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Les associations 44=Breizh et Skoazell Vreizh lancent un appel à soutien aux 6 jeunes barbouilleurs pro-réunification poursuivis par la région Pays de la Loire dans le cadre d’actions symboliques contre la partition de la Bretagne. Récemment un de ces jeunes s’est vu directement retirer 2800 euro sur son compte par le Trésor public. Les barbouilleurs dénoncent cette méthode injuste socialement. Alors que la région Pays de la Loire refuse toujours le débat sur l’unité de la Bretagne et qu’elle intensifie ses dépenses de propagande visant à imposer la partition administrative, nous faisons suivre une lettre de Skoazell Vreizh aux élu-e-s, et appelons à la solidarité, notamment financière, avec les deux organisations et les militants poursuivis.

BREIZHISTANCE-IS pays nantais

Six jeunes militants bretons détroussés : Lettre ouverte de Skoazell Vreizh

À destination des Députés parlementaires, Présidents de collectivités territoriales, Maires, adjoints et conseillers municipaux, ayant émis un vœu pour la réunification de la Bretagne ou pour la mise en place d’un référendum sur cette question

Madame, Monsieur,

Lors des années passées, à travers votre collectivité ou votre mandat, vous vous êtes prononcés en faveur de la réunification de la Bretagne. Ces dernières années ont vu également fleurir un certain nombre de sondages d’opinion réclamant la disparition du décret Pétainiste divisant administrativement la Bretagne sur deux entités distinctes. Le Conseil Régional de Bretagne a maintes fois émis le vœu de voir la Bretagne retrouver son unité territoriale (1998, 2001, 2004, 2008, 2009). Le Conseil Général de la Loire-Atlantique s’est à son tour positionné en 1972, 2001 et 2008, également à travers un vœu, pour le retour de son territoire au sein de la Bretagne administrative. De nombreuses autres collectivités bretonnes ont lors des dernières années suivi en émettant à leur tour des vœux revendiquant la fin de ce déni démocratique.

Nous souhaitons porter à votre connaissance que le 13 juillet 2010, 6 jeunes du pays de Nantes ont comparu devant la 3ème chambre des Appels correctionnels de la Cour d’Appel de Rennes pour « dégradation ou détérioration de biens destinés à l’utilité ou la décoration publique ». En faits réels, il a été reproché à ces 6 jeunes d’avoir porté des inscriptions de peinture d’ordre revendicatif et réclamant le droit à la réunification de la Bretagne sur un bâtiment appartenant au Conseil Régional des Pays de Loire ainsi que sur 4 wagons TER appartenant à la SNCF. Ces dégradations, similaires sur la forme aux tags de peintures visibles sur des centaines de mobiliers urbains et autres immeubles de nos villes ont valu à leurs auteurs de verser aux parties civiles (SNCF et Région Pays de loire) à titre de dommage-intérêts, 21500 euros ainsi que, pour chacun d’eux, une peine de deux mois de prison avec sursis. Ces jeunes comparaissaient avec un casier judiciaire vierge et pour la première fois devant la justice. Certains n’étaient pas encore majeurs aux moments des faits.

Ce verdict démesuré a été considéré par le président de cette Cour, Monsieur Dillange, selon des termes précis qu’il nous semble important de porter à votre connaissance (termes repris dans le rendu du tribunal). En voici quelques détails notables :

« Considérant en l’espèce, indépendamment de l’appréciation qui suit des réparations civiles sollicités, que la nature des dégâts causés n’est pas « légère » en terme de coût; que la revendication du caractère « politique » de ce délit est seulement ridicule; Considérant, sur la peine, qu’aucun des prévenus n’a déjà été condamné pour des faits similaires; qu’à leur décharge doit encore être retenu qu’ils apparaissent comme des jeunes gens dépourvus d’esprit critique, manifestement instrumentalisé par des « penseurs » autoproclamés qui les amènent à considérer une délinquance infantile comme un fait d’arme, tout en leur laissant assumer seuls les conséquences -notamment pécuniaires- de leurs actes; qu’il convient en conséquence de les faire bénéficier des dispositions de la loi relatives au sursis, selon les modalités précisées au dispositif du présent ».

Autrement dit, ils doivent leur sursis au seul fait d’être « des jeunes gens dépourvus d’esprit critique, manifestement instrumentalisés par des « penseurs » autoproclamés ». En tant qu’accompagnateur de ces jeunes sur le plan juridique et moral uniquement (Skoazell Vreizh, non engagé politiquement, est une association à but humanitaire, basée depuis plus de 40 ans sur la solidarité citoyenne), nous sommes dans le devoir de vous faire part des éléments sur lesquels le président du tribunal s’est basé pour fixer ce jugement lourd de conséquence. Ces éléments ne sont rien d’autres que ceux utilisés par les 6 jeunes militants pour étayer leur défense.

Il s’agissait globalement pour eux de présenter au Tribunal ce qui les a poussé et encouragé à réaliser ces actes délictuels, non-violents ont-ils toujours soutenus, mais il est vrai préjudiciables. Concrètement, il a été rappelé au tribunal par ces 6 jeunes et leur avocat Me Erwan Lemoigne (Saint-Nazaire), que la Loire-Atlantique a été séparée de la Bretagne administrative en 1941 par un décret signé de la main de Pétain, que la population bretonne, Loire-Atlantique incluse, s’est manifestée à maintes reprises en faveur de la réunification de la Bretagne, etc. Et il a surtout été porté à la connaissance de la Cour les nombreux votes émis par des dizaines de collectivités bretonnes. Leurs actions ont clairement été encouragées par le positionnement de ces instances et acteurs de la démocratie dont vous représentez un élément incontournable en Bretagne.

Chaque composante d’une société dite démocratique a, dans le respect des autres, le droit à l’expression. La démocratie pousse ce droit à porter et à assumer la responsabilité de nos expressions. Ces 6 jeunes citoyens l’ont démontré de part leur attitude devant la cour : loin de faire porter le poids de leur engagement à d’autres personnes, ils ont expliqué en quoi leur acte leur a semblé nécessaire. Ces 6 jeunes bretons se trouvent aujourd’hui dans une situation difficile puisqu’ils deviennent privés de certains droits (accès aux concours de la fonction publique, privation de vote aux prochaines élections, etc.) et doivent verser des sommes astronomiques et donc inaccessibles au regard de leurs situations précaires. Contrairement à l’avis affiché du Président de la Cour d’Appel et au regard de la lourdeur de la peine infligée, cette sanction est la démonstration d’un regard politique sur la question de la réunification. Jamais quelques tags ont valu une peine de prison à des jeunes au casier judiciaire vierge. Plus incroyable encore, fort de cette sanction juridico-politique déraisonnée, la collectivité régionale « Pays de Loire », en ce mois de novembre 2011, est allée, sournoisement et de manière lâche, se servir directement dans les comptes bancaires des jeunes en questions !!! Quelle morale et quelle leçon derrière ce détroussage en règle d’étudiants et jeunes précaires ?

Indifférent devant des centaines de tags et de graffs aussi laids les uns que les autres, la région Pays de Loire a pourtant dépouillé un de ces 6 jeunes de 2 800 euros sur les 3 000 que contenait son compte bancaire, soit toutes ces économies d’étudiant !!! Ce type de comportement indigne d’une collectivité publique laisse penser que se sont bien des jeunes militants défendant une cause partagée par un grand nombre de personnes, simples citoyens et élus, et non des jeunes « délinquants infantiles » qui ont été visés. A quel type de pouvoir public avons-nous à faire ici ? Ces jeunes sont bien sûr soutenus par un grand nombre d’acteurs associatifs et politiques publiquement positionnés pour la réunification de la Bretagne. Néanmoins, manque à l’appel des voix, notamment celles des élus et collectivités qui ont émis des vœux en faveur de la réunification. Ces Voix sont pourtant prépondérantes dans notre société puisque représentantes, porteuses et surtout garantes de celles des citoyens. Il ne s’agit pas bien sûr à travers cette affaire de cautionner des actes délictuels mais d’apporter un regard sur leur situation. Ce ne sont pas des délinquants ! Parce qu’ils ont exprimé à leur manière, peut-être maladroitement, un souhait populaire alors ils devraient être mis au ban du jeu démocratique ?

Nous vous informons en outre que Skoazell Vreizh, dont l’existence repose exclusivement sur la solidarité des bretons, a donné la possibilité à ces jeunes et à leur demande explicite, de se pourvoir en cassation. Ce pourvoi a été rejeté.

Nous espérons que ce courrier ne restera pas sans réponse de votre part, non pas pour notre association mais pour ces jeunes et leurs familles. Le soutien des organisations « attendues » est une chose, celui des représentants démocratiques engagés publiquement sur ce souhait populaire breton en est une autre.

Lors des différentes audiences, ces jeunes adultes ont fait preuve de responsabilité mais aussi de respect vis-à-vis de la justice et de l’ensemble des collectivités, élus et citoyens qu’ils ont cités. Nous souhaitons qu’il soit tenu à leur égard le même niveau de respectabilité.

Au regard de ce qui est écrit ci-dessus, nous nous tenons à votre disposition pour vous rapporter plus précisément cette situation, moralement difficile à vivre pour ces jeunes militants.

Sous le signe de la Solidarité et de la Démocratie, nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, nos sentiments bretons sincères,

A galon,

Cordialement,

Skoazell Vreizh

Ce matin une centaine d’opposants au projet d’aéroport, s’est rassemblée devant la mairie de Notre-Dame-des-Landes où la commissaire à l’enquête publique et ses adjoints ont repris place, après s’être vu refuser l’entrée par les militants et habitants le 8 novembre dernier.

C’est environ une centaine de militaires et gardes mobiles qui occupent aujourd’hui le bourg de Notre-Dame-des-Landes. Une disposition de type militaire, de plus en plus en imposante qui fait peser un climat d’oppression de plus en plus lourd dans les environs. Il n’est pas étonnant de rencontrer des riverains témoignant s’être fait arrêter au milieu de sentiers de ballade, par des militaires en position un peu partout dans la campagne.

Disposés, ce matin autour de la mairie et des rues adjacentes, ils filtrent les entrées, sous l’œil du sous-préfet. Ce matin les forces d’occupation ont fait usage de lacrymogène et provoqué des heurts. Non pas pour s’opposer à un passage en force des manifestants, comme relater par certains medias, mais parce que les gendarmes voulaient faire passer des propriétaires de terrain spéculateurs en priorité, devant les dizaines d’opposants qui attendaient en file depuis 8h du matin afin d’aller un par un, témoigner par écrit dans le cahier de registre leurs réprobations face au projet. Après quelques explications, et s’être rendu compte de l’illégalité que représentait le fait d’empêcher des personnes de se rendre à une enquête «publique», les gendarmes ont laissé rentrer de nouveau un par un et sous escorte les opposants voulant consulter le dossier.

Cet état de siège, comme la manière de choisir les citoyens pouvant accéder au dossier d’enquête du fait qu’ils soient favorables ou non au projet, montrent clairement l’état d’esprit dans lequel est imposé l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes.

Nous appelons le plus grand nombre à venir participer à la résistance à Notre-Dame-des-Landes, notamment lors de la présence des enquêteurs les lundi 22 et samedi 27 novembre, ainsi que les vendredi 3 et 10 décembre, dès l’aube, pour dire non à l’occupation des terres nourricières par l’armée et les multinationales, « N’HOR BO KET AN AERBORZH !»

Breizhistance – Indépendance et Socialisme Bro Dreger tient à réagir sur la décision du conseil municipal de Saint-Quay-Portrieux d’instaurer un couvre feu pour les mineurs de moins de 16 ans à partir de 23 h et ce durant toute la saison touristique.

Le maire divers droite de Saint-Quay, par cette mesure, continue la politique de droitisation de la société et crée un climat détestable pour la jeunesse. En effet, après l’interdiction de se regrouper sous les porches d’immeubles, les ultras-sons contre les jeunes, l’interdiction de porter une capuche lors de rassemblements spontanés ou organisés, les arrêtés anti-alcool dans les rues, la proposition d’emprisonner les parents de mineurs récidivistes, la décision du conseil municipal de Saint-Quay renforce l’idée que tous les maux de la société viennent de la jeunesse et rajoute une interdiction à une liste qui ne finit pas de s’allonger.

En désignant la jeunesse comme bouc émissaire, la mairie de Saint Quay brosse les touristes, la bourgeoisie locale et les commerçants dans le sens du poil : Venez en vacance chez nous et dormez tranquilles, la police s’occupe de tout ! Le lobby du tourisme, qui a déjà détruit la pêche bretonne, une partie des côtes, spéculé sur l’immobilier, chassé les jeunes et les plus démunis de la bande côtière par la montée des loyers, s’en prend maintenant aux jeunes « susceptibles de créer des problèmes ». Nul doute que cette mesure, préventive dixit monsieur le maire (après les guerres préventives, la prévention de la délinquance juvénile dès la petite enfance…), s’appliquera plus aux jeunes des classes populaires, ouvriers, chômeurs, immigrés, roms…qu’à la jeunesse dorée qui vit 2 mois par an dans des palaces secondaires avec vue sur mer !

La jeunesse est l’avenir de la Bretagne et non pas son problème, laissons les vivre leurs expériences comme l’ont fait leurs ainés auparavant.

C’est pourquoi Breizhistance IS appelle la jeunesse bretonne et particulièrement celle de Saint-Quai à faire acte d’insoumission en ne respectant pas ce couvre-feu. Nous appelons la jeunesse bretonne à s’auto-organiser face à ces attaques répétées contre elle en se réappropriant la rue, les maisons vides, en créant des collectifs, des lieux d’expression libre, de véritables maisons alternatives de la jeunesse sans éducateurs pour pouvoir faire des activités et enfin créer cette contre-culture socialiste qui ne peut venir que des jeunes.

Balayons la vieille société bourgeoise française, classiste, raciste, sexiste et capitaliste !

Vive l’insoumission de la jeunesse !

Bretagne libre et socialiste

Breizhistance Bro Dreger

Contact Breizhistance Bro Dreger : Guillaume Bricaud

02 96 38 72 47

maiwenn@live.fr

 

 

Fellout a ra da vBreizhistance DS (Dizalc’houriezh ha Sokialouriezh) embann e soñj diwar-benn diviz kuzul kêr Sant-Ke-Porzh-Olued da ziazezañ ur c’heulfe evit ar re yaouankoc’h eget 16 vloazh adalek 11 eur noz da vare ar c’houlzad touristel.

Kendelc’hel a ra Maer dehou diseurt St Ke gant an diarbenn-se da greñvaat an tu dehou er gevredigezh ha laka an aergaelc’h da vezañ kasaus evit ar yaouankiz.

Evit gwir, goude ar berz d’en em vodañ dindan porchedoù kendioù, dreistsonoù a-enep ar re yaouank, ar berz da vezañ e kabell pa vez bodadegoù aozet pe emyoul, an diferadoù enep-alkool er straedoù, ar c’hinnig da lakaat en toull-bac’h kerent minored adskoer, diviz kuzul kêr St Ke a laka an dud da soñjal e teu pep droug ar gevredigezh eus ar yaouankiz hag ouzhpenn ur berz d’ur roll a zo hiroc’h hirañ.

O tiskouez ar yaouankiz evel bouc’h ar pec’hejoù e ra Ti kêr Sant Ke plijadur d’an douristed, d’ar vourc’hizelezh lec’hel ha d’ar genwerzhourien : Deuit holl da vakañsiñ amañ ha kouskit c’hwek, ober a ra ar polis war-dro pep tra ! Lobi an douristerezh hag en deus distrujet pesketaerezh Breizh, ul lodenn eus an aodoù, broket war an diloc’h, skarzhet ar yaouankiz hag an dud dibourvez eus an aod gant kresk ar feurmoù, a viz bremañ a re yaouank « e-tailh da grouiñ trubuilhoù ».

Hep mar na marteze e talvezo an diarbenn-se (goude ar brezeloù diarbenn, diarbenn ar felliezh yaouerel adalek ar vugaligoù….) muioc’h d’ar re yaouank ar renkadoù etre, oberourien, tud dilabour, enbroidi, romed…eget d’ar yaouankizoù pinvidik a dremen 2 viz bep bloaz e eil palezioù dirak ar mor !

Dazont Breizh eo he yaouankiz ha n’eo ket he c’hudenn, laoskomp anezhi bevañ he skiant-prenet evel m’o doa graet o henaourion a-raok.

Gelver a ra Breizhistance DS yaouankiz Breizh, ha dreist-holl hini St Ke, da vezañ disuj ha da chom hep doujañ ar c’heulfe.

Gelver a reomp yaouankiz Breizh d’en em aozañ rak an argadoù-se oc’h adkemer ar straed, an tiez goullo, o krouiñ strolladoù, lec’hioù sevenadurel dieub, gwir tiez evit ar yaouankiz hep desaverien a-benn sevel obererezhioù hag a-benn ar fin krouiñ un enep-sevenadur sokialour a rank dont eus ar yaouankiz hepken.

Skubomp ar gevredigezh vourc’hiz c’hall gozh, gouenneler, seksit ha kevalaour !

Bevet ar yaouankiz disuj !

Breizh dieub ha sokialour

Breizhistance Bro Dreger

Darempred Breizhistance Bro Dreger : Guillaume Bricaud

02 96 38 72 47

maiwenn@live.fr

Le mardi 13 juillet en délibéré de leur appel, les 6 jeunes militants de la Réunification poursuivis pour avoir lancé du coaltar sur des TER Pays de la Loire et sur des panneaux situés à proximité du palais de région, ont été condamnés à 11.000 euros et 2 mois de prison avec sursis. Dans un premier temps, ils avaient écopé de 34.200 euros d’amende, auxquels s’ajoutait une peine de 2 mois de prison avec sursis ainsi que 100 heures de TIG.

Pour de simples actions symboliques les peines restent lourdes. De plus persistent des incohérences dans les sommes réclamées. En effet un peu plus de 3000 euro pour 5 trains Pays de la Loire recouverts de peinture, et 7.000 euro pour un simple panneau contre plaqué de la région… Les inculpés et Skoazell Vreizh ne se satisfont pas de cette peine, tout comme l’ensemble des militants qui les soutiennent. Ils se donnent quelques jours pour donner suite, et pourquoi pas se pourvoir en cassation.

Il est sûr cependant que la solidarité vis-à-vis des militants doit continuer tout comme notre opposition déterminée à la partition de notre pays.

Le 1er février Alan Haye et Jonathan Guillaume, actuel porte-parole de Breizhistance-Parti Socialiste de Bretagne, passerons devant le tribunal de Nantes en renvoi de leur procès du 19 octobre 2009.

skriette

Le 25 avril 2009 l’ensemble de la Gauche Indépendantiste nantaise manifestait dans les rues de Nantes pour dénoncer les répressions politiques que subissaient depuis quelques temps plusieurs militants et mouvements du pays nantais (opposants à l’aéroport, 44=Breizh, faucheurs OGM, … ). A l’issu de cette manifestation près d’une trentaine de militants indépendantistes se retrouvaient à la terrasse du café le Cercle Rouge dans une atmosphère conviviale avant de subire la rixe d’une escouade de policiers en tenue antiémeute. Alan et Jonathan étaient alors emmenés au commissariat suite à des arrestations visiblement ciblées.

Ces deux arrestations faisaient suite a une vague répressive qui s’abattait depuis plusieurs mois contre les militants et sympathisants du collectif 44=Breizh, dont Jonathan Guillaume était alors porte-parole.

Jugés au motif maintenant classique de « rébellion en réunion », la juge d’audiencement a souhaité reporter le procès du 19 octobre 2009 au 1er février 2010 au titre que les policiers ne s’étaient pas portés partie civile dans un dossier pourtant vide et dans lequel elle voudrait les entendre.

Nous ne devons pas laisser cette affaire traîner et soutenir Alan et Jonathan. A travers eux c’est l’expression militante et démocratique du peuple breton qu’on cherche à atténuer. Face à la répression montrons notre Solidarité ! Nous appelons donc au rassemblement du lundi 1er février 13h devant le Palais de Justice de Nantes.

Thomas Baudoux pour Breizhistance-PSB