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Le collectif indépendantiste Dispac’h lance une campagne contre la spéculation immobilière. Durant le week-end du 17 et 18 mars, des militant.e.s ont collés des affiches sur des résidences secondaires aux 4 coins de la Bretagne :

- A Saint-Malo sur le site du projet d’un Hôtel 5 étoiles privé en bordure de mer (et sur un terrain public !!).

- Dans le pays de Guérande où la spéculation empêche particulièrement les jeunes paludiers de s’installer dans de bonnes conditions, et à Mesquer où près de 70% des logements sont des habitats secondaires.

- Dans le pays de Carantec, en nord Bretagne, où les résidences secondaires représentent presque 40% des habitations comme partout sur le littoral breton.

- Mais aussi en Cornouaille à Fouesnant et Bénodet, ou dans les Côtes d’Armor à Plouha, villes qui voient aussi leur jeunesse s’exiler vers les campagnes !

En Bretagne, le territoire côtier est dépendant à l’économie touristique. Cette quasi mono-activité, saisonnière, est lourde de conséquences pour nos villages : commerces qui tournent au ralenti et travail saisonnier durant la moitié de l’année. Cette situation entraîne également une exploitation des travailleuse.r.s en précarisant les emplois et en multipliant les abus aux droits du travail.

Le tourisme est consommateur d’espace et donc de logements. La non régulation de l’immobilier et le développement des résidences secondaires depuis des dizaines d’années entraînent une hausse des prix et des loyers constante. Les logements sont ainsi devenus inaccessibles à celles et ceux ayant de faibles revenus au moment où nous en manquons cruellement ! Travailleuse.r.s précarisé.e.s, familles, jeunes, migrants… etc. Les villages ainsi vidés de leur vie plus de la moitié de l’année voient fuir les services publiques et disparaître les dynamiques et initiatives locales. C’est la ruine de nos villages et la jeunesse qui s’exile !

L’industrie touristique est aussi destructrice de l’environnement. La concentration de visiteurs durant une période courte de l’année sur le littoral nécessite la construction d’équipements toujours plus importants qui participent au bétonnage de nos côtes. Cela entraîne également une surproduction de déchets qu’il faut gérer (stations d’épuration saturées, coûts de collecte des déchets…). Le tourisme que nous subissons aujourd’hui n’est pas un tourisme durable qui crée une harmonie en termes d’aménagement du territoire.

En Bretagne, les modèles de mono-économie comme le tout tourisme sur nos côtes, ou l’agriculture productiviste dans nos campagnes ne sont plus acceptable. Pour d’autres choix de société et de vie, nous revendiquons le droit de décider pour les territoires sur lesquels nous vivons.

Des pouvoirs communaux jusqu’à l’indépendance, autodétermination pour le peuple breton !

Dispac’h (la Révolte en français) est un nouveau collectif indépendantiste en Bretagne et dont les militant.e.s se retrouvent autours des valeurs ayant trait à l’écologie, le féminisme, la lutte contre le capitalisme, l’internationalisme, l’antifascisme et la promotion de la langue bretonne.

Site internet : www.dispach.bzh

Sur le front de mer à Saint-Malo, le groupe Raulic Investissements veut bâtir un complexe hôtelier sur le site naturel du camping des Nielles à Paramé. Le projet est porté par la mairie de droite de Saint-Malo qui a fermé le camping et projette de le vendre au groupe Raulic Investissements.

Le projet implique la destruction d’un Blockhaus de 14 pièces souterraines, le creusement de la falaise déjà fragilisée, l’installation d’une canalisation d’eau de mer sur le domaine publique maritime, la fermeture sur la portion concernée du sentier des douaniers, la suppression des espaces verts, l’exclusion des malouin.e.s par la construction de 200 logements uniquement pour le tourisme de luxe.

Tout cela pour la construction d’une verrue architecturale comprenant un hôtel 5 étoiles de 90 chambres, un hôtel 3 étoiles de 50 chambres environ, une résidence de tourisme 4 étoiles de 50 appartements, une école internationale de formation aux métiers du bien-être, 6 villas de 100 à 150 m² et un Spa marin de 2600 m² avec 50 cabines.

Plan du projet (source : Autour des Nielles)

Ce projet c’est l’exemple même des dangers sociaux et environnementaux de l’industrie touristique : exclusion des travailleur.euse.s breton.ne.s de leurs territoires, remplacement des lieux de vacances des classes populaires au profit de lieux réservés à la Bourgeoisie, bétonnage de notre littoral, pollution…

Un collectif a d’ores-et-déjà été créé pour lutter contre le projet depuis 2 ans et s’appelle « Autour des Nielles ». Nous appelons l’ensemble des malouin.e.s à se saisir de cette lutte pour faire barrage aux bétonneurs.

Le site des Nielles où le projet immobilier menace de tout détruire… (source : Autour des Nielles)

Hier mardi 9 avril, les personnes nommées par le gouvernement en décembre pour former une commission de dialogue ont rendus leur copie. Quelques jours avant, le président de la commission, Claude Chereau avait prévenu « il ne doute pas de l’intérêt du projet ». N’empêche que tout dans ces trois rapports ( Commission de dialogue, commission agricole, commission scientifique sur l’environnement) indique que les arguments des opposants étaient bien réels, malgré l’enquête publique et le « temps du débat passé » selon Jacques Auxiette et Jean-MArc Ayrault.

  • Non il n’y a pas de saturation de l’aéroport de Nantes-Atlantique, c’est ce que dit le rapport. S’il note une progression élevé ces trois dernières années c’est bien dû à une « démarche commerciale très active » à mettre en perspective avec « une baisse du nombre de passagers des aéroports les plus proches ». Autrement dit les collectivités ont facilité l’implantation des compagnies low-cost au détriment de l’activité des autres aéroports. La piste pourrait « encaisser trois fois plus de mouvements », soit l’objectif à 50 ans de Notre-Dame-des-Landes.
  • Non l’aéroport de Nantes n’est pas particulièrement dangereux, « les risques sont très faibles et parfaitement maîtrisé par le contrôle aérien » et le survol du centre de Nantes peut-être évité en « rétablissant un ILS d’approche par le Nord-Est et en modifiant les procédures d’approches » comme l’ont rappelé les pilotes auditionnés.
  • Quant à l’impact sur le monde agricole, en rappelant que la Loire-Atlantique est lanterne rouge en terme de préservation des terres agricoles, la commission estime que les compensations prévues sont « insuffisantes » et demande une nouvelle étude. La commission demande la réduction de l’emprise du projet, notamment des parkings pourtant si chers à Vinci. Dans ces conditions, la multinationale ne demandera-t-elle pas plus d’argent aux collectivités et à l’Etat pour répondre à leurs attentes ?
  • Et pour ce qui concerne les compensations environnementales pour un site à 98% classé en zone humide, la commission « invalide le système choisie (…) qui est peu intelligible », et en « inéquation avec la loi sur l’eau ». Là encore le dossier doit être revu à la base.
  • On regrettera que la question de l’emploi ne soit pas abordée, car elle semble aujourd’hui être le dernier argument des défenseurs du projet. Néanmoins, cette question doit être évoquée et les croyances sérieusement contre-dites, nous apportons donc contribution à la question.

Au vue des manquements et des défaillances relevées dans ce projet, par des gens qui se sentent tout de même obligés de déclarer qu’ils n’ont « aucun doute sur la pertinence du projet », la résistance est aujourd’hui légitimée. Il semble maintenant que le gouvernement prendra prétexte de ces nouvelles recommandations pour reporter le début des travaux après l’échéance électorale de 2014. Néanmoins rien n’est moins sûr. Les porteurs publics du projet se basent sur la non remise en cause du projet par les commissions, pourtant obligée, et les hélicos de la gendarmerie mobile ont repris leur survol de la zone. La vigilance reste de mise et le travail d’organisation et de remise en culture sur la Z.A.D. doit continuer et s’amplifier, les comités de soutiens doivent toujours se tenir en alerte face à toute attaque militaire et policière sur la Z.A.D. De même nous devront être les plus nombreux possibles lors des prochaines échéances des 13 avril (sème ta ZAD), 11 mai (chaîne humaine) et 3-4 aout (grand rassemblement).

STOURMOMP BETEK AN TREC’H !

La Gauche Indépendantiste Bretonne (BREIZISTANCE-IS)

La Gauche Indépendantiste (BREIZHISTANCE-IS) vous propose ici de revenir sur la question de l’emploi dans le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Ce dossier reprend en très grande partie les travaux de l’ACIPA, de la CEDPA et notamment du comité blinois de soutien à la lutte de Notre-Dame-des-Landes.

Pourquoi cette opacité sur les chiffres de l’emploi ? En creusant davantage la question, nous nous sommes rendu-compte que de nombreux points du dossier étaient problématiques, voire contradictoires, tant au niveau de la construction que du fonctionnement.

 Après que la commission de dialogue ait sérieusement remis en cause les arguments sur la saturation et la dangerosité de Nantes-Atlantique, les promoteurs du projet affirme que le grand gagnant du chantier sera l’emploi. La construction de l’aéroport permettrait de créer environ 3000 emplois, soit 750 emplois équivalent temps plein sur 4 ans. Une fois en service, il générerait, selon la Chambre de commerce et d’industrie 3250 emplois directs et 2,8 fois plus d’emplois indirects. Les élus doutant du projet et le comité de soutien blinois ont demandé à la Chambre de commerce et d’industrie (Nantes/Saint-Nazaire) le détail des études réalisées afin d’apprécier au mieux les analyses et les méthodes utilisées. Voici la réponse qu’ils ont obtenu : « Nous avons effectivement travaillé sur les retombées économiques – dont l’emploi – de l’aéroport de Nantes Atlantique. Nous n’avons pas réalisé une véritable étude à publier. Il s’agissait pour nous de mettre à jour des données qui étaient anciennes (2003) ». Ils ont demandé à prendre connaissance de ces données anciennes, mais leur demande est restée lettre morte.

  • La construction de l’aéroport

Qui sont les travailleurs ?

Si les chantiers de BTP ne sont pas délocalisables, les travailleurs eux, peuvent arriver de loin. Le BTP est un secteur qui emploi massivement les travailleurs étrangers dans des conditions sociales régressives. Le pourcentage s’élève de 30 à 40 % selon la CGT. Ce chiffre est confirmé par le chantier de l’EPR à Flamanville où un travailleur sur trois vient de l’étranger, principalement de l’Europe de l’Est 1. Vinci ne manquera pas d’utiliser cette main d’œuvre précaire et bon marché 2, d’abord parce que l’entreprise et ses sous-traitants le pratique déjà, mais surtout parce que c’est légal !
Si une partie non négligeable des emplois n’échouera pas aux travailleurs locaux, il faut aussi ajouter les employés que Vinci envoie sur chacun de ses contrats. Si nous nous réjouissons que des travailleurs de Lisbonne ou Marseille trouvent du travail, il est malhonnête de la part des promoteurs du projet de laisser penser que les emplois créés profiterons d’abord aux ouvriers locaux.
Sans oublier que des emplois pérennes de proximité seront détruits : une centaine d’emplois agricoles sur la ZAD plus les emplois indirects qu’ils génèrent – une exploitation agricole ferait vivre jusqu’à cinq autres salariés en moyenne, selon la Confédération paysanne – soit près de 600 emplois.

Les emplois à Airbus

La compagnie Airbus, actuellement située à côté de l’aéroport de Nantes, a besoin d’une piste pour fonctionner, comme elle l’a toujours déclaré. Mais les promoteurs du projet ayant peur que les compagnies low-cost travaillent à Nantes plutôt qu’à NDDL 3 (ce qui est très révélateur !), ont décidé le 24 janvier 2013 que la piste fermerait, laissant le choix à Airbus de payer l’entretien de la piste nécessaire à son fonctionnement, ou pas.
Airbus ne voulant pas payer seul l’entretien de la piste 4 pour son usine (pompiers, maintenance générale, tour de contrôle, etc.), il existe deux scénaris possibles. Dans le premier, les collectivités locales financent le coût de l’entretien de la piste. Philippe Grosvalet (PS), le patron du conseil général, l’assurait encore en novembre 2012 : « Si le Département doit prendre sa part, il la prendra »5. Cependant, malgré la générosité de Mr Grosvalet avec l’argent public, il est probable que Boeing porte plainte pour concurrence déloyale auprès de l’OMC. Dans le second scénario, les collectivités locales ne payent pas, mais elles prennent le risque qu’Airbus quitte le territoire. Tous les syndicats de l’usine sont unanimes sur ce point : « Sans piste, Airbus Nantes serait fragilisé »6. C’est alors 2000 emplois directs qui menacent de quitter la région à plus ou moins longue échéance.

  • Le fonctionnement de l’aéroport

Déshabiller le Sud Loire pour habiller le Nord Loire ?

De nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer l’impacte négatif en cas de fermeture de l’actuel aéroport de Nantes sur l’emploi au Sud-Loire et en Vendée7. C’est le cas de Régis Lebrun, directeur général de Fleury-Michon qui dénonce « un projet d’un autre temps selon des modèles de pensée aujourd’hui dépassés. En outre il est à mon sens négatif pour la Vendée. Il la renvoie à l’extrémité de la région, particulièrement l’est et le sud » (Ouest-France – 14.12.12). De même, Marcel Barteau, co-gérant de la concession Alfa-Roméo à La Roche-sur-Yon explique qu’il ne croit pas aux nouveaux emplois promis : « Il y a déjà un déséquilibre deux-tiers – un tiers des emplois entre le
Nord et le Sud-Loire. Des emplois en plus au Nord, ce serait des emplois en moins au Sud-Loire, y compris en Nord-Vendée. » (Ouest-France – 21.12.12).
De même, si le projet d’aéroport de NDDL est une menace pour les emplois en Sud-Loire, qu’en sera t-il des autres aéroports de la région ? Certains drainent peu de passagers et beaucoup sont déficitaires, comme Angers-Marcé, Dinard, Saint-Brieuc ou encore Lannion. Il est donc tout à fait plausible d’envisager des fermetures ou pour le moins, des pertes d’emplois.

Les emplois à l’aéroport

Il s’agira principalement d’un transfert des emplois de Nantes Atlantique vers Notre dame des Landes. Certains défenseurs du projet l’admettent, comme Christophe Clergeau, 1er vice président de la Région Pays de la Loire : « La question centrale n’est pas celle de la création des emplois, puisqu’il est vrai que si on déplace l’aéroport, on déplace les emplois qui vont avec. Bien sûr il y aura un chantier, mais les emplois liés au chantier ne seront que provisoires » 8(France Inter – 03.12.12)
En ce qui concerne la structure elle-même, les porteurs de projet l’avoue sans détour, tout sera mis en œuvre pour limiter au maximum les coûts : suppression des taxiways (bandes de roulage qui permettent de remonter les pistes) ; suppression des passerelles reliant l’aérogare à l’avion (elle coûtent cher en « investissement, entretien, et formation du personnel » selon Éric Delobel, responsable du projet chez Vinci) ; suppression, également, des navettes passagers obligeant ces derniers à se rendre à pied dans les avions (Ouest-France – 04.02.13).
Ces choix économiques impliqueront inévitablement une baisse du nombre de salariés par rapport à l’actuel aéroport de Nantes. A cela s’ajoute certaines évolutions techniques comme les porte-bagages automatiques fonctionnant sans personnel 9, que Vinci ne manquera pas de mettre en place dans sa logique de rentabilité. A n’en pas douter, le « transfert » sera l’occasion de réduire au maximum le nombre d’employés nécessaires au fonctionnement de la structure.

L’emploi dans les compagnies low-cost

Sur le projet de NDDL, Nicolas Notebaert, président de Vinci Airport déclare que le trafic sera « plutôt axé sur les charters, les low-cost et le moyen courrier » (Presse Océan – 04.01.11). Or, sur la question de l’emploi, les compagnies low-cost soulèvent de nombreuses critiques. Pour vendre des billets à des prix défiant toute concurrence, la pression doit aussi s’exercer sur les salariés : mauvaise protection sociale, stagiaires employés en masse et bas salaires sont des pratiques courantes. Comme le déclare José Rocamora, délégué transport CGT, à propos de Ryanair : « Actuellement on vous sort des billets d’avions qui vous coûtent moins cher que la production du billet. Cherchez le truc. Le truc, c’est qu’on ne paye pas de cotisations sociales, et qu’on touche des cotisations illégales. Il n’y a pas de miracle »10.

De fait, les compagnies low-cost touchent beaucoup de subventions publiques à travers un chantage au « désenclavement » et donc à l’emploi. Cela peut aller de 200 000 à 1 000 000 d’euros par ligne, en fonction des situations. Selon une enquête d’Air France, « les Chambres de commerce et d’industrie, qui gèrent les aéroports, soutiennent l’activité de Ryanair en France à hauteur de 9 à 32 euros par passager embarqué » (Le Figaro – 11.03.2010). Autrement dit, c’est de l’argent public qui finance ces entreprises privées et porte à bout de bras les emplois créés.

* * *

De nombreuses zones d’ombres obscurcissent le tableau lorsqu’on se penche sur la question de l’emploi à Notre Dame des Landes : l’emploi des travailleurs étrangers, la logique de rentabilité et la réduction des coûts, la fermeture potentielle d’aéroports et la menace sur l’usine d’Airbus, le développement des low-cost et la précarité des emplois… sans oublier l’opacité des promoteurs sur leurs études. Tous ces éléments nous font penser que les prévisions sont extrêmement optimistes et que le bilan final ne sera pas aussi bon que ce qu’on veut bien nous faire croire.

C’est pourquoi il est grand temps de remettre à plat ce débat, de repartir sur des études fiables et ouvertes, pour que promoteurs et opposants au projet puissent avancer leurs arguments en toute transparence, loin des chiffres truqués et des campagnes de publicité qui salissent le débat public digne d’une démocratie.

1) « Selon une note confidentielle du ministère du Travail, le nombre de ces ouvriers low-cost venus travailler dans l’Hexagone […] seraient de 220 000 à 330 000 » (Le Parisien – 13.11.12).
2) « Dix Portugais, détachés par une agence d’intérim portugaise sur un chantier de BTP, seraient payés 700 euros brut tout compris pour 40 heures hebdomadaires – salaire, panier repas, hébergement et transport inclus ! » (Médiapart – 12.11.12)
3) Selon Jean-Marie Ravier, chef d’entreprise en Loire-Atlantique, les frais de fonctionnement du nouvel équipement seront forcément plus élevés que ceux d’une structure déjà amortie. De façon mécanique, le prix du billet augmentera de 20 € selon lui, ce que les compagnies low cost ne pourront supporter. Voir http://www.europecreative.eu/jeux-de-dup-a-notre-dame-des-landes/
4) Le coût annuel de l’entretien est estimé à 800 000 € par an (Presse Océan – 12.03.13)
5) http://www.lexpress.fr/actualite/politique/notre-dame-d….html
6) http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_–Sans-piste…4109-aud_actu.Htm
7) Entre 1700 et 2000 selon Françoise Verchère.
8) http://communiques-acipa.blogspot.fr/2013/02/fiche-tech….html
9) « 5 porte-bagages automatiques fonctionnant sans personnel et enregistrant 60 bagages par heure (contre 20 à 30 à un comptoir traditionnel) ont été inauguré à l’aéroport Orly-Ouest ». (Le Canard enchaîné – 09.01.13)
10) http://www.verite-lowcost.com/

Les bulldozers de Vinci ne passeront pas !
Les bulldozers de Vinci ne passeront pas !

Breizhistance invite Jean Marc Ayrault à s’inspirer de la décision du président bolivien Evo Morales et de prendre des leçons de démocratie directe de sa part. Celui-ci a en effet déclaré concernant le projet gigantesque de construction d’une autoroute au cœur de l’Amazonie : « laissons le peuple de Cochabamba et Beni décider du futur de ce projet ». Celui-ci était vivement combattu par les populations indiennes locales.

Morales a donc refusé finalement de céder à l’idéologie à court terme du développement et de la croissance au profit d’une vision à long terme préservant l’écologie et donc l’humain. Il a aussi su écouter les populations locales et accepter le fait que la démocratie c’est bien le pouvoir du peuple et non celui d’une petite minorité de professionnels de la politique, de dirigeants économiques et d’experts dont on voit aujourd’hui les résultats de leurs choix depuis 30 ans. A savoir la plus grave crise économique et sociale depuis 1929, auquel s’ajoute en plus la crise écologique. Qu’attend donc Monsieur Ayrault pour laisser la population de Notre Dame des Landes décider du sort du (futur ex_) projet d’Aéroport ?

Eric Bainvel, pour Breizhistance-IS Pays Nantais

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Le traditionnel rassemblement estival de l’ACIPA des 2,3 et 4 juillet, festival le plancher des vaches, aura attiré à Notre-Dame-des-Landes autour de 2000 personnes sur trois jours de festivité et de lutte. Concerts, débats, ateliers, pique-nique, prises de paroles des organisations auront animé ce week-end populaire et militant. L’occasion aussi pour les militants locaux de BREIZHISTANCE de présenter un stand et de faire connaître leurs positions sur le projet d’aéroport.

Le T-shirt du festival contre l'aéroport en Breton !
Le T-shirt du festival contre l’aéroport en Breton !

A cette occasion des T-shirt BREIZHISTANCE “Aerborzh ‘mo ket” ont été tiré. Vous pouvez vous en procurer en écrivant au comité local breizhistance.naoned[at]gmail.com