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Le projet de Parc Eolien offshore n’est pas seulement contesté par la droite locale qui par pur électoralisme en fait procès à l’actuel majorité régionale qui se mobilise pour son installation. un lecteur nous à envoyé ce texte et nous le remercions. Dans un souci d’information nous le publions bien volontiers. Les critiques induites recoupent celles des militants indépendantistes qui ont pris position contre le Parc Eolien terrestre de Gurunuhel

La construction d’un parc d’une soixantaine d’éolien se met en place baie de Saint-Brieuc, où a quelques kilomètres de la côte forage, bétonnage et pollutions sonore risquent de déloger la faune sous marine de la baie, abritant cétacés, de nombreuses espèces de poissons et de mollusques, métant également en danger la pêche locale .

Projet de parc éolien en baie de St-Brieuc

Plusieurs travaux et installations sont déjà en cours à terre, 16 kilomètres de câbles électriques sont enfouis sous terre et 33 km sous la mer. La base arrière de l’entreprise « Ailes Marines » est en cours d’installation 16 000m2 de terrain avec 1000m2 de bureaux à Kerantour.

Installation et travaux à terre

À KerantourAiles Marines s’installe sur 16 000 m² de terrain : 1 000 m² de bureaux (constructions modulaires), un entrepôt de 500 à 1 000 m², un espace de livraison et de manutention de 600 m², une zone de stockage extérieure de 600 m² et un parking de 70 places. Des navettes emmèneront le personnel quotidiennement sur le port.

À Lézardrieux, les travaux ont également commencé, le 15 septembre, sur le quai précédemment occupé par le sablier et la société Copermer. Bâtiment logistique, zone de stockage, zone de chargement, grue d’une capacité d’une tonne, cuve de stockage de carburant pour les bateaux… Les aménagements prévus sont importants. Les éléments les plus imposants du parc éolien (fondations, éoliennes) seront acheminés par la mer, directement depuis l’Espagne et Le Havre (Seine-Maritime), entre 2021 et 2023.

Sur la côte de Penthièvre, depuis le 8 septembre, c’est RTE, le gestionnaire du réseau électrique de très haute tension, qui s’’est implanté. Deux câbles de 220 000 Volt, protégés dans des fourreaux, doivent traverser trois communes, entre la plage de Caroual et le poste électrique de la Doberie : Erquy, Saint-Alban et Hénansal.
RTE a annoncé avoir commencé à creuser des tranchées dans des champs à Saint-Alban et Erquy. L’entreprise publique a signé des conventions avec les agriculteurs

Ne laissons pas les industriels de l’énergie ‘’verte’’ s’emparer de la mer et continuer sous prétexte d’écologie leur système marchand qui exploite l’humain et décime le vivant. Le capitalisme vert avance au rythme de leurs intérêts économique

En l’attente d’actions, manifs, n’hésitez pas à faire tourner.

D’autre infos ici . 

Les militants du Trégor-Goelo et Haute Cornouaille de la Gauche Independantiste Bretonne tiennent à faire part de leurs point de vue suite au rachat d’un parc Eolien à Gurunhuel par la principauté de Monaco.

Ces engins ont été construits au bénéfice d’une société privée (Abo Wind)  qui exploite ainsi des ressources naturelles communes pour en faire du profit en le revendant à un état fantoche, connu pour être un paradis pour riches et un paradis fiscal.

L’exploitation des ressources éoliennes bretonnes ne rapportent rien aux habitants, et contribuent à l’enrichissement d’une entreprise privée qui revend de façon bénéficiaire de l’énergie produite dans notre pays la Bretagne, qui bien plus peuplée et étendue que Monaco ne dispose d’aucune forme de souveraineté décisionnelle. Ce sont là des pratiques de pillages révélant le caractère colonial et prédateur de la “Startup Nation” de Macron.

Quelques soient l’avis des uns et des autres sur la production d’électricité par voie éolienne il nous semble évident que si cela doit être fait c’est par une entreprise 100 % publique sous contrôle du peuple breton via ses collectivités locales ( Communes, Agglomérations…) , pour que les richesses produites soient redistribuées ici au bénéfice du plus grand nombre.

Nous souhaitons que le peuple breton puisse maitriser son destin énergétique en toute indépendance et contribuer ainsi à la transition écologique mondiale.

Nous aimerions connaître l’avis des élus locaux, de l’exécutif régional et départemental sur cette opération spéculative tirée de nos ressources naturelles.

Pour la Gauche Indépendantiste : Maiwenn Salomon 

 

Comme partout l’arrivée de la deuxième vague de pandémie de la Covid-19 en Bretagne provoque bien des tensions sociales , car jusque là relativement préservée elle semble y surprendre par son ampleur et ses conséquences.

Tour d’horizon.

En quelques jours le nombre d’hospitalisations à atteint celui du mois d’avril mettant les services hospitaliers de réanimation en tension.

 

L’hôpital de Saint-Brieuc lance des appels pour recruter du personnel de santé :  “médecins et infirmiers qui n’exercent pas en activité « essentielle », professionnels de santé qui souhaitent aider le soir, personnes à la retraite“…Ces appels de dernière minute relayés par la presse montrent bien que le gouvernement a bien peu œuvré dans le domaine de la santé  entre les deux vagues .

 

Pire, le magazine Bastamag a compilé les fermetures de lits dans l’Hexagone , outre la fermeture de la maternité de Dinan on notera la suppression de 100 lits à Nantes. Le 26 octobre dernier les élus du groupe St Herblain en Commun ( parmi lesquels on compte Eric Bainvel et Primael Petit de la Gauche Indépendantiste) réclamaient une suspension du projet du nouveau CHU à Nantes qui accentuera ce mouvement de suppression et plaident pour un pôle d’urgence sur la commune. 

 

On notera que ces mêmes élus en mars dernier, aux cotés d’autres élus indépendantistes et anticapitalistes anticipaient le manque de personnels et invitaient l’ARS à solliciter l’aide Cubaine, unanimement saluée de par le monde pour son professionnalisme et son dévouement. Ils décrivaient : 

  • La fragilité de notre système de santé avec un nombre de lits de réanimation globalement faible et plus particulièrement dans certaines zones (Morbihan et Côtes d’Armor)
  • Notre sous-dotation en lits de réanimation équipés d’appareils respiratoires qui ne nous permettra pas de faire face au moment du pic pandémique local.

et continuaient ” Face à cela , nous souhaitons saluer le travail internationaliste des services de santé cubains et particulièrement des brigades sanitaires cubaines qui viennent en aide aux populations victimes du virus dans le monde entier. Comme en Andorre, en Lombardie et chez les peuples sous dominations françaises dans les Caraibes, la Bretagne a besoin des brigades sanitaires pour faire face à la pandémie. Nous avons besoin de leur professionnalisme, de leur savoir faire dans le traitement des pandémies, et de l’aide précieuse qu’ils peuvent apporter au peuple et aux travailleurs de Bretagne.” 

 

La presse, hormis le Poher Hebdo, avait superbement ignoré cette suggestion. Des syndicalistes allant même jusqu’à ironiser sur le sérieux et la pertinence de cette remarque constructive, tellement leurs convictions chauvines et jacobines leurs interdisaient de douter de la résilience du système de santé “français”….Qu’en pensent ils aujourd’hui ? 

Les élus et militants indépendantistes de gauche n’ont pas manqué en amont de participer aux mobilisations pour l’hôpital public.

 

Qui pour s’opposer au pouvoir central et à ses incompétences ?

Les tensions sociales montent mais comme le souligne avec justesse beaucoup de militants les élus locaux ou régionaux font plutôt preuve d’obséquiosité à l’endroit du pouvoir de Paris.

Ainsi le président de la Région Bretagne ne semble pas pressé d’exiger plus de compétences locales pour la gestion de la crise ni de prendre des initiatives intégrant les élus de Loire-Atlantique dans les pratiques communes. On en reparlera sans doute quand les élections régionales et départementales reviendront comme une perspective qui aujourd’hui semble s’éloigner.

 

Là encore, seuls les élus indépendantistes de gauche ont questionné le périmètre et le droit de circulation entre “Régions”…Et une fois encore pas de réponse…Les préfets peuvent gouverner tranquilles…

 

Et les petits commerces ?

Beaucoup de maires en responsabilité prêchent pour une réouverture des petites enseignes , même si c’est souvent les mêmes qui ont favorisé l’implantation de grandes surfaces et zones commerciales. Le bras de fer n’est pas fini. C’est la conséquence d’une gestion calamiteuse de la crise sanitaire au seul bénéfice des groupes capitalistes de la grande distribution et des mastodontes du net organisée par un pouvoir lointain coupé des réalités locales qui ne prend pas en compte l’urgence écologique

Ce constat devrait s’imposer comme une évidence. Mais il faudra dans la mesure de nos moyens le marteler dans les mobilisations à venir.

Dans l’éducation 

Car c’est bien la nouvelle de cette rentrée de la Toussaint en temps de Pandémie, l’idée de la mobilisation va s’imposer face à l’incompétence du gouvernement qui n’a d’égale que son arrogance. Comme dans le service public de santé comment appliquer des protocoles sanitaires efficaces dans l’éducation alors que l’on ferme des classes, que l’on supprime des postes , que l’on coupe dans les budgets , que l’on travaille à l’étroit ?

 

A l’instar de certains de leurs homologues parisiens les enseignant.es du collège Rosa Parks à Rennes ont fait valoir leur droit de retrait devant l’impossibilité d’appliquer un protocole sanitaire de qualité.

A Nantes, à St-Nazaire d’autres mobilisations ont eu lieu dans les lycées pour protester contre l’inconséquence du protocole sanitaire. Plusieurs débrayages sont à signaler notamment dans le lycée Camus de Nantes.

L’idée d’une grève dans l’éducation fait son chemin dans bien des esprits…

Il faudra être présent, et faire preuve d’imagination pour soutenir toute tentative de lutte collective pour des services publics de proximité efficients tout en prenant en compte les nécessaires précautions sanitaires.

Chronique réalisée à travers des échanges entre militant.es et sympahtisant.es de la Gauche Indépendantiste.

 

 

 

Dans son allocution sur les mesures relatives à la situation sanitaire Emmanuel Macron a indiqué que les déplacements entre régions ne seraient pas possibles.

Voila qui nous interpelle en tant qu’élus de Bretagne. Les déplacements entre la Loire-Atlantique et le reste de la Bretagne seront-ils possibles ? Si ce n’était pas le cas cela serait pour le moins surprenant. Non seulement en raison du fait que la Bretagne correspondant au cinq départements est d’abord un espace de vie sociale et économique cohérent façonné par des échanges humains et culturels non pris en compte par le gouvernement français qui a découpé notre pays sans nous consulter. Mais aussi par que ce les autres Régions auxquelles semble se référer Emmanuel Macron sont celles issues de la réforme territoriale ayant aboutie à la mise en place de macro-Régions irrespectueuses des réalités locales bien plus vastes que la Bretagne mais dans lesquelles chacun pourraient circuler sur des distances plus longues.

Nous souhaitons des éclaircissements et nous souhaitons que le président de la Région Bretagne , Mr Chesnais-Girard interpelle le gouvernement de Paris pour que les bretons puissent circuler munis des autorisations de sorties adéquates dans l’ensemble de la Bretagne, de Brest à Clisson.

Eric Bainvel , Conseil municipal Saint Herblain en Commun

Primael Petit, Conseil municipal Saint Herblain en Commun, élu Nantes Métropole

Anton Burel, Conseil municipal Cintré en Commun

Gael Roblin Conseil municipal Guingamp en Commun-Kumun Gwengamp 

Primael Petit conseiller municipal de Saint-Herblain, lors de la votation pour la Réunification du samedi 6 Avril 2013 à Nantes

La Fédération Anti-nucléaire Bretagne alertait il y a quelques jours sur un tir imminent de missile M51 au large de la Bretagne, vers Penmarc’h dans le Sud Finistère. Voici ci-dessous leur communiqué à ce sujet :

Encore un tir de missile M51 imminent au large de Penmarc’h !

A peine la côte du Sud Finistère rendue au public, déconfinée, un tir de Missile 51 est prévu le 9 juin 2020 entre 9h 30 et 17h 30 au large de Penmarc’h avec des reports possibles du 10 au 17 juillet.

Faut-t-il rappeler que ce nouveau missile mesure 12 m de haut et pèse 50 tonnes, pouvant embarquer une force de frappe de 600 fois Hiroshima sur 9000 km ?

Faut-il rappeler qu’un précédent missile M51 tiré le 5 mai 2013 avait explosé lors de son lancement, interdisant la pêche et autres activés littorales pendant plusieurs mois !

C’est une obscénité, en ces temps de pandémie : sachant que chaque essai coûte plus de 120 millions d’Euros et que la Loi de programmation militaire augmente son budget de plusieurs milliards ces prochaines années alors que la Santé, la Culture et l’Éducation manquent cruellement de moyens.

Vaine et dangereuse, cette reprise des essais ne fait qu’exacerber les tensions et accroît la vulnérabilité de la France. Elle est en contradiction totale avec le TNP (Traité de Non-Prolifération) qui reconnaît que certains États peuvent détenir l’arme nucléaire mais à condition (article IV) que ceux-ci réalisent de « bonne foi » un processus de désarmement nucléaire.

Une fois encore, dans quel état d’esprit sommes-nous ? Quel genre de contorsion morale devons- nous accomplir pour accepter que la France développe et modernise cette arme de destruction massive.

Une fois encore !

La FANB (la Fédération Antinucléaire de Bretagne) en ce qui concerne le nucléaire militaire et civil exige :

  • L’arrêt immédiat de l’exploitation de l’énergie nucléaire
  • L’arrêt des programmes de recherche et de développement pour cette technologie.

Contacts presse :  Marie Nicolas 06 72 50 89 14 / Chantal Cuisnier 06 84 14 58 87 / Alain Rivat : 06 65 72 31 66 /

La Fédération Anti-nucléaire Bretagne a été constituée le 27 octobre 2012 à Pontivy. Elle a pour but de structurer et d’amplifier l’action régionale du mouvement antinucléaire breton, et d’agir pour l’arrêt immédiat du nucléaire.

On se demande bien quelle est la priorité — en pleine pandémie COVID-19 — pour l’État français de réaliser ces essais de tirs de missiles… En plus de l’interdiction d’accès à toute une zone en mer, l’opération “Raphaël” coûte en effet, comme le rappelle la Fédération Antinucléaire de Bretagne, 120 millions pour chaque missile tiré ! Ce montant aberrant n’a pas manqué d’exaspérer plusieurs personnes sur les réseaux sociaux, comparant notamment avec les sommes dépensées dans des domaines où l’État français se montre souvent moins généreux, tel que la santé, l’éducation, etc.

Un tir de missile M51 permettrait ainsi de financer les écoles Diwan pendant… 24 ans !

Autre comparaison, il faudrait seulement 14 missiles M51 pour atteindre le montant du budget de la région administrative Bretagne en 2020 :

https://twitter.com/Lusk_BZH/status/1270296588217352192?s=20

Une comparaison qui montre à quel point la capacité d’agir réellement de la région Bretagne est faible, que ce soit au niveau du peu de compétences qu’elle a en charge aujourd’hui, autant que du budget limité qui lui est alloué (1,6 milliard d’euros seulement en 2020). Un sondage réalisé par DIBAB fin 2019 indiquait d’ailleurs que 38% des breton·ne·s souhaitaient que la région Bretagne puisse prélever l’impôt !

Car dans cette affaire d’essais de tirs de missile, c’est aussi la souveraineté de la Bretagne qui est en question. Combien de ces missiles sont stockés en Bretagne ? Quelle est la possibilité pour la région Bretagne de refuser ces essais ? Quelles sont les conséquences en cas d’essais raté ?

D’ar c’houlz ma kaozeer kalz deus ur referendom diwar-benn dazont bro Naoned da heul sinadeg “Breizh Unvan” hag emzalc’h negativel prezidant Liger-Atlantel eo fur adlenn prezegenn aozerien manifestadeg Roazhon bet dalc’het d’an 08 aviz Kerzu.

Erru eo poent sklaeraat talvoudegezh gerioù zo evel “demokratelezh”, “referendom”… Deomp ni n’eus nemet ur “referendom” a dalvez ar boan stourm evitañ : unan a vo aozet war Vreizh a-bezh gant ar vretoned o unan.

Trugarez da gKernurzhierezh Demokratel Breizh d’ober gant hor yezh e kement darvoud foran aozet gante.

MANIFESTADEG ROAZHON 08/12/2018

Amañ emaomp evit embann hor gwir da zibab, hor gwir evel pobl hag a rank — eus Brest betek Klison — mestroniañ he zonkad.

Raktreset ha gortozet e oa nac’hadenn Kuzul Departamant Liger-Atlantel da lezel mouezhiañ an dilennerien diwar-benn unvaniezh Breizh, en desped d’ar 100.000 sinadur rastellet ganr Breizh Unvan.

A-benn un nebeud devezhioù e vo un dalc’h gant Kuzul Rannvro Breizh. E miz Eost en Oriant hag e Miz Gwengolo e Naoned hor boa embannet hor c’hoant da glevet sav-poent dilennidi ar bodad-se diwar-benn ar gwir da zivizout.

Adsevel a reomp ar goulenn : ha reizh e kavont ne c’hellfe ket pobl Breizh reiñ he soñj diwar-benn harzoù Breizh ? Ha reizh e kavont ne c’hellfemp ket lavarout dre ur referendom peseurt barregezhioù a fell deomp mestroniañ ?

Evidomp ar bodadegoù departamant ha rannvro — dre o barregezhioù gwann — na c’hellont ket respont d’ar c’haoant a justis er vro, war dachenn an endro ha war an dachenn sokial a glever er gevredigezh a-bezh.

Anat eo. Met fellout a ra d’an dilennidi respont d’ar c’hoant all, ar c’hoant a zemokratelezh perzhiañ a vagfe dre an argerzh bonreizhañ-se ar vreutadeg politikel diwar-benn harzoù hag an derezh a souvereniez he Breizh ?

Ankeniet omp peogwir int didrouz da heul ar flac’had bet roet gant an Aotrou Grosvalet d’an holl dud o doa rastellet 100.000 sinadur.

N’eo ket d’ar bodadegoù dic’halloud ha dic’hoant da dermeniñ ar pezh zo mat evidomp, d’ar bobl an hini eo !

Soñjal a ra dilennidi kuzul-rannvro Breizh 4 departamant evel an Aoutrou Grosvalet ne dle ket ar bobl kaout an tu da reiñ he soñj ? Ha perzh int eus ar c’hast a zispriz mouezh ar bobl ?

Ankeniet omp kar e klevomp kaoz eus an adreizh bonreizhel a groufe un digreizennañ diouzh ar c’hoant. Gellet a rafe bezañ da skouer e-mesk ar c’huzulioù departamant ha rannvro brasaet ha kendeuzet en ur c’hornog bras a nac’homp en a-raok !

Ne fell deomp e vefe dibabet gant dilennidi ar bodadegoù dic’hallus-se peseurt mod rannañ barregezhioù dre un digreizennañ diouzh ar c’hoant gant ar galloud kreiz. Nac’hañ a reomp e vije graet deomp ar pezh zo bet graet d’an Elsass-Mosel, d’ar Broioù Katalan, da vro-Euskal a zo bet beuzet e ensavadadurioù o deus diverket betek o anv !

Nac’hañ a reomp en a-raok un emglev jirondin etre an notabled hag ar galloud kreiz a nac’h hor gwir d’en em dermeniñ. Ar gwir zo ganeomp da zibab war kement tachenn zo.

Emsav ar jiletennou melen, hag hon eus moarvat sav-poentoù disheñvel diwar-e-benn, a ziskouez n’omp ket kevatal dirak ar frailh tiriadel.

Dirak dilez ur stad prederiet gant ar gounid hepken, ur stad na ra nemet kreñvaat ar meurgerioù evit goloién ar maezioù, a zispriz ar re vreskañ, a serr ar servijoù yec’hed lec’hel evel e Douarnenez hag e Gwengamp, a dag hor gwir da gaout un deskadurezh dereat, ha nac’h ouzhomp da lakaat e pleustr ur politikerezh treuzdougen all e soñ deomp eo reizh hor raktres.

Dleet zo deomp kinnig ur skouer ensavadurel, sokial, war dachenn ar yezh hag an endro a rofe an tu d’an holl da gaout yec’hed, deskadurezh, sevenadur ha gouiziegezh. Evit e sevel e rankomp votiñ amañ e Breizh ! Hor breujoù a vo !
Perzh omp eus un emsav ledanoc’h a azgoulenn ar gwir d’en em dermeniñ : e Skos, e Katalonia, e Iwerzhon, e Kastilha e lec’h zo bet votet evit lakaat un termen d’ar monarkiezh ar sizhun-mañ…

N’en em gontantimp ket eus un deus deiziataer mouezhiañ evit ensavadurioù a c’heller krediñ nebeutoc’h nebeutañ enne. En o zouez ensavadurioù Europa a laosk da vreiniañ en toull-bac’h dilennidi Katalonia o doa aozet ur referendom diwar-benn an dizalc’hiezh pe hag a zo en soñj da adkreñvaat disparti Iwerzhon…

N’eus lezenn ebet a vir ouzhomp da aozañ hon unan ar referendom.

Pep keodedad, pe kebredigezh en deus ar gwir da gaout roll ar voterien ha dafar votiñ e gumun, dre al lezenn-se eo e vez aozet dilennadegoù diabarzh ar strolladoù politikel. Dleet zo da seurt stourmadegoù bezañ dizalc’h deus an ensavadurioù war dachenn an arc’hant, met pep hini ac’hanomp dilennet pe get a c’hell reiñ arc’hant.

Evel-se hor boa graet da vare ar votadegoù aozet gant ar gevredigezh DIBAB evit un 20 mouezhiadeg bennak. Asambles ha dre ar vot dre ar genrouedad e c’hellimp mont pelloc’h.

Evit embarzhiñ ar gwir da zibab en deiziataer politikel e roomp deoc’h meur a emgav :

1.    Goulenn a raimp asambles ganeoc’h soñj dilennidi Kuzul Rannvro Breizh e-pad an dalc’h da zont, goulenn a reomp diganeoc’h da vezañ niverus. Evit en ober e c’heller tremen dre o c’henlabourerien, pe drezo war-eeun, pe dre un tweetstorm, ur gorventenn tweetoù war ar rouedadoù sokial betek ma vo respontet deomp en un doare sklaer.

2.    Harpañ a raimp an emgavioù a c’hellfe bezañ roet evit taliñ ouzh dispriz Kuzul Departamant Liger-Atlantel.

3.    Goulenn a raimp ma vo votet melladoù e pep ti-kêr a-benn ma vefe roet ar gaoz da bobl breizh dre ur referendum em dermeniñ eus Brest betek Klison.

4.    Pediñ a reomp ac’hanoc’h da gemer perzh e emvod meur Kenurzhierezh Demokratel Breizh a vo dalc’het d’an 2 a viz C’hwevrer e Gwened, digor eo d’an holl. Aze e vo roet ur framm d’ar genurzhierezh, prientet hor c’houlzadoù evit ar gwir da zibab, studiet a-dost peseurt mod ober evit laket e pleustr da vat ur referendum war vreizh a-bezh.

5.    Fellout a ra deomp paeañ ur sontadeg ofisiel a-benn muzuliañ pegen bras eo c’hoant ar vretoned war dachenn an demokratelezh. Fellout a ra deomp e vefe embannet a-raok mouezhiadegoù Europa evit goulenn digant ar vretoned ha reizh e kavont bezañ goulennataet dre ur referendom war dazont hor bro eus Brest betek Klison. Koustus eo, ezhomm zo 15 000 euro evit sevel goulennoù war Vreizh a-bezh. Ar c’houlzad arc’hantaouiñ a grogo a-benn nebeut met gallout a reer kregiñ hiziv da reiñ arc’hant deomp. Ur bazennad gentañ war -du ar referendum e vo ar sontadeg se, harpit ac’hanomp !

N’eo ket echu ar stourm ha n’eus nemet an hent-se !

 

La Gauche Indépendantiste, composante de la Coordination Démocratique de Bretagne, prend bonne note des déclarations de Loig Chesnais-Girard président de la région administrative Bretagne qui a indiqué être favorable à une consultation de la population en Loire-Atlantique à propos de la réintégration du pays Nantais en Bretagne. Dans cette déclaration Loig Chesnais-Girard indique qu’il veut lui aussi consulter le reste des bretons après un éventuel et hypothétique vote des citoyens en Loire-Atlantique que refuse le président de ce département, M. Grosvalet.

Rien n’empêche légalement les bretons d’organiser eux-mêmes dès maintenant une consultation référendaire grâce à la loi sur les primaires des partis politiques (décret Fillon) en passant outre les limites territoriales actuelles. Le peuple breton devrait être consulter de Brest à Clisson sur le périmètre de la Bretagne et sur les compétences que nous devons nous mêmes exercer.

Nous réitérons notre souhait d’entendre M. Loig-Chesnais Girard et l’ensemble des élu-e-s réunis en session au conseil régional de Bretagne se positionner sur ce point.

C’est la seule façon de réunifier dans les faits la Bretagne et les bretons par un acte civique et participatif répondant aux attentes pressantes en matière de démocratie directe portée notamment par les mouvements sociaux actuels.

C’est la seule façon de dépasser les blocages antidémocratiques de la loi NoTRe et du prétendu droit d’option qui comme toutes les lois françaises d’aménagement du territoire se fondent sur le mépris du droit de décider et du droit à l’autodétermination des peuples.

Pour la Gauche Indépendantiste Bretonne : G. Roblin.

Dans la perspective de la session du Conseil Régional de Bretagne qui doit s’ouvrir le 13 décembre, la Coordination Démocratique de Bretagne avait décidé de mobiliser dans les rues de Rennes pour réaffirmer sa volonté de continuer à lutter pour l’unité territoriale de la Bretagne et le droit du peuple breton à décider de son avenir.

Depuis le 15 décembre 2012 où 1500 personnes avaient défilé à Morlaix — ville de la Ministre PS Marylise Lebranchu, qui occupait à l’époque le poste de “Ministre de la Réforme de l’État, de la Décentralisation et de la Fonction publique” — c’était la première initiative d’ampleur en région Bretagne administrative “B4” pour l’unité et le droit de décider.

Elle intervenait aussi au lendemain du refus du président du Département de Loire-Atlantique, M. Grosvalet, de mettre à l’ordre du jour un débat sur l’organisation d’un référendum dans ce seul département pour son retour en “Région” Bretagne, malgré la signature de 100.000 pétitionnaires pour appuyer cette demande à l’initiative de Bretagne Réunie.

Enfin, ce samedi 8 décembre, les initiatives de la marche pour le climat ou du mouvement des gilets jaunes étaient très nombreuses et mobilisaient légitimement beaucoup d’énergies militantes.

Sous une surveillance policière imposante, le cortège a rassemblé au plus fort un peu moins de 1000 personnes. Une bonne partie du défilé était composé de très jeunes gens, notamment ceux et celles qui avaient largement passé du temps à la mobilisation en amont.

Malgré un ton maussade et une mobilisation qui aurait pu être plus haute, un dynamisme certain se dégageait de l’initiative qui a attiré l’attention de nombreux Rennais·es. Même si trop peu de tracts ont été diffusé en guise d’explication pendant le défilé lui-même.

Un nombre significatif de militants de Bretagne Réunie étaient présents, tout comme des militants culturels et linguistique, ceux et celles de l’UDB, ou encore de la nébuleuse centriste autonomiste. Ceux et celles de la  Gauche Indépendantiste ont largement pris en charge l’organisation pratique de l’événement.

Mais aussi des élu·e·s Europe Écologie tels Jean-Marie Goater ou Valérie Faucheux, Glenn Jegou de la majorité municipale Rennaise, Lionel Henry élu à Montreuil-Le-Gast, Paul Molac conseiller régional et député ex-membre de la majorité gouvernementale, Lena Louarn vice-présidente du Conseil Régional en charge de la politique linguistique étaient présents.

Un message de solidarité de la CUP (Candidature d’Unité Populaire) de Catalogne a été lu par un militant indépendantiste catalan présent.

La manif a remplit sa fonction première : contribuer à mettre le droit de décider et l’unité de la Bretagne à l’agenda politique breton. De part son rôle de capitale administrative de la Bretagne, les médias qui ont tous un siège dans cette ville ont largement couvert l’événement. Ainsi l’affirmation de la nécessité d’un référendum auto-organisé sur toute la Bretagne a largement été diffusée.

Loin des envolées régionalistes “bleu-blanc-rouge” des dirigeants de “Bretagne Réunie” qui, il y a peu, faisaient part à qui voulait l’entendre de leur confiance absolue dans la démocratie française, les deux jeunes qui ont prit la parole pour clôturer la manifestation et annoncer la suite ont souligné l’impérieuse nécessité de mener un combat basé sur l’auto-organisation qui bousculerait la légalité et le calendrier de Paris.

À l’heure où tout le monde s’accorde à dire que Macron et ses soutiens ne veulent pas répondre aux exigences démocratiques des gilets jaunes au niveau référendaire, on ne lira qu’avec plus d’attention cette prise de parole que nous reproduisons ici intégralement :

MANIFESTATION DE RENNES — 08/12/2018

Nous sommes ici pour affirmer notre droit de décider, notre droit en tant que peuple qui — de Brest à Clisson — à le droit de maitriser son destin.

Le refus du Conseil Départemental de Loire-Atlantique de laisser les électeurs voter sur l’unité de la Bretagne était prévisible et attendu, et ce malgré 100.000 signatures collectées par Bretagne Réunie.

Dans quelques jours aura lieu la session du Conseil Régional de Bretagne. Nous avions affirmé en août à Lorient et en septembre à Nantes notre désir d’entendre le point de vue des élus de cette assemblée sur le droit de décider.

Nous reposons la question : trouvent-ils normal que le peuple breton ne puisse pas donner son avis sur les limites de la Bretagne ? Trouvent-ils normal qu’on ne puisse pas s’exprimer sur les capacités que nous pouvons nous-mêmes exercer à travers l’exercice d’un référendum ?

De notre point de vue, les assemblées départementales et régionales — avec leur faibles compétences — ne peuvent pas répondre au désir de justice sociale, territoriale et environnementale qui traverse toute notre société. C’est une évidence. Mais leurs élu·e·s souhaitent-ils répondre à cet autre désir, ce désir de démocratie « participative », qui via ce processus constituant provoquerait un vaste débat démocratique autour du degré et des limites de la souveraineté de la Bretagne ?

Nous sommes inquiets de leur silence après le camouflet infligé par M. Grosvalet à ceux et celles qui ont collecté les 100.000 signatures. Ce n’est pas aux élus d’assemblées sans pouvoir ni ambition de trancher, mais au peuple ! Les élus du Conseil Régional « B4 » pensent-ils comme M. Grosvalet que le peuple ne doit pas avoir la parole ? Appartiennent-ils tous à cette caste qui méprise la voix du peuple ?

Nous sommes inquiets car nous entendons parler en ce moment de la réforme constitutionnelle qui permettrait une décentralisation à la carte… Cela pourrait se faire en laissant par exemple les conseils régionaux et départementaux, éventuellement agrandis et fusionnés, dans un « Grand Ouest » que nous rejetons d’avance ! Nous ne voulons pas que les élus de ces assemblées fantoches décident seuls du partage des compétences via une décentralisation à la carte avec le pouvoir central. Nous refusons le sort fait à l’Alsace Moselle, aux Pays Catalans, au Pays Basque qui ont été noyés dans des entités qui gomment jusqu’à leur noms ! Nous refusons par avance un « pacte girondin » entre notables et pouvoir central qui refuse que nous exercions notre droit à l’autodétermination.

Nous avons le droit de décider de tout.

Le mouvement des gilets jaunes, sur lequel nous avons sans doute des points de vue différents, révèle que nous ne sommes pas tous égaux face à la fracture territoriale.

Face à la démission d’un état qui ne raisonne qu’en terme de rentabilité, qui renforce le poids des métropoles et fini de vider les campagnes, qui méprise les plus fragiles d’entre nous, qui ferme les services de santé de proximité comme à Douarnenez ou à Guingamp, qui attaque le droit à l’éducation et ne nous laisse pas nous-mêmes trouver une alternative aux modes de transports actuels, nous pensons que notre projet est légitime. Nous devons proposer un autre modèle institutionnel, social, linguistique et environnemental pour garantir à tous et toutes l’accès au savoir, à la culture, à la santé, à l’éducation. Pour le construire nous devons voter ici en Bretagne ! Ce seront nos états généraux !

Notre mouvement s’inscrit dans un cadre plus vaste qui réclame ou exerce ce droit à l’autodétermination : en Écosse, en Catalogne, en Irlande, au cœur de la Castille où cette semaine on a voté pour abolir la monarchie…

Nous ne nous contenterons pas d’un calendrier électoral pour des institutions de moins en moins crédibles, notamment des institutions européennes qui laissent pourrir en prison les dirigeants catalans qui ont organisé un vote sur l’indépendance, qui envisagent de renforcer la partition en Irlande, etc.

La loi ne nous interdit pas d’organiser nous-mêmes ce référendum.
Chaque citoyen, chaque association a accès au registre électoral et au matériel et lieu de vote de chaque commune, c’est cette loi qui permet aux partis politiques d’organiser leurs primaires. Cette initiative doit être indépendante financièrement des institutions mais elle peut êtres soutenu financièrement par des individus élus ou non. C’est ce dispositif légal que l’association DIBAB a utilisée pour une 20aine de votation. Ensemble et par le recours au vote virtuel nous pouvons étendre cette expérience.

Pour inscrire notre droit de décider, notre droit à l’autodétermination à l’agenda politique, nous proposons plusieurs rendez-vous :

  1. Nous interpellerons les élu·e·s du Conseil Régional de Bretagne pendant la prochaine session et vous demandons d’y participer activement. Vous pourrez les interpeller sur le droit de décider en les contactant eux-mêmes ou via leurs collaborateurs par exemple, mais également en organisant un tweetstorm sur les réseaux sociaux, c’est à dire en réitérant nos questions sans cesse jusqu’à obtenir des réponses claires.

  2. Nous soutiendrons les éventuels rendez-vous qui dénonceront le mépris du Conseil Départemental 44.

  3. Nous demanderons à ce que partout où nous le pouvons nous fassions voter dans toutes nos mairies un vœu pour que le peuple breton soit consulté de Brest à Clisson, dans le cadre d’un référendum d’autodétermination.

  4. Nous vous invitons également à l’Assemblée Générale de la Coordination Démocratique de Bretagne qui aura lieu le 2 février 2019 à Vannes qui sera ouverte à tous et toutes. Nous profiterons de cette réunion pour formaliser la Coordination Démocratique de Bretagne, pour préparer nos campagnes à venir pour le droit de décider, et pour commencer à concrétiser les modalités d’organisation d’un référendum sur toute la Bretagne.

  5. Enfin, nous souhaitons payer un sondage officiel pour mesurer combien les bretonnes et les bretons ont soif de démocratie. Nous projetons de publier ce sondage avant les élections européennes pour demander aux habitantes et aux habitants de Bretagne s’ils jugent légitime d’être consulté·e·s sur l’avenir de leur pays de Brest à Clisson. Pour pouvoir payer ce sondage nous aurons besoin d’un soutien financier assez conséquent, puisque nous aurons besoin de 15.000 € pour poser nos questions sur tout le territoire breton. Nous lancerons une campagne plus formelle d’ici peu mais d’ici là nous comptons déjà sur votre solidarité financière pour commencer la collecte. Ce sondage sera une première étape vers le référendum sur toute la Bretagne, soutenez-le !

La lutte continue, c’est le seul chemin !

Il y a maintenant 15 jours, le 29 septembre dernier, prés de 3000 personnes ont défilés dans les rues de Nantes pour réaffirmer l’appartenance du Pays Nantais à la Bretagne et affirmer le droit à décider pour les bretons — de Brest à Clisson — et ce à l’initiative de la Coordination Démocratique de Bretagne en construction.

Au delà de la prestation honorable en terme de participation, c’est bien le contenu politique de cette manif qui est à évaluer positivement.

D’abord prés de 3000 c’est beaucoup car en 2016 l’association Bretagne Réunie présente depuis des décennies sur le seul terrain de l’unité de la Bretagne en réunissait à peine plus sur fond de dépolitisation des revendications et de tolérance vis à vis de l’extrême-droite. En 2017, seul le collectif 44=Breizh avait osé occuper la rue et initié un appel et un travail aboutissant à l’initiative du 29 septembre dernier.

En amont, des dizaines de milliers de tracts et affiches ont été diffusés, les réseaux sociaux saturés, des banderoles accrochées, des actions menées sur les routes avec Ai’ta pour la signalétique bilingue sur les routes nationales en Loire-Atlantique, un rassemblement a eu lieu à Lorient en plein mois d’août.

Les militants de la Gauche Indépendantiste écrivaient en octobre 2016 à propos du fiasco de Bretagne Réunie :

Nous souhaitons que cet épisode honteux permette d’entamer un débat de fond pour remobiliser de larges secteurs du peuple breton en faveur de la réunification et du droit à l’autodétermination, et marginalise définitivement les responsables de l’impasse politique dans laquelle nous nous trouvons.

Force est de constater que ce travail de fond était bien visible le 29 septembre dernier.

Car c’est bien la première manifestation affirmant le droit à l’autodétermination du peuple breton qui a eu lieu à Nantes le 29 septembre. Et ce dans le cadre d’une organisation impeccable, dans laquelle la jeunesse a pu prendre toute sa place.

Une jeunesse qui s’est complètement appropriée les mots d’ordre invitant à bousculer l’ordre institutionnel.

Le gros des troupes étaient constitués de militants de base pour la réunification de la Bretagne, de syndicalistes, d’un très large panel des associations impliquées dans la défense de la langue bretonne (qui avaient plutôt bien mobilisés) et des autonomistes de l’UDB. Quand à la Gauche Indépendantiste, elle n’a pas eu besoin de sortir ses fanions pour faire sentir son investissement désintéressé et efficace.

C’est sous le soleil et avec le sourire que chacun a pu défiler — sans menace fasciste aucune — dans une manif familiale qui a affirmé sans complexe aucun que nous avons le droit de voter sur l’avenir de notre pays de Brest à Clisson, que cela plaise à Paris ou non.

Les délégations internationales irlandaises et kanaks, invitées par la Gauche Indépendantiste pour son université de rentrée, ont suscité l’enthousiasme en fin de manif par leurs interventions punchy, en replaçant le combat breton pour le droit de décider dans un cadre international. Et l’hommage en solidarité avec les prisonniers politiques catalans a été bien perçu et sonnait juste.

La prise de parole finale, entièrement bilingue, lue par un podium exclusivement féminin et reproduite ci-dessous, invite à poursuivre la dynamique par une manifestation à Rennes le 08 décembre à quelques jours de la session du Conseil Régional de Bretagne.

Nous pensons que si nous voulons inscrire le droit à l’autodétermination du peuple breton à l’agenda politique breton il faut faire de cette initiative et de cette campagne une priorité.

Il faut poursuivre parce que comme le dit un camarade de notre organisation :

Pour de très nombreux  des bretons et bretonnes, la revendication pour la réunification est connue et vivante… Maintenant c’est la revendication pour le référendum qui commence à s’installer et à être de plus en plus connue.

Nous ne l’installerons pas en plaçant nos combats dans le calendrier institutionnel parisien ni dans le seul cadre électoral, comme vont vouloir le faire certains participants en se fourvoyant dans les élections européennes aux cotés de partis hexagonaux rendant invisible ou presque leur faible force.

Cette double affirmation politique d’unité de la Bretagne et du droit de décider semble mettre mal à l’aise une partie du vieux “mouvement breton” qui veut continuer à se persuader de l’utilité de participer aux initiatives prévues et autorisées par la réforme territoriale (comme le droit d’option) pour faire progresser l’unité de la Bretagne.  Ce vieil “Emsav” ne voit pas, ou ne veut pas voir, l’indifférence polie de nos concitoyens qui ne contestent pas l’aspect historique de la bretonnité du pays Nantais, mais n’ont pas plus envie que ça de se battre pour seulement un département de plus afin de gérer le RSA, les collèges et quelques routes…

Nous invitons chacun à diffuser le texte de la manif de Rennes et à inviter ses contacts pour cette initiative clairement ancrée dans une perspective de mieux-disant démocratique et social. Vous pouvez contacter la Coordination Démocratique de Bretagne pour diffuser le matériel dans votre quartier ou commune.

Des militants de la Gauche Indépendantiste investis dans la campagne.

D’an 11 a viz Eost ur c’hant den bennak a oa deuet da vanifestiñ en Oriant da vare emvod meur ar gelted a-benn sachañ evezh war an diforc’hioù statud etre Breizh ha Kembre ( ar vro lakaet war wel ar bloaz mañ gant aozerient gouel bras An Oriant ) . Kalz anezho a oa yaouank tre, en o zouez e oa perzhidi ar strollad “Bak e Brezhoneg” hag o doa graet kement a drouz e dibenn ar bloavezh skol.

Dindan an heol ha dirak sellou sabatuet an douristed o doa ar vanifesterien azgoulennet ar gwir evit ar vretoned da reiñ o soñj diwar-benn dazont o bro , ha kement-se deus Brest da gKlison. Plantañ tem ar gwir d’en em dermeniñ evel pobl e deiziataer politikel ar vro a chom unan deus o faliou pennañ.

Aozerien an dibunadeg a felle dezhe tennañ gounid deus an darvoud evit brudañ ar vanifestadeg a vo e dibenn miz Gwengolo e Naoned.

Meur a bennad a oa bet er c’helaouennou lec’hel da heul ar vanif, traktou evit manif an Naoned dasparzhet e kêr ar vorlued, un disoc’h dereat evit ar vanifestafeg bolitikel gentañ aozet e-pad gouel an Oriant abaoe 2005.

Evit klozañ ar vanifesterien o doa kemeret a gaoz e galleg hag e brezhoneg. Ur brezegenn leun a breder eo a ginnigomp deoc’h amañ :

 

Trugarez da vezañ holl amañ hiziv evit un tolpadeg ispisial ha divoutin kar ne c’houlennomp mann ebet digant ar stad-c’hall.

Amañ emaomp evit embann e rank pobl Breizh bezañ gouest da implij he gwir d’en em dermeniñ, he gwir da dermeniñ ledander hor bro hag ar barregezhiou a fell deomp mestroniañ hon unan.

D’ar c’houlz ma klever politikerien a-vicher hep resped ebet o kaozeal diwar-benn an eurorannvro hag an emglev jirondin a faot dezhe marc’hata hep goulenn hor soñj e fell deomp adembann sklaer e rank pobl Breizh reiñ hec’h ali hag e rank en em aozañ evit bezañ klevet.

A-benn en em aozañ evit sevel hor bro deus Brest betek Klison arabat eo doujañ ouzh reolennoù ur c’hoari a zo bet mestroniet gant ar stad. Hervez bonreizh 1958 n’eus ket deus hon fobl. Dav eo tremen e biou d’al lezennou hag aozañ dre ret ur referandom war vreizh a-bezh. Karout a rafemp klevet ar re a gomz en hon anv reiñ o soñj diwar-benn hor azgoulenn diazez : ha rankout a reer goulenn ali pobl Breizh pe daoust hag e ranker kenderc’hel d’ober fiziañs da dilennidi ha lezennou zo aze a-benn lakaat ac’hanomp da lonkañ sav-poent Pariz ?

Ne servij da netra goulenn muioc’h a c’halloudou evit Breizh ma n’omp ket gouest da sammañ hor girriegezhioù a-benn implij amañ hor gwir da zibab hep aotre Pariz.

Pa fell d’ur bobl bezañ anavezet evel pobl n’he deus nemet un hent, hini an disujidigezh !

Hon istor arnevez zo leun a skoueriou kentelius a ziskouez e ranker disentiñ a-benn lakaat an demokratelezh da vont war-raok kement hag hon gwiriou broadel:

E 1924 : Jozefin Pencalet stourmerez , komunourez, sindikalourez ha gwregelourez eus Douarnenez a oa bet dilennet er c’huzul-kêr pa n’o devoa ket ar merc’hed ar gwir da vouezhiañ na da vezañ dilennet. Ar c’huzul-stad eo a nullo he dilennadeg met dre oberennou evel-se e oa bet tizhet gwiriou diazez gant ar merc’hed !

E 1934 : 346 kumun eus Breizh, en o zouez re deus Bro Naoned o doa votet melladou evit ma vije kelennet brezhoneg er skoliou hep aotre Pariz. Muzuliañ a reer hiziv an deiz an hent bet graet e pennou an dud.

E 1977 : Ar skol Diwan gentañ a oa bet digoret e Gwitalmeze, hep goulenn tamm aotre ebet kar ne felle ket d’ar stad reiñ plas d’hor yezh en deskadurezh. Ha gouzout a rit petra eo deuet da vezañ goude !

E 1984 : Stoumerien ha stoumerezed Stourm ar Brezhoneg o doa duet ar pannelou hent kentañ, a-drugarez dezhe ar stad en doa ranket ar bloaz mañ sentiñ ober ur plas d’an divyezegezh war an hentou zo meret ganti. Deomp ni da deurel evezh evit ma vo ar memes gwiriou gant annezidi bro-Naoned.

E 1994 : Kuzul-rannvro Breizh pevar departamant en doa roet ur yalc’had evit krouidigezh al lise Diwan kentañ e Karaez daoust d’al lezenn Falloux. Lez-varn ar melestradurezh a oa bet rediet gant ar prefed, anezhañ ur gwir koñsul e Breizh, da nullañ ar yalc’had. Da heul ar stourm a oa bet kaset gant ar bobl e oa bet kavet diskoulmoù. Aliañ a reomp d’ar re zo e penn ar rannvro d’ober kement all hiziv en ur reiñ ur yalc’had dreistordinal da zDiwan evit an distro-skol evit chom a sav gant ar c’hevratou sikouret ha postou-labour bresk an implijidi na gelennont ket. Trawalc’h gant ar c’homzou brav, fellout a ra deomp gwelet oberennou a zisujidezh fetis kaset e fas Pariz, o bonreizh hag o lezennou na zereont ket ouzh hor gwirvoud !

E miz Even 2017 : 15 lisead eus Diwan o doa lakaet o dazont en arvar en ur rentañ kopiennou zo e brezhoneg daoust da emzalc’h negativel an deskadurezh-stad. An oberenn stourm-mañ n’en doa ket miret oute da gaout o diplom ha talvoudus e oa bet da lakaat war wel ar gwir da vezañ skoliataet e brezhoneg deus ar skol-vamm d’ar skol-veur e yezh ar vro en mod poellek.

Klevet meump kalz deus ar bolitikourien lec’hel oc’h estlammiñ dirak kalon al liseidi. Ra vefont awenet gante en ur zisentiñ , en ur aozañ ur referendom a-gevred gant kevredigezh sivil Breizh gant pe hep aotre Pariz , evit tabutal diwar-benn tachenn hor bro hag ar barregezhiou a souvereniezh a rankomp mestroniañ.

Ar gembreiz o doa gellet votiñ e 1979, 1997 ha 2011 war ar ar barregezhioù mestroniet gant o farlamant, ha bremañ o deus ar gwir da reiñ o soñj diwar-benn ar politikirezh yezh, ar skoliou, met ivez al lojeiz, an treuzdougen….

Lod a zo o kabaliñ evit ma vo ur referendom all e Kembre, evel ma zo lod o c’houlenn e vefe goulennet ali pobl Iwerzhon diwar-benn an harz hag unaniezh an enezenn. E dibenn miz Gouere 15 000 den o doa dibunet e Inverness da c’houlenn groñs ma vo un eil referendom war dizalc’hiezh Skos.

Diwar skouer ar gatalaniz 10 miz zo e rankomp aozañ amañ e Breizh ur vreutadeg ledan ha trouzus war ar gwir da zibab a zo kement broad hep stad , evit ma vo un eskemm bev ha frouezhus er gevredigezh a-bezh e-mesk ar sitoaiened evit paouez gant bonreizh 1958 ha sevel amañ e Breizh ur gevredigezh reizhoc’h hag un demokratelezh tost deus ar bobl.

Barrek omp da lakaat ar stad da vont war gil un tamm pe da vat war raktresou evel hini aerborzh Kernitron-al-lann , ar raktresou mengleuzioù pe pa fell d’he servijou serriñ gwiliouderezh Gwengamp. Pa stourm ar vretoned ez a ar stad war gil.

D’ar bobl eo da hadañ dre ar stourm greun an vreutadeg ledan a rankomp kaout diwar-benn ar gwir da zibab deus Brest betek Klison ! Manif hiziv n’eo nemet ul lankad a-raok manif Naoned d’an 29 a viz Gwengolo !

Deuit ganeomp ha stourmomp asambles betek an trec’h ! “