de juin en Loire-Atlantique. Pourquoi les habitants pourraient être consultés sur un projet aéroportuaire, et pas sur la région dont ils souhaitent faire partie ? C’est une question qui se fait de plus en plus entendre. Au mois de décembre 2015 le conseil régional de Bretagne a également voté un vœu en faveur d’une consultation des habitants sur la réunification, pour la première fois, en se gardant bien néanmoins d’en laisser la responsabilité à l’État.

Il ne s’agit plus de demander à l’État de nous rendre ce qu’il nous a prit sans nous consulter, l’unité de notre pays, mais d’obliger les élus locaux à traduire en actes leurs vœux et déclarations de principe en faveur de l’unité de la Bretagne. Pour pouvoir exister en tant que peuple il faut affirmer notre souveraineté et ne pas hésiter comme les Catalans à passer outre le cadre légal de l’État central !

L’exercice de cette souveraineté n’est pas compatible avec les démarches électoralistes laissant à l’État central le soin de nous dire quand nous devons voter pour élire nos futurs maîtres à Paris. L’heure est à l’affirmation du droit du peuple Breton à l’autodétermination . C’est un droit qui ne se quémande pas mais qui s’exerce !

Dans le cadre de la réforme territoriale, les départements ont jusqu’au 1er janvier 2019 pour intégrer une nouvelle région, les élus du Conseil Départemental de Loire-Atlantique se gardent bien de faire une telle démarche, obligeons les comme les élus du conseil régional de Bretagne à se passer de l’autorisation de Paris en organisant une consultation populaire de Brest à Clisson, pour s’exprimer en tant que peuple Breton ! Quand un peuple se veut tel, il n’a qu’un devoir l’insoumission !

La Gauche Indépendantiste Bretonne.

Rendez-vous le 24 septembre à Nantes/Naoned, 14h30, Place de la petite Hollande, côté Médiathèque.

Les militants du NPA de Kemper ont traduit du castillan l’article qui suit relatant les positions de PODEMOS Andalousie en faveur de l’indépendance de cette nation.

Nous reproduisons cet article , car nous avons déja consacré des brèves au fait national Andalou et par ce que nous souhaiterions que les laudateurs de Podemos en Bretagne et en France , toujours très hostiles aux revendications indépendantistes ou simplement à celle en faveur du droit à l’autodétermination du peuple breton le lisent…Cela alimentera peut-être leur réflexions sur le caractère plurinational de l’état français et sur l’indissociabilité du combat de classes et de celui pour le droit à l’auto gouvernance des peuples sans état ici aussi.

Cette publication intéressante ne doit pas nous faire oublier non plus combien PODEMOS dans les Pays Catalans et au Pays Basque ou en Galice semble bien moins engagé dans la perspective de rupture avec l’état central.

Par ailleurs d’autres organisations se revendiquent en faveur de l’indépendance de l’Andalousie : Andalucia Communista, Jaleo, Nacion Andaluza

Bretagne Info.

 

Le successeur de Diego Cañamero (Podemos) à la direction du SAT demande l’indépendance de l’Andalousie.

Pour Oscar Reina cela «facilitera le développement économique et social » de l’Andalousie et il considère les nationalismes de  Catalogne et du Pays Basque comme « frères  »

Le porte-parole su Syndicat andalous des Travailleurs (SAT), Oscar Reina, qui a remplacé à ce poste par Diego Cañamero de Podemos, a déclaré que « l’indépendance de l’Andalousie facilitera le développement des processus économiques et sociaux » et considère comme des frères les catalans et basques.

« Nous devons de aller ver plus de souveraineté, plus d’indépendance et de ressources propres », a déclaré Reina, qui a souligné que la SAT comme un syndicat organisé en assemblées, républicain, de gauche et souverainiste andalou.  Bien que le séparatiste ne soit qu’un courant au sein de l’organisation, il y est majoritaire selon les statuts du syndicat lui-même.

« Etre radical c’est aller à la racine du problème, et le problème de l’Andalousie est le même qu’il il y a cent ans, ne pas avoir la capacité de décider de ses propres ressources», a réitéré Reina. Sur les processus catalans et basques, le chef du SAT a dit que « bientôt l’Andalousie sera libre aussi, le vrai souverainisme andalou doit libérer et transformer l’Andalousie, nous sommes nationalistes pour être internationalistes, parce qu’un travailleur est le même partout » a-t-il ajouté.

« Les processus basques et catalans sont simplement plus avancés, » Reina également considérés comme des «frères de processus» parce que «ce qui est en cause c’est de s’org-aniser par le bas afin que la voix des peuples dans les parlements soit entendue,  nous croyons profondément que plus de détermination donnera lieu à plus de démocratie ».

Il a également dit que «le SAT n’est pas identifié à un parti», mais de son prédécesseur, Diego Cañamero, a dit que « là où est Cañamero est la voix du syndicat », car c’est « un exemple de cohérence des politique » .

Un fils d’ouvriers et ancien conseiller municipal

Oscar Reina a 26 ans, a  travaillé dans l’agriculture et la construction, a eu le bac,  a deux frères, est le fils de journaliers à qui il doit sa conscience politique, a été conseiller municipal de de Gilena ( Sevilla), qu’il a quitté pour à la tête de la SAT dont il est secrétaire général.

Bien que pas condamné, plusieurs procédures judiciaires pèsent sur lui pour les occupations de domaines à Somonte (Córdoba) et Las Turquillas (Sevilla)  et l’attaque de deux super- marchés, dont dit: «J’espère que cela ne veut pas avoir des conséquences criminelles parce que je n’en ai pas profité ni fait de mal à personne, j’ai défendu le bien social de l’Andalousie, comme Blas Infante le voulait.  »

Le SAT revendique environ 5.000 militants qui paient des cotisations, mais en comptant  ceux qui ne peuvent pas payer on peut atteindre près de 25.000.

Créé en 2007 à l’Université de Séville, le syndicat a eu aussi dans ses rangs des professeurs d’université.

http://www.publico.es/politica/lider-del-sindicato-andaluz-trabajadores

Plus d’info :

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El SAT denuncia la detención de otro sindicalista por las « expropiaciones » en supermercados
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Sindicatos alternativos de todo el Estado se citan en Madrid para apoyar al SAT
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El SAT vuelve a ocupar la finca pública Somonte en Córdoba

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