Tag

ump

Browsing

La Gauche Indépendantiste condamne fermement les agissements sexistes et machistes du député UMP, Philippe Le Ray le 8 octobre dernier au sein de l’Assemblée Nationale française.
Le député de la 2e circonscription du Morbihan n’a rien trouvé de mieux, en plus d’être notoirement ivre, que d’imiter les caquètements d’une poule alors que Véronique Massenneau, députée EELV de la Vienne, prenait la parole. Bien qu’à nos yeux le Parlement de Paris ne soit pas un lieu de débat démocratique, de tels comportements nous semblent intolérables en société comme dans la vie politique. La lutte pour une société égalitaire passe par le respect des droits fondamentaux de tous en tant que personne quel que soit son sexe ou sa sexualité, quelle que soit sa langue, son origine ou sa couleur de peau.

Normaliser les propos d’exclusions forme le terreau de l’extrême-droite. Alors que le Front National et ses sbires des groupes identitaires s’ancrent dans la société avec la complicité des grands médias, cet incident révèle que la lutte au quotidien contre l’exclusion, pour le respect du droit des femmes est plus que jamais d’actualité.

L’émancipation collective de la société ne sera possible que si celles et ceux  qui la composent sont individuellement émancipés.

C’est sans doute le message que certaines ont voulu lui signifier en redécorant sa permanence.

Cela nous renforce dans notre désir de lutter pour l’émancipation sociale et nationale du peuple breton  et pour qu’enfin nous soyons tous et toutes des femmes et des hommes libres dans un pays libre !

An tu kleiz dizalc’hour a sav groñs a-enep troioù revelour ha machoour ar c’hannad UMP, Philippe Le Ray, d’an 8 a viz Here er Vodadenn Vroadel Gall.Ouzhpenn bezañ mezv-mat, kannad eil pastell-vro ar Mor-Bihan n’eus ket kavet gwelloc’h evit drevezañ houpadenn ar yar pa oa o kemer ar gaoz Véronique Massenneau, kannadez EELV.

Daoust ma n’eo ket hervezomp  Parlamant Pariz ul lec’h a dabut demokratel, seurt troioù n’hallont ket bezañ gouzañvet nag er gevredigezh nag er vuhez politikel. Er stourm evit ur gevredigezh  kevatalour e rank bezañ doujet gwirioù diazez an holl dud nevern o reizh pe revelezh, o yezh, o orin peotramant liv o c’horc’henn.

Reolataat komzoù a laka tud zo a gostez a servij an tu-dehoù pellañ. Goude ma vez diazezetoc’h-diazezetañ ar Front National hag e vevelien, ar strolladoù hevelebour, gant kenwallerezh ar mediaoù bras e tiskouez a ra splann e ranker stourm war ar pemdez a-enep ar forc’hadur, evit ma vo doujet  gwirioù ar merc’hed.

Gallout a raio c’hoarvezout an digaezhadur a-stroll nemet ma vez digaezet en un doare hiniennel ar re a zo par eus ar gevredigezh.  Krenvaat a ra hor youl da stourm evit digaezhadur sokial ha broadel pobl Vreizh. Evit ma vimp a-benn ar fin an holl, merc’hed ha paotred dieub en ur vro zieub !

Moarvat o doa bet c’hoant stourmerezed zo embann kement-mañ p’o doa adkinklet loch an Aotrou nevez zo.

La plateforme “Libérons les énergies en Bretagne” co-signée par 11 différents partis politiques bretons et associations de défense de la langue bretonne, dont la gauche indépendantiste (Breizhistance-IS), et présentée en conférence de presse le 4 avril dernier à Rennes revendiquant la création d’une assemblée bretonne dotée pouvoirs législatifs et d’une fiscalité lui permettant de fonctionner, la réunification de la Bretagne dans le cadre d’une collectivité unique englobant les départements de la Bretagne administrative, la Loire-Atlantique et la Région Bretagne, le statut co-officiel de la langue bretonne permise par la ratification de la Charte européenne des langues minoritaires et un pôle TV-Radio bilingue, aiguise visiblement l’appétit électoral de la future tête de liste de la droite rennaise aux municipales 2014, Mr Chavanat, d’un de ces futurs probables co-listiers, Mr Plouvier (UMP) et de Mr Le Brun (ancien conseiller municipal rennais, UDI).

Ainsi avons nous appris par voie de presse que Mrs Chavanat et Plouvier, actuels conseillers municipaux UDI et UMP, et Mr Le Brun l’interêt qu’ils portent à nos revendications pour le peuple breton. Sur la forme, la manoeuvre politique consistant à couper l’herbe sous le pied à leurs adversaires socialistes en vue des élections municipales 2014 et territoriales de 2015 jette le discrédit sur les intentions réelles. Sur le fond, il est permis de douter de l’adhésion véritable de Mr Chavanat à notre plate-forme qui revendique la co-officialité de la langue bretonne alors qu’il déclara lors de la campagne législative 2012 être défavorable “une obligation systématique de bilinguisme dans  toutes les démarches de la vie administrative ou économique”. Faut-il rappeler que lui-même est membre du Conseil d’Etat, celui-même ayant émis un avis défavorable à la ratification de la Charte européenne des langues minoritaires le mois dernier pour le même argument que celui présenté par Mr Chavanat lors de sa campagne législative de 2012. Alors que la droite sarkozyste a fait unanimement preuve d’un centralisme à tout rompre pendant 5 ans, Mr Plouvier, secrétaire national de l’UMP, et ses amis se découvrent des velléité décentralisatrices en se prononceant pour une consultation auprès des bretons sur l’avenir de la Bretagne dont la création d’une assemblée.

Si on ne peut que se réjouir que la démarche de la plateforme suscicte débats et intérets nous ne laisserons personne l’instrumentaliser à des fins politiciennes.

La Gauche Indépendantiste (Breizhistance-IS), section de Rennes.

Maquette-galleg3.jpg

Valérie Garcia en compagnie de "l'amie des dictateurs", MAM
Valérie Garcia en compagnie de “l’amie des dictateurs”, MAM

Breizhistance IS, par la voix de Maiwenn Salomon, candidate aux élections législatives sur la circonscription de Guingamp, a décidé de porter plainte contre Mme Valérie Garcia pour diffamation envers elle et son compagnon et ce à deux reprises et en public lors du marché de Guingamp le 1 juin et lors de « la fête des petits papiers » à Belle Isle en Terre le dimanche 3 juin. Si la première fois elle s’en est prise à notre candidate qui distribuait des tracts sur le marché, avec des propos diffamatoires d’une portée très lourde, la deuxième fois elle a dépassé les bornes et nous voit dans l’obligation de porter plainte pour faire cesser cet acharnement.

Alors que le compagnon de Mlle Salomon était en simple visiteur à la fête des petits papiers, accompagné de ses enfants, Mme Garcia l’a traité de « terroriste, assassin » et d’autres mots aussi forts si ce n’est plus et ce présence de nombreux témoins. La fille de Mlle Salomon, âgée de 5 ans a été très choquée par cette altercation.

La campagne électorale doit être trop longue pour la représentante de l’UMP, ses nerfs lâchent en public. Sans doute n’apprécie-t-elle pas les critiques de Breizhistance à son encontre lors de l’inauguration de son local de campagne par Michelle Alliot-Marie, ou la dérive sécuritaire de la candidate UMP réclamant vidéo-surveillance et policiers en arme dans les rues de Guingamp. Sans doute Mme Garcia oublie qu’elle compte parmi ses amis politiques de l’UMP plusieurs personnalités compromises avec des régimes dictatoriaux responsables de la mort de dizaines de milliers d’individus.*

Porter de si graves accusations d'”assassinat et de terrorisme” du simple fait de l’engagement indépendantiste et socialiste de nos candidats pour la  Bretagne, nous semble pas être une méthode démocratique. La seule personne terrorisée en l’occurrence a ici été une fillette, et ce par celle qui se proclame la “candidate des familles”. La droite française montre ici son vrai visage, celui du terrorisme intellectuel comme fonds de commerce politique, de la stigmatisation systématique : les immigrés, les chômeurs, les syndicalistes, les indépendantistes… Gageons que Mme Garcia sent bien que le deuxième tour s’éloigne à grands pas pour elle et que son comportement démesuré est dû a une pression trop forte pour sa personne. Pour autant il est temps que ces agressions verbales publiques cessent et que nous puissions revenir au débat politique dans cette campagne, aux idées, là où l’UMP et sa représentante sont le moins à l’aise.

* Michelle Alliot Marie est connue pour avoir profité de son poste au ministère de la Défense pour participer à une vente d’arme au régime khadafiste quelques temps avant sa chute. C’est elle qui en plein “printemps arabe” en Tunisie avait bénéficié de faveurs de proches du régime de Ben Ali pour prendre des vacances dans le pays en plein soulèvement et y monter une affaire immobilière avec ses parents. Trois jours avant la chute du régime elle proposait au régime de Ben Ali de “régler la situation” grâce à “l’aide et au savoir-faire des forces de sécurité françaises”. Elle n’est autre que la compagne de Patrick Ollier, surnommé le “Monsieur Libye” du gouvernement Sarkozy et compromis avec plusieurs régimes dictatoriaux en Syrie, ou plus anciennement en Irak.

Pour Breizhistance, son porte-parole.

tract

Les partisans du projet se sont préparés toute la semaine !

Pendant toute la semaine précédant la manifestation, la préfecture et la municipalité n’avaient cessé d’envoyer des messages inquiétants, relayés par la presse locale. En effet, les policiers passaient dans les commerces recommandant de «fermer les magasins et de ne laisser aucun objet qui pourrait servir de projectile», annonçant la présence de 1500 gardes mobiles et CRS, de véhicules anti émeutes, d’un hélicoptère, … les calicots titrant même «Nantes : Etat de siège». Du jamais vue à Nantes ! D’ailleurs, beaucoup n’ont pas manqué de comparer cette mobilisation de forces de l’ordre à celle d’un «état de guerre», mettant en parallèle le nombre de soldats français mobilisé en Afghanistan (3 000) et celui mobilisé sur Nantes. Les organisateurs avaient d’ailleurs dénoncé cette mobilisation policière comme visant à effrayer les participants, rappelant aussi que depuis des mois, les habitants de Notre-Dame-des-Landes et des communes alentours subissent des dispositifs militaires similaires, notamment lors des enquêtes publiques.

527790_389442197746491_100000421424575_1348368_415168865_n

10 000 manifestants et 230 tracteurs !

Tout cela n’aura pas empêché la manifestation d’être une véritable réussite, de nombreux nantais apportant leur soutien le long du cortège. Vers 13h, les trois cortèges venus du Nord, du Sud et de l’Est de Nantes convergent vers la préfecture entourée de grilles anti-émeute et de gardes mobiles. Les manifestants posent des poireaux sur les grilles, lancent des confettis, plantent des arbustes et des légumes dans des parterres et de la terre de Notre-Dame ramenée en tracteur, tout ça aux côté de quelques animaux, vaches, biques, chevaux, … quelques banques et bâtiments sont peinturlurés. Malgré le dispositif policier l’ambiance est festive et déterminée. Après les prises de paroles, les manifestants s’installent sur le cours des 50 otages littéralement encerclée par les forces de l’ordre. Un feu de palette est allumée, ainsi que des feux d’artifice pendant qu’un groupe de batukada joue de la musique.

546461_389441164413261_100000421424575_1348343_325219017_n

Vers 19h, les gardes mobiles chargent sur les quelques 500 manifestants encore présents, qui fassent à l’incroyable dispositif ne résistent pas longtemps et se dispersent vers 20h, … Le lendemain, le journal Presse-Océan annonce «vers 21h, les dégâts étaient très limités en ville». Les travailleurs de Véolia sont envoyés par la mairie pour nettoyer les rues dans la soirée.

Un manifestant aura été blessé, ainsi qu’un policier en civile infiltré et repéré, qui sera très légèrement molesté. La police fera 7 interpellations, dont 5 gardés à vue, pour «la forme». On aura vu aucune arme, aucun cocktail molotov, rien à voir avec l’image de terreur et de violence que les autorités cherchent et chercheront tout le temps à imposer.

La violence et la provocation, comme nous l’avons déjà dit sont du côté des promoteurs du projet. La violence, c’est celle de Vinci, de l’Etat et des collectivités, qui n’hésitent pas à bétonner 2000 hectares de terres agricoles, de force, sans aucun processus démocratique. La violence c’est celle de subir tous les jours l’austérité, alors que le PS et l’UMP dilapident l’argent public dans les poches de leurs amis patrons de multinationales.

Conclusion

La mobilisation contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes ne faiblit pas. Du 7 au 11 juillet le second forum européen contre les projets inutiles aura lieu dans la commune, soyez présents. Les quelques 200 tracteurs et les milliers de personnes mobilisées témoignent d’une véritable opposition populaire au projet. Contrairement à ce que disent les déclarations des porteurs du projet, les manifestants présents doivent être entendu, c’est ça le sens de la démocratie…

article_2603-NAN-NDDL2423267_389441421079902_100000421424575_1348349_53976364_n398204_389441561079888_100000421424575_1348353_1881621191_n319777_389442021079842_100000421424575_1348364_1610139074_n539157_389442507746460_100000421424575_1348380_747162820_n551847_389442464413131_100000421424575_1348378_588036020_n

Hier matin, Jonathan Guillaume et Nathalie Roynard ont annoncé leur candidature à l’élection législative dans la sixième circonscription de Loire-Atlantique. Ils ont tenu à faire cette annonce à Notre-Dame-des-Landes, au local la Vache Rit, lieu symbolique de la lutte contre le projet d’aéroport.

crédit photo A. Rouet-Réby, L'Eclaireur
crédit photo A. Rouet-Réby, L’Eclaireur

Jonathan Guillaume, 29 ans, habite Nozay depuis un an, il est maître auxiliaire. Nathalie Roynard, 49 ans, est assistante de vie et habite le Petit-Auverné.

Ils ont présenté les trois axes principaux de leur programme, et appelé à la manifestation du 24 mars contre le projet d’aéroport à Nantes. Alors que notre département est déjà le plus touché de l’hexagone en terme de perte de terres agricoles, les deux militants de Breizhistance en ont profité pour interpeller les deux candidats du PS et de l’UMP, Yves Daniel et Michel Hunault, sur le projet d’aéroport. A Yves Daniel, il demande si “en tant qu’agriculteur bio, défendra-t-il encore l’artificialisation de plus de 2000 ha de terres à Notre-Dame-des-Landes ? “Qu’aurait il fait si le projet s’était monté dans sa commune ?”, quant à M. Hunault les candidats se demandent ironiquement si “son soutien au projet ,n’est pas en lien avec son ’emploi’ de tour operator pour ministres”

Pour Jonathan et Nathalie, la question de l’aéroport est une question essentielle en terme économique et sociale, d’aménagement et d’équilibre territorial. Le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes nous concerne tous. Sacrifier l’argent public au nom des profits des multinationales, renoncer à l’équilibre et à la solidarité entre les territoires en encourageant les phénomènes de métropolisation, croire à la croissance de la consommation en énergie et parier sur la stabilité du cours du pétrole, ce sont des choix que font les partisans du projet et contre lesquels Jonathan et Nathalie appellent à manifester Samedi 24 mars à Nantes.

Depuis plusieurs semaines maintenant Maiwenn Salomon et Paskal Richard mènent campagne sur la circonscription législatives du pays de Guingamp au nom de Breizhistance.

Ils défendent sans complexe aucun la cause de l’indépendance et du socialisme , ils proposent une alternative basée sur le droit à l’autodétermination nationale du peuple Breton.

Maiwenn bien connue pour son engagement en faveur des écoles en langue bretonne et des prisonniers politiques, entre autres, a ces dernières semaines été présente dans de nombreuses mobilisations:

-A Karaez en janvier pour soutenir les défenseurs de l’Hopital public poursuivis par la justice.

-A Guingamp pour protester contre la présence de Michele Alliot Marie , ex fan de la dictature Tunisienne venue soutenir la candidate UMP Valérie Garcia.

-Hier 29/02 dans les rues de Guingamp dans le cadre de la journée européenne d’action contre les plans d’austérité.

 

Son comité de soutien réunit jusqu’a trente militants actifs. Vous pouvez vous aussi prendre part à la campagne en rejoignant ce comité de soutien. Appelez le 06 45 38 55 11.

Voici par ailleurs sa réponse reprise par la presse locale à la proposition de la candidate UMP qui se distingue par son discours sécuritaire.

Souriez, vous êtes filmés : voilà le projet de l’UMP

Dans la même logique que son parti, Valérie Garcia préfère s’attaquer à de faux problèmes plutôt qu’aux réels malaises qui nous touchent. En s’attardant sur des faits divers elle espère faire augmenter un sentiment d’insécurité et orienter la campagne sur ce thème.

La présence militaire, à travers la gendarmerie, est déjà omniprésente : Guingamp est devenu une ville-garnison depuis l’arrivée de la nouvelle gendarmerie.

Le contrôle de la population n’étant à priori pas suffisant pour Madame Garcia, elle propose maintenant de mettre des caméras de surveillance et des policiers municipaux armés afin que ceux-ci puissent tirer sur les grands délinquants qui déboitent les gouttières dans la rue où se trouve le local UMP !

Soyons sérieux les vrais priorités sont l’éducation, la santé, le social, la culture, la jeunesse… : tout ce que l’UMP s’acharne à mettre en miettes.

Plutôt que des caméras de surveillance, outils de flicage quoi qu’il en soit et de surcroit inefficaces et horriblement onéreux, il serait nécessaire de donner la parole aux jeunes à travers une démocratie directe, de leur donner les moyens de s’exprimer autrement en mettant en place, par exemple, des maisons de jeunes autogérées, la perspective d’un avenir, d’un emploi…

La jeunesse n’est pas un problème, elle est l’avenir de notre pays !

Maiwenn Salomon, candidate aux législatives pour Breizhistance-IS

Mercredi matin a été voté un amendement à l’article L. 4122-1-1 facilitant le processus de réunification de la Bretagne. Il serait désormais possible au département de Loire-Atlantique de «demander, sur proposition d’un cinquième des membres de son assemblée délibérante, soutenue par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales dans ce département, de rejoindre une région administrative limitrophe», autrement dit la région Bretagne.

Le 15 décembre dernier à Rennes davant le Conseil Régional, les militants de BREIZHISTANCE, jeunes UDB , jeunes Ecologistes et 44=BREIZH réclamant un Parlement pour une Bretagne unie.
Le 15 décembre dernier à Rennes davant le Conseil Régional, les militants de BREIZHISTANCE, jeunes UDB , jeunes Ecologistes et 44=BREIZH réclamant un Parlement pour une Bretagne unie.

Contrairement à ce que disent messieurs Auxiette et Ayrault, respectivement président de la région Pays de la Loire et député-maire de Nantes, cet amendement va plutôt dans le sens de la démocratie, puisqu’il permettrait enfin au peuple breton et aux collectivités sensées le réprésenter de se déterminer sur la question de l’unité territoriale bretonne sans que la région Pays de la Loire ne puisse s’y opposer. A l’inverse de ce qu’ils se sont toujours refusés à faire, même en prenant en compte les popualtions des autres départements des Pays de la Loire.

Cet amendement va donc plutôt dans le bon sens, et nous remarquons qu’il correspond à ce que demande les militants de la réunification depuis quelques années, défaire le “droit de veto” de la région Pays de la Loire. Le sens de cet amendement est bien celui du travail des militants de le Réunification auquel ont participés les militantes et militants de la gauche indépendantiste.

Néanmoins, nous souhaitons rappeler que cet amendement est passé en première lecture avec moins de 30 députés présents dans l’hémicycle. Il doit maintenant passer en deuxième lecture, devant le Sénat, puis devant le conseil constitutionnel…. Enfin nous rappelons, contrairement à l’erreur qu’on pu faire certaines associations en disant «qu’il revenait maintenant aux seuls électeurs de Bretagne administrative et de Loire-Atlantique de décider de la réunification», que ce choix sera toujours soumis à la volonté du gouvernement français. Et, malgré les décalrations du chef de l’Etat sur «Nantes en Bretagne», nous observons que les membres et représentants du gouvernement présents ont voté contre cet amendement.

La vraie question reste donc celle du droit à l’autodétermination du peuple breton, celle du droit de décider de ses propres choix politiques sans la barrière que représente le gouvernement central. Si les représentants de la région Bretagne, mais aussi ceux de la Loire-Atlantique et des autres collectivités bretonnes, veulent l’unité de la Bretagne, s’ils veulent pouvoir mettre en place une politique économique, sociale, énergétique, etc … à l’opposé de la politique de l’Elysée, ils doivent se faire entendre et revendiquer un parlement pour toutes les habitantes et tous les habitants de la Bretagne. C’est ce que Breizhistance a fait avec les Jeunes ecologistes 35 et 44, 44=BREIZH et les jeunes UDB, le 15 décembre dernier devant le Conseil Régional de Bretagne, en réclamant un parlement pour une Bretagne réunifiée.

Suite au naufrage du TK Bremen sur les côtes bretonnes les militants de Breizhistance-IS du Mor-bihan se sont mobilisés sur le terrain pour dénoncer les conséquences d’une politique de sécurité maritime soumis à la politique du profit.

Depuis vendredi matin, 2h30, la Bretagne connaît un nouvel épisode de marée noir quasiment douze ans jours pour jours après la catastrophe de l’Erika. Le TK Bremen, cargo de 106m de long pour 16m de large, battant pavillon maltais et affrété par un armateur turc s’est échoué sur la plage d’Erdeven, près de la ria d’Etel.

tkbremen2

Bien que cette catastrophe soit de moindre importance que celle de l’Erika, elle n’en reste pas moins très grave. Le secteur économique ostréicole est touché, notamment pour cinq des producteurs de la ria d’Etel. En outre le TK Bremen nous offre un déversement de fioul de propulsion excessivement nocif pour la faune et la flore, de plus, il s’est échoué dans une zone naturelle protégée.

Alors que la tempête faisait rage, le cargo a appareillé de Lorient pour se mettre à l’abri du côté de l’Ile de Groix. Pourquoi a-t-il quitté le port malgré les risques ? Risques augmentés par le fait que le navire était à vide, donc plus haut sur l’eau ce qui entraîne un fardage (prise au vent) plus important, et une force anti dérive moins importante. La décision de quitter le port a été prise par le capitaine du navire pour éviter le payer une nuit de plus au port de Lorient. Comme souvent dans ces cas là, il semble évident que l’armateur a du faire pression sur lui. et on sait bien que si un capitaine va à l’encontre de la décision d’un armateur même pour des raisons de sécurité, il est généralement inscrit sur une liste noir et aura par la suite énormément de mal à retrouver un embarquement.

Les remorqueurs du port de Lorient n’ont pas pu intervenir à cause de la violence de la tempête et l’Abeille Bourbon, Remorqueur d’Intervention, d’Assistance et de Sauvetage (RIAS) n’a pu arriver à temps. Clairement si les remorqueurs de Lorient n’ont pu sortir, ce n’est pas par incompétence des équipages, comme il a été entendu, mais à cause de navires pas assez puissants pour assurer la mission en toute sécurité. Il faudrait du coup se poser la question des moyens mis à disposition des sauveteurs. Comme d’habitude avec la France, les questions d’ordre maritime sont négligées et les autorités attendent une catastrophe avant de changer les choses. Il faudra encore combien de marées noires avant que nos côtes soient réellement sécurisées ? Bien entendu, le risque zéro en mer n’existe pas mais c’est bien une logique économique de profit qui a poussé à ce naufrage. Quand on sait que chaque jour, des pétroliers mais aussi des chimiquiers et des méthaniers passent par le port de Nantes/Saint-Nazaire, est il vraiment raisonnable de ne disposer que de deux RIAS pour toute la façade Atlantique sachant que la vitesse maximale par temps calme est de 19,5nds et de 16nds dans les conditions difficiles?

trawalc'h !
trawalc'h !

La région administrative Bretagne a décidé de porter plainte, la ministre Nathalie Kosciusko Moriset, comme c’est maintenant l’habitude de ce gouvernement parisien promet de nouvelles mesures comme donner le pouvoir aux autorités portuaires d’interdire le départ d’un navire. Mais faut il laisser le gouvernement central qui du PS à l’UMP à montrer son incompétence dans la réalisation d’une politique de la mer qui ne cède pas face aux intérêts des financiers ?

Breizhistance-IS appelle les responsables politiques locaux et la société civile à exiger que la compétence sur les ports bretons s’accompagne d’une clause de sécurité permettant d’intervenir dans la sécurité de ceux-ci et donnant à la collectivité bretonne la possibilité de faire appliquer toute interdiction de sortie en mer pour ces navires. Une encore une justification pour exiger un parlement breton dans une Bretagne réunifiée.

tkbremen3Jonathan Guillaume et Vincent Jacob pour Breizhistance-IS

VIDEO DE L\’ACTION

Le comité local de Nantes-Naoned de BREIZHISTANCE-IS menait aujourd’hui une action antipub près du collège de Chantenay. Plusieurs panneaux de 4m x 3m ont été bachés pour dénoncer la profusion de la publicité dans la cité, notamment près des écoles.

Comme dans beaucoup d’agglomération urbaine la publicité prolifère à Nantes. La mégalopole, championne des surfaces commerciales, est d’ailleurs dans le haut de la liste des agglomérations ne respectant pas la législation à cet égard et notamment le décret n° 80-923 du 21/11/1980. Elle s’autorise même l’apposition de panneaux 4×3m aux abords d’établissements scolaires, qui vanteront bientôt l’achat de telle ou telle console. Pourtant la loi dite Grenelle 2, permet à Jean-Marc Ayrault de s’opposer à cette agression et cette manipulation publicitaire. Nous sommes étonnés que certains élus de la majorité ne se saisissent pas de ce dossier, à commencer par ceux d’EELV qui disent s’engager contre la prolifération publicitaire. Mais c’est vrai ! Nantes a déjà été élue ville verte 2013 par la commission européenne ! Il y avait même R.Dantec, nouveau sénateur EELV à s’être déplacer pour recevoir le prix avec J.-M. Ayrault… La commission européenne, chantre de l’idéologie de la croissance, de la consommation, du productivisme et de la concurrence libre et non faussée, semble en fait être mal placée pour parler d’écologie et encore moins pour remettre en cause l’invasion publicitaire.

Alors accord ou pas accord, ville verte de chez verte ou pas, les élus nantais réellement de gauche doivent cesser les doubles discours et agir contre la prolifération publicitaire, à commencer par enlever les panneaux publicitaires aux abords des écoles.

DSCN1875

le tract :

Halte à la con-soumission !

Stoppons l’agression publicitaire, pilier du capitalisme, de la déshumanisation et de la destruction écologique

Elle envahie les espaces sans que cela ne semble gêner la majorité municipale. Alors que noël arrive, la propagande publicitaire se déchaîne pour embrigader chaque individu dans la consommation la plus irréfléchi qui soit. La publicité impose à tous son idéologie anti sociale. Elle est devenue totalement envahissante. On ne peut plus y échapper. Prospectus, logos, panneaux… Derrière les discours parlant d’art, de création, de couleur dans la ville la publicité n’est qu’une propagande visant à stimuler l’envie d’acheter. Avec toutes les conséquences anti-écologiques, anti-sociales et déshumanisantes.

– Le système publicitaire monopolise toujours plus l’espace public : rues, transports, cinémas, écoles… Il parasite les activités culturelles et pervertit le sport. Il y a en France plus d’un million de panneaux publicitaires et assimilés, dont un tiers sont illégaux ; 40 kilos de prospectus par an et par boîte à lettres. Son matraquage est incessant et ses intrusions toujours plus sournoises : TV et radio, téléphone et télécopie, Internet, tables de cafés creuses, autobus et métro emballés, sacs, vêtements, objets, etc…

– Il incite à la surconsommation et donc à la pollution. En poussant vers une consommation superflue, la publicité contribue à l’épuisement des ressources et à la création de déchets.

– Elle pousse à l’individualisme égoïste et à des comportements irresponsables. En entretenant la convoitise et la frustration, elle est source de surendettement, de délinquance, de violence pour les plus démunis. Il réduit l’existence à la consommation…

– Les médias financés par la publicité sont condamnées à la course à l’audience, perdent leur liberté éditoriale en s’interdisant de critiquer les principaux annonceurs (nucléaire, automobile, pétrochimie, agroalimentaire, grande distribution…) qui sont les plus polluants, qui pillent les peuples en imposant grâce à la complicité des professionnel(le)s de la politique des politiques de plus en plus anti sociales.

– La publicité propage des idéologies néfastes : sexisme, ethnocentrisme, culte de l’apparence, compétition, violence, en une escalade sans but et sans fin.

– Les publicitaires sacrifient la santé et l’écosystème au commerce et au culte du profit en occultant les conséquences sanitaires et en se moquant du principe de précaution.
– Enfin c’est le consommateur qui paie la publicité : en moyenne 500 € par an et par personne. Le coût de la publicité est répercuté sur le prix des produits. Son seul objectif est de pousser à la consommation au mépris des réalités humaines, écologiques et sociales.

En matière de publicité, l’affichage constitue l’agression majeure, la plus ancienne, celle à laquelle personne n’échappe. On est libre ou non de regarder la télévision, d’écouter ou non la radio, d’acheter ou non un journal, pas de circuler sans être confronté à un incessant défilé d’images et de slogans publicitaires commerciaux.

Face à cela les professionnels de la politique ne font rien. Bien au contraire. Ils ne cessent de permettre l’installation de panneaux contre des financements qui rapportent surtout et avant tout au système publicitaire et au capitalisme dont on voit actuellement les terribles ravages. Ils participent clairement au capitalisme, à l’idéologie de la sur-croissance et du productivisme.

Télécharger l’étude :

presentation_CE_Delf_26_oct11

Etude_pertinence_economique_NDL_CEDPA_oct11(1)

Hier, le cabinet néerlandais CE-Delft et le CEDPA (Collectif des Elu-e-s Doutant du Projet d’Aéroport) présentait le résultat d’un étude indépendante sur l’intérêt économique du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Cette étude de 20 000 euro, financée par le CEDPA et grâce aux succès des journées de résistance de juillet 2011, met en avant les failles des études de faisabilités réalisées par l’État entre 2004 et 2006 et qui sont la base de la déclaration d’utilité publique de février 2008.28072011181

L’étude

L’étude démontre les indicateurs économiques erronés sur lesquels se sont basés l’étude de 2006, le coût largement sous-estimé du nouvel équipement. Il reproche aussi à l’étude de 2006 de ne pas avoir voulu se pencher sur l’optimisation des structures existantes à Nantes-Atlantique. Outre l’agrandissement du terminal, l’étude propose l’arrivée du train à l’aéroport. En effet, il existe une voie toute proche, qui pourrait très bien prolongée la réalisation d’une ligne directe entre Rennes et Nantes. En conclusion Jasper Faber expert de CE-Delft estime les pertes liées à la construction de ce projet de 100 millions à 600 millions d’euro. Ceci sans prendre en compte le racket dont feront preuve les collectivités quand Vinci exigera de celles-ci qu’elles comblent leurs pertes si elles veulent que l’entreprise reste ….

les réactions

Jacques Auxiette violent partisan du projet, président de la région PdL et du syndicat mixte aéroportuaire, fustige évidemment «une étude réalisée à charge» répétant incessamment comme le font les responsables du PS depuis les primaires* que de toutes façons «il est trop tard». L’étude «méprise le débat et l’enquête publiques, conformes à aux règles d’un État de droit. Ces procédures de concertation sont jugées parmis les plus exemplaires, elles ont aboutit à une déclaration d’utilité publique dont les recours ont été rejetées par le Conseil d’État. Le débat a déjà été tranché

Nous publions ici quelques photos pour rappeler «l’exemplarité» de l’enquête publique. Après les violences physiques et morales inacceptables que subissent les opposants au projet, les arguments mensonger et terrorrisant sur la dangerosité de Nantes-Atlantique, le PS nous offre une image pitoyable de leur vision démocratique en répétant inlassablement qu’il est «trop tard» par ce que le «Conseil d’État a dit que …».

 

Plus le dossier avance, plus l’opposition augmente. Venant d’horizons divers les opposants prennent conscience des enjeux et savent que ce n’est pas une Déclaration d’Utilité Publique qui pourra empêcher la légitimité démocratique de ceux qui résistent au projet.

* suites aux déclarations des candidats Montebourg (17%) et Royal (7 %)