Tag

npa

Browsing

Bretagne en Luttes ! Breizh o stourm !” c’est donc le nom de la liste impulsée par la Gauche Indépendantiste pour les élections régionales 2015 en Bretagne administrative.

Les premières têtes de liste départementales sont maintenant connues et seront : Alan Le Cloarec (23 ans) pour le Morbihan, Charlotte Bleunvenn (21 ans) pour le Finistère, Yoann Colas (27 ans) pour les Côtes d’ Armor et Gael Roblin (43 ans) pour la tête de liste régionale. La tête de liste en Ille-et-Vilaine sera dévoilée début novembre.

Bretagne_En_Luttes

Lors de la conférence de presse, ils ont tous tenu à rappeler leurs présence dans les mobilisations de jours qui viennent contre les projets miniers, pour le désarmement de la police, contre la centrale à gaz de Landivisiau, pour la langue bretonne à Karaez.

En étant la seule liste ouvertement indépendantiste et anticapitaliste, liant luttes sociales et environnementales à celle pour l’indépendance de la Bretagne, cette démarche se veut être capable d’être force de propositions en obligeant les autres candidats à se positionner sur les revendications dont elle se fera l’écho.

Ce qui est déjà notable c’est que la liste est presque bouclée et que sa moyenne d’age, qui s’annonce très jeune, tranchera avec le style des autres listes qui sont là pour recycler du personnel politique. Elle traduira ainsi le renouvellement générationnel de l’indépendantisme révolutionnaire. Il est aussi à noter que près d’une dizaine de militants issu du NPA ont choisis de rejoindre la démarche en tant qu’activistes anticapitalistes indépendants.

C’est la première fois dans l’histoire politique de Bretagne que la Gauche Indépendantiste se donne les moyens de proposer une alternative démocratique et sociale à cette échelle.

C’est une démarche dynamique et enthousiasmante qui reste ouverte aux militant-e-s féministes, syndicalistes, antiracistes, antimilitaristes qui veulent construire ici en Bretagne l’unité populaire en faveur de la démocratie et de la justice sociale.

Le reste de l’agenda de la liste qui s’annonce chargé sera communiqué dans les jours qui viennent.

Pour rester informé et prendre part, vous pouvez nous contacter et nous suivre via nos comptes Twitter et Facebook.

Skritell_Affiche_Bretagne_En_Luttes_Regionales_2015

Les militantEs de la Gauche Indépendantiste (Breizhistance) et du Nouveau Parti Anticapitaliste travaillent à la constitution d’une liste ouverte et unitaire aux élections régionales de décembre 2015 en « région » Bretagne.

Cette liste a pour ambition de défendre un programme d’urgence anticapitaliste, le droit à l’autodétermination du peuple et des travailleur-se-s de Bretagne, et de faire les liens nécessaires entre luttes sociales, féminisme, internationalisme, écologie de lutte.

Nous souhaitons faire de cette liste un porte-voix pour celles et ceux qui luttent pour ces perspectives ici en Bretagne. Comme vous l’avez compris pas besoin d’être membres de l’une ou l’autre des organisations pour participer !

C’est pourquoi nous invitons le plus grand nombre à venir discuter avec nous du programme, de l’agenda et de la composition de cette liste le 17 octobre à 14h au Cinéma Cinedix, rue du Piti Guéguen à Carhaix-Plouguêr/Karaez (en face de l’hotel Nozvad).

Stourmerien ha stourmerezed an tu-kleiz dizalc’hour hag an NPA (strollad a-enep d’ar c’hevala) a labour a-benn sevel ul listennad digor hag unvan da vare dilennadegoù “rannvro” Breizh e miz Kerzu 2015.

Fellout a ra d’al listennad-se difenn ur programm enep kapitalour, evit ma c’hello pobl ha labourerien Breizh en em dermeniñ hag ober al liamm ret etre ar stourmoù sokial, ar wregelouriezh, an etrebradelouriezh hag ar stourm evit an endro.

Karout a rafemp lakaat al listennad-se da uhelgomzer an dud empleget er stourmoù-se amañ e Breizh. Evel m’ho peus komprenet n’eus ket ezhomm da vezañ ezel deus unan eus an daou framm politikel evit kemer perzh.

Setu m’och pedet da zont niverus da eskemm diwar-benn programm, deiziataer ha roll-anvioù al listennad d’ar Sadorn 17 a viz Here er sinema Cinedix, straed Piti Guéguen e Karaez (e-tal d’al leti Nozvad) da 2e GM.

Breizhistance-NPA.

Nous publions le communiqué du NPA de Bretagne suite à leur réunion de ce week-end. Nous nous réjouissons de cette prise de position relative à notre appel “Une Autre Bretagne est possible” pour une liste anticapitaliste aux élections régionales de décembre en Bretagne administrative. Nous souhaitons redire notre souhait que d’autres que le NPA puissent rejoindre cet appel unitaire, à titre collectif ou individuel. Nous communiquerons dans les jours qui viennent sur notre calendrier.

La Gauche Indépendantiste.

Les militantEs du NPA Bretagne se sont réuniEs à Carhaix le 27 septembre 2015. Ils travaillent à la constitution d’une liste anticapitaliste ouverte pour une alternative féministe, sociale, démocratique et écologiste en Bretagne.
Nous défendrons nos idées d’interdiction des licenciements notamment dans l’agroalimentaire, la défense intransigeante des services publics, la fin immédiate du projet de Notre Dame des Landes, la mise en place d’un nouveau modèle agricole écosocialiste, l’ouverture des frontières et l’accueil de touTEs les migrantEs,pour le droit à l’autodétermination de la Bretagne, pour le rattachement de la Loire-Atlantique à La Bretagne,…

Pour cela, le NPA Breton répond positivement à la proposition de Breizhistance pour la constitution d’une telle liste. Nous rencontrerons rapidement les militantEs de Breizhistance en vue d’aboutir à un accord. Cette liste sera 100% indépendante du PS et de ses alliés au premier et au deuxième tour, combattra pied à pied la droite ultra-réactionnaire et l’extrême droite.
Cet accord sera soumis au vote des comités locaux du NPA début octobre.

Nouveau Parti Anticapitaliste

Le 11,12 et 13 septembre dernier s’est déroulé la première université d’été de la Gauche Indépendantiste. Ce fût, comme l’a rappelé en breton Maiwenn Salomon sur Radio Breizh, un succès.

En effet un peu moins d’une centaine de personnes ont pris part à l’ensemble des ateliers et activités proposés. Les participants étaient venus de la région de Guingamp, de Rennes, Brest, Lorient, du Centre-Bretagne, de St Brieuc sans oublier un fort contingent du pays nantais. Un élément important à souligner est la moyenne d’âge des participants qui devait se situer aux alentours de la trentaine.

Malgré quelques modifications l’ensemble des thèmes proposés en ateliers ont pu être abordés, même si certains rendez-vous auraient mérités plus de participants notamment pour le seul débat en langue bretonne et la réunion d’info sur la Galice.

le débat sur la situation en Galice
Le débat sur la situation en Galice

Sur le plan de l’accueil, le cadre bucolique du Dibar à Plougonver et l’efficacité des ses animateurs nous a permis de travailler et réfléchir dans les meilleurs conditions.

Nous nous étions fixés plusieurs objectifs à travers l’organisation de cette première université d’été. D’abord rassembler pour un moment de réflexion à ceux et celles qui partagent nos objectifs politiques qu’ils soient membres ou non de Breizhistance. 
Des objectifs stratégiques inchangés, la construction d’une Bretagne libre, réunifiée, brittophone, socialiste et féministe.

Universite_Ete2015_Breizhistance_Gauche_Independantiste_Gast_1

Deuxièmement amener ceux et celles qui sont nos compagnons de luttes sociales, environnementales à intégrer dans leur revendications celle en faveur d’une Bretagne indépendante, seule à même de permettre de construire une démocratie de proximité, pour élaborer une autre projet institutionnelle, économique et sociale au bénéfice du plus grand nombre et non d’une minorité. Sans indépendance pas de socialisme !

Mais aussi apprendre de notre passé et de nos prédécesseurs pour tirer des enseignements de leurs expériences de luttes et les transmettre à la jeunesse qui doit trouver toute sa place dans la revendication indépendantiste et acquérir ainsi une culture politique nécessaire pour renforcer ses armes idéologiques.

Même si nous aurions pu et du faire mieux en termes de participation et d’organisation technique nous avons atteint ces objectifs et d’ors et déjà nous avons comme nouvel objectif de faire de notre université d’été un rendez-vous annuel.

Chaque atelier à rassemblé entre 15 et 60 participants. C’est — actualité oblige — celui sur les élections régionales qui a rassemblé le plus de participants. Parmi  eux il faut signaler la présence de militants libertaires, d’adhérents du NPA, de décroissants, ou de militants autogestionnaires intéressés par notre appel à la constitution d’une liste anticapitaliste aux élections régionales de décembre 2015. Les échanges furent longs et fructueux et à l’issue de ce rendez-vous nous avons pu annoncer à la presse qui s’en fit largement l’écho que nous comptions mener à bien ce projet.

Enfin, et c’est le plus important pour l’avenir, de nombreux échanges ont soulignés l’importance et la pertinence de la création d’une nouvelle structure militante regroupant les forces anticapitalistes en Bretagne et assumant nos objectifs en faveur de l’autodétermination du peuple breton au delà de la seule participation au jeu électoral.

 Nous ne manquerons pas de communiquer sur ces sujets dans les délais les plus brefs.

Universite_Ete2015_Breizhistance_Gauche_Independantiste_Douar_Didoull_2

L’organisation Corse (A Manca, c’est à dire “la Gauche” proche du NPA) a fait connaitre sa position sur les futures élections territoriales. Contrairement aux autres forces revendiquant le droit du peuple Corse à maitriser son destin, elle ne participera pas au scrutin de décembre. Nous reproduisons ici leurs analyse et vous pouvez entendre ici une interview de l’une de leur militante.

Bretagne-Info.

A Manca appelle au boycott actif des élections territoriales de décembre 2015.

Cette position ne constitue pas une remise en cause du principe « un homme, une voix ». Elle est la conséquence de la prise en compte, pour notre part, des contextes corses et internationaux.

En effet, les partis politiques français et européens ont, à plusieurs reprises, foulé aux pieds les résultats des consultations électorales classiques ou référendaires, tout en ne cessant de faire l’éloge de leur prétendu modèle démocratique.

La démonstration a été faite au moins à deux reprises. Le rejet populaire de la constitution libérale européenne a été ignoré par le gouvernement français et ses alliés européens. Faute d’obtenir l’assentiment des urnes, ces derniers ont concocté un accord au sommet qui a débouché sur le traité de Lisbonne. Plus récemment, c’est la volonté majoritaire du peuple grec qui a été bafouée par les moyens d’un chantage exercé par la Banque Centrale Européenne, le Fond Monétaire International et la Commission Européenne.

Ces deux événements nous démontrent que les véritables dirigeants ne sont pas les détenteurs de mandats électoraux puisque les décideurs sont dans la réalité des puissances financières dont les gouvernements ne sont que les commis de commerce. Par ailleurs, cette dictature financière qui redoute les mouvements collectifs, contribue à l’atomisation des individus et à son corollaire liberticide, la délégation de pouvoir.

La Corse n’échappe en rien à ce contexte. Le pouvoir étatique nie l’expression des votes démocratiques de l’Assemblée de Corse quand ceux-ci remettent en cause, même à minima, le processus colonial. Les clanistes traditionnels et les néo clanistes collaborent activement à maintenir et imposer des institutions au seul profit d’un libéralisme qui, pour l’heure, satisfait à la défense et à la promotion de leurs seuls intérêts de classe.

Ainsi, le prochain toilettage institutionnel consacre le rapprochement des fractions politiques en défense des intérêts de la petite bourgeoisie. En relation étroite avec la puissance étatique française, une caste politique badigeonnée aux couleurs de la Corse tente un hold-up sur les consciences en faisant miroiter un avenir qui se voudrait l’émanation des volontés du peuple corse.

Cette escroquerie politique, pour qu’elle puisse trouver un aboutissement, suppose que notre peuple limite ses ambitions au seul périmètre des institutions françaises. Cela implique également qu’il fasse du système capitaliste un horizon indépassable.

L’ illusion la plus pernicieuse qui alimente cette escroquerie politique, illusion dont les premières victimes sont les patriotes corses, n’est rien d’autre que la réactivation incantatoire et séculaire du mythe de l’unité du mouvement national.

Ne nous y trompons pas, en dépit de ce qui nous sera immanquablement asséné par tous les canaux médiatiques jusqu’au mois de décembre, l’unité de la dite famille nationaliste n’a jamais existé au cours des quarante années écoulées, pour la bonne et simple raison que la direction du mouvement national a toujours été, dans ses composantes majoritaires du moins, de nature interclassiste. Cela revient à dire qu’elles ont favorisé l’éclosion électorale des représentants de la petite bourgeoisie corse défendant clairement, dans les projets de société qu’ils portent, leurs intérêts de classe.

Ne soyons pas dupes, l’arrivée au pouvoir possible à l’Assemblée de Corse pour des nationalistes libéraux, suite au choix électoral de l’unité patriotique, ne permettrait en aucune manière la désaliénation des classes populaires corses et ne servirait que les intérêts d’une minorité.

Dans ce contexte, vouloir l’unité du mouvement national, c’est donc faire le choix du maintien du système capitaliste, c’est feindre de croire que tous les nationalistes s’accordent sur un projet de société satisfaisant les intérêts de tous. Or, qui peut croire sérieusement que les intérêts de la bourgeoisie, qu’elle soit liée au totalitourisme, au BTP ou à la grande distribution, soient ceux du monde du travail ? Promouvoir l’unité des exploiteurs et des exploités relève bien de l’escroquerie politique.

La question du corps électoral corse et celle de l’autogestion demeurent des sujets centraux. Ils posent à la fois les questions de la citoyenneté, du processus de désaliénation et donc d’un projet de société en rupture radicale avec le modèle encore dominant.

Nous lançons ce jour un appel à toutes celles et ceux qui se refusent à la résignation et au fatalisme. Ensemble, il nous faut réfléchir, échanger et agir. Le premier objectif est d’ôter tout caractère de légitimité à la mascarade du mois de décembre prochain.

 Pour se faire, nous proposons un boycott actif par les moyens d’une campagne publique. Il ne s’agit pas d’un appel à l’abstention, ni au vote blanc. Parce qu’elles conduisent à la passivité et à l’impuissance, ces deux dispositions doivent être rejetées et combattues. La voix de la Corse qui veut vivre doit se faire entendre dans le camp du droit à l’autodétermination et en dehors des institutions voulues par le Capital.

A Manca prendra toute sa place dans cette campagne qui doit consacrer d’abord le renouveau de la résistance, puis la construction d’un rapport de force afin de débarrasser notre pays des forces coloniales, de leurs complices et de ce libéralisme prédateur qui ruine notre société.

Les militants de la Gauche Indépendantiste ont choisis d’explorer deux formes distinctes de participation au prochain scrutin « régional » :
En différenciant deux façons de travailler, une spécifique en Loire-Atlantique (intégrée à la Région Pays de la Loire) et une autre en « région » Bretagne. Le découpage imposé amène des enjeux et des rythmes politiques divergents, rendant la critique des institutions et de leurs gestionnaires différente d’un côté et de l’autre de la frontière administrative.
 
En Loire-Atlantique : nos militants soutiennent et participent aux travaux de la http://cooperativepolitique.bzh/.
Ils se retrouvent avec différentes sensibilités politiques bretonnes s’étant engagé à œuvrer pour le « progrès social » et le « partage des richesses », voire la charte signée par les coopérateurs. La volonté d’agir spécifiquement sur la question démocratique pour répondre au maintien de la partition administrative de la Bretagne a permis ce rassemblement. Cette plateforme est pour l’instant basée sur des adhésions individuelles.

En Bretagne « administrative » :  les enjeux et rapports de forces sont autres et nous souhaitons impulser un regroupement des forces anticapitalistes assumant la question de l’autodétermination et du partage des richesses sur la base du texte suivant que nous vous invitons à diffuser le plus largement possible. Ce n’est pas un programme mais un cadre de discussions pour regrouper sur des bases claires et déterminées localement, et non par des cartels parisiens, individualités ou formations partageant notre analyse sur la nécessité de l’unité des anticapitalistes à la base, pour résoudre les contradictions de classes et démocratiques là où nous vivons et travaillons.

La Gauche Indépendantiste bretonne (Breizhistance)

UNE AUTRE BRETAGNE EST POSSIBLE !

Pour une candidature anticapitaliste bretonne !

Les élections régionales de décembre 2015 interviendront dans un contexte spécifique par bien des aspects :

1- Nous subissons une dynamique réactionnaire et xénophobe, accentuée par les politiques en place et bénéficiant aux courants d’extrême-droite. Celle-ci se développe à l’échelle continentale et touche à présent des endroits où elle était faible jusqu’à présent, comme la Bretagne. Cette situation a été accentuée par la crise financière et renforcée par la frénésie nationaliste d’une classe politique française cautionnant la participation de leur pays aux guerres de rapines impérialistes. Les premiers à en subir les conséquences sont les étrangers, les minorités religieuses et les femmes.

2- Cette élection se déroulera dans le cadre d’un changement institutionnel concernant directement les régions et la démocratie locale, mais décidé à Paris sans aucune consultation des habitants ! La réforme territoriale a entraîné un réel sentiment de frustration dans la population et ne respecte aucune des aspirations démocratiques qui se sont exprimées, notamment en Bretagne. Par le renforcement du pouvoir des métropoles, le gouvernement va aggraver le déséquilibre et la mise en concurrence des territoires et opèrera une re-centralisation antidémocratique. Ici en Bretagne plus qu’ailleurs, les attentes étaient grandes et les espoirs déçus. Le peuple breton comme les catalans et les écossais a le droit de s’exprimer par voie référendaire.

3- Il y a sur notre territoire une multiplicité de micro-conflits sociaux, portant notamment sur les salaires et les conditions de travail et accrue par une crise latente dans l’automobile, les télécoms et l’industrie-agroalimentaire Cette situation se trouve aggravée par de vraies difficultés d’accès au logement. Ce mécontentement sociale réel est peu audible faute de perspectives d’actions de masses.

4- Dans le même temps les mobilisations écologistes à Notre-Dame des Landes, contre les projets d’extractions de sables, les projets miniers ou celui de centrale à gaz dans le Finistère, démontrent une réelle remise en cause des choix imposées à la population par les multinationales en connivence avec les institutions étatiques. Cette combativité face à ce types de projet est mise en convergence avec la lutte de paysans de plus en plus nombreux à s’inscrire dans modèle agricole relocalisé et respectueux de l’environnement.

5- Des mobilisations nombreuses dans les services publics, hospitalier, de l’éducation et des transports notamment pour garantir à tous et toutes, y compris dans les territoires ruraux, l’accès à ces services. Les politiques d’austérité imposées par l’Europe et Paris, soutenues par les politiciens de gauche et de droite, ont montrées leur inefficacités et sont clairement contestées par les populations.

Répondre à la situation !

Aucune des listes déclarées pour ce scrutin ne semblent prendre mesure de cette situation et proposer une rupture institutionnelle en Bretagne, capable de créer, ici, les outils démocratiques nécessaires à une alternative à un système capitaliste à bout de souffle. La révolte populaire face à la classe politique et les institutions européennes en place, ne doit pas être manipulée au profit de l’extrême-droite. Une autre voix que l’alternance « droite-gauche » traditionnelle est possible prenant en compte notre désir de démocratie réelle à tous les échelons, en Bretagne comme dans le reste de l’Europe.

Il existe un espace à la gauche du PS et de ses ex-, futurs et actuels alliés pour une telle liste, un espace radical capable de proposer une alternative à l’extrême-droite, la droite, aux mirages sociaux-libéraux et au régionalisme et au déficit démocratique également incarné par les institutions européennes.

Nous serons la vraie alternative, celle qui osera, par la pratique de l’auto-organisation qu’elle défendra :

– organiser la solidarité et le partage des richesses et du travail,

– assurer une véritable transformation énergétique écologique et créatrice d’emplois

– maintenir et créer de nouveaux services publics

– mettre en place l’alternative au productivisme agricole

– garantir une plus grande visibilité des femmes dans les luttes et les espaces de prise de décisions

– donner la parole au peuple breton qui à droit à l’autodétermination et qui de Brest à Clisson est le seul habilité a donner son avis sur l’évolution institutionnelle de la Bretagne.

– donner un statut officiel à la langue bretonne et défendre la diversité linguistique de notre pays.

– protéger la population sans distinction d’origine des attaques fascistes, racistes, sexistes, islamophobes, homophobes, etc…

C’est avec la volonté de profondément changer la situation et la société en Bretagne que nous lançons cet appel à constituer une liste anticapitaliste bretonne aux prochaines échéances électorales régionales. Néanmoins il n’appartiendra qu’à celles et ceux qui s’y retrouveront de déterminer si nous aurons la capacité, la volonté et la nécessité de le faire. Ce rassemblement doit être la traduction de la convergence entre ceux et celles impliquées dans les luttes précitées et non un simple cartel d’organisations.

DIFFUSEZ L’APPEL !

Nous vous invitons à en discuter le 12 septembre à Carhaix/Karaez en votre nom propre ou au nom de votre organisation.

La Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance)

Appel_Regionales_Bretagne_Breizhistance_recto

Appel_Regionales_Bretagne_Breizhistance_verso

C’est le blog du NPA 35 et le bulletin NPA de la Janais qui revient longuement sur les raisons d’un débrayage massif à l’usine PSA de la Janais à Rennes. Motifs : changement d’horaires et supression de la prime d’équipe.

Bulletin PSA La Janais du NPA – Juin 2015

Mardi 2 juin 800 ouvrier-e-s ont cessé le travail sur le site de PSA Rennes suite à une provocation de la direction annonçant vouloir leur supprimer la prime d’équipe, qui représente 110 euros par mois, et la fin de transport du personnel. C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.

Des reculs sociaux prévus de longue date…

Pour mieux comprendre la situation du site de La Janais qui a perdu plus de 2000 emplois depuis 2010 et qui est l’un des premier à mettre en place la ligne ultra moderne EMP2 qui sera expérimentée sur le site de Mulhouse également, il faut comprendre que les effectifs n’ont pas cessé de baisser, jusqu’à arriver à une seule équipe du matin depuis un an. Voilà que la direction dans sa recherche d’économie permanente veut imposer maintenant un nouvel horaire en journée. Mais là où le bât blesse, c’est que cela est censé se faire avec la suppression de la prime de doublage et des bus.

Pour éviter de la fatigue aux ouvriers, on leur pique 110 euros !

L’argument de la DRH Pascale Tschaen, très connue pour sont sens inné du social (Tschaen était l’ancienne DRH de PSA Mulhouse), a été présenté dans un briefing improvisé dans les ateliers. Le changement est censé « permettre de lutter contre la fatigue des ouvrier-e-s ». La seule condition, en revanche, c’est d’être disposé à être moins fatigué au prix de 110 euros par mois.

Une colère qui a traversé tout le site comme une traînée de poudre !

Avec un effectif de 2700 salarié-e-s et 1400 ouvrier-e-s de production sur le site de La Janais, la CGT a appelé les travailleur-se-s a un arrêt de travail le mardi matin de 9h45 à la fin de la prise de poste de 13h00, suivi par la CFDT. 800 ouvrier-e-s, principalement de production, ont débrayé en défilant dans les ateliers avec une grande détermination.

Ne pas en rester là. Ce n’est qu’un début…

A l’heure actuelle, la direction n’a pas reculé sur son projet de passer tous les salarié-e-s en horaire de journée, ni sur la suppression de la prime d’équipe. Néanmoins, avec ce premier coup de semonce, les travailleur-se-s ont commencé à poser les conditions d’un rapport de force qu’il faut amplifier dans les jours qui viennent et ainsi mettre en échec total la direction. La lutte des salariés de Rennes vaut pour tout le groupe PSA comme partout où la classe ouvrière commence à mener des batailles.

Ce lundi 8 juin les salarié-e-s ont débrayé lors de la 1/2h supplémentaire imposée par la direction (qui ne sera pas payée la semaine prochaine !!) de 13h à 13h30 à environ une centaine pour mettre la pression sur la direction qui veut supprimer cette prime d’équipe ! Il faut poursuivre le combat ces prochains jours en étant toujours plus nombreux-ses !! Seule la lutte paie !!

Rendez-vous sur le site à l’initiative du secteur automobile du NPA !
AUTO CRITIQUE
Toute l’actualité des luttes dans l’automobile !
www.npa-auto-critique.org

A l’occasion du premier mai, journée internationale de lutte contre le capitalisme, nous rappelons notre opposition aux politiques d’austérité du gouvernement dont la loi Macron est l’exemple notoire, à ses projets de lois liberticides dans le cadre du renforcement des lois antiterroristes, et notre rejet de l’union nationale qui ne sert que les intérêt de la bourgeoisie.

Nous réaffirmons :
- Notre opposition à la fermeture des frontières de l’Europe forteresse sanctuarisée par le traité de Schengen qui provoque des drames humains et la mort de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants fuyant la guerre, la misère et la faim. Nous revendiquons la liberté de circulations pour toutes et tous, la régularisation des sans-papiers, l’arrêt de toutes les discriminations, en particulier contre les musulmans ou les Roms, le droit de vote pour les étrangers résidents.
- Notre solidarité avec les peuples en lutte en Palestine, au Kurdistan, et notre rejet des interventions françaises au Moyen Orient et en Afrique. Loin d’agir pour la paix, l’Europe capitaliste intervient dans le monde, en Afrique en particulier, à l’initiative de la France, pour maintenir la domination des vieilles grandes puissances occidentales.
- La nécessité du respect du droit à l’autodétermination et à l’unité territoriale de tous les peuples sans Etat. Nous affirmons que le peuple et les travailleurs/euses de Bretagne doivent pouvoir choisir, en se déterminant librement, un autre modèle institutionnel (Pays Nantais inclus).
- Notre combat pour l’égalité entre les femmes et les hommes au travail comme dans les autres sphères de la vie quotidienne, le droit à l’avortement et à la contraception gratuite pour toutes.
- Notre lutte pour l’égalité des droits pour les homosexuel-le-s, un accès pour toutes à la PMA, l’arrêt de la médicalisation des personnes trans.

Pour sortir de la crise et de l’Europe de la troïka, c’est par notre intervention, celle des travailleurs/euse et des peuples que nous pourrons conquérir les droits et les moyens de décider de notre sort. Et ainsi, sortir du capitalisme, par la grève générale avec occupation et le blocage de l’économie.

Solidaires EtudiantEs, SLB Roazhon 2, la Gauche Indépendantiste ( Breizhistance ) , NPA.

Mobilisation à Rennes  contre la venue de Valls

Jeudi 18 décembre

Manifestation contre la venue de Valls, l’ami des patrons et des forces de l’ordre, le 18 décembre – RDV 18H30 place de la mairie

 

vendredi 19 décembre.

Un rassemblement est initié par plusieurs organisations à 9h00 devant le siège de Rennes Métropole (angle avenue Fréville et bd Clémenceau – Métro Clémenceau).

 

Après deux ans et demi de gouvernement « socialiste » on peut déjà dire que le duo Hollande­ Valls restera dans l’histoire pour son énergie à trouver des moyens de satisfaire toujours plus le patronat mais aussi pour sa hargne à réprimer le mouvement social. Ce vendredi Valls vient faire son petit numéro médiatique à Rennes, il signera au passage le projet de métropolisation capitaliste de la ville.

Violence d’État et répression…

De Sivens à Notre Dame des Landes le gouvernement ne cesse de s’entêter à défendre les grands projets inutiles et imposés pour remplir les poches des bétonneurs en tout genre, au mépris des réalités écologiques et sociales. Le problème, c’est que la résistance à ces projets ne cesse de s’amplifier, ce qui ne manque pas d’effrayer le gouvernement. Sa solution ? Interdire les manifestations, réprimer, emprisonner et mutiler et ce désormais de manière systématique. Le crime d’État que constitue la mort de Rémi Fraisse s’inscrit dans cette gestion hyper répressive de la contestation. Cette répression ne vise bien sûr pas les apprentis fascistes écervelés qui se sentent pousser des ailes dans le climat actuel. Elle ne vise pas non plus les agriculteurs de droite productiviste qui comme à Morlaix ont brûlé le centre des impôts, sans être inquiétés une seule seconde. Enguerrand lui, militant contre l’aéroport de NDDL nantais, à été condamné à un an de prisons pour des fumigènes ! Deux poids deux mesures.

….Un gouvernement au service des riches

Pendant qu’on bâillonne et grenade ceux qui osent résister, les milliards pleuvent sur la tête des grands patrons ! Ils peuvent dire merci au « pacte de compétitivité » et « pacte de responsabilité », qui consistent à distribuer des milliards d’euros aux entreprises sous forme de réductions d’impôts. Comment payer de tels cadeaux ? En nous imposant l’austérité voyons ! Pour la seule année 2015, ce sont 21 milliards d’euros qui vont être économisés sur les services publics, dont plus de 9 milliards d’euros sur le dos de la Sécurité sociale. Le Medef n’oublie bien sur pas d’en profiter, multipliant ses « propositions » : seuils sociaux, 35 heures, code du travail, travail du dimanche… Miam ! Tout est bon pour remplir les poches des actionnaires parasites !

RASSEMBLEMENT VENDREDI 19/12 à 12H30 9H00 DEVANT RENNES MÉTROPOLE (M° CLÉMENCEAU)

Métropolisation et réforme territoriale contre le droit à l’autodétermination.

La métropolisation, c’est à dire la mise en concurrence des territoires et des villes est un projet porté à bout de bras par le PS localement et au gouvernement. Il contribuera à renforcer le déséquilibre villes/Campagne, et celui entre l’ouest et l’est de la Bretagne, comme en témoigne la volonté de fermer les service publiques de santé jugés non rentables comme à Douarnenez récemment ou hier à Carhaix. L’adoption de la réforme territoriale au parlement relève de la même logique, celle de l’économie de coûts de gestion des collectivités territoriales et non le respect du droit à l’autodétermination des peuples, et singulièrement du peuple breton. Nous affirmons que le peuple et les travailleurs de Bretagne ont le droit de librement se déterminer sur leurs institutions afin de construire de Brest à Clisson un projet politique, économique, sociale et environnementale au service du plus grand nombre et non d’une minorité.

S’organiser et lutter !

Nous n’avons à attendre de ces « socialistes » que des mauvais coups. Ce gouvernement n’a aucune légitimité. C’est à nous de construire l’alternative à ce système moribond, à nous de reprendre nos vies en main.

…Pour un vrai front anticapitaliste !

Licenciements, précarité, reculs sociaux, répression quotidienne : nous n’avons rien à attendre du capitalisme. Nous n’avons pas plus à attendre des « solutions » réformistes, électoralistes et nationalistes, qui nous enchaînent à sa logique destructrice. L’urgence, c’est une société qui réponde aux besoins des travailleur­-euses, débarrassée de l’exploitation, de la domination de l’État et des oppressions racistes, sexistes et homophobes.

Les organisations signataires de ce tract souhaitent construire un collectif rassemblant les individus et organisations décidés à construire et organiser les résistances, à renforcer les solidarités dans une perspective de convergence des luttes, indispensable à la construction d’un rapport de force. Un outil de lutte, de réflexions et d’organisation, répondant aux réalités locales que nous pourrions appeler un Front Anticapitaliste.

Alternative Libertaire – NPA – Breizhistance.